Catégorie : Echos d’éco

Le climat sulfureux de la vie chère aux Antilles est lourd de menaces pour la cohésion sociale.

— Par « Sé jan ou ka fè kaban aw ou ka domi », économiste —

La persistance de la vie chère aux Antilles, en dépit des nombreuses actions et promesses des gouvernements et responsables locaux, trouve son explication dans des facteurs structurels et systémiques profondément enracinés dans l’histoire coloniale des Antilles . L’un des principaux enjeux réside dans la domination des monopoles et oligopoles des grandes familles qui contrôlent l’économie des Antilles, en particulier en Guadeloupe et en Martinique. Ces grands groupes familiaux, présents depuis des générations, détiennent une position prédominante dans l’importation et la distribution des produits de première nécessité. Cette concentration du marché leur permet de fixer les prix de manière concertée, limitant ainsi toute forme de concurrence et réduisant les possibilités de baisse des tarifs. En situation quasi-monopolistique, ces groupes ont un contrôle significatif sur les prix des denrées alimentaires, des matériaux de construction et de nombreux autres produits essentiels comme l’électroménager , créant ainsi une distorsion durable des prix au détriment des consommateurs.Parallèlement, la majorité des biens de consommation courante sont importés de France hexagonale ou d’autres régions du monde, ce qui entraîne des coûts de transport considérables.

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Les Antilles entre héritage colonial et modernité : défis et perspectives pour une transformation économique

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

En quoi la fibre sociale héritage d’un passé révolu , peut -t-elle aujourd’hui être un facteur négatif pour un changement de paradigme économique aux Antilles ?

L’histoire des Antilles est marquée par des siècles de colonisation, d’esclavage et de plantation, qui ont laissé des traces profondes dans la réalité sociale et économique de ces territoires. La « fibre sociale » très présente en Guadeloupe et en Martinique puise ses racines dans une histoire marquée par la colonisation, l’esclavage et la lutte contre l’oppression sociale . Cette dynamique de solidarité et de revendication sociale s’est construite au fil des siècles, façonnant en profondeur les mentalités et les pratiques culturelles de ces territoires.D’abord, l’histoire coloniale, dominée par l’économie de plantation, a imposé des structures sociales profondément inégalitaires. L’esclavage, en particulier, a été un système brutal qui a non seulement asservi des milliers de personnes, mais a aussi engendré une résistance collective parmi les esclaves. La lutte pour la survie, la dignité et l’émancipation a favorisé l’émergence d’une solidarité forte entre les opprimés, renforçant l’idée que la survie collective passe par l’entraide (koutmen) et l’organisation communautaire.Cette

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Les clés souhaitables de l’avenir économique et politique des Antilles.

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

Le problème de la Guadeloupe et la Martinique actuellement, c’est qu’elles appliquent un modèle politique et économique qui a été conçu initialement pour développer les activités tertiaires à partir des transferts publics, ce qui implique que le problème actuel de mal développement ne va pas aller en s’arrangeant, car avec la réduction attendue de la dépense publique, ainsi que l’émergence de la révolution numérique, de l’automatisation et l’intelligence artificielle ce modèle de société de la départementalisation est d’ores et déjà condamné dans le temps. Et pourtant, nul remise en cause sérieuse à l’horizon. De fait,  l’être humain a besoin d’entrer dans des impasses pour mieux comprendre les enjeux de demain. Les impasses peuvent soit finir sur un chaos généralisé, soit permettre d’initier autre chose. Le chaos social est tout à fait possible en Martinique et en Guadeloupe : une sorte de cocotte-minute identitaire d’incertitudes et d’inquiétudes est en train de miner les âmes et les consciences. Le problème aujourd’hui n’est pas de se réjouir de cela, mais de voir ce qu’on peut tirer de cette évolution.

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Coût de la vie étudiante : Une augmentation inexorable qui plonge les étudiants dans la précarité

Depuis 2017, le coût de la vie étudiante en France a connu une augmentation spectaculaire de 27%, une tendance qui ne montre aucun signe de ralentissement. Selon une enquête récente publiée par l’Union nationale des étudiants de France (Unef), le coût de la vie étudiante pour l’année universitaire 2024-2025 devrait encore croître de 2,25%, ce qui représente une augmentation annuelle de 482,16 euros pour chaque étudiant, soit environ 40,18 euros supplémentaires par mois. Bien que cette augmentation soit moins marquée que celle de 6,47% observée l’année précédente, elle s’inscrit dans une tendance générale à la hausse qui pèse lourdement sur le budget des étudiants.

Des dépenses en hausse : frais d’inscription, logement et énergie

L’une des principales sources de cette augmentation est l’élévation des frais d’inscription universitaire, qui progressent de 2,93%. Cette augmentation, bien que modérée, vient s’ajouter à la Contribution de Vie Étudiante et de Campus (CVEC), obligatoire depuis 2018, ce qui alourdit encore davantage les dépenses des étudiants. En outre, la hausse des coûts énergétiques (+4,8%) contribue également à cette augmentation globale, impactant non seulement les factures de chauffage et d’électricité, mais aussi le coût de la vie quotidienne dans son ensemble.

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Pierre Salama : un intellectuel marxiste engagé au service des économies émergentes

— Par Jean Samblé —

Pierre Salama, économiste marxiste émérite et fervent défenseur de l’altermondialisme, est décédé à Paris le 9 août, à l’âge de 82 ans, des suites d’un cancer. Né à Alexandrie, en Égypte, le 11 août 1942, il fut marqué dès sa jeunesse par un militantisme engagé contre les guerres d’Algérie et du Vietnam, adhérant successivement au communisme puis au trotskisme au sein de la Ligue communiste révolutionnaire. Son parcours académique et militant l’a conduit à devenir un acteur majeur dans l’étude des économies émergentes, particulièrement en Amérique latine, où il a consacré l’essentiel de sa carrière.

Salama est connu pour avoir insufflé une nouvelle dynamique dans la pensée économique en France, où les études étaient alors dominées par l’orthodoxie autrichienne. Il a défriché des territoires intellectuels inexplorés, combinant une rigueur scientifique exemplaire avec un engagement politique inébranlable. Sa thèse de doctorat, intitulée *Essai sur les limites de l’accumulation nationale du capital dans les économies semi-industrialisées*, marque le début d’un dialogue intellectuel fructueux avec les universitaires et responsables politiques d’Amérique latine. Traduit en plusieurs langues, cet ouvrage lui vaut une reconnaissance internationale, ouvrant la voie à une carrière prolifique.

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Comment expliquer le retournement brutal du marché de l’immobilier aux Antilles et quelles seraient les conséquences ?

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

L’immobilier, longtemps considéré comme une valeur refuge en Guadeloupe et Martinique, est aujourd’hui confronté à des défis majeurs, qui menacent de bouleverser profondément ce marché autrefois florissant. Le marché immobilier en Guadeloupe et en Martinique, autrefois dynamique et résilient, est désormais gravement affecté par une crise profonde, marquée par une spirale inflationniste des coûts de construction. Ce phénomène, qui touche de plein fouet les Antilles, freine considérablement l’accès à la propriété pour une grande partie de la population et compromet les perspectives de développement du secteur. D’après l’Insee, le coût de construction immobilière a augmenté de 30 % depuis 2020 aux Antilles. Plusieurs facteurs sont à prendre en compte pour expliquer cette situation. Le facteur principal est l’inflation due au déclenchement de la guerre en Ukraine et aux ruptures des chaînes de production post-crise sanitaire. Les terrains dans les lotissements, autrefois accessibles, deviennent aujourd’hui hors de portée pour beaucoup d’Antillais de la classe moyenne en raison de la flambée des prix, liée en grande partie à l’explosion des coûts des matériaux de construction. Ce contexte exacerbe les inégalités sociales et les tensions identitaires.

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L’épargne en Guadeloupe n’est malheureusement pas un levier pour un développement endogène et productif !

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

En Guadeloupe, l’épargne accumulée par la population représente un potentiel considérable pour stimuler un développement économique et social durable. Pourtant, la mobilisation de cette épargne, particulièrement celle de la classe moyenne, demeure un défi majeur. Les Guadeloupéens continuent de privilégier les investissements dans l’immobilier et de laisser de côté les placements en bourse, révélant une aversion pour le risque caractéristique de pertes financières potentielles. Un autre phénomène préoccupant est l’augmentation des dépôts à vue, c’est-à-dire de l’argent laissé sur des comptes courants non rémunérés. Aujourd’hui, ces dépôts atteignent 2,4 milliards d’euros, soit une augmentation de 64 millions en quelques mois seulement.Ce comportement s’explique en partie par le contexte économique et politique global. La hausse des taux d’intérêt, qui avait rendu certains produits d’épargne comme le Livret A plus attractifs, a été suivie d’un retournement. Face aux incertitudes géopolitiques, notamment au Proche-Orient, et aux fluctuations économiques mondiales, les ménages préfèrent la prudence. Même avec un recul de l’inflation, la peur d’un nouveau choc économique persiste, poussant les Guadeloupéens à conserver leur argent plutôt que de le placer.Cependant,

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La vie chère avec des prix de plus en plus faramineux promet -t-elle une rentrée explosive aux Antilles ?

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

La situation socio-économique en Martinique et en Guadeloupe est marquée par une montée des tensions autour de la question des prix à la consommation, qui ne cesse d’aggraver le malaise social. Les Antilles françaises, en proie à des disparités économiques persistantes, se trouvent au bord d’une rentrée explosive, alimentée par un ressentiment croissant contre la cherté de la vie. Une vidéo virale circulant sur les réseaux sociaux a récemment mis en lumière cette frustration en appelant les acteurs de la grande distribution à harmoniser leurs prix avec ceux de la métropole. Ce message, présenté comme émanant du peuple martiniquais, fixe un ultimatum au 1er septembre 2024, menaçant de mouvements de colère si rien n’est fait pour remédier à cette situation.Le coût de la vie en Martinique et en Guadeloupe est notoirement plus élevé qu’en France hexagonale, en particulier en ce qui concerne les produits alimentaires. Les vacanciers, souvent peu préparés à cette réalité, sont frappés par la différence de prix lorsqu’ils font leurs courses dans les supermarchés locaux. Cette prise de conscience se traduit par des réactions d’étonnement, voire de stupeur, face à des factures d’épicerie qui dépassent largement leurs attentes.

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Quid d’un questionnement critique sur le monde perdu des jeunes et des intellectuels Antillais ?

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

Le développement économique de la Guadeloupe fait face à des défis majeurs, exacerbés par une trop grande dépendance à la France hexagonale et une sous-exploitation du potentiel de la diaspora antillaise. Cette dépendance se manifeste par un recours excessif aux subventions et aides de la métropole et par une importation massive de biens, ce qui limitera si rien ne bouge sur le front économique, l’autonomie et l’innovation locale. L’insularité et l’éloignement géographique entraînent des coûts de transport trop élevés et un accès restreint aux marchés internationaux, réduisant de façon structurelle ainsi la compétitivité des produits locaux. Les infrastructures inadéquates, la faiblesse de la productivité du travail et une bureaucratie complexe découragent les investisseurs et freinent la création d’entreprises. Sur le marché du travail, le chômage élevé et l’inadéquation des compétences freinent la croissance économique, nécessitant des politiques publiques et de formation professionnelle plus efficaces. La fiscalité élevée et le coût de la vie dissuadent les investissements et réduisent le pouvoir d’achat des consommateurs qui sont de plus confrontés à une spirale inflationniste.

Les problèmes sociaux, comme les inégalités économiques et l’émigration des talents, accentuent ces difficultés.

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« Les défis et transformations des générations Y, Z, Alpha et Bêta dans la société antillaise »

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

La société Antillaise en mutation est à un point de bascule face aux errements des jeunes Générations Y, Z, Alpha et Bêta !

L’avenir de la société Antillaise suscite de nombreuses inquiétudes, particulièrement en matière économique et sociétale pour ce qui concerne les jeunes générations Y (nés entre 1981 et 1996), Z (nés entre 1997 et 2012), et la génération Alpha puis Bêta (nés après 2012, et grandissant avec l’intelligence artificielle). Depuis le début du XXème siècle et l’apparition des sciences sociales, les humains ont été divisés en différentes générations sociales. Ces classes d’age, généralement regroupées sur des plages de 20 à 25 ans, se caractérisent par des expériences sociales et individuelles communes, influencées par des marqueurs politiques, historiques, économiques qui influencent leur mode de vie, leur vision du monde, leurs valeurs…Les experts en comportement et en sociologie s’interrogent sur les transformations profondes et les changements de paradigmes que ces générations pourraient apporter, notamment dans les domaines des secteurs d’activités économiques, des relations  familiales et de la productivité au travail. Pour bien comprendre la problématique des générations, il faut les situer dans le contexte des époques précédentes :

La génération X, les enfants nés entre les années 1965 et 1979, a été témoin de l’émergence de la technologie, comme avec les ordinateurs personnels et les cassettes vidéo.

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Déclaration des revenus de 2023 : le service de rectification en ligne est ouvert !

Les premiers avis d’imposition 2024 sur les revenus 2023 sont disponibles. Déclaration d’un don oubliée, erreur sur un montant déclaré ? Il n’est pas trop tard pour corriger votre déclaration ! Si vous avez effectué votre déclaration en ligne, un dispositif de télérectification vous est proposé depuis le 31 juillet.

Alors que les avis d’imposition sur les revenus 2023 commencent à être disponibles, et que vous prenez connaissance des remboursements dont vous pouvez bénéficier ou des versements supplémentaires qui vous incombent, vous avez également la possibilité d’effectuer des rectifications sur votre déclaration grâce à un service de télécorrection en ligne.

Vous avez oublié de signaler un don fait à une association (vous donnant droit à un avantage fiscal), de demander une réduction liée à la scolarité de votre enfant, ou au contraire, vous avez omis de déclarer une somme que vous avez touchée… vous avez la possibilité de corriger votre déclaration en ligne après la réception de votre avis d’impôt.

Ce service est offert aux personnes ayant effectué leur déclaration en ligne ou ayant bénéficié de la déclaration automatique.

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Dates de versement de l’allocation de rentrée scolaire et conditions pour en bénéficier

Pour la rentrée 2024, le versement de l’allocation de rentrée scolaire (ARS) interviendra à partir du 6 août. La date diffère selon votre lieu de résidence. Versée à 3 millions de familles, cette aide permet de faire face aux dépenses liées à la rentrée scolaire. Conditions d’attribution, montants, dates de versement : On vous informe !

Fournitures scolaires, matériel, vêtements… les frais liés à la rentrée scolaire sont chaque année conséquents pour les familles. L’allocation de rentrée scolaire (ARS), conditionnée aux ressources du foyer, s’adresse aux parents ayant des enfants de 6 à 18 ans qui sont scolarisés dans un établissement public ou privé, en apprentissage ou pris en charge dans un établissement d’accueil spécialisé.

Rappel

les parents souhaitant instruire eux-mêmes leur enfant à domicile ne peuvent pas recevoir l’ARS sauf si l’enfant est inscrit à des cours par correspondance (le Cned par exemple).

Dates de versement pour la rentrée 2024

L’ARS est versée traditionnellement dans le courant du mois d’août, un peu avant la rentrée scolaire.

Pour la rentrée 2024, les versements auront lieu :

  • le 6 août dans les départements de Mayotte et de la Réunion ;
  • le 20 août en métropole et dans les départements de la Guadeloupe, de la Guyane et de la Martinique.

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Retards, pertes, dommages sur vos bagages : à quoi avez-vous droit ?

Vous avez eu un problème avec vos bagages lors d’un voyage en avion ? Savez-vous que la compagnie aérienne est tenue de vous dédommager ? Quelles sont les conditions et comment procéder ? Onfait le point sur vos droits.

Lors d’un voyage en avion, si vous avez des désagréments avec vos bagages, vous devez savoir que les délais de recours et l’indemnisation dépendent de la convention qui régit le vol que vous avez emprunté : convention de Montréal ou convention de Varsovie.

La convention applicable est indiquée sur votre billet d’avion. Si cela n’est pas le cas, interrogez la compagnie aérienne avec laquelle vous avez voyagé.

La convention de Montréal s’applique :

  • à un vol entre 2 États qui l’ont ratifiée ;
  • à tous les vols des compagnies de l’Union européenne (quelle que soit leur destination).

La convention de Varsovie s’applique quelle que soit la nationalité de la compagnie :

  • à un vol entre 2 États qui n’ont pas ratifié la convention de Montréal ;
  • à un vol entre 2 États dont l’un seulement a ratifié la convention de Montréal.

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La Route des fermes Bio en Martinique

1ère étape samedi 3 août dès 9h

La Route des fermes bio propose des visites mensuelles de fermes biologiques martiniquaises du 3 août au 2 novembre, débutant au Jardin de la Santé à Sainte-Anne. L’initiative, lancée par le Domaine de la Chabet, vise à valoriser ces fermes et leurs produits. Lors des visites, les participants découvriront les méthodes de culture bio, l’histoire locale et les avantages des produits locaux, notamment pour ceux préoccupés par le chlordécone. Les journées incluront visites didactiques, conférences, concerts, ateliers pédagogiques, animations, jeux-concours, marchés bio, et shows gastronomiques, avec la participation de chefs renommés et d’élèves du Lycée Nord-Caraïbe de Bellefontaine. Malik Malsa, au Jardin de la Santé, présentera des produits à base de manioc, illustrant la combinaison du local et du low tech pour une agriculture durable.
Samedi 3 août à partir de 9h
« Sa latè ka ba nou » : « Un équilibre alimentaire culturel : pois et manioc »
Jardin de la santé à Sainte-Anne
1ère escale sur la Route des fermes Bio
Au menu de la journée de ce samedi 3 août
• 9h-10h : visite de la ferme par Malik Malsa
• 10h-10h30 : show culinaire sur le manioc par Malik Malsa (inscription obligatoire)
• 10h30-12h : « Maîtriser les légumes racines de A à 2 » par Hugo Crétinoir
• 10h-12h : shows culinaires avec les fours wallisiens
• 12h-13h30 : restauration
• 13h30-15h : « Culture et tradition dans l’alimentation » animé par Malik Duranty
• 15h30-16h15 : show musical avec Jean-Luc Sahai Ne manquez pas les ateliers pédagogiques, les jeux concours, la torréfaction du café, la création d’un masque à l’avocat (attention inscriptions obligatoires).

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Le grand doute de la classe moyenne antillaise en proie au déclassement inéluctable à venir !

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

En 2023, une étude de la Fondation Jean-Jaurès révélait que deux tiers des Français se considéraient comme appartenant à la « classe moyenne ». Pour la Fondation Jean-Jaurès, le revenu pourrait être une première piste pour définir la classe moyenne. Elle propose de circonscrire cette catégorie entre les 30 % de Français les plus modestes et les 20 % les plus riches. Cependant, cette approche ne rend pas compte des disparités importantes au sein de la classe moyenne. Le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Crédoc) la divise en deux sous-catégories : les classes moyennes inférieures et supérieures. Les premières regroupent environ 30 % des Français, avec un revenu mensuel compris entre 1 440 et 2 260 euros. Les secondes représentent 20 % de la population, avec des revenus allant de 2 260 à 3 110 euros par mois. Cette « bipolarisation de la classe moyenne » résulte d’une progression des revenus plus lente que celle du niveau de vie médian.Cependant, cette notion reste floue et difficile à cerner précisément en Guadeloupe et Martinique.  

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Rapport alarmant sur le déficit budgétaire de la présidence de la République

— Par Jean Samblé —

La Cour des comptes a récemment publié un rapport préoccupant concernant le déficit de 8 millions d’euros du budget de la présidence de la République pour l’année 2023. Ce rapport met en lumière les dépenses excessives en voyages, réceptions et dîners d’État organisés par Emmanuel Macron, qui ont été vivement critiquées par les magistrats financiers.

Réceptions somptueuses et coûts exorbitants

Un exemple emblématique de ces dépenses fastueuses est la réception en l’honneur de Charles III au château de Versailles en septembre 2023. Cette seule soirée a coûté 474 851 euros, répartis entre un traiteur extérieur à 166 193 euros, des extras pour le service à 100 428 euros, la scénographie et le montage à 42 720 euros, et 42 515 euros pour les vins et autres boissons. En comparaison, les dîners organisés au palais de l’Élysée, comme celui pour le président mongol ou le Forum de Paris sur la paix, ont coûté respectivement 62 000 et 67 000 euros, soulignant l’impact du choix du lieu sur le coût total des événements.

Augmentation des dépenses

En 2023, les dépenses de la présidence de la République ont atteint 125,5 millions d’euros, dépassant de 8,3 millions d’euros la dotation budgétaire initiale.

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L’étrange cécité des élites antillaises incapables d’assumer un mea culpa salvateur !

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

L’éclatement de l’identité antillaise est souvent évoqué pour expliquer une partie du mal-développement et du malaise politique et identitaire persistant qui touche la Guadeloupe et la Martinique. Dans les périodes de tourmente, quand la démocratie vacille depuis la dissolution de l’Assemblée nationale et la possibilité de l’extrême droite d’arriver au pouvoir dans les prochaines années, il est de grands livres dans lesquels il est revigorant de se replonger. Pour retrouver de l’espoir quand l’heure n’en fournit guère, pour prendre de la hauteur et savoir faire un mea culpa au lieu de rechercher des boucs émissaires. Connaît-on vraiment la responsabilité des élites antillaises dans les mauvaises performances du système économique en Guadeloupe et Martinique ?

À travers le constat et l’analyse approfondie de la situation socio-économique et politique de ces îles,  il faut nécessairement explorer les causes et les conséquences de l’origine du chômage de masse, de l’exode des jeunes, du manque de perspectives locales, et de l’influence persistante des séquelles du colonialisme français sur la neuropsychologie des élites antillaises. Malgré leur statut de départements français d’outre-mer, ces îles présentent des caractéristiques économiques et sociales distinctes de celles de la France hexagonale.

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La Guadeloupe tout comme la Martinique face à une très prochaine cassure économique et sociale ?

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

La Guadeloupe, département français d’outre-mer dont l’économie est déjà en régression, est à l’aube d’une transformation majeure tout comme son île sœur la Martinique. La révolution technologique de l’intelligence artificielle (IA) n’épargnera aucune région du monde, et la Guadeloupe et la Martinique devront s’adapter pour faire face aux défis et opportunités qui en découlent. Pour résister aux futurs dommages collatéraux, il est impératif de repenser rapidement le modèle de développement économique de nos îles des Antilles françaises. Cette transition pose la problématique de passer d’un modèle économique basé sur la consommation à un nouveau modèle productif, plus résilient et adapté aux exigences du 21e siècle. Aimé Césaire, écrivain martiniquais de renom, avait déjà anticipé ces enjeux lors d’une rencontre avec le président François Mitterrand en 1985. Dans son discours, Césaire soulignait l’importance de sortir de la condition d’éternelle protégée et de perpétuel assisté par le travail productif et créateur. Il appelait à une réforme économique accompagnant au préalable la réforme institutionnelle, insistant d’une part sur la nécessité d’un moratoire sur l’autonomie, mais également d’autre part sur la nécessité de rénover les rapports commerciaux encore imprégnés des séquelles du passé colonial.

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La lutte contre la faim et la malnutrition : un défi mondial urgent

— Par Sarha Fauré —

Six ans avant l’échéance de 2030, les tendances en matière de faim et d’insécurité alimentaire ne progressent pas suffisamment pour atteindre l’objectif de développement durable, qui vise à éliminer la faim et l’insécurité alimentaire. De même, les indicateurs des objectifs mondiaux de nutrition montrent que le monde n’est pas sur la bonne voie pour éradiquer toutes les formes de malnutrition . Actuellement, des milliards de personnes n’ont toujours pas accès à une alimentation nutritive, sûre et suffisante.

Cependant, il existe des raisons d’espérer. Les progrès réalisés dans de nombreux pays montrent qu’il est possible d’inverser ces tendances. Pour y parvenir, la mise en œuvre de politiques, d’investissements et de législations adéquates est essentielle, nécessitant un financement approprié pour la sécurité alimentaire et la nutrition. Malgré un large consensus sur la nécessité urgente d’augmenter les financements dans ce domaine, il n’existe pas encore de compréhension commune sur la façon dont ce financement devrait être défini et suivi. Un rapport récent a fourni une définition attendue du financement pour la sécurité alimentaire et la nutrition ainsi que des recommandations sur l’utilisation efficace des outils de financement innovants et les réformes nécessaires.

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La Guadeloupe à la dérive entre abandon de l’État et déliquescence de la gestion des élus locaux, alors à qui la faute ?

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

La Guadeloupe, est en passe de traverser une période de crise sans précédent. L’île, autrefois ancienne colonie perçue comme un laboratoire de développement social relatif depuis la départementalisation, se heurte aujourd’hui à des difficultés économiques, sociales, sociétale, et sécuritaires majeures. Cette situation alarmante pose la question cruciale de la capacité de l’État français et des élus locaux à gérer le territoire de manière efficace, en particulier dans le contexte de discussions sur une possible autonomie accrue. Les défis sont nombreux et de taille, menaçant le tissu socio-économique de l’île et soulevant des inquiétudes légitimes quant à son avenir.

La crise économique actuelle avec la spirale inflationniste en Guadeloupe est le résultat direct de plusieurs facteurs, principalement la pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine. La période de la pandémie a vu les entreprises locales accumuler des dettes importantes, notamment à travers le Prêt Garanti par l’État (PGE). Alors que l’heure du remboursement est déjà arrivée, beaucoup d’entreprises se trouvent dans l’incapacité de rembourser ces prêts, menaçant ainsi leur survie et par extension, l’économie locale.La

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La stratégie politique et économique inachevée de l’agenda caché d’Emmanuel Macron

 — Par Jean- Marie Nol, économiste —
Depuis son arrivée à l’Élysée en 2017, Emmanuel Macron a constamment cherché à réinventer le paysage politique français et à mettre au pas les « gaulois réfractaires « .
Sa stratégie est souvent perçue comme une tentative de fragmentation des oppositions, un mouvement visant à déstabiliser ses adversaires et à renforcer sa propre position.
Depuis le coup de théâtre du 9 juin au soir, beaucoup de personnes s’interrogent. Pourquoi Emmanuel Macron a-t-il dissous l’Assemblée nationale, prenant ainsi le risque de donner les clés du pouvoir à l’extrême droite voire maintenant à la gauche du nouveau Front Populaire, alors même qu’il pouvait encore continuer à gouverner efficacement avec une majorité relative de 250 députés ?
Dernier recours pour élargir la majorité présidentielle à l’Assemblée, pari perdu d’avance ou coup de poker pour 2027… Besoin de « clarification »… « Bordélisation » de l’hémicycle, impossibilité de gouverner et de mettre en œuvre des réformes de rupture avec une majorité relative, manque de confiance des Français dans la majorité présidentielle… Mais en définitive ne serait ce pas un coup de poker risqué avec la volonté de mettre le rassemblement national au pied du mur de la gouvernance avec des mesures impopulaires ?

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Une boîte noire et des dispositifs de sécurité obligatoires sur les véhicules neufs vendus dans l’UE

Détection de la somnolence, boîte noire, adaptation intelligente de la vitesse… Depuis le 6 juillet 2024, les nouveaux modèles de véhicules vendus dans l’Union européenne doivent être équipés de nouvelles fonctionnalités de sécurité. On vous explique.

Adopté en 2019, le Règlement (UE) 2019/2144 du Parlement européen vise à améliorer la sécurité routière et la protection des occupants des véhicules. Il prévoit l’obligation d’équiper les nouveaux modèles de véhicules construits dans l’Union européenne de dispositifs de sécurité automatisés et notamment d’une boîte noire.

Tous les véhicules neufs doivent être équipés des fonctionnalités de sécurité suivantes :

  • système d’adaptation intelligente de la vitesse (ISA) ;
  • interface pour permettre le montage d’un éthylomètre antidémarrage (éthylotest) ;
  • systèmes d’alerte de somnolence et de perte d’attention du conducteur ;
  • systèmes d’alerte avancés de distraction du conducteur ;
  • signaux d’arrêt d’urgence ;
  • systèmes de détection en marche arrière ;
  • enregistreurs de données d’événement (boîtes noires) ;
  • système précis de surveillance de la pression des pneumatiques (TPMS).

Ce dispositif était déjà applicable sur l’ensemble du territoire européen depuis le 6 juillet 2022 pour les nouvelles homologations de voitures, camionnettes, camions et bus.

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L’hybridation, est une solution au problème identitaire Antillais, mais demeure un vœu pieux sous l’angle économique ?

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

Pour les élus Guadeloupéens et Martiniquais engagés dans un processus d’autonomie, les concepts d’hybridation culturelle et de créolisation offrent des cadres théoriques pour penser et valoriser l’identité antillaise. Mais quid alors de l’importance des mécanismes économiques dans le processus d’évolution des consciences ? En mettant en avant la richesse et la diversité culturelle de la Guadeloupe et de la Martinique, ces concepts permettent de construire une identité nationale qui soit inclusive et dynamique, reflétant les multiples influences historiques et culturelles qui ont façonné l’île. l’hybridation, en particulier, peut servir de modèle de résilience et d’innovation culturelle. En reconnaissant et en célébrant la capacité des Guadeloupéens et Martiniquais à transformer des éléments disparates en une culture unique et vivante, les élus peuvent promouvoir une vision d’autonomie fondée sur la créativité et la résistance historique. Cela peut renforcer le sentiment de fierté et de solidarité parmi les citoyens, tout en mettant en avant la spécificité de l’expérience d’émancipation dans le contexte global de décolonisation des esprits. Ces thématiques permettent également de situer certes le processus d’autonomie politique dans une perspective de décolonisation, mais pas d’émancipation économique.

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Crise : l’impuissance du politique à agir sur le réel ?

— Jean-Marie Nol, économiste —

Depuis plusieurs années, un sentiment grandissant d’impuissance politique et économique s’installe en France. De plus en plus de citoyens pensent que les dirigeants politiques ne sont plus en mesure d’agir efficacement sur le réel, entraînant une crise profonde de confiance envers les institutions. Cette situation, exacerbée par des turbulences économiques et des transformations sociétales rapides, risque de plonger la France dans une instabilité durable, menaçant à la fois la gouvernabilité du pays et son équilibre économique et financier.

La paralysie politique  risque de conduire à une impasse institutionnelle.

L’instabilité politique actuelle en France est palpable. Le paysage politique est morcelé, aucune majorité claire ne se dégage, et les alliances nécessaires pour former un gouvernement stable semblent de plus en plus improbables. La récente incapacité du nouveau front populaire à s’accorder sur le choix d’un Premier ministre en est une illustration frappante. La réalité est que, dans une telle configuration, tout Premier ministre serait vulnérable aux motions de censure et risquerait d’être renversé à tout moment par une Assemblée nationale profondément divisée.Cette situation inédite sous la Ve République pourrait entraîner une succession rapide de gouvernements, chacun incapable de légiférer de manière efficace.

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Niveau de vie et pauvreté en 2022

Des niveaux de vie et un taux de pauvreté stables malgré une inflation élevée

En 2022, le niveau de vie annuel médian(1) des personnes vivant dans un logement ordinaire en France métropolitaine s’est maintenu à 24 330 euros, restant quasiment stable par rapport à l’année précédente (-0,1%). Les écarts de niveau de vie entre les ménages les plus modestes et les plus aisés ont également peu varié, ce qui a conduit les indicateurs d’inégalités à rester proches de ceux de 2021, des niveaux parmi les plus élevés observés depuis 1996.

Cette année a été marquée par une forte inflation (+5,2%), poussant le gouvernement à mettre en place divers dispositifs pour protéger le pouvoir d’achat des ménages, comme l’indemnité inflation et le plafonnement de la hausse des loyers à 3,5%. Bien que ces mesures aient permis une très légère augmentation du niveau de vie des ménages (+0,3%), l’arrêt des aides destinées à compenser les interruptions d’activité dues à la crise sanitaire, ainsi que la réduction des aides au logement, ont pesé lourdement sur les ménages les plus modestes.

En conséquence, 9,1 millions de personnes vivaient en dessous du seuil de pauvreté(2) monétaire en 2022, fixé à 1 216 euros par mois pour une personne seule, soit 14,4% de la population.

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