Réduire la consommation d’énergie des logements est un enjeu majeur dans de nombreux pays et sous toutes les latitudes. En réduisant vos consommations d’énergie, vous diminuez les émissions de gaz à effet de serre et participez à la lutte contre le changement climatique.
Entreprendre des travaux de rénovation est aussi un atout pour vous : vous gagnez en confort, augmentez la valeur de votre bien et vous réduisez vos dépenses d’électricité.
Engager de petits travaux de rénovation sans recourir à des professionnels est rarement la solution
idéale pour votre logement : les réparations ne résistent pas au temps et aux intempéries, vous ne parvenez pas à diminuer vos consommations d’électricité et vous ne pouvez bénéficier d’aucune
aide financière.
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qualifiés, suivez le guide !
Catégorie : Echos d’éco
Echos d'éco
Fort-de-France : 13e ville la plus endettée de France. Le classement 2016
Dette totale, par tête, évolutions… Découvrez tous les détails des emprunts des communes de plus de 20 000 habitants.
L’endettement des villes françaises n’en finit pas de progresser. L’encours total de la dette des 36 600 communes de France (Dom inclus) augmente pour la 12e année consécutive, pour s’élever à 64,2 milliards d’euros en 2015, soit une hausse de 1,2% par rapport à 2014. Un rythme plus soutenu qu’entre 2013 et 2014 (+1,1%) mais nettement moins élevé qu’entre 2012 et 2013 (+2,3%) et 2011 et 2012 (+2,5%). Reste qu’en dix ans, l’endettement des villes tricolores a grimpé de 23% (+26% depuis 2000).
L’exemple de Fort-de-France
L’endettement de Fort-de-France s’évalue en fonction de deux critères : l’encours de la dette, qui représente la somme que la commune de la Martinique doit aux banques, et l’annuité de la dette, qui équivaut à la somme des intérêts d’emprunts de Fort-de-France et du montant de remboursement du capital au cours de l’année. Les données d’endettement qui figurent sur cette page concernent la situation financière de Fort-de-France au 31 décembre de chaque année.
Voir sur le JDN les autres communes de Martinique, Guadeloupe…
Echos d'éco
Plafonnement de l’ISF: l’État remboursent plus d’un milliard aux ultra-riches
— Selon AFP —
Le plafonnement de l’ISF imposé l’année dernière par le Conseil constitutionnel représente un coût toujours plus grand pour les finances publiques. Les ultra-riches ont touché en moyenne un chèque de plus de 260 000 euros de la part des contribuables…
1,077 milliard d’euros ont été reversés par les finances publiques aux plus riches, un chiffre en hausse de 19% sur un an. La concentration des richesses toujours accrue couplée à la décision malheureuse du conseil constitutionnel en 2015 de plafonner l’ISF en sont la cause. Ce sont les 3590 foyers français disposant d’une fortune supérieure à 10 millions d’euros qui ont profité de ce plafonnement, puisqu’ils en ont capté 87,7% du bénéfice, et se sont fait rembourser par l’Etat 944 millions d’euros sur les impôts de 2015…
Un mécanisme pervers
L’ISF est payé par les foyers possédant plus d’1,3 millions d’euros de fortune personnelle. Il est calculé par tranches, en pourcentage (de 0,5 à 1,5 %) du patrimoine accumulé. Par exemple un ultra-riche possédant 10 millions d’euros de patrimoine devra payer 98.000 euros d’ISF par an.
Sauf que ce montant ne peut pas dépasser, additionné aux autres impôts, 75 % du revenu annuel (déclaré) du foyer.
Les chroniques de Jean-Marie Nol
La classe moyenne aux Antilles , une espèce hybride désormais menacée ?
— Par Jean-MArie Nol —
Le sort des classes moyennes aux Antilles devra occuper une place centrale dans le débat public. Elles seraient sur le déclin et menacées de paupérisation, entend-on souvent.
En cause, la réduction attendu des transferts publics, la forte hausse prévisible à l’horizon 2020 de la fiscalité locale, la diminution des emplois intermédiaires sous l’effet des mutations technologiques, la dépréciation du rendement des diplômes, le tassement des écarts de revenus avec les classes populaires… En réalité, aux Antilles les classes moyennes n’ont jamais été aussi nombreuses, stables mais aussi disparates .
Elles ont cependant été gagnées depuis une décennie par une forte anxiété, notamment du fait de la crise sociale de 2009 .
Et si nous balayions devant nos portes ? Se contenter de mots creux pour dénoncer le déclin de l’économie et le climat de violence en Guadeloupe et Martinique et renvoyer le problème des inégalités aux « autres » (« le gouvernement », « les politiques locaux », « les puissants de l’économie »…) est une posture facile. Le cynisme de certains syndicalistes n’a plus de limite .
Les chroniques de Jean-Marie Nol
Les Antilles en voie de déterritorialisation car devenues nomades !
— Par Jean-Marie Nol, économiste financier —
On peut définir la déterritorialisation comme l’opposé du fait territorial. Ce mot évoque donc un concept de perte de limites, de repères qui peut être une conséquence de la globalisation.Le terme de « déterritorialisation » a été conceptualisé par Gilles Deleuze et Félix Guattari dans l’Anti-Œdipe en 1972., « qui décrit tout processus de décontextualisation d’un ensemble de relations qui permet leur actualisation dans d’autres contextes. » (Wikipédia)
Par ailleurs, ce terme nous ramenant au concept clé de la géographie « culturelle » désigne le « fait de rompre le lien de territorialité entre une société et un territoire» (Wikipédia). Ce phénomène contemporain nous intéresse car il marque nos territoires Antillais et bouleverse nos repères traditionnels.Dire que la Guadeloupe et la Martinique sont en voie de déterritorialisation ,c’est signifier que la définition même de « territoire guadeloupéen ou martiniquais » s’estompe avec la mondialisation et le néo libéralisme. Le mot «territoire» devient maintenant plus étroitement liée à une définition abstraite d’espace-temps qu’elle n’est liée à un espace géographique strict , d’où le phénomène de l’acculturation à l’oeuvre actuellement en Guadeloupe et Martinique induites par la migration des jeunes .
Echos d'éco, Parutions
Comment les économistes réchauffent la planète
Paraissant en 2016 après un accord climatique de Paris fortement insuffisant, l’ouvrage s’attaque à l’une des raisons clé de l’échec répété des négociations internationales sur le climat : les biais et les aveuglements du discours économique dominant.
La doxa économique constitue en effet un obstacle à la compréhension du changement climatique, à la perception de l’ampleur des phénomènes impliqués et à l’invention de solutions sociales pour prévenir le changement climatique comme pour s’adapter à ses conséquences.
L’ouvrage est organisé en une douzaine de courts chapitres. Chacun aborde un des thèmes du discours économique sur le changement climatique, en montre les impasses et propose des approches alternatives du problème envisagé.
Un essai vif et très informé par un jeune ingénieur engagé, écrit de manière tout à fait accessible.Après des études de physique et de mathématiques à l’ENS, Antonin Pottier est entré au corps des Mines où il s’est consacré aux questions énergétiques et environnementales. Il a soutenu une thèse en économie de l’environnement portant sur les difficultés de l’économie à intégrer la question climatique.
Vous craignez le réchauffement climatique ? Les vagues de chaleur à répétition, les sécheresses interminables, la fonte de la banquise ?
Les chroniques de Jean-Marie Nol
De la violence et de l’exil des jeunes antillais
— Par Jean-Marie Nol, économiste financier —
La Guadeloupe est en crise et la Martinique n’avance pas car elle est en panne : Nos régions se vident de leurs forces vives , nos villes débordent de manifestations quotidiennes de violence et notre cohésion sociale est mise à mal .La crise sociétale actuelle en Guadeloupe et la crise larvée en Martinique mettent en lumière un phénomène préoccupant : l’exil des jeunes diplômés couplé avec la délinquance d’autres jeunes restés au Pays . Avec cette crise de société , c’est un fait, de plus en plus de jeunes sont tentés par la délinquance et l’oisiveté alors que d’autres préfèrent aller voir si l’herbe est plus verte ailleurs. Depuis les années 2000, l’expatriation des Guadeloupéens et Martiniquais est ainsi en croissance régulière, de l’ordre de 5 à 6% chaque année . La première des grilles d’analyses relève de la sphère économique. Nos pays respectifs ont incontestablement une difficulté avec leur jeunesse.La faute est à cet exode des jeunes qui a commencé au milieu du 20e siècle avec le BUMIDOM et qui s’est poursuivi pendant les années de crise avec nos jeunes qualifiés .La
Les chroniques de Jean-Marie Nol, Sciences Sociales
2017 : un réel risque de déclassement de la classe moyenne aux Antilles
— Par Jean-Marie Nol, économiste financier —
Tous les indicateurs montrent aujourd’hui que la Guadeloupe et la Martinique ne vont pas bien et cela peut inciter en effet la masse croissante des laissés-pour-compte, des précaires, des jeunes aux diplômes dévalorisés, des éternels stagiaires, à cesser d’attribuer leurs échecs à des causes personnelles ou psychologiques, pour les rapporter à des évolutions collectives découlant des prochaines élections présidentielles en France hexagonale . Il va falloir moins de 2 ans pour mettre clairement en évidence cette nouvelle dynamique de déclassement de la classe moyenne en Guadeloupe et Martinique , non encore installée dans les réalités objectives , et que notre capacité de déni nous empêche de voir clairement . Ce retournement dynamique apparaît aujourd’hui dans un contexte où, pendant des décennies, la classe moyenne a fait figure de maillon le plus solide et le plus dynamique de la société Antillaise . Elle est considérée comme une classe de confort avec le bonus de salaire des 40% de vie chère , protégée et choyée, stable, située fort loin au-dessus de l’écume des difficultés des classes populaires en maîtrisant son destin social et partageant une culture de sécurité et de confiance dans l’avenir .
Les chroniques de Jean-Marie Nol, Politiques
Pourquoi la fin des intellectuels aux Antilles ?
— Par Jean-Marie Nol, économiste financier —
Incroyable ! A les entendre tous aujourd’hui et ces derniers jours,la société Guadeloupéenne serait menacée d’implosion du fait de la violence ambiante !Le pire, c’est qu’ils sont aujourd’hui tous sincères dans leur lamento et leurs cris d’orfraie pour réclamer la visite urgente du ministre de l’intérieur , comme si cela pouvait changer la donne tant il est vrai que c’est la Guadeloupe qui est malade d’elle même de ses politiques et intellectuels .La Guadeloupe menacée ? La Martinique en panne ? Oui, ou pire encore… Avec la crise économique qui persiste et qui va aggraver le phénomène de l’accroissement des inégalités , celle en vue de la révolution numérique , la violence des jeunes , ces désastres qui vont mettre , l’un après l’autre , à mal l’idée même du projet guadeloupéen et de gran samblé en Martinique , la situation est sans précédent , avec pour couronner le tout une image d’impuissance de nos intellectuels !
Les intellectuels ont renoncé à transformer le monde. Pourtant, selon le philosophe Zygmunt Bauman, ils nous sont indispensables pour comprendre les dangers qui nous menacent.
Echos d'éco
Vous pouvez désormais savoir si votre lave-linge ou aspirateur est (vraiment) réparable
— Par Isabelle de Foucaud —
Depuis ce jeudi, les fabricants d’électroménager mettent à la disposition des consommateurs deux tableaux récapitulant la durée de disponibilité des pièces détachées pour l’ensemble des marques de petit et gros électroménager.
Réfrigérateur, grille-pain, ordinateur, téléphone, lecteur DVD ou encore sèche-cheveux… la liste d’objets qui finissent à la poubelle lorsqu’ils tombent en panne est longue. Si à peine un Français sur cinq (18%) considère comme une évidence le fait de réparer un appareil électroménager ou high tech plutôt que de le jeter, selon une récente étude de l’Ademe, les fabricants et enseignes ne leur facilitent pas la tâche. Pour le consommateur, il est quasiment impossible de savoir quels produits disposent de pièces détachées et, le cas échéant, combien de temps ces pièces sont disponibles.
Une situation à laquelle le gouvernement entend remédier une bonne fois pour toute. Martine Pinville, la secrétaire d’État à la Consommation, s’est rendue ce jeudi à l’atelier de réparation de produits électroménagers de la société DOM à Fontenay-le-Fleury dans les Yvelines, accompagnée d’Alexander Lohnherr, président du Groupement interprofessionnel des fabricants d’appareils ménagers (GIFAM).
Echos d'éco, Politiques
« Sortir l’Afrique de la servitude monétaire. A qui profite le Franc CFA ? »
Vendredi 16 septembre 2016, 18h à 21h
À l’Espace Oscar Niemeyer
2 place Colonel Fabien − entrée 6 av. Mathurin Moreau, 75019 Paris
Métro 2 : Colonel-Fabien
Entrée libre. Le nombre de place étant limité, merci de vous inscrire par mail en cliquant sur le lien inscription@gabrielperi.fr
Présentation de l’ouvrage Sortir l’Afrique de la servitude monétaire. A qui profite le Franc CFA ?, codirigé par Kako Nubukpo, Bruno Tinel, Martial Ze Belinga et Demba Moussa Dembélé, publié aux éditions de La Dispute (2016), avec le soutien de la fondation Gabriel Péri, suivi d’un débat sur « Penser les alternatives au Franc CFA ».
Echos d'éco
Nous, victimes des surtensions d’EDF…
Lettre ouverte à la direction d’EDF
Par Yvon Joseph-Henri,
Président de l’Association des Consommateurs et des Citoyens de la Caraïbe
Monsieur le Directeur,
Le 17 février dernier, entre 11 heures et 13 heures 30, 22 résidents sur 24 de la résidence du Levant à Chateauboeuf ont subi un incident électrique dû à une surtension et ont subi de graves dommages. Le soir même EDF a distribué dans les boîtes à lettres un formulaire de déclaration de dommages.
Depuis, un certain nombre de dossiers a été solutionné. Mais pour les plus gros, les propositions d’EDF qui sont tombées peu avant les vacances puisque les personnels en charge du dossier de règlement du litige seront tous en congé bien mérité, sont proprement indigentes : une aumône, de surcroît sans que le montant de l’indemnisation ne soit détaillée bien par bien. « Ferme ta gueule et soit heureux ! »
Faut-il déduire de ces protestations – les nôtres, mais aussi celles d’autres consommateurs dans les medias – que le service de distribution du courant est défectueux aux Antilles à un point tel que les dégâts se multiplient et conséquemment les indemnisations ?
Les chroniques de Jean-Marie Nol
Fin de grève au crédit agricole : Les tenants et aboutissants d’un effroyable gâchis à venir !
— Par Jean-Marie Nol, économiste financier —
L’art n’est donc pas seulement, comme on dit, celui de terminer une grève ; il consiste aussi dans la façon de la faire !
La grève au crédit agricole de Guadeloupe s’est achevée hier soir avec la signature d’un protocole d’accord finalisé de façon laborieuse et qui voit la direction du crédit agricole sortir de ce conflit totalement discréditée et affaiblie tant les concessions à l’intersyndicale ont été nombreuses . La direction du crédit agricole s’est littéralement couchée sur tous les points de la négociation . Mais est -ce à dire que les salariés du crédit agricole sortiront renforcés de ce bras de fer sur les 40% de vie chère . Rien n’est moins sûr, car le modèle économique et coopératif du crédit agricole est à bout de souffle , et des bouleversements importants sur l’emploi ne sont pas à exclure dans les 2 ou 3 années qui viennent .
Les salariés du crédit agricole ne vont -t-ils pas devoir eux mêmes se consumer sur le feu allumé par leur propre grève ? La direction a clairement signifié aux grévistes qu’elle allait taper fort, en gelant toutes les embauches au sein de l’entreprise et en redéfinissant une nouvelle feuille de route qui s’apparenterait fort, selon nous , à une prochaine restructuration de l’organisation du crédit agricole de Guadeloupe .
Les chroniques de Jean-Marie Nol
Impasse de la grève au crédit agricole : l’issue du conflit commence à inquiéter…!
— Par Jean-Marie Nol, Économiste financier —
Charge de travail plus importante, pression accrue pour améliorer la productivité et précarité exacerbée du marché du travail sont autant de facteurs qui contribuent à augmenter le stress du personnel des banques .L’exemple du crédit agricole est édifiant avec la technique de management dite du boulon pour serrer au maximum les coûts notamment salariaux de l’entreprise et augmenter la productivité des salariés qui doivent remplir des objectifs de performance précis, mais n’ont souvent que peu d’autonomie pour y parvenir. Sans surprise, ces conditions de travail sont source de tension et parfois même de souffrance psychologique (Burn Out ). De nos jours, l’environnement économique est marqué par un contexte de mondialisation appuyée par une liberté de commerce et d’industrie. Cette mondialisation a permis de lever les frontières et d’agrandir le marché économique ce qui a conduit à une rude concurrence entre opérateur économique notamment dans le milieu bancaire .
La rigoureuse concurrence instaurée par la mondialisation conduit les entreprises à procéder à des restructurations pour leurs survies. « Les salaires sont trop élevés, nous ne pouvons plus payer ce que nous avons payé ces dernières années.
Les chroniques de Jean-Marie Nol
En finir en Guadeloupe et Martinique avec le jeu de poker menteur !
— Par Jean-Marie Nol, économiste financier —
Tribune
Comment qualifier les stratégies des syndicats du crédit agricole face à la volonté de la direction du crédit agricole de supprimer les 40% pour les nouveaux embauchés ?… Quelle est la représentativité des différents acteurs ?… Quels sont les traits marquants de la contestation ?… Pourquoi la caisse du crédit agricole de la Martinique est délibérément hors du champ du conflit et demeure dans l’expectative ?
A mon avis, il n’est pas pertinent de réduire un mouvement social comme celui-ci à un seul facteur tel celui des 40%,même si il s’agit d’un élément relativement important au vu de ce que nous apprennent l’histoire et la sociologie actuelle sur l’analyse des faits sociaux en Guadeloupe et Martinique. Depuis le mouvement social de 2009, il convient à notre sens de replacer les mouvements sociaux actuels dans un contexte social plus profond, celui de l’accélération de la mutation du travail en Guadeloupe. Aujourd’hui, avec un taux de chômage des jeunes de près de 60% en Guadeloupe, le travail reste une question centrale qui mobilise une société entière, qui dit des choses sur ce qu’est cette société qui dérive de plus en plus vers la violence.
Echos d'éco
EDF Martinique, rien de va plus !
EDF Martinique fait du bénéfice …
Le 17 février dernier, les plombs ont sauté sur Châteauboeuf :une inversion de phase reconnue certes par EDI mais le protocole de prise en charge de l’incident totalement irréaliste comme l’association des Consommateurs et des Citoyens de la Caraïbe s’en est déjà fait largement l’écho.
Trouver un réparateur qu’on va payer pour dire si les appareils sont ou non réparables. Payer dans le meilleur des cas la réparation ; sinon stocker les appareils endommagés comme preuve…si possible étant donné l’exiguïté des logements ! Comment faire d’ailleurs pour remplacer les appareils indispensables en conservant les cadavres des autres !
Les réponses ? Elles traînent, même pour des choses simples. Envoyer un dossier, des devis, des photos, des adresses….Cela prend du temps, difficile à trouver lorsqu’on travail ou qu’on est handicapé.
Entre temps, certains appareils réparés flanchent et là on se retrouve devant un dilemme : qui poursuivre ? EDF ou le réparateur ?
Et puis, peut-on vivre depuis le 17 février 2016 sans réfrigérateur, ni congélateur, climatiseur machine à laver . Bref, c’est une véritable galère !
Echos d'éco
Nouvelle marque d’intérêt de l’Autorité de la concurrence pour l’Outre-mer
— Par Lolita Berthol-Balladur, Avocat * —
Le 6 juillet 2016, l’Autorité de la concurrence (l’Autorité) a condamné Henkel et plusieurs grossistes-importateurs à 615.000 euros d’amende pour avoir mis en oeuvre des contrats d’importation exclusifs, en violation de la loi Lurel, de mars 2013 à février 2016. En application de ces contrats, un seul grossiste était chargé de la distribution des produits Henkel en Guyane, Guadeloupe, Martinique, Saint-Martin et Saint-Barthélémy, tandis qu’un deuxième s’était vu confier l’île de la Réunion et un troisième Wallis-et-Futuna. L’Autorité a considéré que ces contrats avaient empêché les détaillants des territoires concernés de mettre les grossistes en concurrence pour leur approvisionnement en produits Henkel. Elle a jugé leurs effets d’autant plus graves qu’ils concernaient la distribution de biens de consommation courante d’hygiène et d’entretien indispensables aux consommateurs domiens, dont le pouvoir d’achat est plus faible qu’en métropole.
Cette décision est la sixième décision de sanction publiée par l’Autorité depuis le 1er janvier 2016… et la troisième relative à l’outre-mer. L’Autorité a ainsi imposé, en avril, une amende de 15 millions d’euros à Numéricable pour ne pas avoir respecté son engagement de cession des activités de téléphonie mobile d’Outremer Télécom, ainsi que, en mai, une amende totale de 5 millions d’euros à plusieurs entreprises de BTP de la Réunion pour entente illicite dans le secteur des treillis soudés et armatures métalliques.
Les chroniques de Jean-Marie Nol
Grève au crédit agricole: Les dessous de la cause perdue des 40% de vie chère
— Par Jean-Marie Nol, économiste financier —
Voilà maintenant 18 jours qu’une grève a débuté au Crédit agricole. la banque verte de la Guadeloupe est paralysée par un mouvement social. La quasi-totalité des agences sont depuis fermées et l’intersyndicale affiche un taux de grévistes de 97%. La direction et l’intersyndicale avaient quitté la table de négociations autour d’un désaccord sur le dossier du maintien de la prime de vie chère pour les nouveaux embauchés (40% du salaire brut, 23% en net).
L’intersyndicale s’oppose à la suppression de la prime de vie chère pour les nouveaux employés. De plus elle pointe à nouveau les conditions de travail au sein du crédit agricole : « absence d’effectifs conduisant à une surcharge de travail et un absentéisme chronique », utilisation de personnel en CDD et en contrat de qualification « sans perspective d’embauche » et un ascenseur social qui ne fonctionnerait pas au sein de l’entreprise. Les organisations ne voient pas non plus, d’un si bon œil, l’annonce de la direction de futures intégrations : « Ce sont 20 embauches pour remplacer 60 départs à la retraite ».Le
Echos d'éco
Quand les oubliés de la mondialisation se vengent dans les urnes
Des experts économiques peu suspects de gauchisme pointent du doigt le creusement des inégalités pour expliquer la crise actuelle de la démocratie.
— Source AFP —
Les « élites » et autres experts ont sous-estimé le risque du Brexit, de même qu’ils n’ont pas pris au sérieux le phénomène Trump. Pourtant, partout en Occident, quand on demande l’avis des peuples, de plus en plus, ils donnent leurs suffrages à des populistes. En Autriche, aux Philippines, en l’Italie, les électeurs ont bousculé les partis traditionnels pour dire leur révolte. Un mouvement mondial donc qui, pour des économistes et des personnalités interrogées par l’AFP, exprime un « repli national » face aux inégalités croissantes provoquées par la mondialisation libérale.
« Il y a plusieurs formes de réponse à la montée des inégalités et l’une d’entre elles est malheureusement le repli national ou la xénophobie », selon l’économiste français de gauche Thomas Piketty, auteur du best-seller international Le Capital au XXIe siècle. « Cette voie-là est incarnée par le Brexit au Royaume-Uni, mais elle est aussi forte en France avec le Front national, aux États-Unis avec Donald Trump qui fustige les Mexicains ou l’islam.
Echos d'éco, Politiques
Barroso. Une nomination symbolique d’une Europe au service des marchés financiers
La banque d’affaires américaine Goldman Sachs, une des banques à l’origine de la crise des « subprimes » en 2008, vient d’embaucher l’ancien président de la Commission Européenne José Manuel Barroso pour la conseiller, au moment où le secteur financier est secoué par les craintes autour du Brexit.
La banque d’affaires américaine Goldman Sachs a annoncé vendredi avoir engagé l’ancien président de la Commission Européenne José Manuel Barroso pour la conseiller après le réusltat en faveur du Brexit du réféendum britannique. José Manuel Barroso occupera les fonctions de président non-exécutif de Goldman Sachs International, branche internationale du groupe américain basée à Londres, et de conseiller de Goldman Sachs, a précisé la banque.
La décision des Britanniques de quitter l’UE, prise lors du référendum du 23 juin, a provoqué un accès de panique sur les marchés, les investisseurs redoutant l’incertitude qui en découle et les conséquences du Brexit sur l’économie. Les grandes banques américaines, qui ont d’importantes activités dans le centre financier de Londres, s’inquiètent des conséquences de cette sortie britannique pour leur accès au marché unique européen.
« José Manuel Barroso va apporter une analyse et une expérience immense à Goldman Sachs, et notamment une profonde compréhension de l’Europe.
Echos d'éco
Après le Brexit, quelle rupture en Europe ?
— Par Catherine Mathieu et Henri Sterdyniak des économistes atterrés. —
L’Europe se meurt, l’Europe est morte… Une nouvelle fois, la tenue d’un référendum, en l’occurrence au Royaume-Uni, montre à quel point l’Union Européenne est devenue impopulaire pour les peuples des pays membres.
Le départ du Royaume-Uni survient après la crise des dettes des pays du Sud, la crise grecque, l’échec des politiques d’austérité et de réformes structurelles en même temps que la crise des migrants. De toute évidence, il faut changer l’Europe, en repenser en profondeur tant le cadre institutionnel que les politiques menées.
Selon nous, cela demande en priorité un tournant vers une autre politique tournée vers le plein emploi, la réduction concertée des déséquilibres entre pays, une mise en cause de la domination de la finance sur l’économie, une politique industrielle active organisant la transition écologique, l’harmonisation vers le haut des systèmes sociaux nationaux, une harmonisation fiscale mettant fin à l’évasion fiscale des plus riches et des firmes multinationales, enfin une démocratisation des institutions nationales et européennes redonnant des pouvoirs aux peuples au détriment des technocraties nationales et européennes.
Echos d'éco, Ecologie
L’or bleu et l’or vert sauveront-il (le nord de) la Martinique? Acte II
— Par Max Venance —
Dans un énième article relatif au développement économique et social du Nord de la Martinique, en juin 2015, nous présentions les atouts économiques de ce territoire, et en particulier les deux projets « Baie des Princes » et « Centre Caribéen de la Mer », qui nous paraissent les plus capables d’impulser le meilleur développement pour cette partie de l’ile et, bien maitrisés, pour toute la Martinique. Un an après, à la lueur des changements institutionnels intervenus récemment, nous vous proposons un rapport d’étape sur l’évolution de ces deux équipements et la façon dont ils sont perçus par la nouvelle gouvernance politique locale.
« Baie des Princes » éligible aux fonds européens par la Collectivite Territoriale de Martinique
Pour rappel, « Baie des Princes » est un équipement hôtelier haut de gamme conçu pour valoriser tous les potentiels martiniquais, en particulier l’éco-tourisme, auquel sont ajoutés des équipements structurants destinés à soutenir l’activité hôtelière. Ce renforcement est rendu nécessaire pour palier la pauvreté économique du Nord Caraïbe. Créé pour générer des activités, des emplois et devises étrangères, il symbolise magistralement le riche patrimoine écologique martiniquais que nous avons appelé Or vert.
Les chroniques de Jean-Marie Nol
Economie et Ecole en Martinique / Guadeloupe : Le grand malaise de société
—Par Jean-Marie Nol, économiste financier —
A bien lire entre les lignes, le dernier rapport et la récente note de l’IEDOM ( institut d’émission des départements d’Outre-Mer )semble ainsi paraphraser Jean Peyrelevade,un ancien président de Banque, et nous livre à mon sens un constat sans appel: «Nous sommes en train de consommer les derniers restes d’une prospérité passée.»
Comment se dessine l’avenir des pays Martinique et Guadeloupe ? Une longue décennie à venir de croissance anémique, de chômage persistant, d’horizon bouché pour les jeunes. Les politiques font feu de tout bois sur les problèmes récurrents des îles sœurs, sans que cela ne change jamais rien au lent délitement.
Aux yeux d’une majorité de Martiniquais et Guadeloupéens ainsi que de la classe politique, rien ne paraît encore si grave. La richesse relative acquise avec les transferts publics, pendant la départementalisation, permettra de subsister encore une bonne décennie en ne changeant qu’à la marge. La classe politique croit faire son devoir, elle s’estime même courageuse de faire ce qu’elle peut «vu l’état angoissé de l’opinion uniquement sur les sujets de l’insécurité et du chômage ».
Les chroniques de Jean-Marie Nol
Martinique /Guadeloupe : Quels sont les enjeux sociétaux du numérique pour demain ?
—Par Jean-Marie Nol, économiste financier
La numérisation ou digitalisation de l’économie est porteuse d’un risque de déstabilisation des grands équilibres économiques, sociaux et géographiques de la société Antillaise .La révolution numérique bousculera l’économie de la Guadeloupe et plus encore celle de la Martinique plus tertiarisée , car voilà qu’une nouvelle aventure économique se présente, celle de l’économie dématérialisée , et je pense sans risque d’ être contredit que des milliers d’emplois sont menacés à bref délai.
Le principal enjeu aujourd’hui pour rester dans la course est d’être capable d’anticiper un changement de modèle économique et social pour la Martinique et la Guadeloupe . C’est cette longueur d’avance qui permettra de mieux gérer les conséquences du numérique sur l’emploi et l’organisation de l’économie , en faisant notamment des diagnostics des transformations possibles de la société . Aux Antilles , la majorité des entreprises reste encore à l’écart de cette digitalisation de l’économie. Si on prend l’exemple du commerce en ligne, une très faible proportion des entreprises exerçant en Guadeloupe s’y est convertie. Cela contraste avec les particuliers, qui ont déjà intégré ce mode d’achat.Aujourd’hui,
Echos d'éco, Parutions
« Crise grecque, tragédie européenne » de James K. Galbraith
L’enjeu de la crise grecque dépasse largement la Grèce. C’est l’avenir de l’Union européenne qui s’y dessine. Tandis que les Grecs avaient mandaté Alexis Tsipras pour rejeter les plans d’austérité et renégocier la dette, l’Europe a fait bloc pour refuser toute concession et imposer la poursuite d’une politique insoutenable. L’histoire de cette crise est une véritable tragédie européenne, que l’auteur met ici en évidence. Galbraith, ami de longue date de Yanis Varoufakis, a résidé en quasi-permanence à Athènes au cours des six mois clés de cette tragédie. Il a animé une équipe conseillant Tsipras et Varoufakis, accompagné ces derniers à Bruxelles et à Berlin. Ce livre donne à voir et à comprendre ce moment essentiel de notre histoire, en reprenant les analyses développées par l’auteur à chaque étape des négociations. On y découvrira comment la rationalité économique, soutenue par les Grecs, s’est trouvée anéantie par les calculs politiques de leurs partenaires, inconscients du fait qu’ils ruinaient ainsi le projet européen.
Figure de l’économie hétérodoxe aux États-Unis, fils du célèbre John K. Galbraith, James Galbraith est professeur à l’université du Texas et notamment auteur de L’État prédateur et de La Grande Crise (« Économie humaine », Seuil).