Catégorie : Echos d’éco

De l’urgence absolue de revoir notre vision du futur aux Antilles !

— Par Jean-Marie Nol, éonomiste-financier —

demain-2Le modèle économique et social Français, sous sa forme actuelle, habitue les citoyens de Martinique et Guadeloupe à un train de vie qui n’est virtuellement plus abordable car il est financé à crédit depuis 1974, date du dernier budget voté à l’équilibre. Depuis, la dette à littéralement explosée et pourrait alors devenir insoutenable. La solution ne peut être que radicale : la poursuite de réformes structurelles lourdes tout en continuant à marche forcée la réduction des déficits.

Le modèle social français, cumulait déjà deux principaux défauts et ce bien avant la crise économique actuelle. En premier lieu, les dépenses publiques sont bien trop élevées. Elles représentent 57% du PIB, un niveau parmi les plus élevés d’Europe et supérieur à celui de la Suède. Le poids de ces dépenses – tout comme celui de la dette, qui dépasse les 95 % du PIB – rend la France vulnérable à une remontée des taux d’intérêts. Une réduction des dépenses publiques de l’ordre de celle annoncée par François Fillon soit 110 milliards d’Euros concernera l’ensemble de la population française à des degrés divers : elle suppose l’absence de remplacement de la plupart des fonctionnaires partant à la retraite et la recomposition d’une partie des services, notamment territoriaux, de l’État et de ses opérateurs, une rationalisation de l’action des collectivités locales et une mise à jour importante des parcours de soin.

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François Fillon : Quel projet? Quels risques pour les Gaudeloupéens et Martiniquais?

— Par Jean-Marie Nol, économiste financier —
fillon_tatcherQuel projet porte François Fillon et qui risque de mettre à mal les Guadeloupéens et Martiniquais ?
Aux Antilles , que ce soit en Guadeloupe et encore plus en Martinique , nous évoluons désormais dans un environnement entouré par l’incertitude :
la réflexion n’a plus alors aucun point d’appui et rien ne peut même être pensé à l’avance. On ne peut que constater a posteriori ce qui s’est passé.
Faut-il alors renoncer à toute anticipation et se contenter de vivre au jour le jour comme on peut ou on aime tant à le faire aux Antilles ? Faut-il s’abandonner aux forces instantanées pour en tirer parti ? Où va-t-on ? On verra bien, on ira là où on pourra avec le programme de François Fillon s’il est élu à la prochaine présidentielle , avec toutefois ,selon moi , une certitude : Une croissance zéro  en Guadeloupe et une probable récession en Martinique.Quel impact sur la Guadeloupe et la Martinique peut avoir une croissance zéro du fait de la réduction des dotations et d’une contraction de la dépense publique de 110 milliards , ainsi que de la chute attendue de la consommation voire encore plus du tarissement de l’investissement qui s’en suivra avec la mise en oeuvre du programme de François Fillon ?

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La Maif est-elle encore une mutuelle?

— Par A3C —
maif_declinantTout le monde connaît la Maif, une mutuelle qui doit son existence aux anciens instituteurs secrétaires de mairie qui cherchaient à se couvrir de différents problèmes qu’ils rencontraient, dans les années qui suivirent l’après-guerre. Pendant des années, la Maif fit figure de référence en matière d’assurance, tout comme la MGEN en matière de mutuelle médicale. Les autres assurances dénonçaient les adhérents « captifs » et hors norme qu’étaient les membres de l’Education nationale population au comportement privilégié. On se souvient aussi que la Maif, pendant longtemps, ne couvrait pas les Dom, et notamment la Martinique, malgré le nombre de personnels de l’Education Nationale dans l’île !
Aujourd’hui, force est de reconnaître que la Maif tend à n’être plus que l’ombre d’elle-même. Trop souvent la réponse – lorsqu’il y a une réponse ! – n’est pas à la mesure des attentes des sociétaires.
Remboursement, indemnisation ?
Ainsi l’Association des Consommateurs et des Citoyens de la Caraïbe a été saisie par une sociétaire de la Maif après un vol à son domicile. La baie vitrée a été cassée et son ordinateur volé. Pour la baie elle a été prise en charge sur simples photos.

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« Share Stevia », une campagne internationale contre la biopiraterie

steviaLa campagne, d’envergure internationale diffusée en 5 langues, a pour objectif de rendre justice aux peuples autochtones détenteurs de savoirs ancestraux en encourageant les entreprises biopirates à entrer en négociation avec ces peuples.

La campagne est lancée alors que de plus en plus de boissons allégées en sucre et de produits peu caloriques inondent le marché, et utilisent des édulcorants dérivés de la plante Stévia pour satisfaire la demande des consommateurs.

La Convention sur la diversité biologique et le Protocole de Nagoya stipulent que les détenteurs de savoirs traditionnels sur la biodiversité ont le droit de tirer profit des connaissances qu’ils ont développées, protégeant ainsi les communautés autochtones d’actes biopirates. Mais alors que les glycosides de stéviol, édulcorants à base de Stévia utilisés par les entreprises multinationales, sont issus de la tradition guaranie, ces peuples n’ont reçu aucune compensation pour les ventes de produits contenant de la Stévia, ce qui représente pourtant un marché de plusieurs milliards de dollars US par an !

Rendre justice aux peuples Guaranis

« Les Guaranis Kaiowa et Pai Tavytera sont des peuples autochtones vivant à la frontière entre le Brésil et le Paraguay.

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Que seront la Guadeloupe et la Martinique en 2027 ?

— Par Jean-Marie Nol, économiste financier —

futur_present_passeLa Guadeloupe et la Martinique vont connaître fin 2017 une période charnière de leur histoire entre un monde qui se meurt et le nouveau qui se cherche. La capacité de nos pays à s’adapter à ce changement déterminera grandement leur avenir économique, démographique, social et sociétal.

Économiquement,nous réitérons que la Guadeloupe et encore plus la Martinique pèseront sensiblement moins dans dix ans qu’il y a dix ans. En effet, un hypothétique redressement de la croissance économique de la France conditionné à la mise en place de mesures aptes à stimuler l’activité économique permettrait certes de limiter la dégradation du PIB des deux îles, mais la diminution demeure inéluctable.

Aujourd’hui, beaucoup d’entre nous se méfient des institutions politiques.Ces dernières ont gagné en autonomie et revendiquent leur propre souveraineté, mais peinent à satisfaire les demandes des citoyens et à notre sens cela va s’accroître à partir de 2017 avec les intentions affichées de la droite républicaine de s’attaquer à la dépense publique. Lorsqu’il est question de réduire le train de vie de l’État, de nombreux économistes ont le réflexe keynésien traditionnel d’affirmer qu’une diminution des dépenses publiques aura nécessairement pour effet de ralentir la croissance économique.

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Que penser et que faire quand les inégalités s’accentuent fortement aux Antilles ?

— Par Jean-Marie Nol, économiste financier —

pauvres_gwadaAprès le demi-siècle de rattrapage économique et social qu’a connu la zone Antilles des années 1960 aux années 2000, nos régions de Martinique et Guadeloupe connaissent aujourd’hui des difficultés économiques inédites, dans un contexte hexagonal Français dépressif et un environnement mondial toujours plus incertain, caractérisé par un ralentissement de la croissance, y compris dans les pays émergents.

Loin des images paradisiaques que les publicitaires nous renvoient de l’outre-mer, la situation de pauvreté dans les Dom est particulièrement aiguë, à tel point que les inégalités y atteignent des niveaux plus élevés qu’on ne peut l’imaginer.L’INSEE signale un accroissement des inégalités entre 2001 et 2016 dans des proportions plus importantes que dans l’hexagone,alors que ces inégalités avaient eu tendance à se résorber au cours de la période précédente allant de 1995 à 2001. Les villes réunionnaises et martiniquaises occupent 17 des 20 premières places du classement des communes les plus inégalitaires de France. A la Réunion, un ménage sur 10 ne perçoit aucun revenu avant de toucher les minimas sociaux.Les transferts sociaux et les impôts directs contribuent à diminuer les inégalités des revenus aux Antilles-Guyane.

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L’histoire donnera -t-elle raison à François Hollande ?

— Par Jean-Marie Nol, économiste financier —

francois_hollandeEt si le but ultime du dessein secret de François Hollande, et la raison d’être de sa stratégie actuelle pour redresser la France, était de déconstruire idéologiquement le parti socialiste pour recomposer le paysage politique de la France .
«Il faut un acte de liquidation. Il faut un hara-kiri» pour le PS, assure François Hollande dans le livre. Le chef de l’État aurait voulu en finir avec le parti qu’il a dirigé pour créer une nouvelle structure progressiste, le Parti du progrès. Une ambition qui a heurté la direction de l’actuel PS, à commencer par Jean-Christophe Cambadélis, pourtant soutien du chef de l’État: «C’est une réflexion du président de la République que je ne partage pas», a-t-il réagi.

Que pèse encore François Hollande ? Les Français sont nombreux ( 70% )à estimer l’action politique de François Hollande comme totalement insatisfaisante et seuls 4% trouvent encore son action satisfaisante . Également nombreux sont les hommes politiques à traiter le président d’amateur . Qu’est-ce que cela nous dit de notre époque et que penser d’une telle situation ?

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EDF éternellement

— Par Yvon Joseph-Henri pour A3C —

edf_972-bEDF Martinique n’est que l’ombre d’EDF en matière de compétence. La gentillesse est là, et c’est mieux que rien car cela témoigne au moins d’un esprit bon enfant. Mais cela suffit-il à faire oublier les haillons sous le manteau dont notre entreprise tente désespérément de se parer.

Les haillons ? L’incapacité à régler les problèmes liés aux erreurs de phase, et – à jour encore – à la gigantesque surtension qui a affecté de nombreux logements à Châteaubœuf en février dernier ! Outre une procédure de déclaration de sinistre imposée par l’entreprise en débit de toute logique et au détriment de ses clients sur lesquels on fait peser des charges qui incombent à EDF ; outre une autre facilité à imposer des frais de retard qui ne reposent sur aucune règle véritable mais sur la toute puissance et le bon vouloir de l’entreprise ; outre ce même bon vouloir qui peut décider qu’on prendra en charge l’indemnisation d’un tel mais pas celle d’une telle, en fonction de critères arbitraires ; il faut bien reconnaître que les pannes répétées au moindre zéphyr qui souffle, à la moindre goutte d’eau qui tombe à de quoi inquiéter profondément une population confrontée en permanence aux menaces cycloniques et aux tremblements de terre.

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L’égalité entre les sexes recule dans tous les secteurs de l’économie

Les femmes gagneront autant que les hommes en… 2186

parite_salariale— Par Quentin Périnel —

Le bras de fer continue. Malgré de nombreuses initiatives, la parité salariale n’est pas encore là. Selon un rapport, il faudra attendre 170 ans avant de connaître une véritable égalité des sexes au travail.[…]

Un […] rapport publié ce mercredi par le Forum économique mondial estime […] que, si l’évolution actuelle ne s’accélère pas, il faudra attendre jusqu’en 2186 pour que les salaires des hommes et des femmes soit enfin égaux. Soit 170 ans! Comment ce chiffre a-t-il été obtenu? En analysant quatre indicateurs, opportunités économiques, éducation, la santé et l’émancipation politique. Et les enseignements sont bien plus alarmants que ceux d’un rapport américain: l’égalité entre les sexes recule dans tous les secteurs de l’économie.

La France, très en retard

Les progrès effectués ont été réduit à néant en quelques années, assène le rapport. Après une année record en 2013, jamais le fossé entre les sexes n’avait été aussi élevé dans le monde. «Le fossé entre les sexes, désormais de 59%, est plus élevé qu’il n’a jamais été depuis 2008.

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Nou-Pèp-La vs Albioma : le débat continue

albioma_vs_nou-pep-laOn trouvera c-après le texte de Stéphane Arnoux, GRAC Energie de Nou-Pep-La et la réponse de Nicolas de Fontenay, directeur des Exploitations aux Antilles – Albioma.

La CTM peut, si elle le veut, arrêter Albioma

Le site du Galion à Trinité est un complexe industriel sur lequel est prévue l’installation d’une « unité de cogénération d’électricité et de chaleur valorisée fonctionnant à la bagasse et au charbon d’une capacité de production de 37,5Mw » (arrêté ministériel de 2008), nommée Galion 2. Elle jouxtera et complètera la SAEM du Galion (l’usine sucrière) et la Turbine A Compression (TAC) de 40 Mw nommée Galion I fonctionnant au fioul (centrale thermique).
Que veut dire unité de cogénération ? « La cogénération est la production simultanée d’électricité et de chaleur à partir d’un combustible. L’énergie utilisée pour faire fonctionner des installations de cogénération peut être le gaz naturel, le fioul, le charbon ou toute forme d’énergie locale (géothermie, biomasse). L’énergie thermique est récupérée sur les gaz d’échappement et les circuits de refroidissement des moteurs ou turbines à gaz ou sur la vapeur détendue dans les turbines à vapeur.

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Les syndicalistes Antillais jouent-ils avec le feu?

— Par Jean-Marie Nol, économiste financier —

jouer_le_feuA l’ère de la réduction de la dépense publique et du tout numérique…

Les conflits sociaux et mouvements de protestation des usagers se multiplient en Guadeloupe et Martinique sur les questions du droit du travail ou encore de l’eau ou des terres agricoles . Et c’est là où le bât blesse ,  car dans ce contexte délétère ,  les syndicats jouent gros en adoptant un comportement «jusqu’au-boutiste». Ils jouent avec le feu, car dans un contexte très tendu, le pourrissement d’un mouvement social ou d’un mouvement de protestation des usagers peut non seulement déboucher sur les pires violences mais également se retourner à terme contre les travailleurs et les contribuables .Nous en voulons pour preuve l’exemple du conflit actuel à la mairie de Basse-Terre en Guadeloupe qui oppose l’UGTG  à Marie Luce Penchard à propos de revendications diverses avec un point d’achoppement , à l’instar de la commune de Capesterre Belle Eau , tenant au régime indemnitaire des agents de la ville de Basse-Terre . « Je vais déposer les clefs de la mairie « déclara de façon péremptoire  Madame Penchard incapable , selon elle sans augmenter considérablement la pression fiscale  , de satisfaire aux revendications du syndicat compte tenu de la situation budgétaire très déficitaire de la ville dont elle est le maire, ce à quoi lui répond l’UGTG  » Nou ka di-y!

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L’avenir de la monnaie européenne 

Les recettes du bon professeur Stiglitz

-— Par Michel Herland—

Les fédéralistes sont partisans de l’euro qui constitue une avancée majeure vers l’intégration économique et politique qu’ils appellent de leurs vœux. Ils ne sont d’ailleurs pas les seuls à se montrer attachés à cette monnaie dont l’attractivité se mesure aisément par l’augmentation du nombre de pays qui sont entrés dans l’union monétaire. Les particuliers comme les entreprises apprécient à leur juste valeur les facilités apportées par la monnaie commune  dans leurs relations avec les autres pays de l’eurozone.

Impossible, cependant, de ne pas percevoir le désenchantement qui se manifeste par ailleurs. En dehors des quelques pays qui tirent plus ou moins leur épingle du jeu, l’Europe ne tient plus ses promesses aux yeux de bien des citoyens et l’euro est désormais pris bien souvent comme le bouc émissaire. 

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TTIP et CETA: « Nos PME ne seront pas les premières bénéficiaires de ces futurs accords »

— Par un collectif d’entrepreneurs —

ceta_cetassezFace à l’intransigeance des États-Unis, la France souhaite désormais demander l’interruption des négociations du TTIP (Transatlantic Trade and Investment Partnership, appelé aussi Transatlantic Free Trade Agreement/Tafta).

Elle promeut en revanche une adoption rapide de l’accord entre l’Union européenne (UE) et le Canada, appelé CETA (Comprehensive Economic and Trade Agreement). Selon la Commission européenne, nos PME seront les premières bénéficiaires de ces futurs accords. Permettez-nous d’en doute

Les études prévoient au mieux des retombées très faibles sur la croissance et l’emploi, voire négatives. Seules 0,7 % des PME françaises exportent vers les États-Unis. Leurs échanges pourraient être facilités mais quels seront les impacts sur les 99 % restantes ? Pourquoi refuser de mener une étude approfondie par secteur et par pays pour y répondre ?
Ouvrir l’accès à nos marchés nationaux

Nos entreprises subissent déjà la concurrence de multinationales qui localisent leurs activités au gré des opportunités fiscales, sociales ou environnementales. Le TTIP et le CETA visent à ouvrir encore l’accès à nos marchés nationaux, y compris publics, sans garantir des règles du jeu plus équitables.

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Rénover son logement en Martinique

renover_logement_972Réduire la consommation d’énergie des logements est un enjeu majeur dans de nombreux pays et sous toutes les latitudes. En réduisant vos consommations d’énergie, vous diminuez les émissions de gaz à effet de serre et participez à la lutte contre le changement climatique.
Entreprendre des travaux de rénovation est aussi un atout pour vous : vous gagnez en confort, augmentez la valeur de votre bien et vous réduisez vos dépenses d’électricité.
Engager de petits travaux de rénovation sans recourir à des professionnels est rarement la solution
idéale pour votre logement : les réparations ne résistent pas au temps et aux intempéries, vous ne parvenez pas à diminuer vos consommations d’électricité et vous ne pouvez bénéficier d’aucune
aide financière.
Pour connaître les travaux les plus efficaces, les aides financières disponibles et les professionnels
qualifiés, suivez le guide !OK

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Fort-de-France : 13e ville la plus endettée de France. Le classement 2016

logo_fdf-400Dette totale, par tête, évolutions… Découvrez tous les détails des emprunts des communes de plus de 20 000 habitants.
L’endettement des villes françaises n’en finit pas de progresser. L’encours total de la dette des 36 600 communes de France (Dom inclus) augmente pour la 12e année consécutive, pour s’élever à 64,2 milliards d’euros en 2015, soit une hausse de 1,2% par rapport à 2014. Un rythme plus soutenu qu’entre 2013 et 2014 (+1,1%) mais nettement moins élevé qu’entre 2012 et 2013 (+2,3%) et 2011 et 2012 (+2,5%). Reste qu’en dix ans, l’endettement des villes tricolores a grimpé de 23% (+26% depuis 2000).

 L’exemple de Fort-de-France

L’endettement de Fort-de-France s’évalue en fonction de deux critères : l’encours de la dette, qui représente la somme que la commune de la Martinique doit aux banques, et l’annuité de la dette, qui équivaut à la somme des intérêts d’emprunts de Fort-de-France et du montant de remboursement du capital au cours de l’année. Les données d’endettement qui figurent sur cette page concernent la situation financière de Fort-de-France au 31 décembre de chaque année.

Voir sur le JDN les autres communes de Martinique, Guadeloupe…

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Plafonnement de l’ISF: l’État remboursent plus d’un milliard aux ultra-riches

— Selon AFP —
super_richesLe plafonnement de l’ISF imposé l’année dernière par le Conseil constitutionnel représente un coût toujours plus grand pour les finances publiques. Les ultra-riches ont touché en moyenne un chèque de plus de 260 000 euros de la part des contribuables…

1,077 milliard d’euros ont été reversés par les finances publiques aux plus riches, un chiffre en hausse de 19% sur un an. La concentration des richesses toujours accrue couplée à la décision malheureuse du conseil constitutionnel en 2015 de plafonner l’ISF en sont la cause. Ce sont les 3590 foyers français disposant d’une fortune supérieure à 10 millions d’euros qui ont profité de ce plafonnement, puisqu’ils en ont capté 87,7% du bénéfice, et se sont fait rembourser par l’Etat 944 millions d’euros sur les impôts de 2015…

Un mécanisme pervers

L’ISF est payé par les foyers possédant plus d’1,3 millions d’euros de fortune personnelle. Il est calculé par tranches, en pourcentage (de 0,5 à 1,5 %) du patrimoine accumulé. Par exemple un ultra-riche possédant 10 millions d’euros de patrimoine devra payer 98.000 euros d’ISF par an.
Sauf que ce montant ne peut pas dépasser, additionné aux autres impôts, 75 % du revenu annuel (déclaré) du foyer.

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La classe moyenne aux Antilles , une espèce hybride désormais menacée ?

— Par Jean-MArie Nol —

classes_moyennesLe sort des classes moyennes aux Antilles devra occuper une place centrale dans le débat public. Elles seraient sur le déclin et menacées de paupérisation, entend-on souvent.
En cause, la réduction attendu des transferts publics, la forte hausse prévisible à l’horizon 2020 de la fiscalité locale, la diminution des emplois intermédiaires sous l’effet des mutations technologiques, la dépréciation du rendement des diplômes, le tassement des écarts de revenus avec les classes populaires… En réalité, aux Antilles les classes moyennes n’ont jamais été aussi nombreuses, stables mais aussi disparates .
Elles ont cependant été gagnées depuis une décennie par une forte anxiété, notamment du fait de la crise sociale de 2009 .

Et si nous balayions devant nos portes ? Se contenter de mots creux pour dénoncer le déclin de l’économie et le climat de violence en Guadeloupe et Martinique et renvoyer le problème des inégalités aux « autres » (« le gouvernement », « les politiques locaux », « les puissants de l’économie »…) est une posture facile. Le cynisme de certains syndicalistes n’a plus de limite .

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Les Antilles en voie de déterritorialisation car devenues nomades !

— Par Jean-Marie Nol, économiste financier —

On peut définir la déterritorialisation comme l’opposé du fait territorial. Ce mot évoque donc un concept de perte de limites, de repères qui peut être une conséquence de la globalisation.Le terme de « déterritorialisation » a été conceptualisé par Gilles Deleuze et Félix Guattari dans l’Anti-Œdipe en 1972., « qui décrit tout processus de décontextualisation d’un ensemble de relations qui permet leur actualisation dans d’autres contextes. » (Wikipédia)

Par ailleurs, ce terme nous ramenant au concept clé de la géographie « culturelle » désigne le « fait de rompre le lien de territorialité entre une société et un territoire» (Wikipédia). Ce phénomène contemporain nous intéresse car il marque nos territoires Antillais et bouleverse nos repères traditionnels.Dire que la Guadeloupe et la Martinique sont en voie de déterritorialisation ,c’est signifier que la définition même de « territoire guadeloupéen ou martiniquais » s’estompe avec la mondialisation et le néo libéralisme. Le mot «territoire» devient maintenant plus étroitement liée à une définition abstraite d’espace-temps qu’elle n’est liée à un espace géographique strict , d’où le phénomène de l’acculturation à l’oeuvre actuellement en Guadeloupe et Martinique induites par la migration des jeunes .

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Comment les économistes réchauffent la planète

eco_rechauffe_planeteParaissant en 2016 après un accord climatique de Paris fortement insuffisant, l’ouvrage s’attaque à l’une des raisons clé de l’échec répété des négociations internationales sur le climat : les biais et les aveuglements du discours économique dominant.
La doxa économique constitue en effet un obstacle à la compréhension du changement climatique, à la perception de l’ampleur des phénomènes impliqués et à l’invention de solutions sociales pour prévenir le changement climatique comme pour s’adapter à ses conséquences.
L’ouvrage est organisé en une douzaine de courts chapitres. Chacun aborde un des thèmes du discours économique sur le changement climatique, en montre les impasses et propose des approches alternatives du problème envisagé.
Un essai vif et très informé par un jeune ingénieur engagé, écrit de manière tout à fait accessible.Après des études de physique et de mathématiques à l’ENS, Antonin Pottier est entré au corps des Mines où il s’est consacré aux questions énergétiques et environnementales. Il a soutenu une thèse en économie de l’environnement portant sur les difficultés de l’économie à intégrer la question climatique.
Vous craignez le réchauffement climatique ? Les vagues de chaleur à répétition, les sécheresses interminables, la fonte de la banquise ?

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De la violence et de l’exil des jeunes antillais

— Par Jean-Marie Nol, économiste financier —

questionnementbLa Guadeloupe est en crise et la Martinique n’avance pas car elle est en panne : Nos régions se vident de leurs forces vives , nos villes débordent de manifestations quotidiennes de violence et notre cohésion sociale est mise à mal .La crise sociétale actuelle en Guadeloupe et la crise larvée en Martinique mettent en lumière un phénomène préoccupant : l’exil des jeunes diplômés couplé avec la délinquance d’autres jeunes restés au Pays . Avec cette crise de société , c’est un fait, de plus en plus de jeunes sont tentés par la délinquance et l’oisiveté alors que d’autres préfèrent aller voir si l’herbe est plus verte ailleurs. Depuis les années 2000, l’expatriation des Guadeloupéens et Martiniquais est ainsi en croissance régulière, de l’ordre de 5 à 6% chaque année . La première des grilles d’analyses relève de la sphère économique. Nos pays respectifs ont incontestablement une difficulté avec leur jeunesse.La faute est à cet exode des jeunes qui a commencé au milieu du 20e siècle avec le BUMIDOM et qui s’est poursuivi pendant les années de crise avec nos jeunes qualifiés .La

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2017 : un réel risque de déclassement de la classe moyenne aux Antilles

— Par Jean-Marie Nol, économiste financier —
save_middle_classTous les indicateurs montrent aujourd’hui que la Guadeloupe et la Martinique ne vont pas bien et cela peut inciter en effet la masse croissante des laissés-pour-compte, des précaires, des jeunes aux diplômes dévalorisés, des éternels stagiaires, à cesser d’attribuer leurs échecs à des causes personnelles ou psychologiques, pour les rapporter à des évolutions collectives découlant des prochaines élections présidentielles en France hexagonale . Il va falloir moins de 2 ans pour mettre clairement en évidence cette nouvelle dynamique de déclassement de la classe moyenne en Guadeloupe et Martinique , non encore installée dans les réalités objectives , et que notre capacité de déni nous empêche de voir clairement . Ce retournement dynamique apparaît aujourd’hui dans un contexte où, pendant des décennies, la classe moyenne a fait figure de maillon le plus solide et le plus dynamique de la société Antillaise . Elle est considérée comme une classe de confort avec le bonus de salaire des 40% de vie chère , protégée et choyée, stable, située fort loin au-dessus de l’écume des difficultés des classes populaires en maîtrisant son destin social et partageant une culture de sécurité et de confiance dans l’avenir .

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Pourquoi la fin des intellectuels aux Antilles ?

— Par Jean-Marie Nol, économiste financier —
fin_desintellectuels_97Incroyable ­! A les entendre tous aujourd’hui et ces derniers jours,la société Guadeloupéenne serait menacée d’implosion du fait de la violence ambiante !Le pire, c’est qu’ils sont aujourd’hui tous sincères dans leur lamento et leurs cris d’orfraie pour réclamer la visite urgente du ministre de l’intérieur , comme si cela pouvait changer la donne tant il est vrai que c’est la Guadeloupe qui est malade d’elle même de ses politiques et intellectuels .La Guadeloupe menacée ? La Martinique en panne ? Oui, ou pire encore… Avec la crise économique qui persiste et qui va aggraver le phénomène de l’accroissement des inégalités , celle en vue de la révolution numérique , la violence des jeunes , ces désastres qui vont mettre , l’un après l’autre , à mal l’idée même du projet guadeloupéen et de gran samblé en Martinique , la situation est sans précédent , avec pour couronner le tout une image d’impuissance de nos intellectuels !

Les intellectuels ont renoncé à transformer le monde. Pourtant, selon le philosophe Zygmunt Bauman, ils nous sont indispensables pour comprendre les dangers qui nous menacent.

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Vous pouvez désormais savoir si votre lave-linge ou aspirateur est (vraiment) réparable

— Par Isabelle de Foucaud —
repare_electromenageDepuis ce jeudi, les fabricants d’électroménager mettent à la disposition des consommateurs deux tableaux récapitulant la durée de disponibilité des pièces détachées pour l’ensemble des marques de petit et gros électroménager.

Réfrigérateur, grille-pain, ordinateur, téléphone, lecteur DVD ou encore sèche-cheveux… la liste d’objets qui finissent à la poubelle lorsqu’ils tombent en panne est longue. Si à peine un Français sur cinq (18%) considère comme une évidence le fait de réparer un appareil électroménager ou high tech plutôt que de le jeter, selon une récente étude de l’Ademe, les fabricants et enseignes ne leur facilitent pas la tâche. Pour le consommateur, il est quasiment impossible de savoir quels produits disposent de pièces détachées et, le cas échéant, combien de temps ces pièces sont disponibles.

Une situation à laquelle le gouvernement entend remédier une bonne fois pour toute. Martine Pinville, la secrétaire d’État à la Consommation, s’est rendue ce jeudi à l’atelier de réparation de produits électroménagers de la société DOM à Fontenay-le-Fleury dans les Yvelines, accompagnée d’Alexander Lohnherr, président du Groupement interprofessionnel des fabricants d’appareils ménagers (GIFAM).

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« Sortir l’Afrique de la servitude monétaire. A qui profite le Franc CFA ? »

Vendredi 16 septembre 2016, 18h à 21h

billet_cfaÀ l’Espace Oscar Niemeyer
2 place Colonel Fabien − entrée 6 av. Mathurin Moreau, 75019 Paris
Métro 2 : Colonel-Fabien
Entrée libre. Le nombre de place étant limité, merci de vous inscrire par mail en cliquant sur le lien inscription@gabrielperi.fr

Présentation de l’ouvrage Sortir l’Afrique de la servitude monétaire. A qui profite le Franc CFA ?, codirigé par Kako Nubukpo, Bruno Tinel, Martial Ze Belinga et Demba Moussa Dembélé, publié aux éditions de La Dispute (2016), avec le soutien de la fondation Gabriel Péri, suivi d’un débat sur « Penser les alternatives au Franc CFA ».

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Nous, victimes des surtensions d’EDF…

Lettre ouverte à la direction d’EDF

edf_surtensions

 Par Yvon Joseph-Henri,

Président de l’Association des Consommateurs et des Citoyens de la Caraïbe

Monsieur le Directeur,

Le 17 février dernier, entre 11 heures et 13 heures 30, 22 résidents sur 24 de la résidence du Levant à Chateauboeuf ont subi un incident électrique dû à une surtension et ont subi de graves dommages. Le soir même EDF a distribué dans les boîtes à lettres un formulaire de déclaration de dommages.

Depuis, un certain nombre de dossiers a été solutionné. Mais pour les plus gros, les propositions d’EDF qui sont tombées peu avant les vacances puisque les personnels en charge du dossier de règlement du litige seront tous en congé bien mérité, sont proprement indigentes : une aumône, de surcroît sans que le montant de l’indemnisation ne soit détaillée bien par bien. « Ferme ta gueule et soit heureux ! »

Faut-il déduire de ces protestations – les nôtres, mais aussi celles d’autres consommateurs dans les medias – que le service de distribution du courant est défectueux aux Antilles à un point tel que les dégâts se multiplient et conséquemment les indemnisations ?

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