— Par Jean-Marie Nol, économiste —
Malgré les menaces sur l’économie mondiale, l’économie de la Guadeloupe résiste et affiche la confiance. Mais tel n’est pas exactement le cas en Martinique, car une récente étude de l’INSEE, révèle une perte importante du nombre d’emplois à l’échelle de la Martinique, mais avec des résultats contrastés.
131 200 : c’est le nombre d’emplois recensés en 2016. En une décennie, l’INSEE constate la perte de 1 700 emplois à l’échelle de la Martinique. Le vieillissement de la population en est la cause première. Il faut y ajouter les départs vers la France continentale, en augmentation régulière depuis 2010.
Les causes sont connues. Les conséquences commencent de l’être : ralentissement de l’activité, panne des investissements, perte d’attractivité dans tous les domaines, sentiment d’absence de perspectives.
La morosité gagne du terrain et s’installe subrepticement dans les esprits des décideurs martiniquais. Mais à noter un bon point souligné par l’IEDOM (Institut d’Émission des Dom) , c’est le tourisme, dont tous les indicateurs sont au vert. Le nombre de passagers qui transitent à l’aéroport Aimé Césaire ainsi que les nuitées sont en progression.

32% des retraités de la génération 1942 oublient de réclamer une partie ou la totalité de la pension à laquelle ils ont droit, souligne une étude de la Drees.
Confrontée à de «grandes difficultés financières», la compagnie s’est déclarée en cessation de paiements et demande son placement en redressement judiciaire. Les vols du week-end sont maintenus, mais certains pourraient être annulés à partir du 23 septembre.
Un Repair Café (littéralement café de réparation) est un atelier consacré à la réparation d’objets et organisé à un niveau local sous forme de tiers-lieu, entre des personnes qui habitent ou fréquentent un même endroit (un quartier ou un village, par exemple).
Le problème de la Guadeloupe et la Martinique actuellement, c’est qu’elles appliquent un modèle politique et économique qui a été conçu initialement pour développer les activités tertiaires à partir des transferts publics, ce qui implique que le problème actuel de mal développement ne va pas aller en s’arrangeant, car avec la réduction attendue de la dépense publique, ainsi que l’émergence de la révolution numérique et l’intelligence artificielle ce modèle de société de la départementalisation est d’ores et déjà condamné dans le temps. Et pourtant, nul remise en cause sérieuse à l’horizon. De fait, l’être humain a besoin d’entrer dans des impasses pour mieux comprendre les enjeux de demain . Les impasses peuvent soit finir sur un chaos généralisé, soit permettre d’initier autre chose. Le chaos social est tout à fait possible en Martinique et en Guadeloupe : une sorte de cocotte-minute d’incertitudes et d’inquiétudes est en train de miner les âmes et les consciences. Le problème aujourd’hui n’est pas de se réjouir de cela, mais de voir ce qu’on peut tirer de cette évolution. Notre modèle de société montre son inadéquation, son incapacité à continuer.
Communiqué de la CSEM CGTM ci-après
République du Mali
— Par Valentin Cimino —
La longue crise du recrutement des enseignants en France peut-elle être mise en regard avec l’Allemagne ? Curieux qu’il n’y existe pas de crise. Les professeurs débutants sont rémunérés plus du double des stagiaires français : 24 580 € de ce côté-ci du Rhin, 50125€ de l’autre côté. Etonnant, mais il y a un biais géographique.
L’association de défense des animaux L214 lance, dans une tribune au « Monde », un appel contre l’élevage intensif, soutenu par près de 200 signataires, dont Isabelle Adjani, Stéphane Bern, Florence Burgat, Frédéric Lenoir, Michel Onfray, Amélie Nothomb, Pablo Servigne et Véronique Sanson.
Écoles maternelles, sécurité sociale des étudiants, prélèvement à la source, tarifs du gaz… Retrouvez dans notre dossier la sélection des nouveautés administratives du 1er septembre 2019.
Dans la région, les femmes touchent en moyenne un salaire horaire inférieur de 17 pour cent à celui des hommes et, si elles sont de plus en plus nombreuses à arriver sur le marché du travail, elles sont encore loin d’être traitées à égalité, selon un nouveau rapport de l’Organisation internationale du Travail (OIT).
Les supermarchés ont su démocratiser le bio mais saignent aujourd’hui les producteurs et les consommateurs les moins bien lotis. Des alternatives existent pour se réapproprier une autre consommation.
Dans cette contrée lointaine et mal connue qu’est notre « environnement », il paraît que rien ne va plus. Heureusement, les plus fins observateurs nous tiennent quotidiennement au courant. Par exemple, les journalistes s’affolent que les trois dernières années soient parmi les plus chaudes jamais enregistrées et que les émissions de CO2 repartent à la hausse ; la communauté scientifique s’agite d’autant plus que ses cris d’orfraie demeurent sans effet ; les biologistes terrifiés regardent s’accélérer la sixième extinction de masse. Partout, l’on commence à subodorer que la réponse humaine au désastre en cours, sous la forme de grandes conférences internationales (COP), est parfaitement inoffensive.
Nonobstant le déni de réalité de certains esprits chagrins nostalgiques d’un passé révolu, nous sommes désormais confrontés, encore et plus que jamais à une crise systémique , structurelle et durable de l’agriculture en Guadeloupe et Martinique . La canne à sucre et la banane, les deux productions des îles, sont en crise. Quant aux cultures fruitières et maraîchères, elles ne parviennent pas à couvrir les besoins des 390 000 Guadeloupéens. Chaque année, l’île doit importer environ 16 000 tonnes de fruits et de légumes. En Martinique, le déficit de production est encore supérieur en matière de fruits et légumes. Il faut noter un déclin progressif de l’activité agricole devant la très rude concurrence des pays d’Amérique latine et d’Afrique, et ce à cause du faible coût de leur main d’œuvre. Les cultures vivrières sont quasiment inexistantes. Cette dernière spéculation agricole n’est d’ailleurs plus l’apanage des guadeloupéens, quand on sait que 90 % de la production agricole et de la commercialisation des fruits et légumes en Guadeloupe est actuellement concentré entre les mains des haïtiens. Et on parle de développement endogène mais posons nous la question au profit de qui ?…..
Soixante-quatorze bébés sont nés à bord d’un avion en plein vol entre 1929 et 2018. Tel est le constat dressé par une étude publiée dans le numéro de juin 2019 du Journal of Travel Medicine. Son auteur, le Dr Travis Heggie de la Bowling Green State University (Ohio, Etats-Unis), a recensé l’ensemble des naissances survenues à bord d’un vol commercial sur une période de 90 ans, ce qui n’avait jamais été entrepris auparavant.
Le bonheur est pour demain dans une perspective de développement endogène avec pour axe majeur l’agriculture et l’industrie agro-alimentaire, nous disent certains hommes et partis politiques de Martinique et Guadeloupe. Mais qu’en est-il réellement et sur quoi repose cette assertion ?
Si vous faites partie du million de vacanciers qui a perdu l’an dernier un bagage en prenant l’avion, voici comment le récupérer ou se faire indemniser.
Le G7 qui débute samedi à Biarritz est placé sous le signe de la lutte contre les inégalités. Depuis les années 1980, les inégalités de richesse se sont fortement accrues dans les pays riches.
Le Directeur général du Bureau international du Travail (BIT), Guy Ryder, salue la décision de placer le combat contre les inégalités au cœur du sommet du G7 de cette année. Guy Ryder, qui assistera au Sommet organisé à Biarritz (France) du 24 au 26 août, considère l’inégalité comme l’un des défis majeurs de notre époque.
Depuis de nombreuses décennies, les collectivités locales de Guadeloupe et la Martinique rencontrent des difficultés comptables et financières pour équilibrer leur budget. Régulièrement, la presse nationale et locale se fait l’écho de la situation financière dégradée des communes de Guadeloupe et Martinique.
L’Allocation de rentrée scolaire (ARS) est versée le 1er août à Mayotte et à la Réunion et le 20 août dans le reste de la France. Qui peut en bénéficier ? Quels sont les conditions ? Quel est le montant de l’ARS ? Explication.
Le chiffre d’affaires des entreprises du CAC 40 a atteint 1336 milliards d’euros en 2018.
Approuvé par l’Assemblée nationale le 23 juillet dernier, le traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada est déjà en vigueur depuis septembre 2017. Quelles sont ses implications concrètes, et que lui reprochent ses détracteurs? Nous faisons le point.