EDF Martinique fait du bénéfice …
Le 17 février dernier, les plombs ont sauté sur Châteauboeuf :une inversion de phase reconnue certes par EDI mais le protocole de prise en charge de l’incident totalement irréaliste comme l’association des Consommateurs et des Citoyens de la Caraïbe s’en est déjà fait largement l’écho.
Trouver un réparateur qu’on va payer pour dire si les appareils sont ou non réparables. Payer dans le meilleur des cas la réparation ; sinon stocker les appareils endommagés comme preuve…si possible étant donné l’exiguïté des logements ! Comment faire d’ailleurs pour remplacer les appareils indispensables en conservant les cadavres des autres !
Les réponses ? Elles traînent, même pour des choses simples. Envoyer un dossier, des devis, des photos, des adresses….Cela prend du temps, difficile à trouver lorsqu’on travail ou qu’on est handicapé.
Entre temps, certains appareils réparés flanchent et là on se retrouve devant un dilemme : qui poursuivre ? EDF ou le réparateur ?
Et puis, peut-on vivre depuis le 17 février 2016 sans réfrigérateur, ni congélateur, climatiseur machine à laver . Bref, c’est une véritable galère !
Catégorie : Echos d’éco
Echos d'éco
Nouvelle marque d’intérêt de l’Autorité de la concurrence pour l’Outre-mer
— Par Lolita Berthol-Balladur, Avocat * —
Le 6 juillet 2016, l’Autorité de la concurrence (l’Autorité) a condamné Henkel et plusieurs grossistes-importateurs à 615.000 euros d’amende pour avoir mis en oeuvre des contrats d’importation exclusifs, en violation de la loi Lurel, de mars 2013 à février 2016. En application de ces contrats, un seul grossiste était chargé de la distribution des produits Henkel en Guyane, Guadeloupe, Martinique, Saint-Martin et Saint-Barthélémy, tandis qu’un deuxième s’était vu confier l’île de la Réunion et un troisième Wallis-et-Futuna. L’Autorité a considéré que ces contrats avaient empêché les détaillants des territoires concernés de mettre les grossistes en concurrence pour leur approvisionnement en produits Henkel. Elle a jugé leurs effets d’autant plus graves qu’ils concernaient la distribution de biens de consommation courante d’hygiène et d’entretien indispensables aux consommateurs domiens, dont le pouvoir d’achat est plus faible qu’en métropole.
Cette décision est la sixième décision de sanction publiée par l’Autorité depuis le 1er janvier 2016… et la troisième relative à l’outre-mer. L’Autorité a ainsi imposé, en avril, une amende de 15 millions d’euros à Numéricable pour ne pas avoir respecté son engagement de cession des activités de téléphonie mobile d’Outremer Télécom, ainsi que, en mai, une amende totale de 5 millions d’euros à plusieurs entreprises de BTP de la Réunion pour entente illicite dans le secteur des treillis soudés et armatures métalliques.
Les chroniques de Jean-Marie Nol
Grève au crédit agricole: Les dessous de la cause perdue des 40% de vie chère
— Par Jean-Marie Nol, économiste financier —
Voilà maintenant 18 jours qu’une grève a débuté au Crédit agricole. la banque verte de la Guadeloupe est paralysée par un mouvement social. La quasi-totalité des agences sont depuis fermées et l’intersyndicale affiche un taux de grévistes de 97%. La direction et l’intersyndicale avaient quitté la table de négociations autour d’un désaccord sur le dossier du maintien de la prime de vie chère pour les nouveaux embauchés (40% du salaire brut, 23% en net).
L’intersyndicale s’oppose à la suppression de la prime de vie chère pour les nouveaux employés. De plus elle pointe à nouveau les conditions de travail au sein du crédit agricole : « absence d’effectifs conduisant à une surcharge de travail et un absentéisme chronique », utilisation de personnel en CDD et en contrat de qualification « sans perspective d’embauche » et un ascenseur social qui ne fonctionnerait pas au sein de l’entreprise. Les organisations ne voient pas non plus, d’un si bon œil, l’annonce de la direction de futures intégrations : « Ce sont 20 embauches pour remplacer 60 départs à la retraite ».Le
Echos d'éco
Quand les oubliés de la mondialisation se vengent dans les urnes
Des experts économiques peu suspects de gauchisme pointent du doigt le creusement des inégalités pour expliquer la crise actuelle de la démocratie.
— Source AFP —
Les « élites » et autres experts ont sous-estimé le risque du Brexit, de même qu’ils n’ont pas pris au sérieux le phénomène Trump. Pourtant, partout en Occident, quand on demande l’avis des peuples, de plus en plus, ils donnent leurs suffrages à des populistes. En Autriche, aux Philippines, en l’Italie, les électeurs ont bousculé les partis traditionnels pour dire leur révolte. Un mouvement mondial donc qui, pour des économistes et des personnalités interrogées par l’AFP, exprime un « repli national » face aux inégalités croissantes provoquées par la mondialisation libérale.
« Il y a plusieurs formes de réponse à la montée des inégalités et l’une d’entre elles est malheureusement le repli national ou la xénophobie », selon l’économiste français de gauche Thomas Piketty, auteur du best-seller international Le Capital au XXIe siècle. « Cette voie-là est incarnée par le Brexit au Royaume-Uni, mais elle est aussi forte en France avec le Front national, aux États-Unis avec Donald Trump qui fustige les Mexicains ou l’islam.
Echos d'éco, Politiques
Barroso. Une nomination symbolique d’une Europe au service des marchés financiers
La banque d’affaires américaine Goldman Sachs, une des banques à l’origine de la crise des « subprimes » en 2008, vient d’embaucher l’ancien président de la Commission Européenne José Manuel Barroso pour la conseiller, au moment où le secteur financier est secoué par les craintes autour du Brexit.
La banque d’affaires américaine Goldman Sachs a annoncé vendredi avoir engagé l’ancien président de la Commission Européenne José Manuel Barroso pour la conseiller après le réusltat en faveur du Brexit du réféendum britannique. José Manuel Barroso occupera les fonctions de président non-exécutif de Goldman Sachs International, branche internationale du groupe américain basée à Londres, et de conseiller de Goldman Sachs, a précisé la banque.
La décision des Britanniques de quitter l’UE, prise lors du référendum du 23 juin, a provoqué un accès de panique sur les marchés, les investisseurs redoutant l’incertitude qui en découle et les conséquences du Brexit sur l’économie. Les grandes banques américaines, qui ont d’importantes activités dans le centre financier de Londres, s’inquiètent des conséquences de cette sortie britannique pour leur accès au marché unique européen.
« José Manuel Barroso va apporter une analyse et une expérience immense à Goldman Sachs, et notamment une profonde compréhension de l’Europe.
Echos d'éco
Après le Brexit, quelle rupture en Europe ?
— Par Catherine Mathieu et Henri Sterdyniak des économistes atterrés. —
L’Europe se meurt, l’Europe est morte… Une nouvelle fois, la tenue d’un référendum, en l’occurrence au Royaume-Uni, montre à quel point l’Union Européenne est devenue impopulaire pour les peuples des pays membres.
Le départ du Royaume-Uni survient après la crise des dettes des pays du Sud, la crise grecque, l’échec des politiques d’austérité et de réformes structurelles en même temps que la crise des migrants. De toute évidence, il faut changer l’Europe, en repenser en profondeur tant le cadre institutionnel que les politiques menées.
Selon nous, cela demande en priorité un tournant vers une autre politique tournée vers le plein emploi, la réduction concertée des déséquilibres entre pays, une mise en cause de la domination de la finance sur l’économie, une politique industrielle active organisant la transition écologique, l’harmonisation vers le haut des systèmes sociaux nationaux, une harmonisation fiscale mettant fin à l’évasion fiscale des plus riches et des firmes multinationales, enfin une démocratisation des institutions nationales et européennes redonnant des pouvoirs aux peuples au détriment des technocraties nationales et européennes.
Echos d'éco, Ecologie
L’or bleu et l’or vert sauveront-il (le nord de) la Martinique? Acte II
— Par Max Venance —
Dans un énième article relatif au développement économique et social du Nord de la Martinique, en juin 2015, nous présentions les atouts économiques de ce territoire, et en particulier les deux projets « Baie des Princes » et « Centre Caribéen de la Mer », qui nous paraissent les plus capables d’impulser le meilleur développement pour cette partie de l’ile et, bien maitrisés, pour toute la Martinique. Un an après, à la lueur des changements institutionnels intervenus récemment, nous vous proposons un rapport d’étape sur l’évolution de ces deux équipements et la façon dont ils sont perçus par la nouvelle gouvernance politique locale.
« Baie des Princes » éligible aux fonds européens par la Collectivite Territoriale de Martinique
Pour rappel, « Baie des Princes » est un équipement hôtelier haut de gamme conçu pour valoriser tous les potentiels martiniquais, en particulier l’éco-tourisme, auquel sont ajoutés des équipements structurants destinés à soutenir l’activité hôtelière. Ce renforcement est rendu nécessaire pour palier la pauvreté économique du Nord Caraïbe. Créé pour générer des activités, des emplois et devises étrangères, il symbolise magistralement le riche patrimoine écologique martiniquais que nous avons appelé Or vert.
Les chroniques de Jean-Marie Nol
Economie et Ecole en Martinique / Guadeloupe : Le grand malaise de société
—Par Jean-Marie Nol, économiste financier —
A bien lire entre les lignes, le dernier rapport et la récente note de l’IEDOM ( institut d’émission des départements d’Outre-Mer )semble ainsi paraphraser Jean Peyrelevade,un ancien président de Banque, et nous livre à mon sens un constat sans appel: «Nous sommes en train de consommer les derniers restes d’une prospérité passée.»
Comment se dessine l’avenir des pays Martinique et Guadeloupe ? Une longue décennie à venir de croissance anémique, de chômage persistant, d’horizon bouché pour les jeunes. Les politiques font feu de tout bois sur les problèmes récurrents des îles sœurs, sans que cela ne change jamais rien au lent délitement.
Aux yeux d’une majorité de Martiniquais et Guadeloupéens ainsi que de la classe politique, rien ne paraît encore si grave. La richesse relative acquise avec les transferts publics, pendant la départementalisation, permettra de subsister encore une bonne décennie en ne changeant qu’à la marge. La classe politique croit faire son devoir, elle s’estime même courageuse de faire ce qu’elle peut «vu l’état angoissé de l’opinion uniquement sur les sujets de l’insécurité et du chômage ».
Les chroniques de Jean-Marie Nol
Martinique /Guadeloupe : Quels sont les enjeux sociétaux du numérique pour demain ?
—Par Jean-Marie Nol, économiste financier
La numérisation ou digitalisation de l’économie est porteuse d’un risque de déstabilisation des grands équilibres économiques, sociaux et géographiques de la société Antillaise .La révolution numérique bousculera l’économie de la Guadeloupe et plus encore celle de la Martinique plus tertiarisée , car voilà qu’une nouvelle aventure économique se présente, celle de l’économie dématérialisée , et je pense sans risque d’ être contredit que des milliers d’emplois sont menacés à bref délai.
Le principal enjeu aujourd’hui pour rester dans la course est d’être capable d’anticiper un changement de modèle économique et social pour la Martinique et la Guadeloupe . C’est cette longueur d’avance qui permettra de mieux gérer les conséquences du numérique sur l’emploi et l’organisation de l’économie , en faisant notamment des diagnostics des transformations possibles de la société . Aux Antilles , la majorité des entreprises reste encore à l’écart de cette digitalisation de l’économie. Si on prend l’exemple du commerce en ligne, une très faible proportion des entreprises exerçant en Guadeloupe s’y est convertie. Cela contraste avec les particuliers, qui ont déjà intégré ce mode d’achat.Aujourd’hui,
Echos d'éco, Parutions
« Crise grecque, tragédie européenne » de James K. Galbraith
L’enjeu de la crise grecque dépasse largement la Grèce. C’est l’avenir de l’Union européenne qui s’y dessine. Tandis que les Grecs avaient mandaté Alexis Tsipras pour rejeter les plans d’austérité et renégocier la dette, l’Europe a fait bloc pour refuser toute concession et imposer la poursuite d’une politique insoutenable. L’histoire de cette crise est une véritable tragédie européenne, que l’auteur met ici en évidence. Galbraith, ami de longue date de Yanis Varoufakis, a résidé en quasi-permanence à Athènes au cours des six mois clés de cette tragédie. Il a animé une équipe conseillant Tsipras et Varoufakis, accompagné ces derniers à Bruxelles et à Berlin. Ce livre donne à voir et à comprendre ce moment essentiel de notre histoire, en reprenant les analyses développées par l’auteur à chaque étape des négociations. On y découvrira comment la rationalité économique, soutenue par les Grecs, s’est trouvée anéantie par les calculs politiques de leurs partenaires, inconscients du fait qu’ils ruinaient ainsi le projet européen.
Figure de l’économie hétérodoxe aux États-Unis, fils du célèbre John K. Galbraith, James Galbraith est professeur à l’université du Texas et notamment auteur de L’État prédateur et de La Grande Crise (« Économie humaine », Seuil).
Echos d'éco, Les chroniques de Jean-Marie Nol
Martinique : une crise politico-financière à hauts risques
—Par Jean-Marie Nol, économiste financier —
Crise politico-financière des collectivités locales, conflits sociaux à répétition : un enchaînement à hauts risques pour la Martinique
Vent debout contre le patronat, le syndicat reste fidèle à la stratégie qui est la sienne depuis sa création : être une force d’opposition plus que de proposition. En mettant en avant le rapport de forces et en privilégiant la contestation plus que la proposition, le mouvement syndical en Martinique se veut fidèle au message des pères fondateurs du syndicalisme à savoir l’action anarcho-syndicaliste, pratiquant une rupture avec le capitalisme colonialiste, mais sans directive ou convergence avec un parti politique. La radicalité sociale que nous vivons, exception dans une économie mondialisée, n’est pas un phénomène nouveau dans ses principes en Martinique. Elle est la résurgence, avec les mots et les techniques, d’un vieux fond syndical et politique révolutionnaire qui prend racine à la naissance même du mouvement syndical, au début du XXème siècle. Le chemin pour arriver à la victoire contre le “colonialisme ” est tout simplement la sensibilisation au phénomène d’exploitation capitaliste d’une frange de la population à l’aide d’un discours mâtiné de nationalisme et de culturalisme.
Les chroniques de Jean-Marie Nol, Sociologie
Comment le coeur (la jeunesse ) de la société Antillaise se désagrège
— Par Jean-Marie Nol, Economiste financier —
Privilégiés hier avec la départementalisation et condamnés aujourd’hui avec la globalisation de l’économie , les enfants de la classe moyenne en Guadeloupe et Martinique vont bientôt connaître les difficultés des périphéries les plus déshéritées de la société française (pauvreté, exclusion, relégation…). Et cette situation dissimule un cruel déficit d’avenir pour nos pays . Tandis que nous nous inquiétons de ses marges, c’est peut-être en son cœur (la jeunesse ) que la société Antillaise se désagrège.
L’économie réelle se détériore tant en Guadeloupe qu’en Martinique , les principaux indicateurs s’il ne sont pas encore au rouge ne sont plus au vert, et nous nous dirigeons vers une nouvelle récession en 2017 après la présidentielle, il semble y avoir très peu d’inquiétude dans la population en général par rapport ce qui se passe et à la situation actuelle de la France.
Le Président de la République et les médias traditionnels nous assurent que tout est sous contrôle et que la France va mieux …. Mais dans l’ombre, les problèmes menacent.
Une nouvelle crise financière a déjà commencé, et elle va s’intensifier à mesure que nous nous dirigeons vers 2017.
Echos d'éco
Dix millions de tonnes de nourriture sont gaspillées tous les ans en France
L’ensemble des pertes et gaspillages alimentaires, tous les acteurs et toutes les filières alimentaires confondus, représentent en masse 10 millions de tonnes de produits perdus et gaspillés pour l’alimentation humaine. Une partie est valorisée en alimentation animale (moins de 2 millions de tonnes, soit moins de 20% des pertes et gaspillages). Pour se comparer aux résultats de l’INRA5 ou du programme européen FUSIONS6, il faudrait les retirer.
La valeur théorique des pertes et gaspillages est évaluée à 16 milliards d’euros, soit 36% du budget dédié au paiement des intérêts de la dette française – cette valeur correspond au prix de vente des produits perdus et gaspillés à chaque étape et ne prend pas en compte les valorisations qui peuvent être réalisées par les acteurs en alimentation animale, énergie (méthanisation) ou compost. Cette valeur est théorique dans la mesure où la réduction des pertes et gaspillage pourrait nécessiter des actions ayant un coût direct (investissement, temps humain pour mettre en place des actions de réduction, communication) ou indirect (pertes d’activités pour un secteur du marché par exemple, dans le cas d’un commerçant qui diminuerait son offre pour réduire ses pertes et gaspillages) qui n’a pas été étudié.
Echos d'éco
La grande Caraïbe au cœur de l’économie maritime
— Par Max Pierre-Fanfan, Journaliste/Réalisateur, Écrivain —
L’inauguration du troisième jeu d’écluses du canal de Panama aura lieu le dimanche 26 juin 2016 en présence du président de la République de Panama, Juan Carlos Varéla, de l’administrateur du canal Jorge Quijano, de 70 chefs d’État et de gouvernements de pays étrangers. En marge de cet événement de portée mondiale, le cluster GAT Caraïbes a organisé le premier salon caribéen du transport et de la logistique du 11 mai au 13 mai au Palais des congrès de Madiana en Martinique.
Ce fut un moment historique, à marquer d’une pierre blanche. « Nous étions restés – et cela beaucoup trop longtemps – le dos tourné à la mer », a avoué le vice-président du Cluster Maritime Martinique, Alain Linise.
Avec l’ouverture de la troisième écluse du canal de Panama; ainsi que le projet du grand canal interocéanique du Nicaragua (à horizon 2020); la construction du port de Mariel à Cuba; la Grande Caraïbe se retrouve au cœur de l’économie maritime. Une révolution qui favorise le développement des activités logistiques et conséquemment, renforcera le positionnement stratégique de cette région du globe.
Echos d'éco, Politiques
Salaire des patrons: l’appel des 40 au CAC 40
— Collectif —
Parce que nous vivons une période inédite dans l’histoire du capitalisme contemporain. Alors que, dans les années 60, les rémunérations des PDG représentaient 40 fois le salaire moyen pratiqué dans les plus grandes entreprises américaines, cet écart a explosé pour atteindre aujourd’hui plus de 200 au sein de ces dernières et 120 dans les sociétés françaises.
Parce que le gouvernement a fait en 2013 le pari de l’autorégulation et que celui-ci a échoué. Rien qu’en 2015, la rémunération totale des patrons du CAC 40 a augmenté entre 5 % et 11 % selon les évaluations, pour atteindre un montant moyen de 4,2 millions d’euros par an, soit 240 Smic.
Parce que le principal argument patronal pour justifier de telles pratiques – celui d’un marché mondial des très hauts dirigeants qui nécessiterait un alignement des salaires par le haut – n’est corroboré par aucune étude économique sérieuse et aucune réalité concrète.
Parce que plusieurs institutions internationales, comme l’OCDE et le FMI, s’alarment depuis plusieurs années du poids croissant des inégalités et de leurs conséquences négatives sur le potentiel de croissance de nos économies occidentales.
Les chroniques de Jean-Marie Nol
Douze défis majeurs pour la Guadeloupe et la Martinique
— Par Jean-Marie Nolarie Nol, économiste financier —
Petit bréviaire des 12 défis majeurs à relever pour la Guadeloupe et la Martinique dès 2017 mais à l’horizon 2025 .
« Le bon sens a de l’avenir ! » proclame la publicité d’une banque. Mais à quel horizon ?
L’exercice de prospective n’est pas des plus aisés. Il est pourtant indispensable. S’essayer à imaginer l’avenir économique de la Guadeloupe et de la Martinique à dix ans permet de dépasser la navigation à vue qui est trop souvent synonyme de manque de stratégie et d’idées fortes. Parmi les déterminants de la croissance de long terme, plusieurs éléments méritent un intérêt particulier car, souvent, ils tranchent avec des croyances bien établies dans les milieux des décideurs économiques et surtout politiques.
…. Quels sont ces 12 nouveaux défis de la Guadeloupe et surtout de la Martinique ?
1) – Le défi de l’occidentalisation du mode de vie
L’alimentation de la Guadeloupe et de la Martinique n’ est plus majoritairement traditionnelle .
S’agissant du niveau d’activité physique, une étude note qu’il est «peu élevé » chez les hommes mais « particulièrement bas » chez les femmes.
Les chroniques de Jean-Marie Nol
Fuite des cerveaux et délitement de la famille : La Martinique et la Guadeloupe doivent ouvrir les yeux !
— Par Jean-Marie Nol, Économiste financier —
A l’heure ou la situation financière du bloc communal et des collectivités se dégradent et ou la crise sévit dans le secteur du BTP, ce n’est pas méconnaître le désarroi ou le dynamisme de certains politiques et chefs d’entreprises des départements d’outre-mer que de constater que la croissance économique dans nos territoires repose essentiellement sur la solidarité nationale. Les transferts publics directs versés sous forme d’allocations et de traitements alimentent le moteur de la consommation tandis que la production est soutenue par les subventions, la défiscalisation des investissements, les exonérations de charge sociale et la commande publique.
Le bilan de la mise en œuvre de ces soutiens financiers est globalement positif sur le plan social puisqu’il a permis aux DOM de rattraper la moitié de leurs retards sur l’Hexagone en moins de 60 ans de départementalisation effective.Aujourd’hui, tout semble compromis car la chute de l’épargne du bloc communal se confirme en 2016 et devrait perdurer en 2017. Les institutions financières prévoient une poursuite de la baisse des investissements, à un rythme soutenu, et un recours à l’endettement pour les financer, ce qui devrait engendrer une érosion de la capacité de désendettement des communes et des collectivités.A
Les chroniques de Jean-Marie Nol
Loi travail : La touche finale de François Hollande à la mue idéologique des socialistes et à la refonte du socle sociologique de la France.
— Par Jean-Marie Nol, économiste financier —
La France va mieux !… et pourtant le parti socialiste est au plus mal, car au bord de l’implosion du fait de la stratégie de rupture du président avec l’idéologie de ceux qu’il considère comme la vieille gauche archaïque.
Avec la loi travail, la charge est sévère contre la « réforme de l’État ». Malgré de multiples tentatives, la France n’y arrive qu’à la marge, alors même que François Hollande fait pourtant de la transformation de l’État « la mère de toutes les réformes, au moins aussi importantes dans ses enjeux que la compétitivité ou que la restauration des comptes publics ». « L’objectif est de passer d’une France sur-administrée et en panne de réforme structurelle à un État dynamique, agile, intégrant la culture numérique. Comment transmettre aux jeunes d’aujourd’hui, la « valeur-travail » dans le contexte déprimé du ras le bol fiscal des Français ? La question ne hante pas seulement les ainés. Elle résonne aujourd’hui dans toutes les écoles, les entreprises, les administrations, et mobilise aussi bien les enseignants que les parents, les patrons et les politiques.
Echos d'éco
Un nouveau salon, pour un nouvel eldorado logistique : la Grande Caraïbe
Communiqué de presse
Événement/ Économie/ Transport-Logistique
Le premier Salon Caribéen du Transport et de la Logistique (SCTL) ouvrira ses portes le 11 mai 2016, au Palais des Congrès de Madiana, en Martinique. Il réunira sur 3 jours tous les acteurs du secteur, décidés à investir ce nouvel eldorado logistique.
A la croisée des flux mondiaux, la Grande Caraïbe est une zone logistique en pleine expansion, offrant un fort potentiel de développement pour les acteurs de la supply chain. Allant des Guyanes à la Floride, l’archipel s’étend sur 4.000 km et immerge dans plus de 4 millions de km2 d’eau, correspondant à la mer des Caraïbes et au Golfe du Mexique. Cette région voit naître une multitude de projets d’envergure mondiale : ouverture au premier semestre 2016 du troisième jeu d’écluses du Canal de Panama, projet de Grand Canal Interocéanique du Nicaragua à horizon 2020, implantation en nombre de hubs logistiques dans les zones portuaires et les zones franches… Des investissements colossaux – chiffrés à plus de 55 milliards de dollars rien que pour le Canal de Panama et le projet de Grand Canal Interocéanique – qui mettent la Grande Caraïbe sur le devant de la scène, offrant ainsi de belles opportunités de croissance pour les entreprises du secteur qui sauront se positionner suffisamment tôt.
Echos d'éco
Guyane : un iguane provoque un blackout général
En se faufilant dans le poste d’évacuation d’un barrage, le reptile a privé d’électricité 80% du territoire pendant près de 4h.
On connaissait cette grand-mère qui avait réussi à priver toute l’Arménie d’internet, grâce à un coup de bêche malencontreux dans le câble optique, voici cette fois l’iguane capable de couper le courant en Guyane, soit un territoire de 83 000 km². Pour parvenir à ses fins, le malheureux reptile s’est glissé dans le poste d’évacuation du barrage de Petit-Saut et a provoqué un court-circuit. Par sécurité, les deux lignes haute-tension se sont mises hors-service, provoquant une coupure d’électricité pour 80% des foyers, pendant près de 4h.
Le sacrifice de l’animal ne sera peut-être pas vain puisque l’évènement relance le débat dans la collectivité sur les carences en énergie, pointées du doigt par le président de l’association des maires de Guyane. « Notre Guyane dont la croissance économique passera par l’installation de sociétés énergivores, peut-elle envisager son développement, quand la production électrique actuelle n’est pas en mesure de fournir sans interruption de l’électricité à sa population, ou pire, quand seul un iguane peut créer un blackout ?
Les chroniques de Jean-Marie Nol, Politiques
La Martinique et la Guadeloupe ont besoin d’un acte refondateur !
— Par Jean-Marie Nol, économiste financier —
La Martinique et plus encore la Guadeloupe seraient, dit-on, irréformables, arc-boutées toujours entre des conservatismes de tous poils, au point de ne pouvoir avancer que sous forme d’explosions de colère comme en 2009, qui elles-mêmes n’aboutissent, chaque fois, qu’à des compromis douteux, conclus dans la précipitation et la confusion… Voilà bien une idée reçue souvent portée sur les Antilles, y compris par nombre de nos compatriotes de l’hexagone.
Pour autant, la triple crise de la situation financière des collectivités locales, de l’implication citoyenne, de l’efficacité en économie, est une réalité dans nos pays au même titre que l’institutionnalisation de la grève dure et des blocages à l’économie. Il y a quelque chose de malsain dans le climat social actuel et de pathétique dans les attentes citoyennes de toujours plus d’assistanat ou de maintien des privilèges corporatistes. Les privilèges corporatistes sont un obstacle au bon fonctionnement de la société. Ils interdisent la mobilité sociale. Ils cantonnent chacun dans la case de sa naissance. Ils n’incitent ni à l’effort, ni à la créativité, qui n’ont de sens que par l’espoir de progrès.
Les chroniques de Jean-Marie Nol
Croissance zéro pour la Guadeloupe et récession pour la Martinique en 2017 ?
Aux Antilles , que ce soit en Guadeloupe ou plus encore en Martinique, nous évoluons dans un environnement entouré d’incertitude : quel que soit le journal que vous saisissez, la radio que vous écoutez, la télévision que vous regardez, ce ne sont que des prévisions démenties, des reprises qui n’arrivent pas, des catastrophes et des annonces de licenciements inattendus.
La réflexion n’a plus alors aucun point d’appui et rien ne peut même être pensé à l’avance. On ne peut que constater a posteriori ce qui s’est passé.
Faut-il alors renoncer à toute anticipation et se contenter de vivre au jour le jour comme on peut ou on aime tant à le faire aux Antilles ? Faut-il s’abandonner aux forces instantanées pour en tirer parti ? Où va-t-on ? On verra bien, on ira là où on pourra, avec toutefois ,selon moi, une certitude : une croissance zéro en Guadeloupe et la récession en Martinique et Guyane dès 2017.
La Croissance zéro est une théorie économique selon laquelle toutes les activités économiques devraient tendre à un état d’équilibre, un état stable.
Echos d'éco
V. Lurel dénonce la tentative de reporter la fin des frais d’itinérance
Les frais d’itinérance, ou “roaming”, facturés aux utilisateurs de téléphones mobiles quand ils voyagent dans l’Union européenne seront interdits à partir du 15 juin 2017. C’est le résultat d’une loi qui avait été adoptée le 27 octobre dernier par le Parlement européen.
En attendant leur interdiction totale, il est déjà prévu que ces frais ne pourront pas dépasser certains montants à partir du 30 avril 2016 (5 centimes d’euros par minute pour les appels vocaux, 2 centimes pour les SMS, 5 centimes par mégaoctet pour l’usage de l’internet mobile).
Dans un communiqué , le député guadeloupéen Victorin Lurel a dénoncé le dépôt au Sénat de trois amendements par le sénateur des Hauts-de-Seine, Hervé Marseille visant la suppression de fin des surcoûts d’itinérance sur les communications téléphoniques dans les outre-mer et qui doit entrer en vigueur dans les prochaines semaines.
« Depuis le vote de cette mesure, nous assistons à une véritable levée de bouclier de la part du lobby des opérateurs téléphoniques entendant poursuivre leur politique d’asphyxie, par les prix, des consommateurs de nos territoires. Gouvernement et élus avons notamment été victimes d’un chantage indécent : si la mesure restait en l’état, les opérateurs menaçaient de tout faire pour empêcher le déploiement de la 4G outre-mer !
Les chroniques de Jean-Marie Nol, Politiques
Guadeloupe : une société de défiance?
— Par Jean-Marie Nol, économiste financier —
Chute de la commande publique, retards de paiement, dépôt de bilan en cascade : les représentants du BTP tirent la sonnette d’alarme et envisagent bientôt de se mobiliser pour faire entendre leur voix par de nouveaux blocages de l’économie. Ce phénomène est récurrent en Guadeloupe et n’étonne plus personne s’agissant d’un secteur d’activité en déclin depuis des lustres .
Le constat est simple : L’État et les collectivités locales sont au régime sec et la société guadeloupéenne est rongée par le corporatisme et l’étatisme. Le premier engendre des inégalités et des rentes de situation au profit de certains groupes; le deuxième affaiblit la société civile et suscite des formes diverses de violence pour tourner les règles ou en tirer parti. Tous deux nourrissent un climat de défiance qui, tout à la fois, réduit le bien-être et la croissance, accroît le chômage, accentue la demande d’État au détriment de l’adhésion populaire, et suscite grogne et passe-droits. La Guadeloupe est corporatiste et étatisée . Corporatiste, parce que les droits sociaux y dépendent du statut départemental ou de la profession exercée.
Echos d'éco
Harriet Tubman : 1ère femme noire sur un billet étasunien
Elle sera la première femme noire à figurer sur un billet de monnaie étasunien. Elle s’appelle Harriet Tubman. Le billet de 20$ à son effigie ne sera pas imprimé avant 2020. Mais qui était Harriet Trubman?
Une fervente abolitionniste!
Harriet Tubman, née Araminta Ross vers 1820 dans le comté de Dorchester (Maryland) et morte le 10 mars 1913 à Auburn (État de New York), est une militante en faveur de l’abolition de l’esclavage afro-américain. Ses actions, qui permirent l’évasion de nombreux esclaves, lui valurent le surnom de Moïse noire, Grand-mère Moïse, ou encore Moïse du peuple Noir.
Après la guerre de Sécession et l’abolition de l’esclavage aux États-Unis en 1865, elle oriente ses actions dans la lutte contre le racisme et le mouvement en faveur du droit de vote des femmes.
Son souvenir est honoré aux États-Unis le 10 mars 1990 et elle sera donc la première femme noire a être représentée sur un billet de banque (20 dollars).
Origines familiales
Les lieux qui ont compté dans la vie d’Harriet Tubman
Harriet Tubman est née Araminta « Minty » Ross de parents esclaves, Harriet (« Rit ») Green et Ben Ross.