Depuis quelques mois, le Groupe France-Antilles qui publie notamment les quotidiens des 3 départements de la Martinique, de la Guadeloupe et de la Guyane, mais aussi Le Mag TV, Créola, et une vingtaine d’autres suppléments, est en difficulté. Il a été placé en redressement judiciaire le 25 juin dernier.
Explications sur la situation et sur les perspectives
France-Antilles et France- Guyane sont en difficulté pour deux raisons :
· L’entreprise, son organisation, ses priorités, n’ont pas évolué suffisamment rapidement dans un secteur, celui de la presse quotidienne régionale, qui a été très fortement impacté ces dernières années par les transformations technologiques et sociétales. Les efforts financiers considérables consentis par notre actionnaire, AJR Participations, depuis deux ans, n’ont pas suffi à relancer suffisamment les ventes pour surmonter cette situation ;
· Au-delà des problématiques générales rencontrées par tous les éditeurs de presse écrite, nous devons faire face à une réalité de marché spécifique aux Antilles-Guyane. Ce handicap particulier qui se cristallise entre un lectorat potentiel, limité par son territoire et sa courbe démographique, et un marché publicitaire contraint, rend l’équation économique impossible au regard des moyens techniques et humains nécessaires pour fabriquer, imprimer, diffuser et commercialiser un quotidien.

À partir du 1er octobre 2019, 3 nouveaux produits d’épargne retraite seront proposés en vue de remplacer à terme les dispositifs actuels (Perp, Perco, Préfon…). Une ordonnance a été publiée en ce sens au Journal officiel du 25 juillet 2019 suivie d’un décret au Journal officiel du 1er août 2019.
Il ne s’agit pas de transformer les institutions pour changer d’avenir, mais encore faut-il pouvoir transcender le passé de la Martinique . L’urgence est d’anticiper dès aujourd’hui la société que nous voulons pour demain !… Pourquoi parlons nous d’urgence et d’anticipation ? Tout simplement parce que très bientôt les stupéfiants progrès de l’intelligence artificielle vont confronter la société Martiniquaise à un terrible défi. Un changement de paradigme est donc nécessaire à ce stade de l’inévitable mutation du pays Martinique .
Faut-il revoir le logiciel de notre économie, à savoir les normes comptables, pour « sauver le vivant » ? Tel est le sujet explosif du Tribunal pour les générations futures qu’organise TEK4life le 30 septembre, au barreau de Paris.
Malgré les menaces sur l’économie mondiale, l’économie de la Guadeloupe résiste et affiche la confiance. Mais tel n’est pas exactement le cas en Martinique, car une récente étude de l’INSEE, révèle une perte importante du nombre d’emplois à l’échelle de la Martinique, mais avec des résultats contrastés.
32% des retraités de la génération 1942 oublient de réclamer une partie ou la totalité de la pension à laquelle ils ont droit, souligne une étude de la Drees.
Confrontée à de «grandes difficultés financières», la compagnie s’est déclarée en cessation de paiements et demande son placement en redressement judiciaire. Les vols du week-end sont maintenus, mais certains pourraient être annulés à partir du 23 septembre.
Un Repair Café (littéralement café de réparation) est un atelier consacré à la réparation d’objets et organisé à un niveau local sous forme de tiers-lieu, entre des personnes qui habitent ou fréquentent un même endroit (un quartier ou un village, par exemple).
Le problème de la Guadeloupe et la Martinique actuellement, c’est qu’elles appliquent un modèle politique et économique qui a été conçu initialement pour développer les activités tertiaires à partir des transferts publics, ce qui implique que le problème actuel de mal développement ne va pas aller en s’arrangeant, car avec la réduction attendue de la dépense publique, ainsi que l’émergence de la révolution numérique et l’intelligence artificielle ce modèle de société de la départementalisation est d’ores et déjà condamné dans le temps. Et pourtant, nul remise en cause sérieuse à l’horizon. De fait, l’être humain a besoin d’entrer dans des impasses pour mieux comprendre les enjeux de demain . Les impasses peuvent soit finir sur un chaos généralisé, soit permettre d’initier autre chose. Le chaos social est tout à fait possible en Martinique et en Guadeloupe : une sorte de cocotte-minute d’incertitudes et d’inquiétudes est en train de miner les âmes et les consciences. Le problème aujourd’hui n’est pas de se réjouir de cela, mais de voir ce qu’on peut tirer de cette évolution. Notre modèle de société montre son inadéquation, son incapacité à continuer.
Communiqué de la CSEM CGTM ci-après
République du Mali
— Par Valentin Cimino —
La longue crise du recrutement des enseignants en France peut-elle être mise en regard avec l’Allemagne ? Curieux qu’il n’y existe pas de crise. Les professeurs débutants sont rémunérés plus du double des stagiaires français : 24 580 € de ce côté-ci du Rhin, 50125€ de l’autre côté. Etonnant, mais il y a un biais géographique.
L’association de défense des animaux L214 lance, dans une tribune au « Monde », un appel contre l’élevage intensif, soutenu par près de 200 signataires, dont Isabelle Adjani, Stéphane Bern, Florence Burgat, Frédéric Lenoir, Michel Onfray, Amélie Nothomb, Pablo Servigne et Véronique Sanson.
Écoles maternelles, sécurité sociale des étudiants, prélèvement à la source, tarifs du gaz… Retrouvez dans notre dossier la sélection des nouveautés administratives du 1er septembre 2019.
Dans la région, les femmes touchent en moyenne un salaire horaire inférieur de 17 pour cent à celui des hommes et, si elles sont de plus en plus nombreuses à arriver sur le marché du travail, elles sont encore loin d’être traitées à égalité, selon un nouveau rapport de l’Organisation internationale du Travail (OIT).
Les supermarchés ont su démocratiser le bio mais saignent aujourd’hui les producteurs et les consommateurs les moins bien lotis. Des alternatives existent pour se réapproprier une autre consommation.
Dans cette contrée lointaine et mal connue qu’est notre « environnement », il paraît que rien ne va plus. Heureusement, les plus fins observateurs nous tiennent quotidiennement au courant. Par exemple, les journalistes s’affolent que les trois dernières années soient parmi les plus chaudes jamais enregistrées et que les émissions de CO2 repartent à la hausse ; la communauté scientifique s’agite d’autant plus que ses cris d’orfraie demeurent sans effet ; les biologistes terrifiés regardent s’accélérer la sixième extinction de masse. Partout, l’on commence à subodorer que la réponse humaine au désastre en cours, sous la forme de grandes conférences internationales (COP), est parfaitement inoffensive.
Nonobstant le déni de réalité de certains esprits chagrins nostalgiques d’un passé révolu, nous sommes désormais confrontés, encore et plus que jamais à une crise systémique , structurelle et durable de l’agriculture en Guadeloupe et Martinique . La canne à sucre et la banane, les deux productions des îles, sont en crise. Quant aux cultures fruitières et maraîchères, elles ne parviennent pas à couvrir les besoins des 390 000 Guadeloupéens. Chaque année, l’île doit importer environ 16 000 tonnes de fruits et de légumes. En Martinique, le déficit de production est encore supérieur en matière de fruits et légumes. Il faut noter un déclin progressif de l’activité agricole devant la très rude concurrence des pays d’Amérique latine et d’Afrique, et ce à cause du faible coût de leur main d’œuvre. Les cultures vivrières sont quasiment inexistantes. Cette dernière spéculation agricole n’est d’ailleurs plus l’apanage des guadeloupéens, quand on sait que 90 % de la production agricole et de la commercialisation des fruits et légumes en Guadeloupe est actuellement concentré entre les mains des haïtiens. Et on parle de développement endogène mais posons nous la question au profit de qui ?…..
Soixante-quatorze bébés sont nés à bord d’un avion en plein vol entre 1929 et 2018. Tel est le constat dressé par une étude publiée dans le numéro de juin 2019 du Journal of Travel Medicine. Son auteur, le Dr Travis Heggie de la Bowling Green State University (Ohio, Etats-Unis), a recensé l’ensemble des naissances survenues à bord d’un vol commercial sur une période de 90 ans, ce qui n’avait jamais été entrepris auparavant.
Le bonheur est pour demain dans une perspective de développement endogène avec pour axe majeur l’agriculture et l’industrie agro-alimentaire, nous disent certains hommes et partis politiques de Martinique et Guadeloupe. Mais qu’en est-il réellement et sur quoi repose cette assertion ?
Si vous faites partie du million de vacanciers qui a perdu l’an dernier un bagage en prenant l’avion, voici comment le récupérer ou se faire indemniser.
Le G7 qui débute samedi à Biarritz est placé sous le signe de la lutte contre les inégalités. Depuis les années 1980, les inégalités de richesse se sont fortement accrues dans les pays riches.