La campagne, d’envergure internationale diffusée en 5 langues, a pour objectif de rendre justice aux peuples autochtones détenteurs de savoirs ancestraux en encourageant les entreprises biopirates à entrer en négociation avec ces peuples.
La campagne est lancée alors que de plus en plus de boissons allégées en sucre et de produits peu caloriques inondent le marché, et utilisent des édulcorants dérivés de la plante Stévia pour satisfaire la demande des consommateurs.
La Convention sur la diversité biologique et le Protocole de Nagoya stipulent que les détenteurs de savoirs traditionnels sur la biodiversité ont le droit de tirer profit des connaissances qu’ils ont développées, protégeant ainsi les communautés autochtones d’actes biopirates. Mais alors que les glycosides de stéviol, édulcorants à base de Stévia utilisés par les entreprises multinationales, sont issus de la tradition guaranie, ces peuples n’ont reçu aucune compensation pour les ventes de produits contenant de la Stévia, ce qui représente pourtant un marché de plusieurs milliards de dollars US par an !
Rendre justice aux peuples Guaranis
« Les Guaranis Kaiowa et Pai Tavytera sont des peuples autochtones vivant à la frontière entre le Brésil et le Paraguay.