Catégorie : Echos d’éco

Les inégalités de salaires entre les hommes et les femmes s’aggravent avec l’ancienneté

En dépit d’une plus grande participation des femmes au marché du travail, les inégalités de salaires sont encore plus criantes avec l’ancienneté. D’après une récente enquête de l’Insee, au bout de 11 ans de carrière, l’écart est d’environ 400 euros par mois, contre 100 euros en début de carrière.

Le fossé est loin de disparaître. Selon une enquête de l’Insee publiée ce mercredi 13 novembre, les écarts de salaires entre les hommes et les femmes ont tendance à s’aggraver avec l’ancienneté sur le marché du travail. Si l’accès des femmes à l’emploi s’est amélioré depuis plusieurs décennies, la parité est loin de s’appliquer au niveau des salaires malgré les efforts de communication déployés dans certains groupes et PME.

> Lire aussi : Les inégalités femmes-hommes persistent chez les jeunes diplômé.e.s
410 euros d’écart au bout de 11 ans d’ancienneté

L’un des résultats marquants de ce travail est que l’évolution des salaires pour les hommes est bien plus marquée que celle des femmes après seulement quelques années d’expérience. L’étude explique par exemple que « l’écart de salaire mensuel net médian s’élève à 100 euros pour les débutants (1.400 euros pour les jeunes femmes contre 1.500 euros pour les jeunes hommes), il atteint 410 euros à partir de 11 ans d’ancienneté (1.590 euros contre 2.000 euros) ».

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En Afrique du Sud, les Blancs gagnent en moyenne trois fois plus que les Noirs

Statu quo. Plus de trois décennies après la fin de l’apartheid, les Blancs gagnent en moyenne trois fois plus que les Noirs en Afrique du Sud, selon un rapport des statistiques nationales publié ce jeudi. 

Des recherches effectuées entre 2011 et 2015 sur cette question sensible montrent que les inégalités salariales se sont accrues en dépit de l’abolition du régime discriminatoire, en 1994, dans le pays le plus industrialisé d’Afrique. 

LIRE AUSSI >> Afrique du Sud : les autorités imposent des restrictions d’eau dans les grandes villes 

Le rapport précise que le salaire mensuel moyen des Noirs – qui représentent 80% de la population – s’établissait en moyenne pour la période considérée à 6899 rands (464 dollars, 422 euros), contre 24 646 (1.659 dollars, 1.506 euros) pour les Blancs. Les revenus restent « très dépendant de la race », selon l’organisme national des statistiques qui ajoute que les femmes gagnent 30% de moins que les hommes en moyenne. 

Pendant des décennies, le système d’apartheid a divisé les Sud-Africains en groupes de Blancs, Noirs, Indiens et « gens de couleur », un terme désignant les personnes considérées comme étant de race mixte, et les non-Blancs marginalisés. 

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La France se fracture dangereusement , et après !

— Jean-Marie Nol, économiste —
D’aucuns de mes lecteurs pourraient me taxer de pessimisme inopportun. Mon intention, en publiant cet article qui alerte sur les menaces sociétales pesant sur la société française, n’est qu’un état des lieux, vérifiable par tous les gens qui réfléchissent de manière pragmatique et rationnelle . Mon propos n’est nullement de décourager mon lectorat , mais essentiellement d’en informer une bonne partie de la réelle situation d’une société fracturée qui est aujourd’hui celle de la France et vers quoi cette dernière se dirige.

Sous des apparences de confort relatif, malgré les avatars qui submergent nos îles , les Martiniquais et guadeloupéens doivent prendre conscience des réalités et s’armer au moins moralement, car une guerre civile menace une France pleine de naïveté , affaiblie par le communautarisme , fracturée politiquement par l’immigration étrangère . Ce constat, je l’ai dressé depuis longtemps . Il est, depuis, entré dans le discours politique de façon émotionnelle : les français sont désormais exaspérés par le débat récurent sur l’islam et l’immigration. Constatons, pour l’instant, le remarquable comportement de la société civile, qui refuse le piège de la violence mimétique.

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« Le “philanthrocapitalisme” de Bill Gates n’est que du colonialisme »

OGM, perte de la biodiversité, chaos climatique… La militante indienne Vandana Shiva revient dans son dernier ouvrage sur les maux causés par notre système économique et le pouvoir des super-riches. Elle esquisse des chemins pour mener la bataille qui vient. Entretien.

C’est l’une des figures de l’altermondialisme. Depuis 35 ans, l’indienne Vandana Shiva a mené bataille sur tous les fronts. Elle rejoint d’abord le mouvement Chipko contre la déforestation. Elle se rendra célèbre dans la lutte contre les OGM et leur principal promoteur dans le monde, Monsanto. Privilégiant toujours le collectif et l’action de terrain, elle a créé Navdanya, un réseau de gardiens de semences, et un centre de formation agricole où 10 000 fermiers se sont approprié les méthodes de l’agroécologie. Starifiée par certains, elle n’en a cure et veut surtout faire passer un message : l’avenir de l’humanité est menacé par les 1 %, qui détruisent la planète et nous divisent.

Votre dernier ouvrage décrypte le pouvoir des super-riches, ce 1 %, qui a pris en otage l’économie mondiale, qui sont-ils ? Et comment se sont-ils imposés ?

En 2010, 388 milliardaires contrôlaient autant de richesses que la moitié la moins riche de l’humanité.

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Les grands patrons du CAC 40 gagnent en moyenne 5,8 millions d’euros par an

— Par Delphine Denuit —

La rémunération des dirigeants des groupes cotés à l’indice phare de la Bourse de Paris a augmenté de 12% en 2018. Deux patrons pèsent sur cette hausse : ceux de Dassault Systèmes et Kering.

Les rapports de Proxinvest se suivent et se ressemblent. Le dernier rapport de la société de conseil aux actionnaires sur la rémunération des dirigeants des grandes sociétés en 2018 ne déroge pas à la règle. L’année dernière, la rémunération moyenne des présidents exécutifs des groupes cotés au CAC 40 a grimpé de 12,4 % sur un an – c’est certes moins qu’en 2017 où la hausse avait été de 14 % – mais pour la première fois, elle atteint un record : 5,8 millions d’euros (M€) en moyenne, du jamais-vu depuis 2003.

L’équivalent de 277 smics

« C’est l’équivalent de 277 smics (en base 39 heures), souligne Jehanne Leroy, l’analyste responsable de l’équipe recherche France chez Proxinvest. Cette somme dépasse pour la deuxième année consécutive la rémunération maximale socialement acceptable définie à 240 smic (NDLR : soit 5 M€) par Proxinvest. » L’analyste souligne, par ailleurs, que « la rémunération des salariés des sociétés du CAC 40 a augmenté de 4,8 %, soit près de 3 fois moins que celle de leurs dirigeants ».

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Le transport : nous y contribuons en achetant notre ticket

— Par Manuéla Amable-Potiron, présidente de l’A.U.T.M. —

Un  an que le TCSP a vu le jour ! La plupart des usagers semblent être satisfait du nouveau mode de transport sur le réseau de la Cacem. 

Toutefois, une bonne partie des usagers ne valident pas leur ticket,  gwan moun kon piti. Mêmes observations  pour le bus.

Ki Sa Nou Pé Fè ? 

Nous avons bien compris qu’une grande majorité des usagers n’était pas satisfait du réseau après ses nombreux et longs mouvements sociaux.

Tout n’est pas parfait. Il faut  améliorer les fréquences, réduire les retards et l’information voyageurs.

Notre rôle est d’être à vos côtés, défendre les droits de tous les usagers.

Pourtant si nous avons des droits, ces droits supposent des devoirs en particulier celui d’acheter son billet.

 La fraude nous  coûte cher.

À tous ceux qui valident leur ticket,  Nou ka di zot,  Mèsi !

Aux autres, faites de même : munissez-vous de votre titre de transport et validez-le.

Mèsi an pil !

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Estimation avancée du taux de pauvreté et des indicateurs d’inégalités

En 2018, les inégalités et le taux de pauvreté augmenteraient

— Par Flore Cornuet, Michaël Sicsic (division Études sociales, Insee) —

Selon la méthode d’estimation avancée basée sur la microsimulation, les inégalités de niveau de vie augmenteraient en 2018 : l’indice de Gini augmenterait de 0,005 pour s’établir à 0,294 et le ratio entre la masse des niveaux de vie détenue par les 20 % de personnes les plus aisées et celle détenue par les 20 % les plus modestes augmenterait de 0,1 pour s’établir à 4,4. Le rapport interdécile serait quasi stable à 3,5. La hausse des inégalités serait surtout liée à la forte augmentation des revenus des capitaux mobiliers désormais soumis au prélèvement forfaitaire unique, concentrés chez les plus aisés.

Le taux de pauvreté augmenterait de 0,6 point en 2018, pour atteindre 14,7 % de la population. Cette hausse s’expliquerait en partie par la diminution des allocations logement dans le parc HLM en 2018, les niveaux de vie n’intégrant pas la baisse de loyer équivalente. En neutralisant l’effet de la baisse des allocations logement dans le parc social, cette hausse serait plus modérée (+ 0,2 point).

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Le gaspillage alimentaire en France : des chiffres vertigineux et des astuces faciles pour y remédier

— Par Yannick Boréan, France Bleu —

Depuis 2013, la journée du 16 octobre est dédiée à la lutte contre le gaspillage alimentaire en France. Les chiffres donnent le vertige mais des astuces existent.

À l’heure de la surproduction et de son impact sur l’environnement, une question se pose : comment consommons-nous ? Les actions d’associations, de citoyens et de l’État ont permis de faire prendre conscience aux consommateurs qu’ils consomment mal et trop. Il est vrai que les chiffres du gaspillage alimentaire en France donnent le tournis. Heureusement, des astuces existent.

 Le gaspillage alimentaire en chiffres

La consommation des ménages

Selon les derniers chiffres de l’Ademe (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie), le gaspillage alimentaire des foyers français représentent 30 kg par an et par habitant. Comble de la surconsommation, 7 kg de ce gaspillage concerne des aliments encore emballés.

Ce gaspillage a également un coût pour les ménages : entre 100 et 160€ par an et par personne, soit l’équivalent de 12 à 20 milliards d’€ par an en France.

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De l’avenir de la réduction des pertes alimentaires et des déchets

Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture

— Par Qu Dongyu — Directeur-General de la FAO

Je suis réconforté de constater que le monde accorde de plus en plus d’attention à la question des pertes et du gaspillage alimentaires et appelle à une action plus résolue pour y remédier. La prise de conscience croissante et la multiplication des appels à l’action sont enracinées dans les fortes connotations morales négatives associées aux pertes et au gaspillage d’aliments. Celles-ci reposent en partie sur le fait que la perte de nourriture implique une pression inutile sur l’environnement et les ressources naturelles qui ont été utilisées pour la produire. Cela signifie essentiellement que les ressources en terres et en eau ont été gaspillées, la pollution créée et les gaz à effet de serre (GES) émis inutilement. Je me demande aussi souvent comment nous pouvons permettre de jeter de la nourriture lorsque plus de 820 millions de personnes dans le monde continuent d’avoir faim chaque jour.

L’attention internationale sur la question des pertes et du gaspillage alimentaires est clairement reflétée dans le Programme de développement durable à l’horizon 2030.

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Esther Duflo, une autre pensée économique de la pauvreté

 Abhijit Banerjee, Esther Duflo et Michael Kremer lauréats du prix Nobel d’économie 2019

Paris – La Franco-étasunienne Esther Duflo, qui s’est vu décerner lundi le prix Nobel d’économie pour ses travaux sur la lutte contre la pauvreté, s’est imposée ces dernières années comme l’une des économistes les plus brillantes de sa génération.

Avant même d’obtenir le Nobel, cette Franco-américaine était l’une des économistes les plus célébrées dans le monde, notamment aux Etats-Unis, pour ses travaux empiriques contre la pauvreté qui lui ont valu de recevoir des prestigieux prix dont en 2010 la médaille John Bates Clark.

Nombre de récipiendaires de cette distinction, qui récompense les travaux d’économistes aux Etats-Unis de moins de 40 ans, ont d’ailleurs aussi par la suite été consacrés par le Nobel, à l’instar de Joseph Stiglitz, Paul Samuelson, Milton Friedman, James Tobin et Paul Krugman.

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Ce que chacun peut faire pour lutter contre le gaspillage alimentaire

— Par Christine Gonzalez & Beatrice Siadou-Martin. –

En France, on jette environ 29 kg d’aliments par personne à la poubelle chaque année. Mais la lutte contre le gaspillage alimentaire ne concerne pas que le consommateur. Des applications permettent d’aider à lutter contre ce gâchis à tous les niveaux, du distributeur au client.

Quelques chiffres suffisent à comprendre l’ampleur de la problématique : dans le monde, un tiers des aliments destinés à la consommation humaine sont gaspillés ; en France, le consommateur est responsable d’un tiers du gâchis alimentaire et jette chaque année 29 kg d’aliments à la poubelle.

Au-delà de ce constat chiffré, il est important de garder à l’esprit deux éléments essentiels : d’une part, un milliard de personnes souffrent de la faim ou de la malnutrition, et d’autre part, l’alimentation représente entre 20 et 50 % de notre empreinte environnementale.

Le problème ainsi énoncé, le gaspillage alimentaire représente un scandale moral, une aberration, un contresens économique et social. Pourtant, c’est bien en reprenant ces mêmes arguments (d’un côté, le constat d’une pauvreté visible au quotidien et de l’autre, l’existence de denrées alimentaires non-consommées et jetées) que Coluche proposait le lancement des Restos du Cœur il y a plus de trente ans.

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France Antilles : un exemple de rupture négative du numérique dans l’économie, alors maintenant à qui le tour ?

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

La déconfiture du quotidien local France Antilles est une secousse sismique pour le mode actuel d’achat en matière de commerce traditionnel. Tous les défilés ou encore adresses à la population et aux politiques ne pourront sauver France Antilles de la faillite voire à minima d’une restructuration douloureuse sur le plan financier et social . La descente aux enfers de France Antilles est bien le résultat de l’introduction massive des nouvelles technologies et d’internet dans notre société. A preuve, cette situation est générale à l’ensemble de la presse quotidienne régionale en France.
Dans les années 50, la France hexagonale comptait plus de 175 quotidiens régionaux. En quelques décennies, leur nombre a été divisé par trois. Le pays compte désormais 55 titres dont le tirage total avoisine les 5 millions d’exemplaires. La diffusion payée de la presse régionale et départementale n’en finit plus de dégringoler. En 1996, c’est-à-dire à l’époque pré-Internet, quelque 5,7 millions d’exemplaires étaient diffusés quotidiennement. L’an passé, ce chiffre est pour la première fois passé sous la barre symbolique des 4 millions d’exemplaires, à 3,8 millions.

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Le budget de la culture augmentera de 73 millions d’euros en 2020

— Par Jeanne Ferney —

Un ministère de la culture « plus proche des Français ». C’est l’ambition affichée par Franck Riester lors de sa présentation, vendredi 27 septembre, du budget de la culture pour 2020. Alors que le ministère créé par Charles de Gaulle fête ses 60 ans, le locataire de la rue de Valois a annoncé une hausse du budget de 73 millions d’euros pour l’année à venir, qui bénéficiera notamment à l’éducation artistique, à la protection du patrimoine, ainsi qu’au renforcement de l’offre culturelle de proximité dans les territoires. Voici un aperçu de ses projets.

Priorité au patrimoine

Revenant brièvement sur l’incendie qui a ravagé Notre-Dame, Franck Riester a insisté sur le devoir de protéger et de valoriser le patrimoine français, qui constitue aujourd’hui une « cause nationale ». Les crédits dédiés à l’entretien et à la restauration des monuments historiques vont ainsi augmenter de 7 millions d’euros (soit un budget total de 338 millions d’euros), avec une attention particulière portée aux communes bénéficiant de faibles ressources. Pour contribuer à cet « effort », le Musée du Louvre verra sa dotation baisser de 11 millions d’euros.

43 millions d’euros seront par ailleurs consacrés à la restauration du château de Villers-Cotterêts, dans la perspective d’y ouvrir une Cité internationale de la langue française.

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Une majorité de femmes parmi les cadres en Martinique

Mais les inégalités professionnelles perdurent

— Par Nathalie Augustine, Esther Dalmasie, Philippe Clarenc —

En matière de mixité professionnelle, la Martinique enregistre des résultats encourageants. Elle est la seule région française à compter une majorité de femmes parmi ses cadres (52 %), même si elles sont encore peu nombreuses à accéder aux hautes fonctions décisionnelles (30 %). Les Martiniquaises sont également les plus entreprenantes : 37 % d’entre elles sont chefs d’entreprises, soit quatre points de plus par rapport aux autres DOM et huit points de plus par rapport à la France hexagonale. Malgré de meilleurs diplômes et une réussite supérieure à tout niveau dans les études, les femmes de Martinique continuent toutefois d’être discriminées sur le marché de l’emploi. Plus nombreuses dans la population, les femmes demeurent surreprésentées dans les emplois moins bien rémunérés et sous-représentées dans les postes à hautes responsabilités. Majoritairement de type employé, leurs métiers sont concentrés sur les services, l’éducation et l’action sanitaire et sociale.

Parmi les cadres et professions intellectuelles supérieures : une majorité de femmes

Exception française, la Martinique se caractérise par une majorité de femmes parmi les cadres et professions intellectuelles supérieures.

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Un nouveau chocolat « entier » et écolo, 100% fruit du cacaoyer

— Par AFP —

Comment innover dans le chocolat sans ajouter toutes sortes d’arômes ou d’ingrédients? En utilisant le fruit du cacaoyer, et rien d’autre. Le leader mondial du cacao Barry Callebaut a présenté vendredi une nouvelle façon de fabriquer du chocolat pour répondre aux défis d’une industrie qui cherche à se renouveler.

« Le chocolat est fait à partir des fèves de cacao, qui sont les pépins d’un fruit. Mais pourquoi n’utiliser que les pépins et jeter le reste du fruit ? Ca ne fait aucun sens d’un point de vue écologique ou économique », explique Antoine de Saint-Affrique, patron du groupe suisse.

Actuellement, la plupart des fabricants de chocolat, industriels ou artisanaux, n’achètent aux plantations que les fèves de cacao, et tout le reste – 70% du fruit – est jeté. Comme si on ne consommait que les pépins d’une orange.

Pour son nouveau chocolat, et d’autres produits alimentaires (y compris des boissons), Barry Callebaut va se servir de quasiment toute la cabosse, y compris la pulpe, selon un processus de transformation qui intervient dans les deux heures après la récolte.

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France-Antilles se meurt, et après ?

— Par Jean-Marie Nol, économiste —
« L’Avenir de France-Antilles se jouera dans les 30 prochains jours » c’est le directeur général de France Antilles qui lance, ce dernier samedi, ce cri d’alerte,dans une adresse à la population des Antilles et de la Guyane. Nous notons que le texte lui-même, remarquablement argumenté laisse peu de place à une sortie de crise positive. S’agissant des difficultés de la presse quotidienne , le message du directeur général de France Antilles laisse toutefois percer quelques inquiétudes pour l’avenir des médias de la presse écrite qui existent encore dans les trois départements Antillo-guyanais . Et cela pour plusieurs raisons, la première étant qu’aucun journal quotidien n’a plus été rentable depuis l’invention de la radio, puis de la télévision et enfin de l’Internet. Et cette longue déchéance de France Antilles du fait entre autres de la révolution numérique n’est que le début d’une longue série d’entreprises commerciales amenés à disparaître dans la décennie actuelle. Alors, Il est plus que temps de se projeter vers l’avenir pour ne pas, dans quelques années, n’avoir plus que « nos yeux pour pleurer ».

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Adresse aux Martiniquais. L’avenir de France-Antilles se jouera dans les 30 prochains jours.

Depuis quelques mois, le Groupe France-Antilles qui publie notamment les quotidiens des 3 départements de la Martinique, de la Guadeloupe et de la Guyane, mais aussi Le Mag TV, Créola, et une vingtaine d’autres suppléments, est en difficulté. Il a été placé en redressement judiciaire le 25 juin dernier.

Explications sur la situation et sur les perspectives

France-Antilles et France- Guyane sont en difficulté pour deux raisons :

· L’entreprise, son organisation, ses priorités, n’ont pas évolué suffisamment rapidement dans un secteur, celui de la presse quotidienne régionale, qui a été très fortement impacté ces dernières années par les transformations technologiques et sociétales. Les efforts financiers considérables consentis par notre actionnaire, AJR Participations, depuis deux ans, n’ont pas suffi à relancer suffisamment les ventes pour surmonter cette situation ;

· Au-delà des problématiques générales rencontrées par tous les éditeurs de presse écrite, nous devons faire face à une réalité de marché spécifique aux Antilles-Guyane. Ce handicap particulier qui se cristallise entre un lectorat potentiel, limité par son territoire et sa courbe démographique, et un marché publicitaire contraint, rend l’équation économique impossible au regard des moyens techniques et humains nécessaires pour fabriquer, imprimer, diffuser et commercialiser un quotidien.

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Épargne retraite : du nouveau au 1er octobre 2019

À partir du 1er octobre 2019, 3 nouveaux produits d’épargne retraite seront proposés en vue de remplacer à terme les dispositifs actuels (Perp, Perco, Préfon…). Une ordonnance a été publiée en ce sens au Journal officiel du 25 juillet 2019 suivie d’un décret au Journal officiel du 1er août 2019.

Dans le détail, 2 nouveaux produits d’épargne retraite d’entreprise seront créés :

  • un plan d’épargne retraite d’entreprise collectif ouvert à tous les salariés afin de remplacer les Plans d’épargne pour la retraite collectif (Perco)  ;
  • un plan d’épargne retraite d’entreprise réservé à certaines catégories de salariés, il prendra la succession des actuels contrats dits « article 83 » (concernant en général les cadres et les dirigeants).

Par ailleurs, un 3e produit d’épargne, individuel par contre, sera commercialisé sous forme d’un compte-titres ou d’un contrat d’assurance, ce nouveau produit ayant pour objectif de succéder aux actuels contrats Plans d’épargne retraite populaire (Perp) et « Madelin » (professions libérales).

Ces dispositifs d’épargne qui seront lancés à partir du 1er octobre 2019 donneront aussi la possibilité aux épargnants disposant actuellement d’un produit d’épargne retraite (Perp, « Madelin », Perco, Préfon, « article 83 »…) de transférer leur épargne vers ces nouveaux produits.

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Le palmarès des pays où il fait bon être retraité

La banque Natixis vient de publier son indice global 2019 des retraites, une étude sur les conditions de vie des retraités dans quarante-quatre pays développés. Les résultats comportent quelques surprises…

Alors que le débat sur la réforme des retraites bat son plein en France, il est intéressant de lever la tête et de regarder ce qu’il se passe chez nos voisins. La banque d’investissement Natixis vient justement de publier, en collaboration avec le groupe CoreData, son index global des retraites.

Ce palmarès compare la situation des retraités dans pas moins de quarante-quatre pays en se basant sur dix-huit critères objectifs. Natixis a ainsi passé au crible une série de facteurs qui affectent la vie de tous les retraités, de la pression fiscale à la qualité du système de santé, en tentant de répondre à quatre questions: «Peuvent-ils subvenir à leurs besoins durant leur retraite?» ; «Peuvent-ils faire confiance au système financier supportant leurs revenus?» ; «Ont-ils accès à un système de santé efficace?» ; et enfin «quelle est la qualité de vie des retraités dans le pays?».

Télécharger le rapport complet

De l’incertitude économique jusqu’au vieillissement de la population, en passant par le changement climatique, de multiples risques menacent la pérennité des retraites dans le monde.

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Et si demain, on changeait tout en Martinique ?

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

Il ne s’agit pas de transformer les institutions pour changer d’avenir, mais encore faut-il pouvoir transcender le passé de la Martinique . L’urgence est d’anticiper dès aujourd’hui la société que nous voulons pour demain !… Pourquoi parlons nous d’urgence et d’anticipation ? Tout simplement parce que très bientôt les stupéfiants progrès de l’intelligence artificielle vont confronter la société Martiniquaise à un terrible défi. Un changement de paradigme est donc nécessaire à ce stade de l’inévitable mutation du pays Martinique .

Une récente étude d’IBM laisse penser que l’intelligence artificielle pourrait remplacer des millions de travailleurs à travers le monde : 120 millions de chômeurs de plus dans les 3 ans qui viennent pour être exact. Dans la décennie qui vient, robots et ordinateurs intelligents vont générer un chômage sans précédent.  Nul doute que la Martinique sera impactée tôt ou tard !
 » L’équilibre sage commence par l’acceptation de l’inévitable et se poursuit par la transformation raisonnable de ce qui peut l’être » . Le changement en Martinique est de fait inévitable. Comment faire alors ?

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L’économie doit virer de bord. Soyons comptables du vivant face aux générations futures

— par Dorothée Browaeys Présidente de TEK4life, journaliste et autrice —

Faut-il revoir le logiciel de notre économie, à savoir les normes comptables, pour « sauver le vivant » ? Tel est le sujet explosif du Tribunal pour les générations futures qu’organise TEK4life le 30 septembre, au barreau de Paris.

Les dirigeants des pays du G7, réunis à Biarritz du 24 au 26 août, étaient mis au pied du mur. Les services d’urgence de la planète ont fait sonner toutes les alarmes : il faut traiter d’un seul geste les risques d’effondrement financier, écologique et social. Et curieusement, l’ambulance pourrait bien venir du monde économique. Car les coûts de l’inaction face aux dégâts climatiques et biologiques sont désormais vertigineux. Le dérèglement du climat coûtera 1 000 milliards de dollars d’ici cinq ans aux 215 plus grandes entreprises mondiales. Et l’OCDE estime les pertes des services écosystémiques entre 1997 et 2011 à une valeur comprise entre 4 000 et 20 000 milliards de dollars par an, auxquelles s’ajoutent les pertes imputables à la dégradation des terres, situées entre 6 000 et 11 000 milliards de dollars par an.

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Fléchissement économique pour la Martinique, embellie des indicateurs pour la Guadeloupe.

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

Malgré les menaces sur l’économie mondiale, l’économie de la Guadeloupe résiste et affiche la confiance. Mais tel n’est pas exactement le cas en Martinique, car une récente étude  de l’INSEE,  révèle une perte importante du nombre d’emplois à l’échelle de la Martinique, mais avec des résultats contrastés. 

131 200 : c’est le nombre d’emplois recensés en 2016. En une décennie, l’INSEE constate la perte de 1 700 emplois à l’échelle de la Martinique. Le vieillissement de la population en est la cause première. Il faut y ajouter les départs vers la France continentale, en augmentation régulière depuis 2010.

Les causes sont connues. Les conséquences commencent de l’être : ralentissement de l’activité, panne des investissements, perte d’attractivité dans tous les domaines, sentiment d’absence de perspectives.
La morosité gagne du terrain et s’installe subrepticement dans les esprits des décideurs martiniquais. Mais à noter un bon point souligné par l’IEDOM (Institut d’Émission des Dom) , c’est le tourisme, dont tous les indicateurs sont au vert. Le nombre de passagers qui transitent à l’aéroport Aimé Césaire ainsi que les nuitées sont en progression.

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Près d’un tiers des retraités ne réclament pas l’intégralité de leur pension

32% des retraités de la génération 1942 oublient de réclamer une partie ou la totalité de la pension à laquelle ils ont droit, souligne une étude de la Drees.

Alors que plusieurs professions se mobilisent contre la réforme des retraites souhaitée par l’exécutif, une étude revient sur les pensions dont bénéficient nos aînés. Et ses conclusions ont de quoi surprendre : près d’un tiers des retraités «oublient» de liquider une petite partie de leur pension, voire ne la réclament pas du tout, une négligence qui entraîne pour eux un manque à gagner de plusieurs dizaines d’euros par mois, indique une étude publiée mardi par la Drees, le service statistique du ministère de la Santé. Quelque 24% des retraités nés en 1942 bénéficiaient, à 70 ans, de «seulement une partie des pensions» auxquelles ils avaient droit, précise le service statistique des ministères sociaux. Au total, 32% des retraités oublient de réclamer une partie ou la totalité de la pension à laquelle ils ont droit.

Ce non-recours correspond le plus souvent à des régimes qu’ils ont «quittés depuis de nombreuses années, et dans lesquels ils ont acquis peu de trimestres ou de points retraite», mais cela entraîne pour ces personnes un manque à gagner d’environ 40 euros brut par mois en moyenne.

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XL Airways arrête ses ventes de billets

Confrontée à de «grandes difficultés financières», la compagnie s’est déclarée en cessation de paiements et demande son placement en redressement judiciaire. Les vols du week-end sont maintenus, mais certains pourraient être annulés à partir du 23 septembre.

Quelques jours après le placement en liquidation judiciaire d’Aigle Azur, la compagnie aérienne française XL Airways a annoncé ce jeudi sur son site internet qu’elle arrêtait toutes les ventes de billets dès ce jeudi 19 septembre en raison de «grandes difficultés financières». La direction de la compagnie a «pris la décision de déclarer l’entreprise en cessation de paiements et d’enclencher une procédure de redressement judiciaire», précise-t-on dans un communiqué.

Les vols prévus ce week-end seront maintenus, poursuit la compagnie, mais certains vols sont «susceptibles d’être annulés à partir du 23 septembre». «Les passagers sont invités à vérifier le statut de leurs vols, notamment les passagers effectuant un vol retour après cette date», indique encore la compagnie.

Depuis plus d’un an, la compagnie cherchait des repreneurs pour tenter de trouver une solution à ses problèmes financiers. «Ces négociations n’ont pas abouti et la compagnie doit aujourd’hui se placer sous la protection du Tribunal de Commerce de Bobigny», précise la compagnie.

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Le « Repair Café » du Lamentin !

Brunch de la Réparation certains samedis.

Un Repair Café (littéralement café de réparation) est un atelier consacré à la réparation d’objets et organisé à un niveau local sous forme de tiers-lieu, entre des personnes qui habitent ou fréquentent un même endroit (un quartier ou un village, par exemple).

Ces personnes se rencontrent périodiquement en un lieu déterminé (par exemple un café, une salle des fêtes ou un local associatif) où des outils sont mis à leur disposition et où ils peuvent réparer un objet qu’ils ont apporté, aidés par des volontaires. Les objectifs de cette démarche alternative sont divers : réduire les déchets, préserver l’art de réparer des objets, transmettre des connaissances, venir en aide aux ménages rencontrant des difficultés financières ou renforcer la cohésion sociale entre les habitants des environs.

Aider à réparer gratuitement n’importe quel objet cassé, abîmé ou en panne, que ce soit un objet électrique, un vêtement, un meuble ou tout autre bien domestique, c’est l’objectif des Repair Cafés. Entre les ordinateurs, grille-pains, déshumidificateurs, valises, appareils à raclette, lampes frontales, machines à coudre, aspirateurs et babyphones, un Repair Café a des allures de cabinet de curiosités !

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