— Par Jean-Marie Nol, économiste —
Le président du conseil régional Ary Chalus a présenté ce jeudi un plan de relance de 500 millions d’euros sur deux ans . Objectif: répondre aux attentes des acteurs économiques les plus touchés par la pandémie tout en convainquant les autres des vertus de la solidarité du conseil régional. Dans la morosité pandémique actuelle, il est utile de rappeler le rôle primordial que joue la bonne santé de l’économie dans la prospérité d’une collectivité. On le voit bien aujourd’hui avec les mesures sanitaires liées au Covid-19 qui, pour légitimes qu’elles puissent être, ralentissent voire bloquent des pans entiers de l’activité économique. Les conséquences sont souvent dramatiques pour certains secteurs, comme l’hôtellerie-restauration et l’événementiel.
Ce Plan de relance, il faut le souligner voté à l’unanimité des élus, représente la feuille de route pour la refondation économique, sociale et écologique du pays Guadeloupe selon Ary Chalus. Qu’en est-il, par comparaison, de la Martinique ? La question nécessite tout d’abord une brève mise au point.
Cette initiative de relance avec une belle unité à la clé de la classe politique guadeloupéenne tranche singulièrement avec la situation ubuesque de la collectivité territoriale de Martinique empêtrée dans une « Guerre picrocholine » qui, il faut bien l’avouer, n’a rien de bon pour l’avenir économique de la Martinique
Nonobstant les querelles intestines, les élus du conseil régional de Guadeloupe proposent donc des mesures concrètes pour financer de nouvelles infrastructures et à destination de toutes les entreprises notamment du BTP .