Catégorie : Echos d’éco

Lettre ouverte à Monsieur Lucien Adenet, président de la Régie des Transports de Martinique

L’Association des Usagers de Transport de la Martinique (AUTM) a pour mission d’agir, de jouer son rôle de facilitateur et d’accompagnateur par ses actions d’intermédiation. AUTM met son temps, gratuitement, au service des usagers de transport.

AUTM déplore que le président de la Régie de Transport de Martinique, lors de son intervention, du Dimanche 7 février 2021, lors de l’émission du 7 février 2021, sur Radio Levé Doubout, qualifie la présidente de AUTM de « an madanm ki ni an asosiasion ».

Intimant que l’association est « dirigée » politiquement parlant.

« Tirant à  boulets rouges » pour reprendre son expression.  Quand on connait la signification de cette ancienne expression française, la métaphore sous entend que AUTM provoquerait et incendierait par ses écrits.

Est-ce que sous prétexte d’avoir été reçue à la Régie de Transport par Mr Lucien ADENET, cela nous interdirait d’émettre des critiques.

Parce que  AUTM formule des obligations de la Régie de Transport de Martinique ?
• Le respect des usagers
• Transmissions permanentes d’informations sur le site à l’attention des usagers
• Fréquence plus régulière des bus
• Constat de comportements inadéquats de la part de certains conducteurs
• Mise à disposition d’abris bus convenables
• Manque de marquages au sol
• Connaissance par des bruits de couloir de la fin de la gratuité sur le réseau de centre
• Agents désagréables…

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Annuler les dettes publiques détenues par la BCE pour reprendre en main notre destin

—Tribune d’une centaine d’économistes —
Le débat sur l’annulation des dettes détenues par la BCE connaît un fort retentissement en France, mais aussi en Italie, au Luxembourg, en Belgique, dans les couloirs des institutions européennes, auprès des représentants de la BCE elle-même et des différents ministères des finances de la zone euro.

Ce débat est sain et utile. Pour la première fois depuis bien longtemps, les enjeux monétaires font l’objet d’une discussion publique. La monnaie cesse pour un instant d’être cet objet soustrait à la délibération collective et confiée à une banque centrale indépendante des pouvoirs politiques mais dépendante des marchés financiers. Les citoyens découvrent, pour certains avec effarement, que près de 25 % de la dette publique européenne est aujourd’hui détenue par leur banque centrale. Nous nous devons à nous-même 25 % de notre dette et si nous remboursons cette somme, nous devrons la trouver ailleurs, soit en réempruntant pour faire rouler la dette au lieu d’emprunter pour investir, soit en augmentant les impôts, soit en baissant les dépenses.

Il y aurait pourtant une autre solution. En tant qu’économistes, responsables et citoyens engagés de différents pays, il est de notre devoir d’alerter sur le fait que la BCE pourrait aujourd’hui offrir aux États européens les moyens de leur reconstruction écologique, mais aussi de réparer la casse sociale, économique et culturelle, après la terrible crise sanitaire que nous traversons.

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La trêve hivernale est prolongée jusqu’au 31 mai

Face à la crise sanitaire, la trêve hivernale des expulsions locatives est repoussée de deux mois. Elle prendra fin le 1er juin 2021 au lieu du 1er avril 2021. Cette prolongation vise à maintenir dans leur logement les personnes menacées d’expulsion locative. Dans le même temps, les propriétaires concernés seront indemnisés. Des mesures exceptionnelles pour anticiper la sortie de trêve sont annoncées.

La trêve hivernale suspend du dimanche 1er novembre 2020 au lundi 31 mai 2021 l’expulsion d’un locataire, notamment pour cause d’impayés successifs. Cependant, certaines personnes ne sont pas protégées par la trêve hivernale :

  • les personnes bénéficiant d’un relogement correspondant à leurs besoins familiaux ;
  • les squatteurs occupant un domicile qu’il s’agisse d’une résidence principale ou secondaire ;
  • les squatteurs occupant un garage ou un terrain. Dans ce cas, le juge qui prononce l’expulsion peut décider de supprimer la trêve hivernale ou d’en réduire la durée ;
  • l’époux dont l’expulsion du domicile conjugal a été ordonnée par le juge aux affaires familiales dans le cadre de l’ordonnance de non conciliation d’une procédure de divorce ;
  • l’époux, partenaire de Pacs ou concubin violent dans le couple ou sur un enfant dont l’expulsion du domicile familial a été ordonnée par le juge aux affaires familiales dans le cadre d’une ordonnance de protection.

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Covid-19 : les pandémies ont toujours augmenté les risques de troubles sociaux, prévient le FMI

— Par Philip Barrett, Sophia Chen et Nan Li —

Trois économistes du FMI se sont penchés sur les pandémies des siècles derniers. Ces crises agissent systématiquement comme des révélateurs et des accélérateurs des problèmes sociaux.

En 1832, Paris est frappée par la grande épidémie de choléra. En quelques mois, la maladie emporte 20 000 personnes dans une ville qui compte alors 650 000 habitants. La plupart des décès surviennent au cœur de la ville, où vivent dans des conditions sordides de nombreux travailleurs pauvres attirés à Paris par la Révolution industrielle. La progression de la maladie avive les tensions de classe, les riches reprochant aux pauvres de propager la maladie et les pauvres pensant qu’on les empoisonne. Bientôt, l’animosité et la colère se portent sur la figure du roi, déjà impopulaire. Les funérailles du général Lamarque, victime de l’épidémie et défenseur des causes populaires, déclenchent d’importantes manifestations contre le gouvernement : ces scènes de rues barricadées sont immortalisées dans Les Misérables de Victor Hugo. Selon les historiens, l’interaction de l’épidémie avec les tensions préexistantes est l’une des causes principales de ce que l’on appelle l’Insurrection républicaine de 1832, et qui peut expliquer à son tour la répression mise en place par les autorités et les révoltes populaires dans la capitale française au dix-neuvième siècle.

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L’Etat réaffirme son opposition au projet minier Montagne d’or en Guyane

Paris – Le gouvernement a réaffirmé son opposition au projet minier controversé Montagne d’or en Guyane, qu’il trouve peu compatible avec ses promesses en matière d’environnement, en déposant un recours contre le tribunal administratif qui lui avait ordonné de prolonger les concessions minières.

Le tribunal administratif de Guyane avait infligé un revers à l’Etat fin décembre en lui enjoignant de prolonger « dans un délai de six mois » les concessions, clés de voûte du projet minier de la Montagne d’or (CMO), le plus grand projet d’extraction d’or primaire jamais proposé en France, porté par le consortium russo-canadien Nordgold-Columbus Gold. 

Ce recours est annoncé le jour où l’Etat français a été jugé « responsable » de manquements en matière environnementale, dans la lutte contre le réchauffement climatique, décision « historique » pour les ONG qui attaquaient la France pour son inaction, soutenues par une pétition de plus de 2,3 millions de citoyens. 

« Le gouvernement a décidé de former un recours contre la décision du tribunal administratif de Cayenne en date du 24 décembre 2020, qui enjoignait l’Etat de prolonger sous six mois les concessions de la Compagnie Montagne d’Or en Guyane et d’en fixer la durée« , ont annoncé mercredi dans un communiqué commun les ministres de la Transition écologique Barbara Pompili, des Outre-mer Sébastien Lecornu et la ministre déléguée à l’Industrie Agnès Pannier-Runacher. 

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Octroi de mer, oui… et après ?

— Par Max Dorléans (GRS) —
On a entendu ces jours derniers une série de dirigeants divers (élus martiniquais et guadeloupéens, représentants du patronat, de l’AMPI notamment, dirigeants politiques de droite comme de gauche…) tempêter contre la perspective de suppression de l’octroi de mer envisagée par une étude commandée par le gouvernement Macron.

Pour cette étude, comme pour celles sur le même sujet qui l’ont précédé, il s’agirait de remplacer l’octroi de mer par la TVA, celui-ci étant considéré aujourd’hui comme dépassé et inefficace, car source de vie chère, de maintien de rente et de corruption.

Des « arguments » que l’ensemble des défenseurs de l’octroi de mer ne veulent pas entendre, puisque sa suppression – qui répond selon certains, à la volonté du lobby de l’importation – priverait aussi bien la Martinique que la Guadeloupe (ainsi que la Guyane), d’un outil de défense de la production locale, mais également d’une partie considérable des recettes des collectivités territoriales.

Si évidemment on peut souscrire, voire soutenir cette démarche de maintien de l’octroi de mer (dans l’esprit de sa conception originelle pour la défense de la production locale), il reste néanmoins singulier de vouloir le défendre bec et ongles, sans en même temps constater qu’il n’a guère été un véritable outil de défense de la production locale, et encore moins, ce qu’il aurait dû être, même partiellement, un outil participant à un développement réellement moins dépendant de nos économies.

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La Guadeloupe peut- elle encore se permettre une crise sociale ? 

Par Jean-Marie Nol, économiste

A l’heure où le pays Guadeloupe fait face à un regain épidémique et que l’économie tente de se redresser, le retour annoncé des tensions sociales, avec l’annonce de possibles grèves, fait craindre des lendemains très tendus, quand les plans sociaux se multiplieront et les mesures de chômage partiel s’arrêteront. Déjà la pandémie de Covid-19 a provoqué des « dommages massifs » sur l’emploi dans le monde, avec l’équivalent de 255 millions d’emplois perdus en 2020, selon l’Organisation internationale du travail (OIT) ce lundi. Les chefs des petites et moyennes entreprises sont de plus en plus nombreux à douter de leur capacité à rembourser leurs dettes ou à payer leurs charges, et près de la moitié craint de ne pas être en capacité de passer le cap de 2021, sans dégâts irréversibles de trésorerie. 

Ce contexte délétère fait craindre le pire, car l’économie guadeloupéenne a longtemps souffert dans un passé récent de ses conflits sociaux… 

Après la grève générale de 2009, le sentiment de gâchis (10 000 emplois perdus selon l’Insee) avait repris le dessus dans l’archipel guadeloupéen.

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Les CCI d’outre-mer demandent un maintien des dispositifs d’urgence

L’Association qui regroupe les CCI d’outre-mer (ACCIOM) plaident pour maintenir le dispositif d’activité partielle et le report des charges notamment, alors que certaines aides devaient s’arrêter fin 2020 ou être revues à la baisse.

Les Chambres de commerce et d’industrie d’outre-mer plaident pour un maintien des dispositifs d’urgence de l’Etat et demandent que le plan de relance pour répondre à la crise économique causée par le Covid-19 permette de « relancer et transformer les économies ultramarines ».

L’Association qui regroupe les CCI d’outre-mer (ACCIOM) publie vendredi un livre blanc à destination du gouvernement qui prévoit de « faire de la crise une opportunité » en se focalisant sur cinq secteurs vitaux: le tourisme, le commerce, le BTP, les transports et l’industrie.

Lire aussi : Outre-mer : il faudra une décennie pour absorber les effets de la crise, estime cette étude

Maintien de l’activité partielle et des reports de charges

Pour que le monde économique ultramarin sorte de la crise, « il faut une certaine stabilité » car « nous ne voulons pas que cela se transforme en crise sociale en plus de la crise économique », a déclaré Carine Sinaï-Bossou, présidente de l’ACCIOM, à l’AFP.

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Non aux néo-dictateurs en mal de violence

L’Association des Consommateurs et des Citoyens de la Caraïbe, dénonce les actes terroristes – en pleine pandémie – de certains groupuscules manipulés par des dictateurs en puissance : habituel processus pour déstabiliser les démocraties et y installer une dictature.

Le dernier de ces actes, l’attaque au cocktail Molotov d’une exploitation de bananes au François, est imbécile, dangereux et sans avenir.

Il est imbécile car il vise le cœur économique de notre île. Or, nous savons pertinemment que l’exploitation de la banane est un poumon vert qui valorise le pays et qui fait travailler un grand nombre de Martiniquais en emploi direct et indirect. Au moment où des interventions comme celles de Renaissance Martinique, et de nombreuses associations défendent becs et ongles l’emploi en Martinique, pour lutter contre le chômage endémique et éviter la fuite définitive de notre jeunesse, des inconscients veulent enfoncer le pays dans le sans emploi, pour asseoir leur dictature.

Ce dernier acte est dangereux de surcroît car il met en danger des vies, celles de personnes qui auraient pu être présentes dans les locaux incendiés, mais aussi les pompiers eux-mêmes qui sont intervenus.

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Le Brexit, signe avant-coureur de «la fin du néolibéralisme»?

— Par Ludovic Lamant —

Non, le Brexit n’est pas né uniquement de la colère du peuple contre les élites, mais d’une stratégie d’un pan de la finance, emmené par les hedge funds, désireux de quitter l’UE pour dérégulariser davantage. C’est la thèse d’un essai sombre, qui annonce l’avènement d’un « libertarianisme autoritaire ».

Si le feuilleton du Brexit s’est souvent apparenté à une pièce de théâtre shakespearienne, avec coups de bluff, trahisons en série et jusqu’à l’assassinat d’une députée, l’essai que viennent de publier deux sociologues français, Marlène Benquet et Théo Bourgeron, braque les projecteurs sur un personnage qui ne semblait être, jusqu’à présent, qu’un second couteau du drame en cours : ces hedge funds, fonds de capital-investissement et de trading à haute fréquence, qui prospèrent « aux marges les moins régulées du secteur financier ».

En choisissant de s’intéresser, non pas aux ressorts psychologiques des électeurs du Brexit, ou à leurs conditions socioéconomiques, mais aux « intérêts patronaux » de ceux qui l’ont provoqué, La Finance autoritaire (Raisons d’agir) déplace la focale. Elle se penche sur les intérêts économiques des classes dominantes, et ceux, en particulier, de la City de Londres, moins monolithique qu’elle n’est souvent décrite.

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La politique économique : le temps des illusionnistes ?

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

Au fond, nous le savons tous, les problèmes de l’économie locale en Martinique et Guadeloupe ne vont pas s’arrêter avec la crise du coronavirus. L’idée d’une autre société autre que celle de la départementalisation est devenue presque impossible à penser, et d’ailleurs personne n’avance sur le sujet, dans les DROM d’aujourd’hui, même pas l’esquisse d’un concept neuf de nouveau modèle économique et social .
Plus que jamais, nous allons devoir apprendre à nous méfier des illusionnistes post COVID-19.
Alors , pour que l’Espérance ne soit pas illusion et donc à terme une désillusion qui viendrait souffler sur les braises des tensions sociales comme lors de la crise sociale de 2009 , il faut admettre que « changer la Martinique et la Guadeloupe » demandera du temps, de la pédagogie et aussi de l’autorité.
Et pour cause , la Martinique et la Guadeloupe vont bientôt changer réellement en profondeur et la mutation va bien finir par nous surprendre si l’on n’y prends pas garde.
Déjà, l’on peut noter que les consommateurs martiniquais et guadeloupéens achètent de plus en plus en ligne et pourraient ne pas retourner aussi souvent dans les magasins après la pandémie.

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L’épargne en Martinique et Guadeloupe : un trésor inexploité ?

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

Aux Antilles , nous vivons actuellement un tournant sociétal. La crise sanitaire du Coronavirus ne nous laisse pas le choix : Nous allons devoir nous interroger sur un nouveau modèle de société de production . Nous vivons une démondialisation accélérée qui était déjà engagée en réalité, car notre économie est construite autour du libre échange. L’économie martiniquaise et guadeloupéenne a besoin de fonctionner avec le crédit, et donc le système repose pleinement sur la capacité du système bancaire et financier à financer la croissance par la création monétaire.

Malheureusement, nous sommes à présent dans une crise de l’offre et de la demande. Les entreprises de production ont besoin de faire des prêts pour investir ou produire davantage ; Les entreprises ont besoin de l’épargne des martiniquais et des guadeloupéens . Alors que la crise du Covid 19 met à nouveau en difficulté bon nombre d’entreprises , l’épargne des particuliers abonde sur les comptes courants et autres livrets d’épargne, représentant plus 60% du PIB. La tentation est grande de penser que la solution au problème est simple : orienter cette épargne vers le financement des entreprises en Martinique et en Guadeloupe !

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Ces objets en plastique à usage unique que vous ne pouvez plus acheter en 2021

— Par Mathilde Golla —

La liste s’allonge à compter du 1er janvier. Jusqu’en 2040, des objets en plastique à usage unique seront progressivement bannis de notre quotidien.

Le gouvernement s’est donné 20 ans pour bannir complètement les plastiques à usage unique de notre quotidien. Si le choix d’une échéance si lointaine en a interpellé plus d’un, des interdictions prennent bel et bien effet dès cette année. Ainsi, à partir du 1er janvier, les Français ne peuvent plus acheter de pailles, couverts ou touillettes en plastique à usage unique.

À LIRE AUSSI :Réforme des APL, carte d’identité pour les vélos neufs, douches à l’italienne… Tout ce qui change en janvier 2021

D’autres objets en plastique jetables sont également radiés de nos vies comme les couvercles de boissons, les piques à steak, les tiges pour ballon ou encore les paillettes et confettis en plastique. Les boîtes en polystyrène expansé utilisées par la restauration rapide, pour emballer les kebabs par exemple, figurent également sur la liste des objets prohibés dès cette année. La loi anti-gaspillage pour une économie circulaire prévoit aussi la fin des bouteilles en plastique dans le cadre d’événements festifs, culturels ou sportifs, mais avec des exceptions.

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La fin des numéros surtaxés pour les administrations

À partir du 1er janvier 2021, appeler certains services publics ne réservera plus de mauvaises surprises sur les factures téléphoniques. Les numéros surtaxés seront à cette date proscrits pour les administrations et les organismes chargés d’une mission de service public.

Être obligé de payer un appel téléphonique pour régler une amende de stationnement ou se renseigner sur sa retraite ne sera bientôt plus qu’un mauvais souvenir. En application de l’article 28 de la loi pour un État au service d’une société de confiance (dite loi Éssoc), les administrations et les organismes chargés d’une mission de service public ne pourront plus recourir, à partir du 1er janvier 2021, à des numéros de téléphone surtaxés pour permettre d’obtenir un renseignement, d’entreprendre une démarche ou de faire valoir vos droits.

→ Sur le même sujet : Numéros de services clients gratuits : la liste des numéros non surtaxés

Des appels souvent coûteux

Si certaines organisations avaient déjà opté pour la gratuité de leurs services téléphoniques, à l’instar de Pôle emploi, de l’Agence nationale des titres sécurisés (ANTS) ou encore des impôts pour le numéro d’information sur le prélèvement à la source, d’autres vont attendre le dernier moment pour s’exécuter.

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Carrère Sainte–Anne avec Sud Lib Quoi penser ?

— Par Manuéla Amable-Potiron, présidente de l’AUTM —

Samedi 26 décembre 2020, l’association  AUTM a testé la ligne de bus du Sud en direction de Sainte-Anne pour un aller simple.

8h45 embarquement en direction de Carrère par le TCSP
9h20 arrivée à destination de Carrère
9h28 en route pour le Marin car il n’est pas direct
10h arrivée au Marin
11h embarquement pour Sainte-Anne
Bus confortable, prix abordable et attractif SUD LIB  dit vrai !
11h20 arrivée à Sainte-Anne (les horaires du samedi sont identiques en semaine)

La modernité du site de Sud Lib plaide en sa faveur. En effet les usagers sont informés en temps et en heure.
On peut acheter un ticket,  très bien. Seulement la procédure est à revoir car trop lourde et contraignante pour un utilisateur occasionnel.
Seuls les usagers ayant constitués un dossier avec un formulaire à renvoyer peuvent le faire. Il faut initier l’application Sud Lib, c’est un impératif quand on sait que les kiosques sont fermés le samedi.
Une procédure Alerte intéressante si elle est fonctionnelle.

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A quoi s’attendre pour l’année 2021, alors que l’horizon s’assombrit en dépit des apparences ?

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

Face au choc imprévisible de la crise du Covid 19, les derniers mois de l’année 2020 ont conduit l’économie de la Martinique et de la Guadeloupe en territoire inconnu. Les agents économiques, lourdement endettés, se retrouvent dans une situation financière délicate. La violence d’une telle crise pourrait représenter beaucoup plus de dégâts que la crise sociale de 2009 .Toutefois, plus globalement un danger devient certainement de plus en plus menaçant à l’heure actuelle : notre dépendance durable à la dette publique et notre incapacité à juguler les déficits de nos collectivités locales.
Cette hypertrophie de la dette et le laisser aller dans les déficits est sans doute le talon d’Achille des économies avancées. À la veille de la crise sanitaire de 2020, tous les ingrédients semblaient déjà réunis pour renforcer cette crainte. Pour l’heure, une autre crise se prépare, en cas d’une hausse des taux d’intérêts, à l’horizon 2021 /2022.
Mais pas que la crise de la dette , car tout d’abord, il faudra s’attendre à ce que la France hexagonale affronte le « mur des faillites » avec pour conséquence un Gap de 300.000 chômeurs de plus en catégorie A.

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Attaquer la presse c’est s’attaquer à la démocratie

— Communiqué de l’A3C —
Une nouvelle fois, des exactions sont commises, non plus contre des abris de chariots d’hypermarché ni contre nos statues qu’on mutile, qu’on déboulonne : ce soir, c’est ATV dont on vient bloquer une émission en envahissant le plateau « au nom du peuple », pour faire croire à une contestation des « autorités » toujours « au nom du peuple ».
L’Association des Consommateurs et des Citoyens de la Caraïbe dénonce ces atteintes scandaleuses aux biens privés d’une part, et des comportements par lesquels une ultra minorité manipulée tente de faire croire à son importance. Notre association se déclare solidaire des journalistes qui font leur travail et se retrouvent à la peine dans un contexte économique difficile.
En démocratie, il n’existe pas de coups de force ou de coups de poings. Et ce sont ceux qui s’autorisent de telles brutalités, en usurpant la voix populaire, qui sont des dictateurs en puissance, tentant de répandre la peur dans le pays. Maintenant, doivent venir les questions sur les complicités éventuelles à l’intérieur et les sanctions prévues par la loi. Laisser croire en effet qu’on peut tolérer bon enfant ce genre d’action c’est laisser croire qu’il existe de fait deux justices.

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Les droits à l’allocation chômage et à l’allocation de solidarité spécifique sont prolongés

En raison du contexte sanitaire, les droits à l’allocation chômage (ARE, ASS…) sont prolongés automatiquement pour les demandeurs d’emploi arrivés en fin de droits entre le 30 octobre 2020 et le 31 janvier 2021. À la suite de l’ordonnance prise le 25 novembre 2020, un arrêté paru au Journal officiel le 12 décembre 2020 et modifié le 23 décembre 2020, précise la durée de cette prolongation.

La durée de prolongation des droits

Si vous arrivez en fin de droits entre le 30 octobre 2020 et le 31 janvier 2021, vous bénéficiez d’une prolongation automatique de versement.

Sa durée est égale au nombre de jours calendaires compris entre la date d’épuisement des droits et le 31 janvier 2021, desquels sont déduits les jours non indemnisables au titre de cette période. Un jour non indemnisable peut être lié à l’exercice d’une activité professionnelle ou à une prise en charge par la Sécurité sociale.

Par exemple, si vous êtes arrivé en fin de droits le 30 octobre 2020, vous bénéficiez d’une prolongation de vos droits entre le 30 octobre 2020 et le 31 janvier 2021. Si vous avez épuisé vos droits le 30 novembre 2020, vous bénéficiez d’une prolongation de vos droits entre le 30 novembre 2020 et le 31 janvier 2021.

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De la fève à la tablette, le cacao d’Haïti veut sa place à l’international

Port-au-Prince – Petit poucet face aux géants du continent sud-américain, Haïti développe lentement sa filière cacao afin d’assurer de meilleurs revenus à des milliers d’agriculteurs modestes et de briser le cliché d’un art gastronomique réputé comme le pré carré des pays riches.

La production annuelle haïtienne de 5.000 tonnes de cacao fait pâle figure au regard des 70.000 tonnes produites par la République dominicaine voisine, mais la valorisation de la filière est récente dans le pays.  

La Feccano, fédération des coopératives cacaoyères du nord, a été le premier acteur, à partir de 2001, à organiser les échanges en privilégiant le profit des agriculteurs face aux intérêts boursiers. 

« Avant, il y avait un abattage systématique des cacaoyers parce que le prix sur le marché n’était pas intéressant pour les paysans qui préféraient les cultures à très courts cycles« , se souvient Guito Gilot, directeur commercial de la Feccano. 

La coopérative travaille désormais avec plus de 4.000 planteurs du nord d’Haïti. 

Réaliser avant export la fermentation des fèves de ses adhérents lui a permis de viser le marché du cacao fin et aromatique. 

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Relance de l’économie en Martinique : Ne pas regarder en arrière, mais aller de l’avant !

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

Alors que 2020 touche à sa fin, la Martinique doit revenir sur son approche des problèmes trop centrée sur l’émotion humaine et la division, pour relever les défis économiques d’une année sans précédent. La crise actuelle va bientôt démontrer que la récession, la chute de la croissance vont aggraver la problématique du mal développement et son corollaire la grande pauvreté de masse .
En 2021, l’emploi sera en soins intensifs et les indicateurs pourraient se dégrader, selon le rapport annuel de l’organisation internationale du travail (l’OIT).
Quelle sera la réponse des décideurs Martiniquais à la pandémie du COVID-19 et aux crises multiples dans le monde ?
Et si la Martinique changeait enfin de cap économique en 2021 ? La question peut paraître saugrenue. Au moment où le pays est confronté à la pandémie de Covid-19 et alors que les perspectives économiques de la France sont sombres à court terme, on pourrait écarter d’un revers de la main une telle interrogation ! De la même manière, la dernière décennie a souvent montré la «périphérisation» de la Martinique dans le cadre changeant des mutations du monde , que ce soit sur le plan géopolitique ou sur le front économique.Selon

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« Un acte violent qui contient en germe les stigmates d’une dictature »

— Communique de presse de A3C—

L’Association des Consommateurs et des Citoyens de la Caraïbe et son président condamnent vigoureusement les dégradations physiques visant l’hyper marché de Carrefour Dillon. Outre le fait que les incendies peuvent vite devenir incontrôlables, ils interviennent en une période où les services publics sont sur les dents à la fois par l’afflux de vacanciers et de touristes, en nombre inhabituel à cette période de l’année. En raison de la pandémie, des imprudences et des accidents qui découlent soit des imprudences soit d’une circulation automobile particulièrement dense, on peut aussi comprendre que pompiers et policiers aient suffisamment de quoi faire.

Nous tenons à rappeler qu’il ne s’agit en l’occurrence que d’actes de vandalisme, qui ne font que faire reculer un peu plus le pays. Qu’on le veuille ou non, les entreprises drainent de l’argent et favorisent l’emploi dans une île cruellement touchée par le chômage. Et puis, toucher un hyper marché dans la zone de Dillon, c’est risquer de priver une population souvent en difficulté économique, d’un approvisionnement pour le moins pratique du fait de l’absence de marchés de proximité immédiate.

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La richesse de la Guadeloupe et surtout de la Martinique (le PIB) va baisser dans la décennie à venir : quel est le problème ?

—Jean-Marie Nol, économiste. —
Malgré l’aide de plusieurs milliards d’euros alloués par la France , la Guadeloupe et la Martinique restent embourbées dans une situation financière difficile . Le problème numéro 1 des deux îles des Antilles est désormais non pas tant le statut, mais le manque d’argent sonnant et trébuchant, et c’est ce qui entrave le bon fonctionnement de ces deux régions ultramarines . Les collectivités locales sont asphyxiées financièrement et accusent presque toutes des situations budgétaires déficitaires , le CHU est gravement endetté et souffre d’un manque de ressources financières empêchant un fonctionnement optimal , les moyens financiers sont absents pour résoudre la crise de l’eau en Guadeloupe , des transports en Martinique, des déchets et des sargasses, les délais de paiement aux entreprises s’allongent et les impayés flambent dans toutes les strates de l’économie Antillaise … Etc.. Alors le constat étant posé, s’en suivent des saupoudrages d’aides financières diverses qui ont une propension naturelle à ne pas aboutir pour une meilleure régulation du système économique et financier , ainsi le danger d’un endettement pléthorique est bien présent (le TCSP et le Mémorial ‘Act sont devenus entre autres des fardeaux sur le plan financier) et la menace d’une bulle immobilière est prégnante.

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Le développement de la production locale aux Antilles n’est pas qu’une affaire de statut !

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

Afin de faire pièce à toutes les spéculations, il convient de s’interroger en tout cas sur la corrélation entre production locale , secteur bancaire et coût du travail en Martinique et Guadeloupe.
L’insuffisance du développement de la production locale n’est pas du tout liée à un problème de statut, contrairement à ce que ne cessent de marteler certains , et ce même si l’argument d’une fiscalité locale de nature à se protéger de la concurrence déloyale mérite d’être entendu . Ainsi tous les territoires ultramarins jouissant de l’autonomie et du statut de PTOM rencontrent les mêmes difficultés que la Martinique et la Guadeloupe en matière de développement de la production locale. En réalité, la faiblesse de la production locale est due selon nous à une défaillance du système bancaire et surtout à un coût du travail prohibitif. La problématique de départ pour comprendre l’état atonne de la production locale est simple : il y a un excès d’épargne en Martinique et en Guadeloupe, et pourtant les entreprises, particulièrement les PME qui évoluent dans le secteur de la production , ont souvent du mal à se financer.

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L’enquête publique pour la servitude de Séguineau

— Par l’Association Écologique Pour Une Martinique Autrement ( PUMA) —

Dans la nuit du 5 au 6 mai contrairement à ce qui figure dans l’arrêté qui parle du 6 au 7 mai 2009, la canalisation d’adduction d’Eau potable en provenance de l’Usine de Vivé au Lorrain, s’est déboîtée au lieu-dit Séguineau à hauteur de la propriété de Bernard Bally qu’elle traverse depuis 1980.

Une Convention pour autorisation de passage d’une canalisation de 800 mm a été proposée en 1980 à tous les concernés par l’emprise de ces tuyaux. Elle a été signée par Bernard BALLY et non par le Conseil Général, pourtant demandeur. Cette absence de signature rend le document nul, toutefois, on peut considérer que la prescription trentenaire a créé une situation de fait, donc cette canalisation appartient à la Collectivité Territoriale de Martinique (C.T.M.), dans ces conditions, la réparation des 83 m déboîtés s’impose.

Assurer le bon fonctionnement du réseau d’adduction d’Eau est une priorité absolue de la C.T.M., tout particulièrement dans le contexte de sécheresse qui tend à se répéter année après année. Il appartient à l’Assemblée de Martinique, et à elle seule, de se prononcer sur les affaires de la Collectivité, notamment en ce qui concerne ses biens et l’aménagement.

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Achat à distance : quels recours en cas de litige ?

Vous avez effectué un achat à distance (par internet, téléphone…) et votre commande n’a pas été livrée ou s’avère non conforme… Votre achat n’a pas été livré dans les temps, il est arrivé détérioré ou cassé… Vous avez un litige avec un professionnel suite à une commande… Service-public.fr fait le point sur les différents recours, à l’amiable ou non.

En cas de problème lié à un achat à distance auprès d’un professionnel ou d’un site marchand, différents recours, à l’amiable ou non, sont possibles.

Vous pouvez :

  • contacter le service client du vendeur : si aucun accord n’est trouvé après ce premier contact, vous pouvez adresser au vendeur une lettre recommandée avec accusé de réception ;
  • saisir le médiateur de la consommation si le vendeur ne répond pas à votre courrier ou si sa réponse ne vous satisfait pas (cette information sur la saisine du médiateur le la consommation doit figurer dans les conditions générales de vente) ;
  • contacter une association de consommateurs de votre région qui peut vous aider dans vos démarches ;
  • contacter la direction départementale de la protection des populations (DDPP) ou la direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP) dont vous dépendez (pour un traitement plus rapide de votre demande, vous devez contacter la direction départementale où se trouve le siège de l’entreprise concernée par le litige) ;
  • alerter la DGCCRF si vous estimez être victime d’un manquement à la réglementation des prix, d’une pratique commerciale déloyale ou d’une tromperie ;
  • saisir la justice civile si vous n’avez pas pu obtenir une solution amiable ou, si vous estimez être victime d’une infraction (une escroquerie, par exemple), saisir la justice pénale en portant plainte .

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