Catégorie : Echos d’éco

Pourquoi y a-t-il urgence à penser dès maintenant l’avenir de la Guadeloupe?

—Par Jean-arie nol, économiste —

L’année 2021 aura été marquée par un triple choc sanitaire, économique et financier pour les collectivités et entreprises (perte durable de recettes et de chiffre d’affaires). Elle se traduit par des changements de tendance économique qu’il faut savoir décrypter et intégrer rapidement. Pour cela il n’a jamais été aussi urgent de mobiliser les experts économistes pour mieux comprendre les grands enjeux sociétaux du 21ème siècle, notamment ceux de la révolution technologique et du développement des compétences collectives pour augmenter la maîtrise de chacun et appréhender les changements à venir. Ces enjeux d’aujourd’hui doivent être revisités par la prospective. La prospective doit permettre de se poser les bonnes questions sur l’avenir du territoire de la Guadeloupe en se fixant symboliquement un horizon temporel de réflexion. Il est conseillé de travailler sur une échelle de temps d’au moins 10 à 20 ans (une génération), ce qui permettra de s’affranchir des carcans du quotidien et en particulier des échéances électorales.
Mieux accompagner les entrepreneurs, anticiper les mutations de l’économie et préparer aux ruptures à venir… Telle doit être l’ambition de nos responsables politiques avec pour projet celui d’anticiper les défis à relever afin de construire la Guadeloupe de demain.

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Cadres: les inégalités salariales femmes/hommes s’aggravent

L’écart de rémunération au détriment des femmes s’est creusé jusqu’à 15% l’an dernier, après 13% en 2019. Les femmes cadres ont gagné 46.000 euros en 2020, quand leurs collègues masculins récoltaient 53.000 euros.

La rémunération des cadres du secteur privé est «restée stable» globalement en 2020, mais la crise sanitaire a «accentué les inégalités salariales» entre les femmes et les hommes, tandis que la rémunération des jeunes a baissé, selon une étude de l’Apec publiée mercredi 22 septembre.

L’an dernier, «malgré les difficultés économiques des entreprises», le chômage partiel et «l’arrêt de certaines activités lors des différents confinements», la rémunération annuelle brute médiane (la moitié gagne plus, l’autre moitié gagne moins) des cadres du privé, incluant la part fixe et la part variable, a atteint 50.000 euros, comme en 2019 et 2018, a indiqué l’Association pour l’emploi des cadres (Apec).

Si les augmentations de salaire «se sont faites plus rares» en 2020 avec la crise (38% des cadres augmentés, contre 48% en 2019), la moitié des cadres (52%) ont touché la part variable de leur rémunération, soit une proportion «comparable aux années précédentes», note l’Apec.

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La Chine infectée par le capitalisme financier

— Par Michel Santi (*) —

CHRONIQUE. Le poids de l’immobilier est, aujourd’hui, considérable dans l’économie chinoise. Par Michel Santi, économiste (*).

Tandis que ce secteur constituait 5% de son PIB en 1995, il est devenu l’un des moteurs principaux de la croissance du pays, car il pèse désormais 30% de l’activité économique chinoise. Sensiblement aux mêmes niveaux que le poids du marché immobilier en Espagne et en Irlande préalablement à l’implosion de la bulle.

Dans un environnement où les taux d’intérêt du pays furent exceptionnellement comprimés à la baisse durant une longue période et où les liquidités furent abondantes, l’investissement en direction de l’immobilier prit très rapidement une tournure essentiellement spéculative en Chine, sans aucun rapport avec une demande liée à des besoins en logements ou en bureaux. C’est simple : les prix dans les grandes villes y ont été multipliés par près de 7 en 20 ans quand, en comparaison, l’immobilier américain n’avait (en moyenne nationale) même pas doublé entre 2000 et 2007 avant les subprimes.

Tension sur les financements immobiliers

Pour illustrer cette fièvre, l’exemple d’Evergrande est éloquent, car l’action de ce qui fut le plus important promoteur immobilier chinois fut souscrite près de 50 fois lorsqu’il s’est agi de le faire coter en bourse en 2009.

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L’intolérable appauvrissement intellectuel et culturel de la Guadeloupe et dans une moindre mesure de la Martinique !

— Par Jean-Marie Nol, économiste —
La crise économique multiforme que nous vivons avec la covid s’impose avec la force d’une évidence, mais qu’est-il fait pour prévenir, éviter ou même contenir la « crise aiguë intellectuelle et culturelle » qui se profile depuis déjà un long moment en Guadeloupe et présentement en Martinique ?
Cette crise du Covid interroge les rouages de notre humanité à l’aune de questionnements tant éthiques que métaphysiques. Avec, en toile de fond, la question de la mort ravivée par la pandémie et ses dégâts collatéraux au CHU . Mais aussi celle de la survie de notre économie , entendu comme propension très historique à la destruction créatrice de l’économiste Shumpeter . Pour autant, le débat est biaisé tant en Guadeloupe qu’en Martinique par l’outrance et la vacuité des propos tenus sur les réseaux sociaux. Si on ne fait rien, le biais dans la tendance est plutôt vers le bas, car le débat intellectuel et idéologique aux Antilles est comme un théâtre d’ombres. En Guadeloupe : Plus de structures culturelles opérandes à ce jour , plus d’autorités universitaires vers qui se tourner, plus de dirigeants politiques manieurs d’idées, lanceurs de thèmes.

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La lente plongée de la Martinique dans les pièges de l’outrance et de la radicalisation !

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

Depuis quelques mois, la Martinique s’embrase en marge du mouvement des activistes nationalistes rouge-vert-noir dans une dérive antivax . Émeutes, pillages, incendies criminels d’un vaccinodrome et très récemment d’un centre de la poste avec la destruction de 25 véhicules , menaces envers les médecins, et pour couronner le tout, injures et insultes à l’aéroport envers les soignants de la réserve sanitaire venus de la France hexagonale pour aider à désengorger le CHUM : déjà quelques années que l’île est le théâtre d’une flambée de violences diverses. Pourquoi une telle inflation de violence ? Est il besoin de souligner à l’attention de certains esprits critiques que la Martinique est actuellement le seul territoire français d’outre-mer à connaître ce type de désagréments. Certains font valoir que la résurgence du débat sur la vaccination vise peut-être à faire oublier les effets sociaux de la crise économique engendrée par la COVID-19. L’explication demeure insuffisante. Cette disjonction entre « l’obligation vaccinale » et les questions sociales et économiques est cruciale pour comprendre le débat actuel en Martinique. Faut-il pour autant relativiser ces événements sous prétexte que ces faits sont commis par une poignée d’individus , que l’immense majorité de la population désapprouve, même si bien sûr elle demeure passive ?.

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Agression d’un conducteur de bus

Ce mercredi 15 septembre 2021, un conducteur d’une ligne de la Cacem a été victime d’une agression. AUTM condamne avec la plus grande fermeté cette violence et apporte son soutien au conducteur de bus.
L’association des usagers du transport réclame, depuis de longues années, des  caméras dans les bus. Cela permettrait de réduire les actes de malveillance et de sanctionner les contrevenants. AUTM réclame également la présente des contrôleurs absents depuis le début de la crise sanitaire. Devons-nous attendre l’inévitable ?
Devons-nous pénaliser doublement les usagers, en mettant à l’arrêt 9 lignes affectées par cet acte d’incivilité. Sachant que les usagers subissent quotidiennement les manquements dûs aux trop longues attentes entre deux fréquences de ligne, bien que nous soyons rentrés dans un mois de reprise scolaire et professionnelle.
Quand aurons-nous un transport de meilleure qualité ?
Quand aurons-nous, enfin, la mise en place d’un service minimum ?

AUTM rappelle la mission de MARTINIQUE TRANSPORT : permettre à la population de se déplacer dans les meilleures conditions.

La présidente
Manuéla AMABLE-POTIRON

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Nos médecins libéraux sont-ils incultes & infantiles?

Une tribune, diffusée par France Antilles, donne à s’interroger sur le degré de responsabilités de ces médecins libéraux, anonymes par peur de sanctions, qui s’autorisent de sanctionner l’ordre qui leur indique comment soulager la fin de vie d’un patient à l’agonie.
Outre le fait que même en Russie, les opposants ouvrent leur bouche quitte à se retrouver au goulag, nos médecins libéraux se voilent la face pour donner des leçons. Et bien non ! Dans la vie, on affronte ses responsabilités. Et s’opposer à l’ordre des médecins fait partie des actes qu’un médecin qui véritablement porte un sujet essentiel, doit assumer avec son identité. Un médecin peureux ? Mais alors, peut-il affronter la mort ? On s’étonne. Peut-il affronter l’idée qu’il puisse aider son patient à faire face dignement sans souffrance excessive à la mort ? Et puis, après tout, combien de temps le médecin libéral passe-t-il auprès de son patient ? Toute cette comédie est sidérante.
Récemment, un médecin du Robert, celui qui avait invité le préfet à déjeuner à sa table pour humer le fumet des sargasses, s’est exprimé à visage découvert pour dire et sa lassitude de voir mourir des patients, et son refus d’avoir à choisir, entre ceux-ci, celui qu’on tentera de sauver au détriment de tel autre, condamné à mourir…
Cette démarche-ci est honnête, humaine et humaniste.

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Les idéologies malsaine de apprentis sorciers incultes

Samedi 4 septembre, l’Association des Consommateurs et des Citoyens de la Martinique a une affiche abondamment illustrée de sigles SS et traitant de SS un nombre important de pharmaciens qui pratiquaient la vaccination contre le Covid-19. Pour inciter une certaine fange de la population au lynchage, les adresses de ces pharmacies étaient fournies. En fait on leur distribuait la sinistre étoile jaune !
Le sigle SS désigne les Schutzstaffel, les « escadrons de protection » sous le régime nazi (nazi = national-socialiste. Sic !). Loin de protéger la population, les SS étaient les plus virulents et les plus dangereux qui se chargeaient au nom d’une idéologie proprement raciste de régénérescence de la race Aryenne, d’éliminer les juifs en particulier à l’aide des fours crématoires.
On veut donc brûler nos pharmaciens !
Et forcément, on est soi-même nazi, prêt à saigner les autres en incitant les autres à le faire pour soi ! Les récentes élections régionales où activistes et fascistes étaient représentés1 qui ont vu leur effondrement ; certains ont cherché un nouveau slogan dans la vaccination. Pourtant, peu à peu les coqs ont chanté poules.

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La politique de relance de la région est-elle à fonds perdus et contre-productive pour la croissance ?

— par Jean-Marie Nol économiste et ancien directeur de banque —

Nous connaissons depuis début 2020 une situation inédite, liée à la pandémie mondiale, qui bouleverse nos repères. Cette crise est avant tout un défi humain et surtout économique pour la Guadeloupe . Ainsi avec la révolution numérique, l’e-commerce, la robotisation, et le télétravail, l’on va bientôt assister à une transformation de l’économie guadeloupéenne à marche forcée. Dans les années qui viennent, il sera question de transformer le modèle économique en Guadeloupe pour le mettre au diapason du changement de paradigme dans le monde actuel. Un monde où la transition écologique est l’affaire de l’État, des collectivités locales, mais aussi des entreprises, des agriculteurs, des citoyens ; un monde où le numérique a réduit les distances et pose de nombreuses questions dans la sphère du travail ; un monde où les bouleversements de la robotisation, de l’e commerce et du télé-travail auront des incidences directes sur notre croissance .
C’est dans ce contexte que nous estimons que le plan de relance de la région en Guadeloupe manque d’ambition réformatrice et est trop trop beau pour être vrai.

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L’article à lire pour tout comprendre à la décroissance, prônée par certains candidats à la primaire écologiste

— Par Mathilde Goupil —

La décroissance plaide pour une frugalité choisie afin de limiter les effets du changement climatique. Popularisée dans les années 2000, elle est de nouveau mise en lumière à l’occasion de la primaire écologiste.

« Nous sommes tous ensemble dans un train qui va à toute vitesse vers un précipice. » Voici comment Delphine Batho, candidate à la primaire des écologistes pour la présidentielle 2022, décrit la crise climatique actuelle, sur franceinfo, début août, après la parution d’un rapport choc du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec). Pour la députée des Deux-Sèvres, une seule solution : embrasser « la décroissance ». De Sandrine Rousseau à Jean-Luc Mélenchon, elle n’est pas la seule, à gauche, à vouloir s’inspirer de ce mouvement qui prône une frugalité choisie afin de limiter les effets du dérèglement climatique. 

Vous n’êtes pas familier du concept ? Pas de panique, Franceinfo vous a prévu un cours accéléré pour tout comprendre à ce mot qui s’invite dans le débat politique.

Qu’est-ce que la décroissance ?

Il s’agit d’un courant de pensée philosophique, politique, social et économique popularisé en France au début des années 2000.

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Appel à la confiance, au respect et à la considération

Par Yvon Joseph-Henri, Président de l’association A3C

Vivre en communauté, ce qui forcément correspond à être citoyen d’un pays, implique qu’on le veuille ou non la conscience d’une solidarité à l’égard de tous.

S’en exonérer, comme le font les personnels en grève du SMTVDT le Syndicat Martiniquais de Traitement et de Valorisation des Déchets consiste à se mettre à l’écart de cette société dont on réclame toujours plus d’avantages. Il est sans aucun doute d’autres moyens de faire pression sur les maires et les gestionnaires en titre du Centre de traitement et de valorisation des déchets que de fermer purement et simplement ce centre. Au lieu d’impacter l’ensemble de la population, pourquoi ne pas déposer les déchets chez ceux-là même qui refuseraient la discussion ?
Enfin, une fois de plus, nous nous retrouvons comme lors d’une époque récente sous une mandature amplement décriée, avec les mêmes édilités communales dans une situation où personne ne semble en mesure de prendre ses responsabilités et où finalement les EPCI (établissement public de coopération intercommunale) céderont parce que ce n’est finalement pas leur argent qui financera les conséquences de la grève et le concordat final mais celui des consommateurs.

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Confinement : La crise s’installe-elle durablement aux marges de notre société de consommation ?

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

A l’instar de la Martinique, la Guadeloupe va connaître un prolongement du couvre-feu et du confinement pour trois semaines, et la rentrée scolaire est repoussée au 13 septembre 2021 . C’est maintenant acté que les grands perdants seront une fois de plus les entreprises touristiques et commerciales fermées, mais également les agriculteurs et les pêcheurs. Désormais, l’asphyxie financière guette les entreprises martiniquaises et guadeloupéennes. Il est étrange que la gravité de la situation n’interpelle pas davantage les hommes politiques et nos élites économiques et sociales. Au risque d’une belle gueule de bois post « Covid-19 « , la Martinique et la Guadeloupe risquent de rester longtemps bloquées dans cette pesante apesanteur où rien de décisif ne se décide au niveau de la réflexion sur l’indispensable émergence d’un nouveau modèle économique et social . En fait, les économistes ne comprennent pas ce climat de légèreté, d’apesanteur, face à une réalité qui exigerait des décisions bien plus audacieuses, d’imagination. C’est comme si les responsables politiques pensaient que, comme à chaque fois, un peu de déficits publics et de contrats aidés vont suffire et que tout va rentrer dans l’ordre.

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Les ressorts occultés de la peur qui grandit au sein de la société Antillaise ?

— Jean-Marie Nol, économiste —
La crise du Covid n’est pas anodine, car elle va marquer les esprits et imprimer la peur dans les têtes, et pour cause, elle n’est pas quelque chose qui s’oubliera vite . Et comme le dit un proverbe persan :  » Ouvrons les yeux, de peur qu’on ne ( nous ) les ouvre « …. Ainsi, l’onde de choc de la COVID-19 a engendré une crise humaine planétaire à nulle autre pareille à savoir une crise sanitaire mondiale qui, en plus d’un bilan humain extrêmement lourd de plusieurs millions de décès ( 4 401 486 morts dans le monde dont 113.165 morts en France au 20 août 2021) est à l’origine de la pire récession économique mondiale depuis la Seconde Guerre . L’année 2021 sera ainsi marquée par une contraction de l’économie mondiale et des revenus par habitant, ce qui fera basculer environ 150 millions de personnes supplémentaires dans l’extrême pauvreté , selon les différents scénarios élaborés par la Banque mondiale . L’espoir d’une ère nouvelle n’est plus, car entre la peur du virus et la crainte de l’effondrement de l’économie, le monde, où la peur de la crise sanitaire et économique se répand comme une traînée de poudre, retient son souffle.

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Le déclin de l’occident est-il inexorable ?

—Par Jean-Marie Nol, economiste —
Échec et mat pour les États-Unis première puissance mondiale. La guerre de 20 ans d’Afghanistan tourne à la déroute pour les américains qui ont dépensé là bas au bas mot plus de mille milliards de dollars pour soutenir soit disant l’éradication du terrorisme islamique et la restauration de la démocratie. Le résultat des courses est que le mouvement islamiste radical des Talibans revient au pouvoir, vingt ans après en avoir été chassé par une coalition occidentale menée par les Etats-Unis en raison de son refus de livrer le chef d’Al-Qaida, Oussama Ben Laden, dans la foulée des attentats du 11 septembre 2001. Mais une question se pose déjà en dépit du retrait déjà préalablement négocié des forces armées des Etats-Unis . Comment une armée afghane quatre fois supérieure en nombre, entraînée, financée et équipée par la première puissance mondiale, les Etats-Unis, a-t-elle pu ainsi être mise en déroute aussi rapidement devant les Talibans ?
Ainsi, l’effondrement de l’armée régulière afghane et du pouvoir fantoche en place face à la progression fulgurante des talibans, est un terrible avertissement pour l’occident et ce alors même que l’évacuation précipitée des derniers ressortissants rappelle la chute de Saïgon, en 1975.

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Perspectives de la filière canne-sucre-rhum-énergie en outre-mer

Rapport de synthèse

La culture de la canne à sucre, adaptée au climat des Antilles et de La Réunion et résiliente aux cyclones, est structurante pour l’économie de ces territoires. Outre la production de sucre, cette culture alimente la production d’électricité, grâce à la combustion de la bagasse, la production de rhum agricole ou traditionnel, et concourt à l’amendement organique des sols avec la vinasse et les résidus de récolte tels que la paille. Dans les trois départements et régions d’outre-mer (DROM) étudiés par la mission1, la filière canne-sucre-rhum-énergie représente 33,9 % de la surface agricole utilisée et 27 700 emplois directs et indirects, soit 4,92 % de la population active.

La production et la commercialisation du sucre au sein de l’Union européenne (UE) fait l’objet d’une organisation commune de marché (OCM) instituée en 1968 et profondément revue en 2006 à la suite de la condamnation par l’Organisation mondiale du commerce (OMC) puis en 2017. En Europe continentale, anticipant la réforme, les acteurs ont augmenté la production betteravière et réalisé des gains de productivité, ce que les acteurs de la filière ultra-marin en’ont pas été en mesure de faire, ne pouvant pas augmenter la surface cannière, allonger la campagne (car la canne à sucre ne se stocke pas après récolte), ni restructurer à nouveau les cinq sucreries existantes (une par île2 et deux à La Réunion).

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La Martinique sur la corde raide entre contestation et violence !

— Par Jean-Marie Nol, economiste —
Peu importe que nous soyons pour ou contre la vaccination et une « solution martiniquaise » à la crise sanitaire dont la réponse aux yeux de certains serait une évolution statutaire de nature à instaurer un pouvoir local . Faut il alors remettre sur le tapis la question statutaire ?… Ce n’est plus le sujet dans l’immédiat tant le terrain s’avère miné… . Tout simplement parce que la question du statut revêt dans le contexte actuel une connotation par trop négative à mon sens aux yeux du peuple, et ne saurait donc être la panacée au malaise identitaire actuel. Cette problématique statutaire est devenu hors sujet du fait de la défiance de la population envers la classe politique, et qui se trouve aujourd’hui renforcée par l’immixion de la violence au sein de la société martiniquaise . Nous avions tantôt mis en garde contre le scénario du pire en Martinique à savoir la montée des tensions sociales et de l’extrémisme. Ainsi pour la troisième fois de violentes émeutes et affrontements avec les forces de l’ordre ont de nouveau éclaté hier soir (samedi 31 juillet) à Fort de France, après une manifestation contre le couvre feu et l’obligation vaccinale.

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Imaginer l’après covid en Martinique !

—Par Jean-Marie-Nol, économiste —

La Martinique se retrouve de nouveau dans la mouise avec le couvre feu et un quatrième confinement vu la progression de la pandémie et la pression qu’elle fait subir au système hospitalier. La triste réalité s’impose désormais à nos yeux, car comment imaginer un tel scénario il y a encore peu de temps ? Ne rêvons pas à un retour à la normale de sitôt. La crise provoquée par le coronavirus n’est pas un mauvais moment à passer, c’est un changement d’ère pour la Martinique. Nous voici une nouvelle fois immergés dans le présent par des crises sanitaires, identitaires, économiques, sociales, qui se superposent et se répètent dirait on à l’infini et ce sans que ayons la moindre prise sur les événements … A tel point d’ailleurs qu’on ne peut plus vraiment parler de crises, mais d’un état permanent qui nous plonge dans la déprime et rend difficile toute projection dans l’avenir.
A l’heure où la pandémie met en lumière les fragilités de la Martinique c’est, indirectement, le modèle social français qui se trouve aujourd’hui réhabilité.
La crise de la COVID-19 a en effet montré la nécessité de l’intervention de l’Etat sur l’urgence, humaine et sanitaire, et économique dans le déblocage de fonds de soutien aux divers secteurs d’activités de la Martinique .

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Covid-19 : contestation et désobéissance aux Antilles : quelle sortie de crise possible ?

—Par Jean-Marie Nol, économiste —

La société Antillaise accorde une grande importance à la culture de la contestation , au respect de la tradition et au principe d’égalité . Mais elle est aussi régulièrement secouée par toutes sortes de rébellions, de dissidences ou de désobéissance , voire par de véritables révoltes . Si les formes de la contestation relevées sont variées et graduées, un ressort commun anime les martiniquais et guadeloupéens : celui de la défense de leurs droits et libertés. On se bat donc pour ses idées, jusqu’au bout s’il le faut. On défend ce que l’on croit être la meilleure solution, même si elle est irréaliste, et cela au prix d’un éventuel conflit qui fait souvent la part belle à la politique de la terre brûlée . Une réputation de peuples contestataires , habitués à battre le pavé et à bloquer le pays pour préserver ses avantages sociaux . Derrière cette image d’Épinal, que nous disent les défilés de rue sinon l’existence d’un fondement culturel à l’état d’esprit contestataire des martiniquais et guadeloupéens comme on peut l’entrevoir dans l’actuel mouvement de contestation syndical antivax ?

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Jusqu’où ira l’utopie identitaire martiniquaise ?

—Par Jean-Marie Nol, économiste —
En Martinique, des extrémistes identitaires ont percuté les valeurs républicaines de l’Etat. En dépit d’arguments sanitaires puissants, une grosse majorité de la population martiniquaise se montre rétive à la vaccination contre la covid . La spécificité de la crise identitaire en Martinique réveille de nouveaux « rebelles » aux décisions du président de la République, pourtant destinées à stopper net une recrudescence du virus et ainsi sauvegarder l’économie voire sauver des vies humaines. Et comment comprendre que le gouvernement reculera face à une poignée d’irréductibles quand on sait que plus de 64,6 millions d’injections ont été réalisées depuis le début de la campagne en France, selon le bilan quotidien de la DGS. À ce jour, plus de 30,1 millions de Français présentent un schéma vaccinal complet. Les antivax Martiniquais jouent avec le feu en croyant que des mesures comme le pass sanitaire pourraient être annulées sous la pression d’une minorité de français. Jusqu’à aujourd’hui à ce que je sache, la Martinique est soumise à l’identité législative de l’article 73 de la constitution française. Mais certains, au détriment de la raison, ne sont pas prêts à lâcher le morceau, quitte à faire fi du caractère indivisible des lois de la République qui s’appliquent mécaniquement à tous les territoires de la République française.

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L’inquiétant déni de réalité va -t- il finir par miner l’économie de la Martinique et de la Guadeloupe ?

—Par Jean-Marie Nol—

Aujourd’hui, on se désole partout à travers le monde, de ce que l’économie soit une des principales victimes collatérales de la pandémie actuelle.
De fait, rien n’est plus vrai pour la Martinique et la Guadeloupe qui ont connu en 2020 une croissance négative , et pourtant les martiniquais et guadeloupéens persistent à ne pas comprendre qu’il faut mettre le paquet sur la vaccination pour éviter un nouveau confinement qui serait cette fois catastrophique pour l’économie et donc in fine pour l’emploi. En effet, si rien ne bouge au niveau de la vaccination , c’est le mur des faillites d’entreprises et d’un chômage de masse qui nous guettera fin 2021. C’est là avec le risque d’une nouvelle vague imputable aux variants, une question de bon sens et d’intelligence pratique pour préserver la cohésion sociale . Pourquoi faire état de l’intelligence et faire appel au bon sens du citoyen lambda ?
Tout simplement parce qu’il y a des interactions puissantes avec la vaccination et l’économie. Le niveau d’intelligence baisse de façon inquiétante dans le monde, et la Martinique tout comme la Guadeloupe ne font pas exception à la règle.

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L’autosuffisance alimentaire aux Antilles : mythe ou réalité à travers l’exemple de Cuba ?

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

L’autosuffisance alimentaire est bien une chimère en Martinique et en Guadeloupe comme le montre l’exemple de Cuba. Malgré les projets politiques mis en place par le régime révolutionnaire, Cuba n’a jamais pu prétendre à l’autosuffisance alimentaire. Après la chute de l’URSS et la fin de l’aide soviétique, le seul moyen pour nourrir les Cubains était d’acheter des ressources sur le marché mondial.L’autonomie alimentaire est la capacité à générer des revenus suffisants, grâce à l’agriculture et à d’autres activités non agricoles, pour répondre aux besoins alimentaires d’une population. Actuellement pour l’alimentation de sa population, Cuba dépend à 70% de l’extérieur. Les Cubains ont faim ! Aujourd’hui Cuba est au bord du gouffre alimentaire. Les mesures anti-castristes de Donald Trump, la crise sanitaire et la désorganisation d’un système à bout de souffle ont plongé l’île dans un marasme sans nom. La Havane n’est plus qu’une immense file d’attente, en quête désespérée d’un peu de nourriture, d’où l’explication en partie des manifestations d’une partie de la population actuellement en cours sur l’île. Cette explosion sociale qui se déroule présentement à Cuba est le reflet de ce que j’écrivais dans mon dernier article.

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Demain, les derniers avatars de la démocratie déceptive  ? 

—Par Jean-Marie Nol, économiste —

Une poudrière prête à sauter à tout instant. Voilà comment les économistes voient la société française et Antillaise. Plusieurs ingrédients détonnants montrent qu’une explosion sociale suivi d’un désordre politique peut survenir dans les prochaines années. Plusieurs indicateurs attestent de l’existence de  très fortes tensions dans la société en 2021 : Crise sanitaire du Covid, réchauffement climatique, crise de sens de la technologie et du numérique,  crise économique, financière, et sociale en vue, crise de la dette, décroissance irrémédiable en cours, crise migratoire en accélération tant dans l’Hexagone qu’en Guadeloupe avec la situation chaotique de Haïti, crise identitaire, crise de l’autorité de l’Etat, crise du vivre ensemble avec la montée exponentielle de la délinquance et de criminalité, Etc….Toutes ces crises menacent les fondements de la société française et par voie de conséquence guadeloupéenne.  Alors, qui, pour défendre encore la démocratie menacée dans ses soubassements historiques ? Qui sont ces populistes en France et en Guadeloupe qui se veulent des démocrates mais au détriment des intérêts bien compris d’un peuple qui ne participe plus à la vie démocratique du pays par le vote?

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L’opportunisme électoral : un facteur de recul de la démocratie !

— Par jean-Marie Nol, économiste —

Gouverner la Guadeloupe avec moins d’un tiers des électeurs c’est faire la part belle au sectarisme voire au populisme, et se créer une situation démocratique précaire, celle que nous voyons aujourd’hui. Certaines personnes ont beau jeu de se féliciter de la soit disant belle victoire enregistrée par le gusr et du recul des socialistes à l’occasion des dernières élections régionales et départementales , le résultat ne trompe personne. Il faut admettre que c’est une claque et même une énorme claque pour toutes les formations politiques de la Guadeloupe . Il va falloir se réveiller et trouver autre chose que des éléments de langage pour dire que c’est une réussite électorale , parce que nous avons un taux d’abstention record .
Les guadeloupéens manifestent un certain dégoût mêlé de déception vis-à-vis de la politique, certains pensent que le résultat du vote ne changera pas leur vie de toute façon. C’est vrai, et les responsables politiques doivent répondre à ces sentiments qui les interpellent, bien sûr. Mais le rôle primordial de l’opportunisme électoral explique aussi l’abstention qui est un danger à terme pour la démocratie locale.

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Les clubs Cigales, un outil financier pour soutenir autrement les entreprises .

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

Depuis notre dernière publication sur le sujet des clubs Cigales, les choses ont évolué positivement. Un premier club d’investisseurs a été créée en Guadeloupe. Reste l’objectif d’implantation d’un ou plusieurs clubs en Martinique. Le club CIGALES est en premier lieu un club d’investisseurs, qui réunit ses membres plusieurs fois par an, recueille leurs cotisations régulières pour former une cagnotte collective, et comme son nom l’indique, investit dans de petites entreprises quelque soit leur stade de développement (création, croissance, restructuration) en création ou encore œuvrant principalement dans le secteur productif .

Issu de l’Économie Sociale et Solidaire, dans les années 80/90 , le mouvement des CIGALES s’est construit sur le constat qu’il est possible à de simples citoyens d’accompagner celles et ceux qui se lancent dans la grande aventure de la création d’entreprise ou du développement de la production locale.
Il prend la forme d’un apport financier au capital ou sous forme de prêt, d’un soutien humain et de conseils adaptés. Chaque club CIGALES regroupe de 5 à 20 personnes pour une période de 5 ans renouvelables.

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« Mini Marché Mensuel » à l’Écolieu de Tivoli

Le samedi 3 juillet 2021 de 8h à 12 h

L’association CCPYPM – Centre de Culture Ypiranga de Pastinha Martinique – vous invite depuis plus de 2 ans à son « Mini marché mensuel », tous les premiers samedis du Mois.
Vous trouverez lors du Mini Marché fruits, légumes, aromates, plantes médicinales et plants en pot des associations Lasotè et CCPYPM, les savons faits mains des Petits savons de Stéph , les bijoux en capsules de café de La Fée des Caps et les accessoires de Crochet Art ! L’événement mensuel de CCPYPM se déroule les premiers samedis du Mois en entrée libre (prévoir masques, cabas, chaussures fermées).

Samedi 3 juillet 2021 à l’Éco-lieu de Tivoli de 8 à 12h. Chemin Desbrosses La Vallée Carrefour Tivoli. FB Ecolieu Martinique. Contact 0696 78 54 02

Fondé en 2006, le Centre de Culture Populaire Ypiranga de Pastinha Martinique est issu de sa matrice brésilienne initiée par mestre Manoel depuis 30 ans dans les favelas de Rio de Janeiro. Humanisme, intégration, respect, discipline, civisme, tolérance, vie en collectivité : son activité 1ère est la pratique de la Capoeira Angola comme sport, philosophie et vecteur identitaire et social.

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