— Publié par The Conversation—
Concept en perpétuelle évolution, l’économie circulaire est appelée à prendre une grande place dans nos vies dans les prochaines décennies. Mais elle ne doit pas être une alternative à la sobriété.
L’économie circulaire domine aujourd’hui le discours industriel sur le développement durable et serait caractérisée par un triple objectif au regard des déchets : réduction, réemploi et recyclage. Les annonces des entreprises quant au respect de ces objectifs au sein de leurs procédés s’enchaînent. Des marques telles qu’Ikea, Carrefour, ou encore L’Oréal s’engagent de manière plus ou moins ambitieuse, et suivent les avancées juridiques. Depuis le 1er janvier 2022, de nouvelles mesures de la « loi anti-gaspillage pour une économie circulaire » (loi Agec) sont entrées en vigueur, interdisant notamment la destruction des invendus non alimentaires.
Sur le site du ministère de la transition écologique, cette loi est présentée comme visant « à transformer notre économie linéaire, produire, consommer, jeter, en une économie circulaire » et « accélérer le changement de modèle de production et de consommation afin de limiter les déchets et préserver les ressources naturelles, la biodiversité et le climat ».