Catégorie : Echos d’éco

Pourquoi derrière le succès  de la ZI de Jarry, la ville de Pointe-à-Pitre est -elle en échec économique et sécuritaire ?

— Par Jean Marie Nol, économiste —

Le cœur de Pointe-à-Pitre se désagrège depuis le départ des entreprises et commerces vers la zone industrielle et commerciale de Jarry, de Dothemare et également vers les centres commerciaux, et par voie de conséquence une frange de la jeunesse de la Guadeloupe est désormais prise au piège de la pauvreté et de la violence. C’est là un effet dû au temps long. Je veux dire par là que cela relève de la responsabilité de la rénovation urbaine ratée pour partie avec une erreur de jugement des municipalités successives qui a contribué à un urbanisme par trop social. La récente escalade de violence entre adolescents dans le département a une fois de plus mis en lumière une réalité préoccupante : la jeunesse de Pointe-à-Pitre et des environs est confrontée à une violence endémique et à des défis d’ordre économiques majeurs, accentués par la pauvreté croissante et le manque de perspectives d’avenir. Et c’est dans ce contexte, que les guadeloupéens devraient enfin finir par comprendre qu’aucun développement harmonieux et durable de la Guadeloupe n’interviendra sans prise de conscience sur l’importance des mécanismes économiques.

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Le SMIC n’est pas un salaire décent

Le groupe Michelin estime payer à travers le monde « entre 1,5 fois et 3 fois le salaire minimum ».

— Par Jean Samblé —

Michelin, un des leaders mondiaux dans la fabrication de pneumatiques, a récemment annoncé une mesure ambitieuse et sans précédent : l’instauration d’un salaire « décent » pour l’ensemble de ses 132 000 employés répartis dans 175 pays. Cette décision, annoncée par le PDG Florent Menegaux, vise à répondre aux préoccupations croissantes concernant les inégalités salariales et le niveau de vie des travailleurs à travers le monde.

Le concept de « salaire décent » adopté par Michelin est basé sur la notion de « living wage » promue par le Pacte mondial des Nations Unies. Concrètement, il s’agit d’une rémunération qui permet à un travailleur de subvenir aux besoins essentiels d’une famille de quatre personnes, tout en leur offrant la possibilité de constituer une épargne de précaution. Ainsi, le salaire décent chez Michelin vise à assurer non seulement la satisfaction des besoins fondamentaux tels que l’alimentation, le logement, la santé et l’éducation, mais également à garantir un niveau de vie digne incluant des loisirs et des vacances.

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Vers un rebond de la vie chère aux Antilles du fait des graves tensions géopolitiques actuelles ?

— Par Jean-Marie Nol —

Les conséquences économiques et financières pour la France en cas d’escalade du conflit entre l’Iran et Israël, associées à une possible crise énergétique et une reprise de l’inflation, pourraient être significatives et diverses pour la Guadeloupe et la Martinique. Les investisseurs pourraient réagir de manière négative aux incertitudes géopolitiques, ce qui pourrait se traduire par une nouvelle crise énergétique entraînant une augmentation des prix du pétrole et du gaz, ce qui aurait un impact direct sur l’économie française avec des répercussions aux Antilles.Si l’agenda social médiatique est pour l’instant calme en Guadeloupe, le vent pourrait rapidement tourner. Car en coulisse, ce sont nos factures qui flambent. Et nous n’allons pas regarder ailleurs encore très longtemps. La liste des hausses s’allongeront bientôt comme le mercure sous le soleil du carême ces jours ci. En tant que pays importateur net d’énergie, la Guadeloupe serait confrontée à des coûts énergétiques plus élevés, ce qui pourrait peser sur la compétitivité des entreprises et entraîner une hausse des prix à la consommation. Une augmentation des prix de l’énergie pourrait contribuer à une reprise de l’inflation en Guadeloupe et en Martinique.

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La fusion Département-Région : Un débat biaisé de l’assemblée unique qui risque de devenir incandescent en Guadeloupe !

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

Depuis le dernier congrès, le débat sur la fusion du département et de la région en Guadeloupe fait tâche au sein de la société civile et des sphères politiques. Cette proposition, loin de faire l’unanimité, suscite des inquiétudes quant à ses conséquences sur l’efficacité des politiques publiques et sur l’économie de l’archipel.L’un des principaux arguments avancés contre cette fusion réside dans l’absence manifeste d’économies d’échelle. D’ailleurs, plusieurs responsables politiques mettent en avant l’échec de cette fusion en Martinique et en Guyane qui selon eux n’a résolu aucun problème. La perception selon laquelle la fusion du département et de la région en Martinique pour former la collectivité territoriale unique est un échec découle de plusieurs facteurs: 

1-Difficultés de gouvernance : La mise en place d’une nouvelle structure administrative complexe a été confrontée à des difficultés de gouvernance. La gestion des compétences et des ressources entre l’ancien département et la région fusionnés peut être source de tensions et de conflits internes.

2-Problèmes financiers : La fusion n’a pas nécessairement entraîné les économies d’échelle escomptées. Au contraire, certains estiment que les coûts de fonctionnement de la collectivité territoriale unique ont augmenté, notamment en raison de la nécessité de mettre en place de nouvelles structures administratives et de s’adapter à un cadre législatif différent.

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La crise invisible qui va bousculer les pays Guadeloupe et Martinique.

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

Dans le tumulte des crises économiques, financières, sociales et environnementales qui secouent notre monde, il est pourtant une crise souvent ignorée des Antilles, pourtant omniprésente et insidieuse, c’est celle de la crise invisible de la géopolitique du conflit entre l’Iran et Israël et celle de la dette corrélée à la réduction de la dépense publique qui nous poussera à remettre en question notre mode de vie. Ces crises transcendent les frontières nationales, les différences culturelles et les clivages idéologiques ainsi que politiques. L’Iran est accusé d’avoir planifié une attaque de drones contre Israël. Mais une attaque de la république islamique sur l’État hébreu pourrait provoquer une grave crise énergétique avec un embrasement de la région du golfe, riche en pétrole et gaz naturel, dont les cours pourraient bondir de près de 20%. Le chef-économiste du FMI  a rappelé qu’une hausse de 20 dollars des prix du pétrole, si elle était persistante, pouvait entraîner une perte de 0,30 point de pourcentage de PIB au niveau mondial. Étant donné que le pétrole est une ressource essentielle utilisée dans de nombreux secteurs de l’économie, une augmentation de son prix peut entraîner une hausse généralisée des coûts de production, ce qui peut à son tour entraîner une flambée inflationniste qui touchera les Antilles.

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Poussée attendue  de l’Extrême-droite lors des prochaines élections européennes en Guadeloupe : à qui la faute ?

—  Par Jean-Marie Nol, économiste —

La montée probable de l’extrême droite en Guadeloupe soulève des interrogations profondes quant à ses causes et aux responsabilités qui en découlent. Alors que la situation budgétaire préoccupe depuis quelques temps avec un déficit en hausse, une dette élevée et une note AA de la France sur le point d’être dégradée par les agences de notations, les conséquences des prochaines orientations budgétaires et de la dégradation économiques pourraient avoir un impact majeur lors des prochaines élections européennes. Certains sonnent déjà l’alarme face à ces dérives populistes qui mettent en danger notre système économique et social et, plus largement, l’avenir de notre société.

En dépit des précautions oratoires du ministre de l’économie Bruno le Maire indiquant que les Français seraient relativement épargnés et que l’effort ne concernerait que les dépenses de l’État et des collectivités locales, cette nouvelle contraction annoncée du budget va toucher significativement les personnes les plus vulnérables qui n’ont pas d’autre choix que de vivre des maigres revenus de leur travail ou des transferts sociaux, mais aussi le fonctionnement de nos services publics garants de la cohésion sociale et du bien-vivre ensemble.

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Déclaration des revenus de 2023 : toutes les dates !

À partir du 11 avril, vous pourrez déclarer en ligne vos revenus de 2023. Les dates limites pour effectuer votre déclaration en ligne varient en fonction de votre département de résidence. Quand et comment effectuer votre déclaration ? [On] vous donne toutes les informations.

Dès le 11 avril, vous pourrez accéder au service en ligne sur le site des impôts pour faire votre déclaration des revenus de l’année 2023. Le ministère de l’Économie doit confirmer dans les prochains jours le calendrier d’envoi des déclarations papier préremplies.

La date limite de dépôt des déclarations de revenus 2023 (version papier) est fixée au 21 mai 2024 à minuit, quel que soit le lieu de résidence (y compris pour les résidents français à l’étranger), le cachet de La Poste faisant foi.

Si vous déclarez en ligne, vous bénéficiez de délais supplémentaires. Les dates limites sont fixées selon votre département (adresse du domicile au 1er janvier 2024) :

  • 23 mai 2024 à 23h59 : départements 01 à 19 et non-résidents ;
  • 30 mai 2024 23h59 : départements 20 à 54 ;
  • 6 juin 2024 à 23h59 : départements 55 à 976.

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Le tortueux chemin de crête de la neuro-psychogénéalogie des Antillais  !

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

La nouvelle science de la neuro-psychogénéalogie explore les liens entre les expériences passées de nos ancêtres et leur impact sur notre actuelle santé mentale, émotionnelle et comportementale. Dans le contexte des Antilles, notamment en Guadeloupe et en Martinique, où l’histoire est marquée par des événements traumatisants tels que l’extermination des Indiens Caraïbes, l’abomination du système esclavagiste et la dépossession de la personnalité du colonisé du fait de la colonisation, plusieurs raisons peuvent pousser à rechercher un lien de nature économique et anthropologique avec cette discipline de la neuro-psychogénéalogie.

Nous sommes bien en présence d’une transmission intergénérationnelle du trauma  dixit Frantz Fanon. La ligne de crête dangereusement précaire des non dits qui a longtemps forgé un relatif équilibre de la personnalité des membres de communautés aux Antilles est en fait une véritable bombe à retardement qui serait corrélée avec la crise économique en suspens pour les prochaines années. Aborder aujourd’hui les relations de l’individu et de la société, du point de vue sociologique, c’est entrer dans le domaine économique,car c’est bien l’économie qui façonne la configuration sociale de la société antillaise et les mentalités ainsi que les personnalités des individus.

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Situation financière des collectivités : Intercommunalités de France publie une note de conjoncture

Communiqué de presse —

Alors que Bruno Le Maire réunit aujourd’hui une réunion sur les économies à réaliser sur les finances publiques locales, à laquelle l’association représentant les intercommunalités, 2e investisseur public local, n’a pas été conviée, Intercommunalités de France publie une note de conjoncture sur la situation financière des collectivités du bloc local. L’association s’est exprimée à plusieurs reprises ces dernières semaines pour marquer son opposition à toute fragilisation des services publics et remise en cause de la planification écologique après les annonces successives de coupes budgétaires du ministre de l’Économie. Les conditions du dialogue n’étant pas réunies, Sébastien Martin, président d’Intercommunalités de France, ne rencontrera pas Bruno Le Maire.

Parmi les enseignements de la note de conjoncture d’Intercommunalités de France :

  • Les collectivités ne contribuent que marginalement au déficit public en raison d’une gestion saine de leurs finances et de budgets votés à l’équilibre, participant de ce fait à la réduction du déficit public.

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Ces dentifrices qui favorisent “la formation de caries”…

— Par Sabrina Solar —

Alors que les parents s’efforcent d’inculquer à leurs enfants de bonnes habitudes d’hygiène dentaire dès le plus jeune âge, une révélation troublante émerge de l’enquête récente de l’association 60 millions de consommateurs : la composition des dentifrices pour enfants, même ceux vantés comme étant bio, pourrait en réalité favoriser la formation de caries. Une nouvelle qui vient remettre en question nos choix en matière de produits d’hygiène bucco-dentaire et qui mérite une attention particulière.

Le rituel du brossage des dents, un pilier de l’hygiène quotidienne, peut devenir, ironiquement, une source de préoccupation. Dès l’âge de 2 à 4 ans, lorsque les enfants sont capables de cracher, on leur recommande l’utilisation de dentifrices spécialement conçus pour eux. Pourtant, selon l’étude de l’association, ces produits contiennent parfois des ingrédients surprenants, tels que du glucose, du fructose ou même du caramel, qui peuvent contribuer à la dégradation de l’émail dentaire et à la formation de caries.

Le Dr Christophe Lequart, porte-parole de l’Union française pour la santé bucco-dentaire (UFSBD), met en garde contre ces « sucres fermentescibles », expliquant comment ils sont dégradés par les bactéries présentes dans la bouche, entraînant la production d’acides nocifs pour les dents.

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Nous reprenons le travail unis et la tête haute

— Communiqué de presse —
Comité de grève des travailleurs, soutenu par la CGTM Compagnie Martiniquaise de Navigation ; Compagnie de Navigation Caribéenne

Nous reprenons le travail unis et la tête haute

Après 40 jours de lutte, Nous, travailleurs de la CMN et de la CNC, avons signé samedi 6 avril 2024 au siège de Martinique Transport, en présence d’une inspectrice du travail, un protocole d’accord mettant un terme à la grève qui avait débuté lundi 26 février 2024. Grace à notre détermination et à la solidarité sans faille entre nous grévistes, et malgré toutes les pressions et les attaques subies, nous avons obtenu satisfaction sur l’ensemble de nos revendications. Nous avons donc convenu, unanimement, de reprendre le travail lundi 8 avril 2024.

Nous avons dû recourir à la grève pour nous faire entendre et pour que soient prises en compte nos revendications qui portaient sur :

  • L’application par la direction de CMN et CNC de la législation sociale en vigueur. Cela faisait des années que nous la réclamions, et qu’en face, nous avions une direction qui refusait obstinément de la respecter.

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Comment l’explosion de la dette publique au 18ème et 19ème siècle a provoqué la mort tragique de tous les colons blancs de la Guadeloupe ?

— Par Jean-Marie Nol, économiste et chroniqueur de l’histoire de la Guadeloupe —

L’état désastreux des finances publiques, avec un déficit de 154 milliards d’euros représentant 5,5% du PIB en 2023 et une dette prévue de 3200 milliards d’euros à la fin de l’année selon la Cour des comptes, suscite de graves inquiétudes. Bien que la situation contemporaine ne soit pas une réplique exacte de la crise de la dette publique qui a déclenché la Révolution française en 1789, les parallèles sont frappants. L’incapacité de l’État royal à tenir les comptes publics a provoqué, en 1789, le plus grand cataclysme de l’histoire de France. Et ce passé est riche d’enseignements pour aujourd’hui. Depuis le XVIe siècle, l’État royal français vivait au-dessus de ses moyens, principalement pour financer ses campagnes militaires coûteuses dans l’ensemble de l’Europe et aussi contre les anglais,les espagnols , les hollandais dans ce qu’il est convenu d’appeler abusivement le nouveau monde. Cette pratique a conduit à l’émission d’obligations, connues sous le nom de «rentes», et à l’émergence des «rentiers» prêtant de l’argent à la monarchie. Cependant, à la fin du règne de Louis XIV, la dette publique a commencé à s’envoler, créant des tensions croissantes dans tout le royaume notamment au sein de la petite noblesse de robe et de la bourgeoisie .

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La Guadeloupe bientôt sur la corde raide de la rigueur avec la réduction de la dépense publique ?

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

La crise de la dette concomitante à celle de l’identité française peut être annonciatrice de grands bouleversements politiques dans la société française pour plusieurs raisons. Tout d’abord, l’identité nationale est un élément fondamental de la cohésion sociale, et lorsque celle-ci est remise en question, cela peut engendrer des tensions et des divisions au sein de la société. De plus, les questions liées à l’identité, telles que l’immigration, la diversité culturelle et religieuse, ou encore les tensions socio-économiques, sont souvent au cœur des débats politiques et sociaux en France, et leur résolution peut avoir un impact significatif sur l’avenir du pays. Enfin, les changements budgétaires et financiers,  démographiques, les évolutions économiques et les défis liés à la démondialisation contribuent également à façonner l’identité française et peuvent donc entraîner des transformations importantes dans la société. 

C’est dans ce contexte sociétal troublé par l’insécurité grandissante que le président Emmanuel Macron joue la carte de la provocation pour attiser le vote d’extrême droite dans le cadre d’une stratégie pernicieuse avec l’affaire de l’annonce abrupte de la possibilité de faire chanter une chanson d’Edith Piaf par Aya Nakamura à l’ouverture des jeux olympiques de Paris.

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Création et spectacle vivant sacrifiés

Les coupes budgétaires dans le domaine de la culture suscitent un tollé généralisé et soulèvent des préoccupations majeures quant à l’avenir de la scène culturelle française. Avec l’annonce récente des réductions budgétaires imposées par le gouvernement pour l’année 2024, de nombreuses institutions culturelles emblématiques se retrouvent dans une situation précaire, menaçant ainsi le tissu même de notre patrimoine artistique et culturel.

L’impact de ces coupes est loin d’être anodin. Des institutions prestigieuses telles que l’Opéra de Paris, la Comédie-Française et le Musée du Louvre, pour ne citer que quelques-unes, subissent des réductions financières drastiques. Les montants en jeu sont significatifs : 6 millions d’euros pour l’Opéra de Paris, 5 millions pour la Comédie-Française, et 3 millions pour le Louvre, entre autres. Ces réductions budgétaires, qui représentent une fraction des 10 milliards d’euros d’économies « immédiates » annoncées par Bercy, viennent alourdir le fardeau déjà pesant sur ces institutions.

Cette politique d’austérité budgétaire, initiée par le gouvernement, compromet gravement la capacité des institutions culturelles à mener à bien leurs missions. Les répercussions sont multiples et touchent tous les acteurs de la scène culturelle.

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Regards croisés sur les tensions identitaires et craintes économiques et sociales des Antilles !

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

La Guadeloupe et la Martinique, joyaux insulaires de la modernité occidentale dans la caraïbe , se retrouvent à un moment charnière de leur histoire, oscillant entre tensions identitaires croissantes, violence exponentielle au sein de la société, et défis économiques colossaux. Dans un contexte où les débats actuellement feutrés mais qui risquent d’être houleux sur l’évolution institutionnelle occupent les esprits de certains élus, et où les frictions ethniques se font sentir, ces territoires ultramarins sont confrontés à des interrogations profondes quant à leur avenir. Il est indéniable que la situation actuelle prédispose à des dérives potentiellement violentes, à l’instar de ce que nous avons connu par le passé chez nous ou dans d’autres régions du globe marquées par des politiques néo coloniales sournoises. Cependant, il est impératif de reconnaître que l’histoire des Antilles françaises ne peut être réduite à un simple écho des erreurs passées. Le monde a évolué, les mentalités ont changé, et l’État français semble prendre conscience non sans malice des risques et des défis qui attendent ces territoires.

Pourtant, selon certains, le spectre d’une substitution de population plane au-dessus des Antilles et surtout de la Guyane.

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L’octroi de mer, une taxe à la croisée des chemins

Réflexions sur son impact et les perspectives de réforme

— Par Jean Samblé —

Introduction :

Depuis sa création par Colbert en 1670 pour financer les colonies, l’octroi de mer a évolué au fil des siècles pour devenir un pilier essentiel des économies ultramarines. Toutefois, son existence même est remise en question à l’heure où la France s’engage davantage dans l’intégration européenne. Dans cette pésentation, nous examinerons les tenants et aboutissants de cette taxe complexe, son impact sur les économies locales, ainsi que les pistes de réforme envisagées pour répondre aux défis actuels.

I. Contexte historique et évolution de l’octroi de mer :

A. Retour sur les origines de l’octroi de mer et son rôle initial dans le financement des colonies :

L’octroi de mer trouve ses racines dans la politique mercantiliste de la France sous Colbert au XVIIe siècle. Cette taxe était initialement conçue pour financer les colonies françaises en Amérique, en Afrique et en Asie. Son objectif premier était donc de générer des revenus pour soutenir l’expansion coloniale, ainsi que pour garantir le monopole commercial de la métropole.

B.

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Cannabis — Une enquête de Mathieu Kassovitz et Antoine Robin

Mardi 2 avril à 21.05 sur France 5

— Par Hélène Lemoine —

Le documentaire « Cannabis », réalisé par Mathieu Kassovitz en collaboration avec Antoine Robin, se présente comme une exploration approfondie et nuancée de la question complexe du cannabis, une substance omniprésente dans la société contemporaine. En se concentrant sur la France, où la consommation de cannabis est élevée malgré une législation répressive, les réalisateurs élargissent leur champ d’investigation à plusieurs pays qui ont fait le choix de légaliser cette drogue, notamment le Canada, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Thaïlande, le Maroc et l’Espagne.

Le documentaire commence par mettre en évidence le paradoxe français : bien que la loi soit particulièrement sévère envers l’usage et la possession de cannabis, la France compte le plus grand nombre de consommateurs en Europe, avec plus de six millions de personnes, dont un tiers ont moins de 25 ans. Cette situation soulève des questions essentielles sur l’efficacité de la politique répressive et sur la pertinence de cette approche face à un phénomène de consommation si répandu.

Pour mieux comprendre les enjeux entourant le cannabis, Kassovitz et Robin ont entrepris un périple à travers différents pays, rencontrant une multitude d’acteurs impliqués dans cette problématique.

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Pourquoi la revendication d’autonomie n’est-elle qu’un  leurre…

dans le cas de maintien en l’état de la superstructure économique de comptoir et aussi de rente ?

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

Les frustrations concernant la gouvernance actuelle des collectivités locales et l’impuissance des politiques publiques  contribuent à un sentiment général de malaise au sein de la société Guadeloupéenne et Martiniquaise. Et l’un des leviers préconisé par la classe politique pour y remédier est plus de responsabilités locales à travers une demande formulée d’une autonomie à l’instar de la Corse.  Mais si l’autonomie était vraiment la panacée alors reste à se poser la question de savoir quels sont les éléments politiques et idéologiques à l’origine de la demande d’indépendance de la Polynésie et de la nouvelle Calédonie ( plusieurs députés indépendantistes ont été élus à l’assemblée nationale lors des dernières élections) alors que ces deux collectivités bénéficient déjà d’un régime d’autonomie ?

A notre avis, la meilleure réponse à cette interrogation est que malgré leur statut d’autonomie, la Polynésie française et la Nouvelle-Calédonie font face à des inégalités économiques et sociales persistantes, avec une concentration de richesse et de pouvoir entre les mains d’une minorité, tandis que la majorité de la population reste confrontée à la pauvreté et à la marginalisation.

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 » 60 millions de consommateurs » : Les salades en sachet trop souvent contaminées par les pesticides

Seuls 5 sachets sur les 26 analysés par l’association se sont révélés être « indemnes de toute contamination ».

— Par Sabrina Solar —

Après que le Programme des Nations unies pour l’environnement a révélé le gaspillage d’un milliard de repas par jour dans le monde en 2022, deux nouvelles études mettent en lumière une réalité inquiétante sur nos assiettes. La confiance dans notre alimentation est de nouveau mise à rude épreuve par les récentes découvertes publiées ce jeudi 28 mars par l’association 60 Millions de consommateurs et l’UFC-Que choisir. Ces révélations laissent entrevoir un paysage alimentaire obscurci par les pesticides et le manque d’informations sur l’origine des ingrédients.

L’enquête de l’UFC-Que choisir met en évidence un problème fondamental : près de 70 % des ingrédients des produits alimentaires transformés échouent à dévoiler leur origine. Ce manque de transparence, loin d’être le fruit d’une fluctuation naturelle dans la provenance des ingrédients, est attribué à des politiques d’approvisionnement opaques, selon l’association. Cette réalité soulève des questions cruciales quant à la traçabilité et à la qualité des produits que nous consommons au quotidien.

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Pâques 2024 : Le chocolat en crise, la douceur à prix d’or !

— Par Jean Samblé —

La douceur de Pâques est assombrie cette année par une amère réalité : les prix du chocolat grimpent en flèche. L’envolée vertigineuse des cours du cacao fait frémir les papilles et les portefeuilles des amateurs de sucreries. Selon les dernières données de l’UFC-Que choisir, l’inflation des plaisirs chocolatés atteint un étonnant 5 % par rapport à l’année précédente, dépassant ainsi l’inflation alimentaire qui se stabilise à 3 %. La cause de cette escalade des prix ? La hausse spectaculaire du cours mondial du cacao.

Imaginez-vous, en février, le prix d’une tonne de fèves de cacao dépassait les 6000 dollars, soit une augmentation hallucinante de 150 % par rapport à l’année précédente. Et le drame ne s’arrête pas là. En mars, ces chiffres ont pris des allures encore plus délirantes avec le prix grimpant au-dessus des 10 000 dollars à New York. C’est une véritable course à l’or brun qui s’est engagée, et les consommateurs sont sur le point d’en payer le prix.

Les racines de cette crise chocolatière plongent en Afrique, où la Côte d’Ivoire et le Ghana règnent en maîtres sur la production mondiale de fèves de cacao.

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Gaspillage alimentaire mondial : Une tragédie planétaire aux conséquences dévastatrices

— Par Sabrina Solar —

Le monde est confronté à une crise alimentaire d’une ampleur ahurissante. En 2022, selon les estimations alarmantes des Nations unies, chaque jour a vu l’équivalent d’un milliard de repas jeté à la poubelle à travers la planète. Cette gabegie insensée représente près d’un cinquième de toute la nourriture disponible, une tragédie mondiale décriée par les experts comme un échec environnemental majeur.

Les chiffres sont stupéfiants : 60% de ce gaspillage provient des ménages, soit 631 millions de tonnes de denrées alimentaires perdues dans le monde cette année-là. Les restaurants et cantines ont contribué à hauteur de 28%, tandis que les supermarchés et autres commerces ont jeté 12% de cette nourriture précieuse. En somme, plus de 1 000 milliards de dollars sont ainsi gaspillés chaque année, une somme colossale qui aurait pu être utilisée de manière bien plus constructive.

Ce constat accablant est le fruit d’une étude minutieuse menée par le Programme des Nations unies pour l’environnement, mettant en lumière une réalité préoccupante : plus on cherche de gaspillage alimentaire, plus on en trouve. Les raisons de ce phénomène sont multiples : des achats excessifs à une mauvaise estimation des portions, en passant par la négligence des dates de péremption.

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Nouvelle réforme de l’assurance-chômage : Un coup dur pour les chômeurs

— Par Jean Samblé —

L’annonce récente de Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement français, concernant une nouvelle réforme de l’assurance-chômage cette année a ravivé les débats autour des politiques sociales et économiques en France. Alors que le déficit public pour l’année 2023 a été officiellement évalué à 5,5 % du PIB par l’Insee, une augmentation par rapport aux 4,9 % prévus, le gouvernement semble déterminé à prendre des mesures pour réduire les dépenses, principalement dans le domaine de la protection sociale.

Cette initiative, cependant, est loin de faire l’unanimité. Les justifications avancées par le gouvernement sont un faux-fuyant : les chômeurs ne sont en aucun cas responsables de la détérioration des comptes publics. Il est clair que la politique économique actuelle du gouvernement est en échec, et les réformes successives de l’assurance-chômage n’ont pas eu les effets escomptés sur l’emploi.

En effet, la réduction des droits des chômeurs, une constante de la politique macroniste, n’a pas contribué à améliorer le marché du travail. Au contraire, elle a plutôt entraîné un appauvrissement des personnes concernées. Ces réformes semblent être motivées par une logique d’économies budgétaires et de pression sur les demandeurs d’emploi pour accepter des postes précaires et sous-payés.

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La Guadeloupe au fil de l’eau ? Une inquiétante dérive !

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

Dans un contexte délétère marqué par des données économiques préoccupantes, les territoires d’Outre-mer français se retrouvent au cœur de débats controversés sur l’évolution institutionnelle ou statutaire. Les certitudes du passé n’existent plus ! Que faire pour lutter contre cette crise économique et sociale qui vient et qui risque de s’éterniser ?

D’ailleurs la Guadeloupe est particulièrement sur la sellette avec des crises récurrentes comme celles qui ont récemment défrayé la chronique tels que  la gestion de l’eau et le sabotage du réseau par des présumés auteurs syndicalistes, la volonté de la terre brûlée dans la campagne sucrière et surtout la problématique de l’insécurité galopante. Cette situation soulève des interrogations quant à la capacité future de la France à soutenir financièrement ses territoires ultra – marins. La France hexagonale fait en effet face à des défis budgétaires majeurs, exacerbés par la croissance des dépenses sociales et les déséquilibres économiques internes. Selon l’économiste Mathieu Plane, on est face à un déficit de crise, on a eu des soutiens à l’économie exceptionnels, il va falloir trouver des recettes exceptionnelles pour y faire face. 

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Une gestion budgétaire fragile et une véritable impuissance de l’action publique sous les feux de la critique !

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

Un budget 2024 de la CTM en recul par rapport à 2023, particulièrement les investissements, une fiscalité locale qui rame, une explosion de la dette, la capacité d’autofinancement(CAF) en baisse, un budget de plus en plus dépendant des subsides de l’Etat et de l’Europe, tel est le visage de ces prévisions pour 2024.

Le système certes tend à étouffer la collectivité territoriale de Martinique, mais sa gestion aventureuse y apporte sa part. Voilà la conclusion d’une étude analytique de Monsieur Michel Branchi rédacteur en chef du journal Justice. En Guadeloupe c’est la violence exponentielle et l’insécurité qui occupent le devant de la scène médiatique avec le coup de gueule du maire de Pointe à Pitre, et qui imprègnent tous les esprits. Cette baisse de régime de la CTM et cette véritable impuissance de l’action publique en Guadeloupe confrontée à l’insécurité corrélée à des difficultés budgétaire de la ville de Pointe à Pitre et d’autres communes, interviennent malheureusement dans un contexte particulièrement difficile pour les comptes publics de la France hexagonale. Car dans le même temps la France retient son souffle en anticipation de l’annonce par l’Insee du déficit public de l’année dernière, suscitant déjà une onde de choc politique quant à la gestion budgétaire durant l’ère Macron.

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Applis anti-gaspi : les 3 grandes raisons d’un succès croissant

— Par Béatrice Siadou-Martin(*) & Jean-Marc Ferrandi(*) —

10 millions de tonnes de produits jetés par an, soit environ 16 milliards d’euros et 3 % des émissions de gaz à effet de serre… Le gaspillage alimentaire représenterait ainsi un coût supérieur à 100 euros par an et par personne. Cela reste non négligeable alors que 8 Français sur 10 affirmaient avoir modifié leurs comportements alimentaires en raison de l’inflation. 87 %, selon un sondage d’Harris Interactive pour Cetelem, indiquent avoir réduit leur gaspillage alimentaire. Plusieurs applications mobiles anti-gaspi qui luttent contre ce fléau sont apparues il y a moins de dix ans et sont en plein boom.

Elles se nomment Optimiam, Phenix ou encore Too Good to Go. Outre la réduction du gaspillage alimentaire chez les restaurateurs, au sein des commerces de proximité ou dans la grande distribution, elles proposent au consommateur une réduction du prix d’au minimum 30 %, quand il ne s’agit pas d’un don en faveur de public défavorisé. Elles interviennent tard dans le processus de consommation, quand la date de limite de consommation est proche ou la date limite d’utilisation optimale dépassée.

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