Catégorie : Les chroniques de Jean-Marie Nol

Quid d’un questionnement critique sur le monde perdu des jeunes et des intellectuels Antillais ?

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

Le développement économique de la Guadeloupe fait face à des défis majeurs, exacerbés par une trop grande dépendance à la France hexagonale et une sous-exploitation du potentiel de la diaspora antillaise. Cette dépendance se manifeste par un recours excessif aux subventions et aides de la métropole et par une importation massive de biens, ce qui limitera si rien ne bouge sur le front économique, l’autonomie et l’innovation locale. L’insularité et l’éloignement géographique entraînent des coûts de transport trop élevés et un accès restreint aux marchés internationaux, réduisant de façon structurelle ainsi la compétitivité des produits locaux. Les infrastructures inadéquates, la faiblesse de la productivité du travail et une bureaucratie complexe découragent les investisseurs et freinent la création d’entreprises. Sur le marché du travail, le chômage élevé et l’inadéquation des compétences freinent la croissance économique, nécessitant des politiques publiques et de formation professionnelle plus efficaces. La fiscalité élevée et le coût de la vie dissuadent les investissements et réduisent le pouvoir d’achat des consommateurs qui sont de plus confrontés à une spirale inflationniste.

Les problèmes sociaux, comme les inégalités économiques et l’émigration des talents, accentuent ces difficultés.

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« Les défis et transformations des générations Y, Z, Alpha et Bêta dans la société antillaise »

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

La société Antillaise en mutation est à un point de bascule face aux errements des jeunes Générations Y, Z, Alpha et Bêta !

L’avenir de la société Antillaise suscite de nombreuses inquiétudes, particulièrement en matière économique et sociétale pour ce qui concerne les jeunes générations Y (nés entre 1981 et 1996), Z (nés entre 1997 et 2012), et la génération Alpha puis Bêta (nés après 2012, et grandissant avec l’intelligence artificielle). Depuis le début du XXème siècle et l’apparition des sciences sociales, les humains ont été divisés en différentes générations sociales. Ces classes d’age, généralement regroupées sur des plages de 20 à 25 ans, se caractérisent par des expériences sociales et individuelles communes, influencées par des marqueurs politiques, historiques, économiques qui influencent leur mode de vie, leur vision du monde, leurs valeurs…Les experts en comportement et en sociologie s’interrogent sur les transformations profondes et les changements de paradigmes que ces générations pourraient apporter, notamment dans les domaines des secteurs d’activités économiques, des relations  familiales et de la productivité au travail. Pour bien comprendre la problématique des générations, il faut les situer dans le contexte des époques précédentes :

La génération X, les enfants nés entre les années 1965 et 1979, a été témoin de l’émergence de la technologie, comme avec les ordinateurs personnels et les cassettes vidéo.

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Le grand doute de la classe moyenne antillaise en proie au déclassement inéluctable à venir !

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

En 2023, une étude de la Fondation Jean-Jaurès révélait que deux tiers des Français se considéraient comme appartenant à la « classe moyenne ». Pour la Fondation Jean-Jaurès, le revenu pourrait être une première piste pour définir la classe moyenne. Elle propose de circonscrire cette catégorie entre les 30 % de Français les plus modestes et les 20 % les plus riches. Cependant, cette approche ne rend pas compte des disparités importantes au sein de la classe moyenne. Le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Crédoc) la divise en deux sous-catégories : les classes moyennes inférieures et supérieures. Les premières regroupent environ 30 % des Français, avec un revenu mensuel compris entre 1 440 et 2 260 euros. Les secondes représentent 20 % de la population, avec des revenus allant de 2 260 à 3 110 euros par mois. Cette « bipolarisation de la classe moyenne » résulte d’une progression des revenus plus lente que celle du niveau de vie médian.Cependant, cette notion reste floue et difficile à cerner précisément en Guadeloupe et Martinique.  

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L’étrange cécité des élites antillaises incapables d’assumer un mea culpa salvateur !

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

L’éclatement de l’identité antillaise est souvent évoqué pour expliquer une partie du mal-développement et du malaise politique et identitaire persistant qui touche la Guadeloupe et la Martinique. Dans les périodes de tourmente, quand la démocratie vacille depuis la dissolution de l’Assemblée nationale et la possibilité de l’extrême droite d’arriver au pouvoir dans les prochaines années, il est de grands livres dans lesquels il est revigorant de se replonger. Pour retrouver de l’espoir quand l’heure n’en fournit guère, pour prendre de la hauteur et savoir faire un mea culpa au lieu de rechercher des boucs émissaires. Connaît-on vraiment la responsabilité des élites antillaises dans les mauvaises performances du système économique en Guadeloupe et Martinique ?

À travers le constat et l’analyse approfondie de la situation socio-économique et politique de ces îles,  il faut nécessairement explorer les causes et les conséquences de l’origine du chômage de masse, de l’exode des jeunes, du manque de perspectives locales, et de l’influence persistante des séquelles du colonialisme français sur la neuropsychologie des élites antillaises. Malgré leur statut de départements français d’outre-mer, ces îles présentent des caractéristiques économiques et sociales distinctes de celles de la France hexagonale.

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La Guadeloupe tout comme la Martinique face à une très prochaine cassure économique et sociale ?

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

La Guadeloupe, département français d’outre-mer dont l’économie est déjà en régression, est à l’aube d’une transformation majeure tout comme son île sœur la Martinique. La révolution technologique de l’intelligence artificielle (IA) n’épargnera aucune région du monde, et la Guadeloupe et la Martinique devront s’adapter pour faire face aux défis et opportunités qui en découlent. Pour résister aux futurs dommages collatéraux, il est impératif de repenser rapidement le modèle de développement économique de nos îles des Antilles françaises. Cette transition pose la problématique de passer d’un modèle économique basé sur la consommation à un nouveau modèle productif, plus résilient et adapté aux exigences du 21e siècle. Aimé Césaire, écrivain martiniquais de renom, avait déjà anticipé ces enjeux lors d’une rencontre avec le président François Mitterrand en 1985. Dans son discours, Césaire soulignait l’importance de sortir de la condition d’éternelle protégée et de perpétuel assisté par le travail productif et créateur. Il appelait à une réforme économique accompagnant au préalable la réforme institutionnelle, insistant d’une part sur la nécessité d’un moratoire sur l’autonomie, mais également d’autre part sur la nécessité de rénover les rapports commerciaux encore imprégnés des séquelles du passé colonial.

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La Guadeloupe à la dérive entre abandon de l’État et déliquescence de la gestion des élus locaux, alors à qui la faute ?

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

La Guadeloupe, est en passe de traverser une période de crise sans précédent. L’île, autrefois ancienne colonie perçue comme un laboratoire de développement social relatif depuis la départementalisation, se heurte aujourd’hui à des difficultés économiques, sociales, sociétale, et sécuritaires majeures. Cette situation alarmante pose la question cruciale de la capacité de l’État français et des élus locaux à gérer le territoire de manière efficace, en particulier dans le contexte de discussions sur une possible autonomie accrue. Les défis sont nombreux et de taille, menaçant le tissu socio-économique de l’île et soulevant des inquiétudes légitimes quant à son avenir.

La crise économique actuelle avec la spirale inflationniste en Guadeloupe est le résultat direct de plusieurs facteurs, principalement la pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine. La période de la pandémie a vu les entreprises locales accumuler des dettes importantes, notamment à travers le Prêt Garanti par l’État (PGE). Alors que l’heure du remboursement est déjà arrivée, beaucoup d’entreprises se trouvent dans l’incapacité de rembourser ces prêts, menaçant ainsi leur survie et par extension, l’économie locale.La

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La stratégie politique et économique inachevée de l’agenda caché d’Emmanuel Macron

 — Par Jean- Marie Nol, économiste —
Depuis son arrivée à l’Élysée en 2017, Emmanuel Macron a constamment cherché à réinventer le paysage politique français et à mettre au pas les « gaulois réfractaires « .
Sa stratégie est souvent perçue comme une tentative de fragmentation des oppositions, un mouvement visant à déstabiliser ses adversaires et à renforcer sa propre position.
Depuis le coup de théâtre du 9 juin au soir, beaucoup de personnes s’interrogent. Pourquoi Emmanuel Macron a-t-il dissous l’Assemblée nationale, prenant ainsi le risque de donner les clés du pouvoir à l’extrême droite voire maintenant à la gauche du nouveau Front Populaire, alors même qu’il pouvait encore continuer à gouverner efficacement avec une majorité relative de 250 députés ?
Dernier recours pour élargir la majorité présidentielle à l’Assemblée, pari perdu d’avance ou coup de poker pour 2027… Besoin de « clarification »… « Bordélisation » de l’hémicycle, impossibilité de gouverner et de mettre en œuvre des réformes de rupture avec une majorité relative, manque de confiance des Français dans la majorité présidentielle… Mais en définitive ne serait ce pas un coup de poker risqué avec la volonté de mettre le rassemblement national au pied du mur de la gouvernance avec des mesures impopulaires ?

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L’hybridation, est une solution au problème identitaire Antillais, mais demeure un vœu pieux sous l’angle économique ?

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

Pour les élus Guadeloupéens et Martiniquais engagés dans un processus d’autonomie, les concepts d’hybridation culturelle et de créolisation offrent des cadres théoriques pour penser et valoriser l’identité antillaise. Mais quid alors de l’importance des mécanismes économiques dans le processus d’évolution des consciences ? En mettant en avant la richesse et la diversité culturelle de la Guadeloupe et de la Martinique, ces concepts permettent de construire une identité nationale qui soit inclusive et dynamique, reflétant les multiples influences historiques et culturelles qui ont façonné l’île. l’hybridation, en particulier, peut servir de modèle de résilience et d’innovation culturelle. En reconnaissant et en célébrant la capacité des Guadeloupéens et Martiniquais à transformer des éléments disparates en une culture unique et vivante, les élus peuvent promouvoir une vision d’autonomie fondée sur la créativité et la résistance historique. Cela peut renforcer le sentiment de fierté et de solidarité parmi les citoyens, tout en mettant en avant la spécificité de l’expérience d’émancipation dans le contexte global de décolonisation des esprits. Ces thématiques permettent également de situer certes le processus d’autonomie politique dans une perspective de décolonisation, mais pas d’émancipation économique.

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Crise : l’impuissance du politique à agir sur le réel ?

— Jean-Marie Nol, économiste —

Depuis plusieurs années, un sentiment grandissant d’impuissance politique et économique s’installe en France. De plus en plus de citoyens pensent que les dirigeants politiques ne sont plus en mesure d’agir efficacement sur le réel, entraînant une crise profonde de confiance envers les institutions. Cette situation, exacerbée par des turbulences économiques et des transformations sociétales rapides, risque de plonger la France dans une instabilité durable, menaçant à la fois la gouvernabilité du pays et son équilibre économique et financier.

La paralysie politique  risque de conduire à une impasse institutionnelle.

L’instabilité politique actuelle en France est palpable. Le paysage politique est morcelé, aucune majorité claire ne se dégage, et les alliances nécessaires pour former un gouvernement stable semblent de plus en plus improbables. La récente incapacité du nouveau front populaire à s’accorder sur le choix d’un Premier ministre en est une illustration frappante. La réalité est que, dans une telle configuration, tout Premier ministre serait vulnérable aux motions de censure et risquerait d’être renversé à tout moment par une Assemblée nationale profondément divisée.Cette situation inédite sous la Ve République pourrait entraîner une succession rapide de gouvernements, chacun incapable de légiférer de manière efficace.

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Quid de la Stratégie du Coup de Billard à Trois Bandes d’Emmanuel Macron ?

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

L’actualité politique française est dominée par une série de manœuvres et de stratégies qui, bien que parfois difficiles à comprendre, reflètent une réalité économique et financière sous-jacente. L’un des éléments les plus intrigants de cette période est la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron, une décision qui semble avoir plongé le pays dans une nouvelle phase d’incertitude. Alors que beaucoup se concentrent sur les implications politiques et institutionnelles de cette action, il est crucial de se pencher sur les véritables motivations économiques et financières derrière cette démarche. Nous sommes bien en présence d’une dissolution aux conséquences obscures. Ainsi la récente dissolution de l’Assemblée nationale, suivie par une victoire relative de la gauche, n’a fait qu’obscurcir le paysage politique français. Aucun « vainqueur clair » n’émerge de ce scrutin, laissant le pays dans une situation de statu quo politique. Emmanuel Macron, pourtant en position de gouverner avec une majorité relative, a choisi de sacrifier cette stabilité. Pourquoi ? Cette question reste sans réponse précise, les politologues et les journalistes n’ayant pas encore élucidé les motivations exactes du président.

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La sociologie du vote R.N. est  inhérente à une mutation de la société guadeloupéenne.

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

La société guadeloupéenne a connu, au cours des dernières décennies, une mutation technologique rapide ainsi qu’une évolution sociétale profonde. Cette transformation a entraîné des bouleversements économiques et sociaux majeurs, exacerbant le sentiment de déclassement dans certaines régions, notamment rurales. Ce contexte a favorisé une montée en puissance du vote en faveur du Rassemblement National (RN) dans les circonscriptions électorales les plus rurales du département et est perçu par une partie de la population comme un vecteur de changement face à des élus et élites jugées déconnectées. La révolution numérique va radicalement transformé l’économie de la Guadeloupe. L’automatisation, l’intelligence artificielle et l’économie numérique ont créé de nouvelles opportunités tout en rendant obsolètes certaines industries traditionnelles comme la filière canne. Si les grandes connubartions comme celle de Cap excellance avec les zones de Jarry et Dothemare ont généralement su tirer parti de ces changements, en développant des pôles commerciaux et technologiques et en attirant des investissements, les zones rurales du Nord grande terre, du nord basse terre et de la riviera du levant à dominante agricole et touristique  ont été laissées pour compte.

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Aléa jacta es : Emmanuel Macron un pari stratégique pour l’avenir de la France ?

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

Le sort en est jeté ! Cette locution  latine trouve une résonance particulière dans le contexte politique actuel de la France, où le Rassemblement National (RN) a remporté haut la main le premier tour des élections législatives. Cette victoire prévisible du RN obtenue par le biais d’un théâtre d’ombres chinoises ouvre la voie à une cohabitation que le président Emmanuel Macron a habilement orchestrée, conscient de la nécessité de changements politiques majeurs face aux mutations économiques et sociales du pays. Emmanuel Macron, élu président de la République française en 2017, a rapidement suscité des réactions contrastées parmi les Français. Si certains voyaient en lui un réformateur capable de moderniser la France, d’autres étaient sceptiques, voire hostiles, à son égard. Cette impopularité s’est accentuée avec le temps, en particulier lors de la crise des Gilets Jaunes, marquée par des manifestations violentes et des critiques virulentes à son encontre. A notre avis, cela explique en partie la décision d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée nationale et de provoquer des élections législatives anticipées , et cette décision s’est avérée être un coup de maître pour installer l’extrême droite au pouvoir. 

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Cohabitation : l’épreuve de vérité de la réhabilitation de l’autorité ?

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

Depuis le 9 juin et la dissolution de l’Assemblée nationale, le monde de la politique frissonne d’inquiétude et le monde économique est plongé dans un très grand malaise. Le président Emmanuel Macron a récemment exprimé ses préoccupations concernant la montée des extrêmes en France, allant jusqu’à évoquer la possibilité d’une guerre civile. Dans plusieurs interviews et podcasts, le chef de l’État a mis en garde contre une prise de pouvoir par l’Assemblée nationale par les partis extrémistes, soulignant les risques d’une fracture profonde de la société française en déficit d’autorité. La notion d’autorité s’imposera qu’on le veuille ou non comme le fil conducteur de la recomposition politique de la société française pour plusieurs raisons fondamentales : L’érosion de l’autorité est manifeste dans plusieurs sphères de la société française. Dans les familles, les parents éprouvent des difficultés à exercer leur autorité face à des enfants influencés par les médias et les nouvelles technologies. Dans les écoles, les enseignants luttent pour maintenir la discipline et l’engagement des élèves. Dans le monde du travail, la relation entre employeurs et employés est souvent marquée par un manque de respect et de reconnaissance.

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La grande imposture de l’autonomie de l’article 74 par le congrès des élus !

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

L’idée d’autonomie pour la Guadeloupe est souvent présentée comme une solution aux problèmes locaux, mais cette perspective est largement critiquée pour son manque de réalisme et ses dangers financiers et économiques.Bien que la souveraineté politique locale soit un concept en vogue, elle doit être abordée avec prudence. La réalité est que le mot « autonomie » reste chargé de connotations négatives pour beaucoup, souvent associé à l’indépendance. Les récentes discussions au congrès des élus guadeloupéens montrent une volonté d’explorer l’autonomie de l’article 74 de type Nouvelle-Calédonie, mais cette voie de l’article 74 qui semble être la panacée pour nos élus est parsemée de risques et d’incertitudes. En vérité les élus ont vendu du vent parsemé de juridisme trompeur aux guadeloupéens. Non, tenons nous le pour dit,il ne s’agissait pas d’une simple réforme administrative de la fusion des deux assemblées comme annoncé précédemment par certains thuriféraires. Déjà que la CTM en Martinique avec sa collectivité unique est assailli de demandes financières de tout ordre qu’elle est dans l’incapacité de satisfaire notamment pour ce qui est du BTP qui réclame à cor et à cri plus de commande publique.

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Vers un entrelacs de recomposition et décomposition du paysage politique : Cap vers l’horizon 2027 !

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

Un entrelacs est un ornement composé de motifs entrelacés, dont les lignes s’entrecroisent.. Et en terme de pratique politique, c’est la préfiguration d’un entremêlement des anciennes idéologies politiques. Pourquoi cette confusion ?

En 2027 au moment de la prochaine élection présidentielle, la France, comme le reste du monde, sera façonnée par une série de mutations politiques, idéologiques, démographique, sociologiques, technologiques et géopolitiques. Les nouvelles menaces, telles que le changement climatique, la transition écologique et énergétique, la fracture démographique et les flux migratoires, transformeront profondément la société française. Parmi ces problématiques, celle qui convient de souligner n’est autre que la révolution technologique, portée par l’automatisation et l’intelligence artificielle (IA), qui transformera le marché du travail. De nombreux emplois traditionnels disparaîtront, remplacés par des technologies avancées. Les secteurs de la santé, de l’éducation, et surtout des services seront particulièrement affectés. La formation continue et la reconversion professionnelle deviendront essentielles pour permettre aux travailleurs de s’adapter ou dans le cas contraire de disparaitre avec pour tous moyens de subsistance un revenu universel de base. La polarisation politique et la violence au sein de la société pourrait s’accentuer.

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Le scénario d’un régime autoritaire dans une France ingouvernable n’est -il pas aujourd’hui d’actualité ?

— Par Jean-Marie Nol —

Vu la gravité de la situation actuelle en France, il s’avère indispensable et essentiel d’avoir une vue d’ensemble pour avoir une longueur d’avance sur la réflexion. La meilleure façon d’appréhender les problèmes à leur juste mesure est de prendre du recul et d’y réfléchir de manière critique. Quelle est la cause du problème de la France ? Quelles sont les solutions possibles face à l’impasse probable ?

Depuis la décision du président Emmanuel Macron de la dissolution de l’Assemblée nationale la France se trouve à un carrefour critique de son histoire. Les résultats des élections législatives du 7 juillet détermineront si le pays peut être gouverné de manière stable ou s’il sombrera dans une crise politique prolongée. Face à un Parlement potentiellement ingouvernable, Emmanuel Macron pourrait être contraint de recourir à des mesures extraordinaires pour maintenir l’ordre et la continuité de l’État. Ainsi que nous l’avions déjà évoqué dans plusieurs articles précédents, la probabilité de l’émergence d’un régime autoritaire en France est plus que jamais d’actualité,car l’activation de l’article 16 de la Constitution conférant les pleins pouvoirs au président serait une réponse drastique à une situation extrême, soulignant les défis auxquels la démocratie française est actuellement confrontée.

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Dissolution : coup de maître de Macron d’une stratégie hautement risquée? Quête de la diagonale du pouvoir ?  

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

Avec la dissolution de l’Assemblée nationale, un grand chambardement politique d’ampleur a eu lieu en France. Les cartes risquent d’être totalement rebattues en matière politique et économique. Emmanuel Macron se projette déjà dans l’après, comme s’il ne fondait que peu d’espoir dans la capacité de la classe politique actuelle à réformer en profondeur la France face aux mutations technologiques et sociologiques. Nous sommes bien en présence d’une  stratégie politique calculée avec minutie. Si les faits politiques et les sondages d’opinion ont encore un sens, Emmanuel Macron devrait pouvoir, sauf accident malencontreux, se sortir personnellement sans trop de dommages de la séquence dissolution. Dès le début de son mandat, il a procédé à un profond renouvellement de la vie politique française. Dans cette perspective d’un prochain changement de majorité parlementaire, son but ultime semble être de déconstruire idéologiquement le paysage politique de la France. La situation politique en France est actuellement confuse. La recomposition du paysage politique est à l’ordre du jour, mais il semble que Macron soit décidé à provoquer un ménage dans les rangs de la majorité et de l’opposition.

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Dissolution : Emmanuel Macron présente l’addition de la crise sans état d’âme aux Gaulois réfractaires !

— Par Jean- Marie Nol, économiste —

Emmanuel Macron, élu président de la République française en 2017, a rapidement suscité des réactions contrastées parmi les Français. Si certains voyaient en lui un réformateur capable de moderniser la France, d’autres étaient sceptiques, voire hostiles, à son égard. Cette impopularité s’est accentuée avec le temps, en particulier lors de la crise des Gilets Jaunes, marquée par des manifestations violentes et des critiques virulentes à son encontre. Notre présente analyse totalement inédite retrace les moments clés qui ont contribué à l’impopularité de Macron et l’origine de la banalisation orchestrée de l’extrême-droite en France. Mais tout d’abord il faut examiner les réactions qu’il a suscitées au sein de la population française à l’origine de son ire et de son courroux qui explique en partie les actuels évènements potentiellement destructeurs  pour les français. Dès le début de son mandat, Emmanuel Macron a été critiqué pour ses déclarations jugées déconnectées de la réalité des Français. Ses « petites phrases », souvent perçues comme arrogantes ou méprisantes, ont alimenté le ressentiment.Parmi les plus célèbres : »Je traverse la rue et je vous trouve un emploi » : Lors d’une rencontre avec un jeune chômeur, Macron suggéra que trouver un emploi était facile, s’il suffisait de chercher.

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La grande imposture des populistes  qui fragilisent le socle de la société française.

— Par Jean Marie Nol, économiste —
La société française est traversée par des tensions croissantes qui révèlent des fractures sociétales profondes et un sentiment de malaise politique et économique généralisé. Historiquement pessimistes et inquiets de l’avenir, les Français semblent aujourd’hui persuadés du déclin de leur pays , et donc se détournent en masse des partis traditionnels . La défiance s’est installée, non seulement vis-à-vis des institutions politiques et économiques, mais aussi entre les citoyens eux-mêmes.
Les Français sont depuis longtemps réputés pour leur pessimisme. Une enquête récente montre que 72 % des Français estiment que le système démocratique fonctionne mal. Cette perception est exacerbée par la conviction que les hommes et les femmes politiques agissent principalement pour leurs intérêts personnels, un avis partagé par 82 % de la population. Ce climat de méfiance est symptomatique d’une société qui se sent délaissée et trahie par ses élites.Le sentiment de déclin national, alimenté par des difficultés économiques persistantes et une incapacité apparente à résoudre les problèmes structurels, renforce ce pessimisme et conforte le populisme . Le chômage, la vie chère, la précarité, et les inégalités sociales sont autant de facteurs qui alimentent le désenchantement.

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Dissolution  : Macron secoue le paysage politique  français avec l’effet papillon.

— Par Jean-Marie-Nol, économiste —

C’est une première dans l’histoire politique récente de la France : la dissolution de l’Assemblée nationale le soir même des résultats des élections européennes. Cette décision, surprenante et inattendue pour de très nombreux citoyens et observateurs de la vie politique, marque un tournant majeur et suscite de nombreuses interrogations quant à ses motivations et ses conséquences. Le président Emmanuel Macron, qui avait auparavant affirmé à plusieurs reprises son intention de ne pas lier les élections européennes à la politique nationale, a surpris en prononçant cette dissolution immédiatement après les résultats. Cette décision semble nationaliser l’interprétation des élections européennes, ce qui contraste fortement avec les déclarations faites par Macron pendant les années précédentes et durant la campagne. Ainsi à plusieurs reprises Emmanuel Macron a montré une attitude pleine d’ambiguïté et un discours paradoxal. Emmanuel Macron a-t-il tout prévu ? En désignant systématiquement le Rassemblement National (RN) comme le principal adversaire politique, le président français semble avoir joué un rôle crucial dans la banalisation de l’extrême-droite en France. L’annonce récente de la dissolution de l’Assemblée nationale a suscité des critiques acerbes de la part des experts politiques, qui y voient une stratégie minutieusement orchestrée pour les trois dernières années de son mandat.

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La grande imposture des frustrations alarmantes qui fragilisent le socle de la société française.

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

La société française est traversée par des tensions croissantes qui révèlent des fractures sociétales profondes et un sentiment de malaise politique et économique généralisé. Historiquement pessimistes et inquiets de l’avenir, les Français semblent aujourd’hui persuadés du déclin de leur pays, et donc se détournent en masse des partis traditionnels. La défiance s’est installée, non seulement vis-à-vis des institutions politiques et économiques, mais aussi entre les citoyens eux-mêmes.

Les Français sont depuis longtemps réputés pour leur pessimisme. Une enquête récente montre que 72 % des Français estiment que le système démocratique fonctionne mal. Cette perception est exacerbée par la conviction que les hommes et les femmes politiques agissent principalement pour leurs intérêts personnels, un avis partagé par 82 % de la population. Ce climat de méfiance est symptomatique d’une société qui se sent délaissée et trahie par ses élites.Le sentiment de déclin national, alimenté par des difficultés économiques persistantes et une incapacité apparente à résoudre les problèmes structurels, renforce ce pessimisme. Le chômage, la vie chère, la précarité, et les inégalités sociales sont autant de facteurs qui alimentent le désenchantement.

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Le champ de ruines du paysage politique français est l’une des conséquences d’une mutation sociétale.

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

La recomposition du paysage politique français, sous l’impulsion active exacerbée par un contexte économique difficile et des mutations sociétales rapides, laisse présager une période de grande instabilité. Il va y avoir une période de tensions très fortes en France hexagonale et en outre-mer. Le paysage politique et économique français est entrain d’exploser en plein vol. La recomposition du paysage politique français, couplée à une mutation sociétale rapide et un contexte économique difficile, crée un terreau propice à l’inadaptation et aux violences sociales. De nombreux citoyens pourraient se retrouver en perte de repères, incapables de comprendre les nouveaux enjeux politiques et économiques et de s’adapter aux évolutions en cours. Cette situation pourrait engendrer des violences sociales dans un avenir proche. Compte tenu des interactions en cours, il faut analyser les causes de cette inadaptation, ses conséquences potentielles et les mesures possibles pour atténuer les risques de conflits sociaux et d’une montée exponentielle de la violence au sein de la société française et qui plus est dans un contexte politique et économique tumultueux.

La dissolution de l’Assemblée nationale et la montée en puissance du Rassemblement National ont bouleversé le paysage politique français.

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Dissolution : Le coup de bluff de Emmanuel Macron et ses conséquences prévisibles !

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

Le président Emmanuel Macron a récemment déclaré dissoudre l’Assemblée nationale, un mouvement audacieux qui a fait l’objet de nombreuses spéculations et analyses politiques. En apparence, cette décision pourrait ressembler à une stratégie de « poker menteur », un jeu où le bluff et la manipulation des perceptions jouent un rôle crucial.Le poker menteur est un Jeu basé sur le bluff, pouvant réunir plusieurs joueurs. Mais au sens politique c’est une action ou manœuvre visant à tromper quelqu’un. Le bluff est une technique qui, lors d’une partie de poker, consiste à simuler un jeu différent de celui réellement détenu. Il peut s’agir d’un coup de bluff ponctuel, on dit alors « psychologique », ou d’une stratégie sur le long terme visant à user ses adversaires en brouillant systématiquement les pistes. Nous sommes bien dans ce deuxième cas de figure avec la dissolution de l’Assemblée nationale décidé par le président Emmanuel Macron. Dans les faits, d’après le magazine Times la victoire potentielle du Rassemblement national aux législatives prochaines placerait le parti nationaliste en position de placer un premier ministre à Matignon.

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La montée du populisme d’extrême droite en Guadeloupe : Il y a besoin de tout ripoliner !

— Par Jean-Marie Nol, économiste —
Lors des récentes élections européennes en Guadeloupe, le verdict des urnes a de fortes chances de révéler une montée significative du populisme d’extrême droite, mettant en lumière une division de plus en plus profonde au sein de la société guadeloupéenne. Cette tendance inquiétante soulève des questions cruciales sur les causes de cette poussée et sur la réaction nécessaire pour y faire face.

D’un côté de l’orientation prévisible des votes , nous observons une Guadeloupe représentant une certaine élite connectée à la diversité mondiale, à l’ouverture sur le monde et aux valeurs de tolérance et d’inclusion,de l’autre, une Guadeloupe en souffrance, voire en colère marquée par la mutation sociétale et tentée par les idéaux propagés par les populistes de droite et de gauche . Cette division, exacerbée par la montée de la vie chère et de la persistance du chômage , constitue un défi majeur pour le vivre ensemble .La notion de « fracture sociale » résonne depuis des années en France, et même au delà en outre-mer reflétant les répercussions de la mondialisation et les menaces de la quatrième révolution industrielle de l’automatisation et de l’intelligence artificielle .

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Le défi de la mort invisible du modèle social de la départementalisation en Guadeloupe 

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

L’Intelligence Artificielle va bouleverser le socle du financement du modèle social de la départementalisation en Guadeloupe, mais personne n’ose encore parler. C’est le modèle économique et social de la Guadeloupe qui est menacé dans ses fondements. L’intelligence artificielle est en train de s’imposer en Guadeloupe dans beaucoup d’activités en modifiant profondément l’organisation du travail, mais l’IA va aussi nous obliger à changer profondément la fiscalité, ce dont personne ne parle. L’arrivée très rapide de l’intelligence artificielle dans les entreprises, les services de l’administration et la vie quotidienne a déjà alimenté une multitude de débats sur les mutations que cette technologie va entraîner dans l’organisation du travail notamment. Les activités très répétitives sont déjà impactées parce que les robots et les logiciels d’IA peuvent très bien faire une grande partie du travail. C’est vrai dans l’industrie et les commerces. Ce sera très rapidement le cas dans les services : la banque, l’assurance, la comptabilité, le travail juridique… un secteur tertiaire notamment très développé en Guadeloupe depuis la départementalisation de l’île en 1946. Chaque jour nous apporte l’état de cette invasion technologique.

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