Catégorie : Les chroniques de Jean-Marie Nol

Coronavirus : Avec une économie en berne, le scénario noir se confirme pour la Martinique et la Guadeloupe.

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

Alors que tous les pays du monde font face à la crise sanitaire du Covid-19, ils doivent également faire face à une crise économique et vraisemblablement sociale dont l’impact est encore difficile à évaluer . Les États entrent progressivement en récession, inquiétant les gouvernements qui doivent faire face dans le même temps à des dettes publiques en forte croissance. Comment la France en particulier réagit-elle à cette situation ?

Quid des répercussions de la crise en Martinique et Guadeloupe ?

Pour combattre l’épidémie de Covid-19, le gouvernement français a décidé de confiner la population pour éviter la circulation du virus. Mais en faisant cela, il a paralysé l’ensemble de l’économie nationale en même temps que d’outre-mer et mis toute l’activité des territoires à l’arrêt. Quelles seront les conséquences au déconfinement ? L’économie peut-elle reprendre ? De quelle ampleur sera la crise quand on sait que la croissance sera en chute libre, les chiffres d’affaires en berne, et une forte progression attendue des défaillances d’entreprises …

Une fois l’actuelle crise du coronavirus passée, avec ses quarantaines et autres mises en arrêt de l’activité économique, à quoi pouvons-nous nous attendre comme conséquences pour la Martinique et la Guadeloupe ?

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Coronavirus : Aux Antilles, nous allons devoir affronter une crise plurielle !

— Jean-Marie Nol, économiste —

Confrontés à une crise sanitaire sans précédent dans notre histoire, les Guadeloupéens et Martiniquais se sont tournés, naturellement, vers les pouvoirs publics pour chercher la protection nécessaire afin de surmonter le choc provoqué par le Covid-19. Que ce soit l’État ou les collectivités territoriales, tous les acteurs publics sont devenus, au milieu de cette tempête, les points de référence pour l’ensemble des Antilles. Les coûts sociétal, social, sanitaire, économique et budgétaire sont inconnus à ce jour mais on sait qu’ils seront à la mesure du traumatisme collectif que cette crise aura provoqué.

Bien entendu, la vie reprendra ses droits et, en même temps qu’il faudra établir les causes et les responsabilités de chacun dans la gestion de la crise, nous devrons réfléchir collectivement à un nouveau modèle de société tant en Martinique qu’en Guadeloupe .

La récession que va causer la pandémie de Covid-19 n’est pas encore quantifiée que déjà analystes ou cabinets de conseil phosphorent : cette crise plurielle va-t-elle transformer notre économie Antillaise déjà très fragile ? Va-t-elle accélérer des tendances en cours? Du rôle de l’État aux habitudes de consommation, en passant par l’organisation du travail, nous serons confrontés à quelques bouleversements possibles dans les années qui viennent.

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Le Covid-19 accélérateur du changement de modèle économique et social aux Antilles.

— Par Jean-Marie Nol, économiste —
À situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles . Interrogé hier sur Europe 1, Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie a rappelé que la crise engendrée par le coronavirus aurait un effet sans précédent sur l’activité dans l’Hexagone. «Pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, une grande partie de l’économie française est à l’arrêt», a-t-il constaté. Le retour à la normale prendra du temps, se fera «progressivement» et il «passera par le désendettement du pays».

«Entre des milliers de faillites et la dette, nous avons choisi la dette », et après l’épidémie, «il faudra tous faire des efforts douloureux afin de réduire la dette», a souligné le ministre de l’Économie.

Pour ce qui concerne la Martinique et la Guadeloupe la baisse de l’activité aura un impact très négatif sur l’emploi et sur la masse salariale, compensée en partie par les mesures de chômage partiel et d’indemnisation prises par le gouvernement. Au total, sur l’ensemble de l’année 2020, la consommation tant en Guadeloupe qu’en Martinique reculerait d’environ -3 % », selon un économiste .

L’Insee confirme ses prévisions particulièrement sombres pour l’économie de la Martinique et la Guadeloupe.

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Le coronavirus risque de faire de l’économie des Antilles un champ de ruines.

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

Avec la pandémie du coronavirus, nous sommes confrontés à une crise mondiale. Tout est arrêté, partout en même temps. En quelques semaines, le coronavirus et le confinement de millions de personnes qu’il a entraîné ont presque anéanti l’économie mondiale, au point que les économistes s’attendent à la récession la plus violente de l’histoire moderne, peut-être pire que pendant la Grande Dépression de 1929 . Avec cette crise du coronavirus, il s’agit du troisième et du plus grand choc économique, financier et social du XXIe siècle et il exige que l’on doit changer quelque chose de notre modèle économique et social actuel , c’est maintenant qu’il faut penser aux efforts qu’il faudra faire demain pour redresser autant que faire se peut une économie déjà passablement sinistrée !

Lire aussi : Coronavirus : des pertes faramineuses pour l’économie française

Comme beaucoup d’autres régions, la Guadeloupe et la Martinique se battent pour échapper au naufrage de leur économie . Le tourisme, qui représente 8 % du PIB, est anéanti. Hôtels vides, restaurants fermés, locations estivales annulées: tout espoir de rebond est reporté aux calandres grecques .

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Et si aujourd’hui, l’on s’interrogeait déjà sur la crise de l’après coronavirus ?

— Par Jean-Marie Nol, économiste. —

Le Coronavirus  sème désormais le chaos partout dans le monde :  Après la pluie, l’orage. Les Bourses européennes ainsi que Wall Street plongent dans le vide ces derniers jours . La Bourse de Paris a connu ces derniers jours  la plus forte chute de son histoire à -12,28 %…

C’est vraiment abracadabrantesque, ce qui se passe avec le coronavirus et le ton de gravité de la dernière intervention du président Emmanuel Macron le démontre au delà du nécessaire . On a presque le sentiment de vivre un moment de guerre et pourtant, nombre d’entre nous en Martinique et Guadeloupe, continuons de croire qu’il ne s’agit que d’une mauvaise passe à vite oubliée .

Qui se trompe ? Vivons nous un principe de précaution exacerbé ou refusons nous de voir la réalité en face  ? Seul l’avenir nous le dira, mais pour le moment, l’incertitude gagne et détruit l’économie à petit feu . Jour après jour, la crise sanitaire du Coronavirus se transforme et devient une crise financière et économique mondiale. Plus qu’un virus, la crise du coronavirus est une expérience de décroissance et de démondialisation accélérée.

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Coronavirus : pourquoi l’économie doit se préparer au pire ? ​

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

De nombreuses usines sont toujours à l’arrêt en Chine, l’atelier du monde. Des villes sont confinées sur l’ensemble du territoire Italien et les secteurs des transports( tant aériens que maritimes) et du tourisme souffrent sérieusement d’une crise qui vire à la psychose. Preuve de l’incertitude qui règne, les bourses mondiales s’écroulent et la panique gagne toute la sphère publique. Au micro d’Europe 1, Étienne Sebaux, associé au cabinet Kearney France, a mis en avant notre dépendance à la Chine et craint l’«effet domino». D’après lui, «c’est une crise économique majeure qui s’annonce».

Coronavirus et Crise économique, lorsque l’inimaginable se profile en duo  prêt à exploser avec un mix aussi inattendu que dévastateur. 

Notre société est sur un point de bascule. La chute vers l’abîme se précise avec le krach boursier en cours . La crise économique est imminente, car tout simplement la dette publique et privée est au plus haut insoutenable et que la récession mondiale se dévoile.

Lire aussi : Coronavirus : de l’urgence à débattre et sensibiliser les Antillais aux graves enjeux économiques et sociaux actuels !

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Coronavirus : de l’urgence à débattre et sensibiliser les Antillais aux graves enjeux économiques et sociaux actuels !

—Jean-Marie Nol, économiste —

Ce jour, les socioprofessionnels martiniquais ont réagi via un communiqué suite aux incidents dits xénophobes contre des touristes italiens et allemands en réaction à la peur de la contagion à l’épidémie de coronavirus.

« Non à la haine, oui à la construction commune », écrivent les organisations professionnelles martiniquaises. Les socioprofessionnels lancent un cri d’alerte pour « condamner les dérives et appeler à une logique de construction commune » et disent s’étonner « du peu de réaction des élus et des pouvoirs publics ».

Lire aussi : Coronavirus : c’est une crise économique mondiale qui s’annonce !

Ainsi selon eux, la Martinique à l’heure du choix d’une société apaisée est en train de basculer dans l’hystérie et la violence gratuite provoquées par des groupuscules d’obédience pan- africanistes . C’est là dans ce contexte qu’il faut insister  sur le danger d’un laxisme du pouvoir central parisien qui ne parvient pas à s’imposer en matière de rétablissement de la sécurité en Martinique . Cette situation est extrêmement fâcheuse car non seulement elle est porteuse de voix et de gage d’impunité pour les extrêmes, mais également est responsable de la montée exponentielle de la violence et du populisme en Martinique .

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Coronavirus : c’est une crise économique mondiale qui s’annonce !

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

Le coronavirus fait peser un risque important sur l’activité mondiale et donc, l’économie française. La Martinique et la Guadeloupe ne seront pas épargnées par la récession, mais elles devraient tenir le choc vu leur proximité institutionnelle avec le modèle social français. En Martinique comme en Guadeloupe , depuis plus de 50 ans de départementalisation , le développement économique s’est accompagné d’une augmentation de la population, de l’allongement de l’espérance de vie, d’une baisse de la fécondité et d’une concentration de la population dans les grandes villes. C’est en gros ce que l’on appelle la «transition de la départementalisation ».

Lire aussi : Les effets du coronavirus font craindre une déroute de l’économie mondiale

Aujourd’hui, la seconde transition en cours se caractérise tout à la fois par l’accentuation du vieillissement de la population et la multiplication des familles monoparentales et des personnes vivant seules. Elle prend place dans un contexte économique caractérisé par la stagnation du pouvoir d’achat de la majorité de la population et la persistance de la vie chère.

Dit trivialement, nous sommes en plein dedans!

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L’avenir des banques aux Antilles présente un « risque systémique ».

— par Jean-Marie Nol, économiste —
Nous allons vers une reconfiguration totale de l’économie et du secteur bancaire en Martinique et Guadeloupe, car la banque est désormais à la croisée des chemins… . « La nécessité nous délivre de l’embarras du choix » disait Vauvenargues….
La refondation de l’économie et par voie de conséquence du secteur bancaire en Martinique et Guadeloupe semble tenir de cet adage. D’une part, la conjoncture commande de repenser le plan d’action lancé en 2015 par l’autorité bancaire représentée par l’IEDOM , qui se fondait sur l’insuffisante rentabilité de certains réseaux bancaires installés sur la place de Martinique et Guadeloupe . D’autre part, l’accroissement des contraintes imposées aux banques – et singulièrement aux banques locales qui sont des succursales de grandes banques nationales – par la réglementation va mécaniquement et sans doute durablement limiter leur capacité de prêt. Or, il semble évident que les besoins de financements du marché Antillais vont diminuer à un rythme soutenu dans un avenir proche, afin de coller à la réalité d’un marché en décroissance. Nous l’avons déjà dit et répété à satiété que la croissance est inéluctablement vouée à chuter en Martinique et Guadeloupe dans les prochaines années.

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L’affaire Grivaux menace le fondement de la démocratie française, et l’onde de choc touchera la Martinique et la Guadeloupe !

— Par Jean-Marie Nol, économiste —
La décennie qui s’achève avec les nombreuses grèves et le règne des réseaux sociaux a vu les passions dévorer la raison. Le feu n’est pas qu’en France. Nombre d’affaires naissent désormais dans le monde sous des formes jusqu’au-boutistes. Le risque redouté par Tocqueville d’une civilisation individualiste qui se transforme en tyrannie n’est pas une crainte en l’air. Dans ce contexte, les esprits Antillais rationnels et modérés sont désemparés : En France, le retour de la violence politique risque de conduire à la préparation du pire des régimes autoritaires.
Des dégradations par les gilets jaunes extrémistes de permanences dans les manifestations à cette affaire de SEX tape et de kompromat , la violence politique prend de plus en plus d’ampleur en France. Elle est le fait d’une gauche extrême qui la légitime par la nécessité de lutter, selon elle, contre la violence du capital. Cette spirale enclenchée par les extrêmes menace notre démocratie. La réalité globale de toute cette cabale des éléments activistes autour de Benjamin Grivaux , c’est que la France est en ébullition. A cet égard, l’exemple de la politique menée par Emmanuel Macron est symptomatique.

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Les raisons d’un avenir incertain pour la Guadeloupe !

— Par Jean-Marie Nol, économiste —
L’attitude insouciante des guadeloupéens face à l’avenir, risque d’hypothéquer le développement économique et social du pays Guadeloupe !
Pour bon nombre de guadeloupéens les pouvoirs publics français ne croient pas en l’avenir économique et à la soutenabilité du modèle social du pays Guadeloupe et tout est la faute du gouvernement et de Emmanuel Macron. Ou plutôt de la distance qui existe entre ce que dit le gouvernement et ce qu’il fait réellement. Comme le dit l’adage : « Du dire au faire il y a au milieu la mer ». En fait, cette perception résulte d’une attitude de comportement paradoxal entre les français de l’Hexagone et les guadeloupéens.

Selon un sondage Ifop l’avenir apparaît comme anxiogène aux yeux de la majorité des Français.
Face à la vision sombre de l’avenir, les consommateurs français culpabilisent, modifient leur comportement mais aussi font pression sur les autres. C’est le principal enseignement de la 35e enquête de l’Observatoire de la consommation Cetelem, présentée le 28 janvier dernier.
Pour une large majorité des Français (84%), l’avenir apparaît comme quelque chose d’inquiétant.

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Quel avenir économique et fiscal pour la Martinique et la Guadeloupe de demain ?

« Celui dont la pensée ne va pas loin verra ses ennuis de près.«  Confucius.

—Jean-Marie Nol, économiste —
La crise de la dette de l’État français et le projet libéral consistant à réduire dans les prochaines années l’intervention du secteur public dans l’économie nous oblige à demeurer très vigilant sur la question des ressources d’une future collectivité autonome notamment celle des dotations de l’Etat au risque de se retrouver avec une coquille vide ou d’avoir à augmenter les impôts locaux sans commune mesure.

En effet tout laisse accroire que la Martinique ainsi que la Guadeloupe seront dotées de collectivités autonomes dans la décennie actuelle. Ce fait acquis, selon nous, n’est pas sans poser quelques questions concernant la viabilité future d’une telle institution, et ce dans un contexte économique et social difficile de la France hexagonale . Depuis quarante ans, la France n’a pas voté un budget à l’équilibre et a choisi de privilégier un modèle social protecteur, quitte à être l’un des pays les plus endettés d’Europe. Pourtant, alors que 58% du PIB est consacré à la dépense publique, la colère sociale gronde depuis la crise des gilets jaunes et s’amplifie en ce début de l’année 2020 avec la réforme des retraites .

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Vers un scénario noir pour le futur mode de vie aux Antilles ?

En quoi le ralentissement durable de la croissance française est-il inquiétant pour la Martinique et la Guadeloupe ?

— Par Jean- Marie Nol, économiste —
La révision en nette baisse des espoirs de croissance annoncée aujourd’hui par l’Insee impose désormais à la France, pour réduire son déficit et sa dette publique colossale , des efforts supplémentaires qui à leur tour vont freiner l’activité du pays et augmenter le chômage, estiment des économistes.

Alors que la croissance en France marque le pas au début de cette décennie, il y aura immanquablement des conséquences dommageables pour la Martinique et la Guadeloupe.

Une activité économique réduite entraînant mécaniquement une baisse des revenus des ménages et des entreprises et donc des recettes fiscales, les Français vont bientôt devoir mettre la main à la poche si la France veut tenir ses engagements de réduction drastique de ses déficits. A preuve de la gravité de la situation les français sont dépités et anxieux pour l’avenir. Dans son baromètre de l’économie de janvier publié récemment , l’institut d’études Odoxa met en exergue le fait que 77% des Français se révèlent extrêmement inquiets quant à l’avenir de la situation économique du pays.

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Le «paradoxe français» mythe ou réalité pour les Martiniquais et Guadeloupéens ?

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

Trop de grève tue la grève !

Le paradoxe français est une réalité qui s’imposera, quoique on en pense, à l’économie de la Martinique et la Guadeloupe confrontée à une époque de croissance révolue . Mais pour les hommes politiques et les syndicalistes Martiniquais et guadeloupéens, ce paradoxe est vécu actuellement comme un mythe. Trop de grèves en Martinique finira par tuer la grève ! En effet , l’attitude des syndicalistes en Martinique et Guadeloupe est incompréhensible car ils ne veulent pas voir la réalité en face. Cela fait dix ans qu’ils espèrent un remake de la crise de 2009. En vain, et pourtant ils continuent à vouloir remettre le couvert avec toujours les mêmes revendications. Le préavis de grève générale en Guadeloupe pour le premier février 2020 est tellement général et impossible à satisfaire qu’il s’agit donc uniquement d’une posture qui mènera sans nul doute à l’impasse .

Nous l’avons déjà dit tantôt, tout ce qui se passe en France hexagonale aura automatiquement des répercussions sur la Martinique et la Guadeloupe. Avant, il y avait dans la France des années 60/70 , un taux de croissance durablement proche de 5%, le plein-emploi, une modernisation inégalée du pays qui apportait le progrès à l’ensemble de la société, l’ascenseur social qui fonctionnait bien , un pouvoir d’achat qui explosait , et on pourrait continuer encore longtemps… Eh oui, la France n’a pas toujours été en crise, ni un pays qui se dit en déclin.Mais

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Le déclin inéluctable de Fort-de-France et Pointe-à-Pitre : où va-t-on ?

— Par Jean-Marie Nol, économiste —
Les deux villes capitales des Antilles sont-elles virtuellement deux villes mortes, et là ce serait tout un symbole qui préfigure des lendemains qui déchantent en Martinique et en Guadeloupe. Deux villes où la vocation commerciale sautait auparavant aux yeux et ne se limitait pas aux formules toutes faites de « carrefour commercial », et maintenant coquille vide dans l’absolu actuel. Le résultat vient d’être constaté par l’INSEE : Fort-de-France et Pointe-à-Pitre se paupérisent plus vite et plus fort que les autres communes de. Martinique et Guadeloupe avec un cumul des signes de précarité et d’insécurité . À Fort de France comme à Pointe-à-Pitre , il flotte comme un criminel parfum de gâchis. Rétrospectivement on se dit que la chronique de cette mort annoncée s’est écrite depuis longtemps et à la vue de tous. Comme si tout le monde – des pouvoirs publics aux habitants en passant par les commerçants – avait regardé la lente descente aux enfers de leurs villes capitales , bras ballants, en pensant très fort : « Jusqu’ici tout va bien. ».

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Les ressorts cachés de la réforme des retraites

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

Cette réforme qu’on nous dit en concertation depuis plus de 2 ans n’est toujours pas comprise et encore moins admise sur de nombreux » points » par la quasi totalité des Français. Elle est même décriée et combattue par des catégories entières de travailleurs qu’ils soient cols bleus ou cols blancs . De non dits en non dits, de rebondissements en rebondissements, la réforme cache-t-elle quelque chose d’inavouable ? Le gouvernement dit tout et son contraire, pour essayer d’imposer une nouvelle réforme dans un pays qui est pourtant en révolte depuis 1 an avec la fronde des gilets jaunes. Ce qui se passe actuellement est incompréhensible, tant d’un point de vue technique que de la stratégie politique. Pourquoi, tant d’acharnement à faire passer ce système universel de retraite à points aujourd’hui et maintenant ? Pourquoi ce sentiment d’impérieuse nécessité à imposer une réforme des retraites alors même que rien ne l’impose ?
POURQUOI ?
Pourquoi au début de la présentation de la réforme, ce besoin de cacher le réel contenu d’une réforme sur laquelle le gouvernement travaille depuis 2 ans ?

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2020 : La Martinique , à l’heure du choix !

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

Ces temps-ci, la Martinique donne l’impression d’avoir du mal à faire des choix . Est-ce toujours dur de choisir la voie de la raison ? On est toujours habités de cette idée qu’il faut faire le bon choix, qu’il ne faut pas se tromper. Choisir, c’est aussi penser aux conséquences de ses actes.

A l’orée de l’année 2020, le projet départemental en vigueur depuis 1946 semble plus fragile que jamais. En Martinique, depuis quelques temps, la situation politique, économique et sociale est très tendue. Alors se pose désormais la question : vers quoi allons nous dans ce désordre ambiant ?

La départementalisation a-t-elle failli à ses promesses? Notre modèle de société issue de la départementalisation a-t-il encore un avenir ? Dans une société qui éprouve des difficultés à débattre sereinement de son modèle de développement, de la place accordée à ses entreprises, et à anticiper les évolutions en cours, il est temps d’aborder de front les sujets qui engagent l’avenir de la Martinique . Nous avons le besoin urgent d’une vision, d’un projet commun, dans lequel chacun peut se sentir concerné, responsable et acteur.

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Grèves et blocages à gogo en Martinique : de fait, Internet mènera-t-il bientôt le bal ?

— Jean-Marie Nol,économiste —
Les blocages actuels en Martinique provoqués par les grèves, s’opèrent au détriment des commerces physiques, surtout en centre-ville. Ces derniers, devenus inaccessibles en transport en commun, ont vu leur activité baisser de 20 % à 30 % depuis le début des grèves contre la réforme des retraites et celle des chauffeurs de la CFTU , selon la CCI de Martinique.
« Je n’ai pas d’autres moyens de transport que les bus . Je suis en galère tous les jours », enrage Alex D. 27 ans, qui fait tous les jours depuis les grèves et blocages deux heures de trajet pour aller à son travail et revenir chez lui. « Pour cette raison, je ne soutiens pas du tout la grève des syndicats contre la réforme des retraites et encore moins celle de la CFTU . J’ai de la sympathie pour des travailleurs dans certains secteurs, comme le commerce , mais désormais j’achèterai tout ce qui est possible sur internet »…. Internet : le mot est lâché. Le Web marchand, l’ami qui nous fait faire des économies, mais qui va détruire notre niveau de vie et risque de mettre en faillite la grande majorité des commerces de la Martinique avec la complicité objective de certains Martiniquais inconscients du danger .

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Un endettement pléthorique menace-t-il dès l’année 2020, la Martinique et la Guadeloupe ?

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

L’endettement global de la Martinique et de la Guadeloupe atteint en cette fin 2019 des records, au point de dépasser largement les niveaux de 2009, juste après la crise sociale, et c’est l’IEDOM (institut d’émission des départements d’outre-mer) à partir de chiffres vérifiables, qui tire la sonnette d’alarme. Une fois n’est pas coutume de le dire dans les cénacles de la politique Antillaise , les ménages, les entreprises et surtout les collectivités locales de Martinique et Guadeloupe restent encore considérablement endettés. Et cet endettement est problématique, car il s’inscrit dans un contexte de croissance en berne pour la France en 2020. C’est là une douche froide pour l’économie française qui devrait nettement marquer le pas en 2020 avec une croissance de 1,1%, a annoncé la Banque de France ce lundi 16 décembre. L’institution a révisé à la baisse ses projections de 0,2 point pour l’année prochaine et a maintenu celles pour 2019 à 1,3%. La détérioration de la conjoncture internationale devrait plomber les exportations de l’Hexagone. Et au surplus , les économistes n’écartent pas un impact significatif sur les déficits publics, la dette et surtout l’emploi.

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Autonomie politique pour la Guadeloupe et la Martinique : Gare aux désillusions à venir ! –

— Par Jean-Marie Nol, économiste —
Le 20 décembre 2019 se tiendra le congrès des élus en Guadeloupe afin de se prononcer sur l’évolution statutaire de la Guadeloupe. A lire certains partisans de l’autonomie, les guadeloupéens et Martiniquais peuvent croire que le changement de statut pourrait solutionner tous les problèmes de la Guadeloupe et tout autant que de la Martinique. Certes prenons en l’augure, car à mon sens, le changement statutaire est déjà acquis pour la Guadeloupe et le congrès des élus n’aura d’autre choix que d’entériner l’autonomie ou quelque chose qui lui ressemble. Le statu-quo n’étant pas possible et encore moins envisageable tant la quête identitaire est forte de nos jours aux Antilles. C’est là une réalité incontournable, la Guadeloupe disposera bientôt d’un statut de collectivité territoriale autonome et la Martinique devrait suivre le courant à brève échéance. Ce constat est incontournable et point besoin d’en rajouter ! Et pourtant ce changement statutaire pourrait se révéler être à l’avenir une grande supercherie. C’est dans le contexte difficile de la France, que les hommes politiques de la Guadeloupe et la Martinique demandent à l’Etat plus de pouvoir de gestion et des compétences plus larges pour gérer au mieux les pays Guadeloupe et Martinique.

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La France se fracture dangereusement , et après !

— Jean-Marie Nol, économiste —
D’aucuns de mes lecteurs pourraient me taxer de pessimisme inopportun. Mon intention, en publiant cet article qui alerte sur les menaces sociétales pesant sur la société française, n’est qu’un état des lieux, vérifiable par tous les gens qui réfléchissent de manière pragmatique et rationnelle . Mon propos n’est nullement de décourager mon lectorat , mais essentiellement d’en informer une bonne partie de la réelle situation d’une société fracturée qui est aujourd’hui celle de la France et vers quoi cette dernière se dirige.

Sous des apparences de confort relatif, malgré les avatars qui submergent nos îles , les Martiniquais et guadeloupéens doivent prendre conscience des réalités et s’armer au moins moralement, car une guerre civile menace une France pleine de naïveté , affaiblie par le communautarisme , fracturée politiquement par l’immigration étrangère . Ce constat, je l’ai dressé depuis longtemps . Il est, depuis, entré dans le discours politique de façon émotionnelle : les français sont désormais exaspérés par le débat récurent sur l’islam et l’immigration. Constatons, pour l’instant, le remarquable comportement de la société civile, qui refuse le piège de la violence mimétique.

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France Antilles : un exemple de rupture négative du numérique dans l’économie, alors maintenant à qui le tour ?

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

La déconfiture du quotidien local France Antilles est une secousse sismique pour le mode actuel d’achat en matière de commerce traditionnel. Tous les défilés ou encore adresses à la population et aux politiques ne pourront sauver France Antilles de la faillite voire à minima d’une restructuration douloureuse sur le plan financier et social . La descente aux enfers de France Antilles est bien le résultat de l’introduction massive des nouvelles technologies et d’internet dans notre société. A preuve, cette situation est générale à l’ensemble de la presse quotidienne régionale en France.
Dans les années 50, la France hexagonale comptait plus de 175 quotidiens régionaux. En quelques décennies, leur nombre a été divisé par trois. Le pays compte désormais 55 titres dont le tirage total avoisine les 5 millions d’exemplaires. La diffusion payée de la presse régionale et départementale n’en finit plus de dégringoler. En 1996, c’est-à-dire à l’époque pré-Internet, quelque 5,7 millions d’exemplaires étaient diffusés quotidiennement. L’an passé, ce chiffre est pour la première fois passé sous la barre symbolique des 4 millions d’exemplaires, à 3,8 millions.

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France-Antilles se meurt, et après ?

— Par Jean-Marie Nol, économiste —
« L’Avenir de France-Antilles se jouera dans les 30 prochains jours » c’est le directeur général de France Antilles qui lance, ce dernier samedi, ce cri d’alerte,dans une adresse à la population des Antilles et de la Guyane. Nous notons que le texte lui-même, remarquablement argumenté laisse peu de place à une sortie de crise positive. S’agissant des difficultés de la presse quotidienne , le message du directeur général de France Antilles laisse toutefois percer quelques inquiétudes pour l’avenir des médias de la presse écrite qui existent encore dans les trois départements Antillo-guyanais . Et cela pour plusieurs raisons, la première étant qu’aucun journal quotidien n’a plus été rentable depuis l’invention de la radio, puis de la télévision et enfin de l’Internet. Et cette longue déchéance de France Antilles du fait entre autres de la révolution numérique n’est que le début d’une longue série d’entreprises commerciales amenés à disparaître dans la décennie actuelle. Alors, Il est plus que temps de se projeter vers l’avenir pour ne pas, dans quelques années, n’avoir plus que « nos yeux pour pleurer ».

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Et si demain, on changeait tout en Martinique ?

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

Il ne s’agit pas de transformer les institutions pour changer d’avenir, mais encore faut-il pouvoir transcender le passé de la Martinique . L’urgence est d’anticiper dès aujourd’hui la société que nous voulons pour demain !… Pourquoi parlons nous d’urgence et d’anticipation ? Tout simplement parce que très bientôt les stupéfiants progrès de l’intelligence artificielle vont confronter la société Martiniquaise à un terrible défi. Un changement de paradigme est donc nécessaire à ce stade de l’inévitable mutation du pays Martinique .

Une récente étude d’IBM laisse penser que l’intelligence artificielle pourrait remplacer des millions de travailleurs à travers le monde : 120 millions de chômeurs de plus dans les 3 ans qui viennent pour être exact. Dans la décennie qui vient, robots et ordinateurs intelligents vont générer un chômage sans précédent.  Nul doute que la Martinique sera impactée tôt ou tard !
 » L’équilibre sage commence par l’acceptation de l’inévitable et se poursuit par la transformation raisonnable de ce qui peut l’être » . Le changement en Martinique est de fait inévitable. Comment faire alors ?

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Fléchissement économique pour la Martinique, embellie des indicateurs pour la Guadeloupe.

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

Malgré les menaces sur l’économie mondiale, l’économie de la Guadeloupe résiste et affiche la confiance. Mais tel n’est pas exactement le cas en Martinique, car une récente étude  de l’INSEE,  révèle une perte importante du nombre d’emplois à l’échelle de la Martinique, mais avec des résultats contrastés. 

131 200 : c’est le nombre d’emplois recensés en 2016. En une décennie, l’INSEE constate la perte de 1 700 emplois à l’échelle de la Martinique. Le vieillissement de la population en est la cause première. Il faut y ajouter les départs vers la France continentale, en augmentation régulière depuis 2010.

Les causes sont connues. Les conséquences commencent de l’être : ralentissement de l’activité, panne des investissements, perte d’attractivité dans tous les domaines, sentiment d’absence de perspectives.
La morosité gagne du terrain et s’installe subrepticement dans les esprits des décideurs martiniquais. Mais à noter un bon point souligné par l’IEDOM (Institut d’Émission des Dom) , c’est le tourisme, dont tous les indicateurs sont au vert. Le nombre de passagers qui transitent à l’aéroport Aimé Césaire ainsi que les nuitées sont en progression.

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