Depuis son entrée en vigueur en 2021, l’indice de réparabilité a peu à peu fait son chemin. Mais il comporte encore des lacunes.
Un plan d’action pour l’économie circulaire a été voté par le Parlement européen en février 2021 dans le but d’atteindre une économie neutre en carbone, durable, non toxique et entièrement circulaire d’ici à 2050. Une des priorités de ce plan – qui s’inscrit dans une stratégie initiée par de nombreuses directives et décrets du Parlement européen, notamment la directive 2012/19/UE – est de réduire les déchets d’équipements électroniques et électriques. L’indice de réparabilité en fait partie.
D’après le rapport « The Global E-waste Monitor 2020 », la quantité de déchets liée aux équipements électriques et électroniques (EEE) a bondi de 44,4 Mt en 2014 à 53,6 Mt en 2019 (soit 7,3 kg par habitant) et devrait atteindre 74,7 Mt d’ici à 2030. Soit une hausse de 21 % en 5 ans et de presque 70 % en 15 ans. Parmi les causes avancées de cette augmentation, la consommation grandissante d’EEE, leur court temps de vie et le manque de solutions pour les réparer.