Catégorie : Consommation

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Les prix en Martinique : pour une première mesure d’urgence

— Par Yvon Joseph-Henri, président de l’A3C —
Le France Antilles de ce mardi 27 février 2018 pointe du doigt la flambée continuelle des prix – particulièrement des produits alimentaires – en Martinique.

En ligne de mire, pour l’Association des Consommateurs et des Citoyens de la Caraïbe, tout un système d’exploitation et de mise sous tutelle de nombreux fournisseurs des grandes surfaces. Sont donc totalement responsables de cet état de fait, les grandes surfaces distributrices des produits que nous consommons, même si elles partagent la responsabilité avec d’autres acteurs comme nos propres politiques. Nous reviendrons ultérieurement et à part sur notre analyse de tous ces facteurs.

Maintenant, la concurrence étrangère va s’accélérer chez nous comme dans le Monde entier. L’accord de commerce entre l’Europe et le Canada, ne manquera pas d’avoir des répercussions ici. Simplement, à l’allure où va le pays, ce seront des charognards qui viendront récupérer des entreprises moribondes pour nous vendre ce qu’ils voudront.

Monsieur PARFAIT, représentant la grande distribution, tout en avançant des éléments contestables d’actualité dans les négociations qui s’annonce pour les prix du BQP, énonce toutefois un certain nombre de vérités.

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Ces fruits et légumes les plus contaminés par les pesticides

— Par Julie Ruiz —

Selon une étude menée par l’ONG Générations futures, 89% des raisins et 88,5% des clémentines et mandarines non-bios qu’on trouve dans le commerce contiennent des résidus de pesticides.

Cinq fruits et légumes par jour. Oui, mais pas n’importe lesquels. L’ONG Générations futures publie ce mardi une étude inquiétante sur les traces de pesticides dans nos fruits et légumes. L’association a analysé 19 fruits et 33 légumes non-bios et, selon son rapport, on trouverait des résidus de pesticides dans près de 70% des fruits et 41% des légumes du quotidien.

En ce qui concerne les 33 légumes passés au crible dans cette étude de Générations futures, le plus contaminé est le céleri-branche: 84% des échantillons testés présentent des résidus de pesticides. Sur les autres marche du podium, on trouve les herbes fraîches (74,5%) et l’endive (73%). À l’opposé, l’asperge (3%) et le maïs (1,9%) sont les légumes dans lesquels on retrouve le moins de traces de pesticides.

Concernant les fruits, les raisins (89%) , les mandarines (88,4%) et les cerises (87,7%) sont les plus pollués. Dans le haut du tableau on trouve aussi les pamplemousses, les fraises et les nectarines.

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Récupération d’eau de pluie : arnaque généralisée ?

— Par Yvon Joseph-Henri, président de A3C —

L’argument d’un vendeur d’aluminium qui se lance dans la récupération d’eau de pluie est que la pluie est généreusement fournie sous nos latitudes ! En réalité, la vraie raison pour laquelle tout le monde – y compris les vendeurs d’aluminium – se jette dans la récupération d’eau de pluie est que c’est le dernier endroit où l’on gagne de l’argent, où l’on peut arnaquer le client !

L’accroche pour la récupération d’eau de pluie, c’est la prise en charge de 50 à 90% du coût par la CTM. L’idée de faire payer la collectivité a quelque chose de délicieux qui fait perdre la tête aux consommateurs qui oublient que des travaux mal faits sont source de dépenses sans fin pour corriger les erreurs et l’on plonge assez rapidement dans un gouffre !

Enfin, comme la CTM ne vérifie aucun chantier, et encore moins la qualité des travaux et le respect des normes, la CTM jette l’argent du contribuable par la fenêtre.

  1. QUELQUES CONSEILS BASIQUES 

…..pour ne pas se faire arnaquer douloureusement  en silence.

  1. Vérifier le capital de l’entreprise avant de passer un marché avec elle.

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Poupées et robots « connectés » : oui mais…

Vous souhaitez offrir pour Noël une poupée ou un robot « connecté » qui répond aux questions posées par les enfants ? Oui mais savez-vous qu’au cours de contrôles réalisés en 2017, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) a constaté que certains jouets « connectés » collectaient des informations personnelles sur les enfants et leur entourage ?

Suite à ces contrôles, la Cnil a demandé à la société qui proposait ces jouets « connectés » de procéder à leur sécurisation.

La Cnil avait en effet constaté :

le non-respect de la vie privée (enregistrement des conversations échangées entre l’enfant et le jouet, possibilité de communiquer avec l’enfant situé à proximité du jouet, par exemple) ;
le défaut d’information des utilisateurs des jouets (ils ne sont pas informés du fait que le constructeur de jouets transfère les contenus de conversation auprès d’un prestataire de service situé en dehors de l’Union européenne).

Les jouets « connectés », équipés d’un microphone et d’un haut parleur, étaient reliés à une application mobile téléchargeable sur téléphone portable ou sur tablette. Lorsque l’enfant posait une question au jouet, la réponse donnée par la poupée ou le robot était extraite d’internet par l’intermédiaire de l’application.

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