Catégorie : Consommation

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Commerces : peut-on vous refuser un paiement en espèces par crainte du virus ?

Vous avez été confronté à un refus de paiement en argent liquide chez un commerçant qui invoquait le risque de contagion par la manipulation des pièces et des billets ? Cela est illégal, et aussi discriminant comme le rappelle le Défenseur des droits. Le paiement sans contact reste un moyen pour payer en toute sécurité. Une ordonnance parue au Journal officiel le 8 mai 2020 relève le plafond de ce mode de paiement à 50 €.

Ce n’est pas permis

Le paiement en espèces est le seul moyen de paiement que le commerçant est dans l’obligation d’accepter. S’il refuse, il est passible d’une amende de 150 € (2e classe). Par ailleurs, cette attitude pourrait être qualifiée de « refus de vente » qui est une pratique interdite par le Code de la consommation.

Toutefois, le refus est possible dans certains cas.

Par exemple :

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Remettre le Nord à sa place.

— Par Yvon Joseph-Henri, Président de l’A3C —

Curieusement, c’est au moment où la montée en charge des contaminations et des décès se fait tranquillement en Martinique, que le préfet impose le discours parisien d’une reprise de l’école. En face, les cafouillages sont nombreux et laissent dans la cacophonie planer le doute, l’incertitude et l’inquiétude des personnels. Dans un déconfinement qui n’a pas attendu le 11 mai dans l’oubli léger de la nature extrêmement contagieuse et virulente du virus, il faut remettre les pendules à l’heure. Non, il n’y aura pas de reprise de l’école ; non par caprice mais parce que rien ne le permet.

En ouvrant les écoles en Martinique, on multiplie les contaminations, sans plus permettre aux parents d’aller travailler tant le temps de prise en charge des élèves sera court. Et, les élèves qui seront pris en charge physiquement ne pourront évidemment pas l’être en plus virtuellement, à distance, les personnels enseignants pouvant difficilement se démultiplier malgré une bonne volonté souvent méconnue. Enfin, on désorganise ce qui marchait bien pour de nombreux élèves, le travail à distance, pour imposer un simulacre de contact avec l’école qui n’apprendra rien aux enfants.

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Crise de l”eau: au secours l’État!

Par Pierre Alex Marie-Anne —

Les protagonistes de ce conflit sont devenus fous, ils ont perdu tout sens de l’intérêt général.

L’intervention de la justice pour demander le respect du droit élémentaire de tout être humain à s’abreuver à cette source de vie qu’est l’eau, n’y a rien changé , le précieux liquide ne coule toujours pas au robinet.

Le prétexte qui était mis en avant du préalable technique que constituait la réparation de la casse de Séguineau n’a plus lieu d’être et pourtant les choses demeurent aussi critiques pour les abonnés.

Les représentants élus par la population pour la défendre n’assument pas ,c’est le moins qu’on puisse dire, leurs responsabilités: ils laissent perdurer une situation anarchique de la gestion de l’eau au seul bénéfice d’opérateurs qui ne sont préoccupés que de faire le maximum de profit, en cherchant à s’éliminer les uns les autres.

L’objectif de ces derniers est de toute évidence de se retrouver en situation de monopole pour mieux” traire la bête”.

L’unification de la gestion de l’eau est donc ,pour l’avenir proche, un impératif catégorique d’autant plus justifié que les principaux équipements de production d’eau, tant à usage domestique qu’agricole ( usine centrale de la Capot et barrage de la Manzo alimentant le Périmètre du Sud Est), appartiennent à la Collectivité Territoriale de Martinique.

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L’eau en Martinique, la situation au mercredi 6 mai

La plainte des abonnés d’Odyssi

Exaspérés par les coupures d’eau récurrentes, ils attaquent l’opérateur chargé notamment de la distribution dans le centre de l’île, par la voie d’un référé heure à heure devant le tribunal judiciaire.

Ils avaient prévenu, de guerre lasse. Réunis en collectifs, de nombreux abonnés d’Odyssi (environ 160 personnes), des Lamentinois en grande partie, ont décidé d’attaquer leur fournisseur d’eau. C’est ce mercredi matin, 6 mai 2020, à dix heures, que leur requête, un référé heure à heure, devrait être examiné par le tribunal judiciaire. 

Sept avocats — Me Ludovic Romain, Me Fabrice Merida, Me Nathalie Nadir, Me Georges-Emmanuel Germany, Me Alban-Kevin Auteville, Me Louis-Philippe Sutty, Me Alik Labejof-Lordinot — ont été saisis pour mener à bien cette action collective. Ils ont fait délivrer l’assignation par un huissier ce mardi 5 mai au siège d’Odyssi. 

Pour les requérants, il s’agit purement et simplement de faire respecter le contrat les liant à l’opérateur. Ils ont choisi une procédure d’urgence car certains habitants sont privés d’eau depuis au moins une dizaine de jours. Une aberration en pleine période de confinement, une absence d’eau qui ne permet pas le respect de certains gestes barrière simples, comme le lavage de mains.

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Quand la volonté politique se dissout dans l’eau!

Une fois de plus les fameux “spécialistes des Affaires martiniquaises“ ont sévi.

— Par Pierre Alex Marie-Anne —

ls se sont avérés incapables de s’entendre pour abreuver la population avec ce liquide vital qui s’appelle l’eau.

Et chacun , sur cette question qui relève principalement ( comme naguère pour le transport) de la compétence locale, de se renvoyer la balle : «ce n’est pas moi monsieur c’est l’autre le fautif qui n’a pas réparé à temps une canalisation cassée depuis 10 ans , d’ailleurs je vais vous faire une confidence je ne produis rien ,pas une seule goutte d’eau, je ne suis qu’un modeste redistributeur de l’eau qu’on veut bien me fournir- trop chichement j’en conviens ! » Mais alors pourquoi avoir crée cet établissement supplémentaire si vous ne pouvez rien faire? « Ah monsieur vous abordez là les subtilités de la politique bokay!: on ne crée pas un organisme pour les services qu’il peut rendre à la population ,pas du tout! les notions d’utilité sociale et d’efficacité ,à fortiori de compétence, n’ont rien à voir la dedans ; ce qui compte par dessus tout , c’est d’offrir un douillet cocon à quelques pontes du parti ,en mal de place ( de Tot comme ils disent sur la côte caraïbe ), et puis ,et c’est là l’essentiel ,de disposer de leviers ,dans tous les secteurs stratégiques , à l’instar du transport ,pour contrôler la situation sur l’échiquier politique local».Mais

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Manque d’eau en Guadeloupe : le préfet réquisitionne des opérateurs

Le préfet de Guadeloupe a réquisitionné plusieurs opérateurs de l’eau pour trois mois, afin de pallier les manques d’eau dans plusieurs communes du territoire d’outremer, en pleine crise sanitaire du coronavirus, a appris l’AFP de sources concordantes.

«J’ai décidé (…) de réquisitionner pendant trois mois une partie des agents des opérateurs dont les territoires sont les plus impactés par les tours d’eau», afin de «rétablir un service d’eau minimum», écrit le préfet de la Guadeloupe, Philippe Gustin, dans un courrier adressé aux élus et que l’AFP s’est procuré.

De nombreux foyers de Guadeloupe sont en effet régulièrement privés d’eau potable, une situation devenue particulièrement difficile alors que les autorités sanitaires recommandent de «se laver les mains plusieurs fois par jour» pour lutter contre la propagation du nouveau coronavirus.

Cette réquisition va mobiliser les moyens financiers déjà débloqués ces deux dernières années dans le cadre d’un plan d’action prioritaire et d’un plan de convergence et de transformation, soit plusieurs dizaines de millions d’euros versés par l’Etat, la Région et le Département.

L’objectif affiché était alors de mettre fin d’ici 2020 aux tours d’eau, qui permettent d’alimenter un quartier en eau quand un autre en est privé, mais la sécheresse est venue compliquer les choses en avril ; les tours d’eau, qui rendaient au moins prévisibles les coupures, ne sont plus respectés.

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Remboursement de billets : l’UFC-Que choisir menace de poursuivre 57 compagnies aériennes

Après que certaines compagnies ont fait exploser le prix des billets des Français bloqués à l’étranger au début de la crise, nombre d’entre elles entendent aujourd’hui renier le droit à remboursement des millions de passagers aux vols annulés en leur imposant un bon d’achat. Après avoir fait le constat que près de 80 % des principales compagnies aériennes analysées ne respectent pas la réglementation, l’UFC-Que Choisir met aujourd’hui en demeure 57 d’entre elles de respecter le droit de leurs clients.

La majorité des compagnies aériennes bafouent la réglementation

Après l’annulation en série des vols aériens suite à la crise du Covid-19, les compagnies, après avoir vainement tenté un lobbying pour faire changer la réglementation, mènent aujourd’hui une campagne de désinformation portant sur les modalités de remboursement des consommateurs. Près de 80 % des principales compagnies analysées sont ainsi hors la loi en niant le droit à remboursement des passagers et en imposant un avoir.

Alertée par des milliers de consommateurs qui ne souhaitent pas être contraints d’accepter un avoir qui ne les satisfaits pas, l’UFC-Que Choisir a analysé les modalités de remboursement de 76 compagnies aériennes qui représentent près de 80 % du trafic aérien annuel(1) de passagers.

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Commerces : peut-on vous refuser un paiement en espèces par crainte du virus ?

Vous avez été confronté à un refus de paiement en argent liquide chez un commerçant qui invoquait le risque de contagion par la manipulation des pièces et des billets ? Cela est illégal, et aussi discriminant comme le rappelle le Défenseur des droits. Le paiement sans contact reste un moyen pour payer en toute sécurité. Il sera bientôt possible de payer sans contact pour un montant allant jusqu’à 50 €.

Ce n’est pas permis

Le paiement en espèces est le seul moyen de paiement que le commerçant est dans l’obligation d’accepter. S’il refuse, il est passible d’une amende de 150 € (2e classe). Par ailleurs, cette attitude pourrait être qualifiée de « refus de vente » qui est une pratique interdite par le Code de la consommation.

Toutefois, le refus est possible dans certains cas. Par exemple :

  • le nombre de pièces utilisées par le consommateur pour payer est supérieur à 50 € ;
  • le commerçant n’a pas assez de pièces pour rendre la monnaie. C’est le consommateur qui doit faire l’appoint ;
  • la pièce ou le billet est trop abîmé et pourrait être rejeté par la Banque de France ;
  • la pièce ou le billet est suspecté d’être faux ;
  • il s’agit d’une pièce ou d’un billet retiré de la circulation ;
  • la pièce ou le billet est une devise étrangère ;
  • pour des raisons d’ordre public ou techniques : par mesure de sécurité pour des commerçants en horaires de nuit, par mesure de protection contre des actes de vandalisme envers les horodateurs.

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A.U.T.M. : penser l’après Covid-19

— Communiqué —

Cette pandémie a mis en évidence et même amplifier nos insuffisances sanitaires et nos difficultés à agir ensemble dans le sens du bien commun.

Notre association AUTM observe que la branche transport n’a été évoquée ni par le gouvernement français ni par nos décideurs politiques et sanitaires. D’ores et déjà il ne peut avoir qu’une reprise lente, progressive et concertée des transports.

De même il ne peut y avoir de reprise progressive de l’activité économique et éducative que par une véritable sécurisation des transports.

Il ne suffit pas de dire la reprise se fera le 11 Mai. La parole d’un président de République ne suffit. Il faut de la concertation et du dialogue pour surmonter les peurs et les craintes liées à cette crise sanitaire sans précédent.

Il est temps que tous les responsables de transports et Martinique transports s’inquiètent, travaillent sur les conditions sanitaires de la reprise, en associant les syndicats et les associations des usagers Avant le 11 Avril.

AUTM exige que l’autorité organisatrice du transport, prenne toutes les mesures nécessaires pour protéger au mieux les usagers :

  • Désinfection des bus à chaque terminus et des gares, et des arrêts de bus, des guichets et des DAT au moins une fois par jour.

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Sécheresse et réseau défectueux : en pleine épidémie, la Martinique manque d’eau

Le phénomène des coupures d’eau en Martinique a fortement augmenté ces derniers jours. Une situation qui angoisse une population déjà touchée par l’épidémie.

En pleine épidémie de coronavirus, la Martinique fait face à des coupures d’eau de plus en plus nombreuses, liées à la sécheresse et à des canalisations défectueuses. De quoi laisser la population dans l’angoisse. La coupure d’eau « devait durer de 8h à 22h », mais chez Nicole par exemple, qui habite Sainte-Luce (sud) elle a duré trois jours. Sa commune a bien mis une citerne à disposition, mais à 68 ans, la retraitée estime l’opération trop risquée: « à mon âge, me retrouver à faire la queue sans distanciation. Et puis je n’ai pas les muscles, les bras nécessaires pour me mettre accroupie et récupérer des bidons ».

À Ducos, Nicolas est privé d’eau depuis quatre jours. Dans son quartier, deux citernes ont été mises en place. « J’ai un peu d’eau de pluie, des jerricanes, des contenants mais c’est quand même quatre robinets pour tout un quartier, c’est la folie », confie cet enseignant. « C’est assez anxiogène.

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Eau potable encore une fois rationnée : cette fois c’en est trop !

Saviez-vous qu’il existe un carême en Martinique ?

Par Gilbert Pago —

En plein confinement face au Covid 19, il n’y a pas d’eau aux robinets d’une large partie de la population qui en sollicite pour sa protection sanitaire. Elle en a aussi besoin, pour ses obligatoires nécessités quotidiennes. Ce serait la faute de l’extrême carême de cette année, affirment les fermiers distributeurs d’eau (Odyssi, SME,SMDS). Ah, la bonne blague !

Notre traditionnel carême existe dans toute la Caraïbe et est connue depuis les débuts de l’installation des Amérindiens. Sa persistance est à mettre en parallèle avec les saisons cycloniques annuelles, les raz de marée, les moments prolongées de pluies diluviennes suivies d’inondations et d’éboulis, les épisodes de tremblements de terre ou les éruptions volcaniques et depuis quelques temps les vagues de sargasses et de sables sahariens. Ce rappel est fait pour leur dire de ne pas continuer à se jouer de nous. Ils avaient l’obligation incontournable de se prévenir du phénomène naturel récurrent de la sécheresse qui n’a absolument rien d’un mystère nouveau.

Dans la très vieille antiquité, plusieurs siècles avant notre époque, les humains sous leurs autorités politiques faisaient traverser en pleins déserts des conduites d’eau pour l’irrigation et l’alimentation de leurs oasis (voir Palmyre en Mésopotamie).

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Fermez service, entreprise non essentiels et confinez vous chez vous!

  — Communique de presse de l’A3C —

L’Association des Consommateurs et des Citoyens de la Caraïbe a dernièrement rappelé que la seule chose à faire, face à la pandémie du coronavirus en Martinique, était de rester chez soi et de se confiner, le plus grand nombre possible, c’est-à-dire tout ceux qui ne sont pas nécessaires à la santé et au fonctionnement élémentaire d’une vie sociale et économique ramenée à sa plus simple expression.

A l’heure où nous écrivons ces lignes, la situation mondiale, et encore plus en Martinique, est gravissime.

  1. Il est de plus en plus évident que la préoccupation première est le confinement du plus grand nombre pour ralentir la progression de la maladie. Tous les experts savent pertinemment que personne ne sait quand finira la pandémie, mais tous savent qu’elle ne sera finie ni en juin ni en juillet 2020 et que nous connaîtrons sans doute de nombreuses rechutes. Par ailleurs, ralentir la progression de la maladie n’est pas l’éteindre. Personne ne sait comment l’éteindre. Tout ce que l’on sait avec certitude est que la maladie progresse à toute vitesse, et qu’elle touche tout le monde.

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Boîtes aux lettres et pare-brises : encadrement de la distribution des prospectus

Vous avez affiché la mention « Stop pub » sur votre boîte aux lettres et vous continuez à recevoir des publicités ? À partir de janvier 2021, il sera interdit d’y déposer des imprimés non adressés. C’est ce que prévoit la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire paru au Journal officiel du 11 février 2020.

Le dépôt dans les boîtes aux lettres de cadeaux promotionnels non sollicités ainsi que la distribution d’imprimés publicitaires sur les pare-brises des véhicules seront également interdits.

Les entreprises qui ne respecteront pas ces dispositions seront passibles d’une amende de 1 500 €.

En attendant l’entrée en vigueur de ces mesures en janvier 2021, il sera toujours utile d’afficher l’autocollant « Stop pub » afin de décourager les distributeurs.

  À savoir : Le dispositif « Stop pub » a été lancé en 2004 par le ministère chargé de l’Environnement dans le cadre du premier Plan national de prévention des déchets. Il s’est matérialisé par la création d’un autocollant mis gratuitement à la disposition des particuliers souhaitant manifester leur refus de recevoir les publicités non adressées et ainsi limiter la production de déchets.

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A la Paris Fashion Week, percée historique de la mode africaine

Le Nigérian Kenneth Ize, le Camerounais Imane Ayissi ou le Sud-Africain Thebe Magugu présentent leurs collections aux côtés de Dior et Chanel.

La mannequin Naomi Campbell a foulé le podium, lundi 24 février, pour le premier défilé parisien du Nigerian Kenneth Ize, à l’ouverture de la semaine du prêt-à-porter féminin.

En robe à franges en aso oke, tissu à larges rayures multicolores créé par le peuple Yoruba d’Afrique de l’Ouest, cher au styliste, la top modèle noire, sa « marraine » et cliente, a clos le défilé au Palais de Tokyo. « Naomi Campbell a rendu ce défilé possible », a déclaré le créateur de 29 ans à la presse en coulisses, se disant « submergé » d’émotions.

Lire aussi  Le créateur camerounais Imane Ayissi, nouvelle étoile des défilés parisiens

Originaire de Lagos et diplômé de l’Université des arts appliqués de Vienne où il a grandi, Kenneth Ize puise dans le patrimoine textile de son pays pour des coupes contemporaines comme des ensembles bomber-minijupe ou des tailleurs-pantalons portés avec des mules à talon bas. Vert pomme ou émeraude, mauve, fuchsia, bleu électrique : la palette des couleurs est riche et joyeuse. 

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Tomates, piments, poivrons : la menace d’un nouveau virus

Un nouveau virus particulièrement dangereux, le Tomato brown rugose fruit virus (ToBRFV), s’attaque aux tomates, poivrons et piments. Alerté par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation émet des recommandations à l’attention des particuliers et des professionnels afin de prévenir le risque élevé d’introduction, de dissémination et d’impact pour les cultures.

Les plantes atteintes présentent des caractéristiques facilement identifiables : décoloration, taches, marbrures, déformations des fruits et des feuilles.

La dangerosité du virus provient de sa facilité de transmission par les semences, les plants et les fruits infectés, le contact avec un support contaminé (mains, outils de travail, vêtements, insectes pollinisateurs, oiseaux…). Le virus peut survivre longtemps sans perdre son pouvoir infectieux. Aucun traitement et aucune variété résistante n’existe aujourd’hui.

Tous les secteurs (filières professionnelles, productions familiales, maraîchers, jardiniers amateurs, jardineries…) et toutes les formes de cultures (agriculture conventionnelle, biologique, sous serre et plein champ…) peuvent être touchés.

Le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation a mis en place une surveillance renforcée sur l’ensemble du territoire, avec notamment un contrôle systématique des lots de semences et de plants de poivrons et de tomates originaires de pays dans lesquels la présence du virus est connue.

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Les Antilles lancent une banane bio pour en finir avec la malédiction du Clordécone

—Par Cécile Azzaro —

Issue d’un long partenariat avec des organismes de recherche, celle nouvelle banane baptisée « Point d’Or » se veut une contre-attaque face aux bananes « bio » extra-communautaires, venues par exemple du Brésil ou de République dominicaine. En effet, celles-ci obtiennent des « équivalences bio » en entrant sur le marché européen, alors qu’elles « ne sont pas aux normes d’un produit bio européen », affirme l’Union des groupements de producteurs de bananes de Guadeloupe et Martinique (UGPBAN).

Ils n’hésitent pas à parler de « révolution »: les producteurs de bananes antillais présentent au Salon de l’agriculture une nouvelle variété de banane, issue de 20 ans de recherche et qui ne nécessite plus de produits phytosanitaires pour sa production.

Issue « d’un long partenariat de recherche » entre l’Union des groupements de producteurs de bananes de Guadeloupe et Martinique (UGPBAN) et le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad), cette banane, baptisée « Pointe d’or », commencera à être commercialisée dès la semaine prochaine en Ile-de-France, a expliqué Pierre Monteux, directeur général de l’UGPBAN, lors d’une conférence de presse.

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D’ici à 2025, les lave-linge devront filtrer les microfibres en plastique

Les microfibres en plastique des vêtements peuvent représenter jusqu’à 31 % des plastiques qui se déversent chaque année dans les océans.

Chaque nouvelle machine à laver neuve vendue en France devra être pourvue, d’ici au 1er janvier 2025, d’un filtre qui récupère les microfibres de plastique qui se détachent des vêtements lors du lavage. La secrétaire d’État à la Transition écologique, Brune Poirson, doit d’ailleurs rencontrer les fabricants de lave-linge lundi 17 février pour évoquer avec eux cette mesure adoptée avec la loi pour l’économie circulaire. La France est le premier pays du monde à légiférer sur cette source de pollution.

« Les fabricants de machines à laver vont devoir innover pour s’adapter à ce nouveau standard », a indiqué Brune Poirson, destiné à empêcher le passage dans les eaux usées des fibres plastiques microscopiques. Les plastiques utilisés dans la confection (polyester, acrylique, élasthanne) libèrent des particules au lavage qui sont trop petites pour être filtrées dans les usines de traitement et se retrouvent dans l’environnement et notamment dans les océans. Les microplastiques représenteraient entre 15 % et 31 % des 9,5 millions de tonnes de plastiques déversées chaque année en mer, selon des chiffres de l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature).

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Recyclage : quelle poubelle pour quel déchet ?

— par Geoffrey Lopes, —

Bouteilles en verre ou en plastique transparent, cartons de pizza, boîtes de conserves… Les centres de tri recyclent de plus en plus d’emballages. Mais attention, tout dépend des consignes du lieu de tri et des matériaux des contenants.

511 kilogrammes de déchets par an. Un Français moyen jette un peu moins d’un kilo et demi d’ordures par jour, d’après les chiffres de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) pour l’année 2018. Cela peut encore paraître beaucoup, mais cela représente déjà 32 kg de moins jetés par particulier qu’en 2008 (543 kg)

Les centres de déchets recyclent environ un tiers de ces ordures. Les 354 kg restant deviennent des ordures ménagères non traitables. Les centres de tri, de plus en plus automatisés, se perfectionnent et parviennent à identifier les différents emballages. Mais tout dépend des capacités du centre, de leur modernité et des recommandations des collectivités qui ne disposent pas toutes des mêmes règles de collecte des déchets.

→ À LIRE. « La Croix » lance ses premières « Rencontres de l’écologie » à Angers

Difficile donc de s’y retrouver entre les couleurs des poubelles et les conseils parfois contradictoires… Le site du ministère de la transition écologique affirme par exemple que les cartons souillés d’aliments ne se recyclent pas, alors que les centres de tri parviennent désormais à le faire.

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Les agriculteurs bio lancent un label équitable pour maintenir leur rémunération

Avec ce label « bio français équitable », qui garantit une rémunération juste à l’agriculteur, la Fédération de l’agriculture biologique veut se prémunir des risques liés à l’essor de l’agriculture biologique. Dont la guerre des prix et l’industrialisation de la production

Pour contrer la communication tous azimuts de la grande distribution sur les produits biologiques et tenter d’empêcher une chute des prix, les agriculteurs bio musclent leur offre avec un label équitable qui garantit la rémunération des producteurs.

Le label « bio française équitable » (BFE) lancé par la Fédération de l’agriculture biologique (Fnab) garantit aux consommateurs des légumes biologiques produits en France et un prix rémunérateur aux agriculteurs bio, reprenant ainsi les critères de la loi sur l’Economie sociale et solidaire de 2014, qui définit le commerce équitable
En collaboration avec le groupe de surgelés Picard

« Le marché biologique se développant, l’opportunité s’est présentée de construire des partenariats forts avec des entreprises de l’agro-alimentaire sur un bio qui corresponde à nos valeurs », indique Stéphanie Pageot, secrétaire nationale de la Fnab, citée mardi dans un communiqué.

Le label BFE est issu d’un travail avec le groupe de surgelés Picard qui expérimente le lancement à partir du 2 mars d’une gamme bio et locale distribuée dans ses magasins en Nouvelle-Aquitaine et en Occitanie, avant de peut-être s’étendre.

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Divorce et séparation : comment réviser le montant d’une pension alimentaire ?

Le montant d’une pension alimentaire évolue dans le temps. Sa révision est prévue à la date mentionnée dans le jugement du juge aux affaires familiales ou bien dans la convention. Son montant peut augmenter ou bien diminuer selon l’indice des prix à la consommation. Comment calculer cette réévaluation ?

Le simulateur de révision des pensions alimentaires de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), accessible en ligne sur Service-public.fr, vous permet de calculer le nouveau montant de la pension avec quelques éléments :

  • la date de votre jugement ;
  • le type d’indice des prix à la consommation sur lequel est indexée la pension (ensemble des ménages ou ménages urbains) ;
  • la date de révision de la pension ;
  • le montant de la pension alimentaire à réévaluer.

Ces informations sont inscrites dans le jugement ou l’ordonnance de divorce ou de paiement. En général, elles se trouvent dans les dernières pages du jugement, dans le paragraphe « par ces motifs », la date du jugement étant le plus souvent portée en 1re page. Le simulateur vous propose 2 cas :

  • cas A : vous souhaitez revaloriser votre pension alimentaire par rapport à l’année dernière ;
  • cas B : vous avez divorcé en 1971 ou après et vous n’avez pas revalorisé régulièrement votre pension alimentaire.

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2020, toujours pas d’amélioration sur le réseau  Cacem

— Par Manuéla Amable-Potiron, Présidente de l’AUTM —

AUTM pousse un « grand coup de gueule » contre la CFTU, pour les inviter  à aller au terme de leur engagement à servir les usagers.
Restez professionnel jusqu’au bout de la Délégation de service public !
Depuis janvier 2020, les usagers du réseau de la Cacem  n’en peuvent plus.
Pas de trafic régulier sur  de nombreuses lignes : pannes techniques et  droit de retrait, toujours les mêmes secteurs touchés. Les usagers  sont réduits à l’impuissance car  les informations  sur l’état du service restent partielles et très insuffisantes.  Le service varie selon les humeurs des uns et des autres  co et sous traitants.
 Nous exigeons le respect des  obligations des uns et des autres  découlant de votre contrat. Mèsi an pil !

Un  service public jusqu’au bout, jusqu’au terme du contrat.
Un  service à la population toujours.

Respectez nous « tout moun sé moun ».

La présidente
Manuéla AMABLE-POTIRON

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Colorants, conservateurs, antioxydants… : le point sur les additifs alimentaires

Le dioxyde de titane (E171) est interdit pendant un an, mais qu’en est-il des autres colorants, conservateurs, antioxydants ? Qu’est-ce qu’un additif alimentaire et comment les reconnaît-on ? Le point sur les additifs alimentaires avec Service-public.fr.

Les additifs alimentaires

Il s’agit d’une substance naturelle ou de synthèse, ajoutée aux denrées alimentaires dans le but d’améliorer leur conservation, leur couleur, ou encore leur goût. Ils n’ont aucune valeur nutritionnelle et sont autorisés s’ils ne présentent aucun risque pour le consommateur, et si leur effet technologique est démontré.

Dans l’Union Européenne (UE), leur mention sur l’emballage est obligatoire et ils peuvent être désignés par leur nom ou par un code composé de la lettre E, pour Europe, et de trois chiffres, le SIN (Système international de numérotation).

Cette classification permet au consommateur de comprendre les propriétés pour lesquelles un additif est utilisé.

Un numéro commençant par :

  • 1 indique un colorant ;
  • 2, un conservateur ;
  • 3, un antioxydant…

La liste peut être retrouvée sur le Codex Alimentarius qui regroupe l’ensemble des normes alimentaires internationales.

L’utilisation d’additifs alimentaires est encadrée par une réglementation stricte, concernant la quantité et les produits alimentaires dans lesquels ils peuvent être utilisés.

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Grève : en Martinique, les rayons de produits frais se vident

L’approvisionnement en produits frais des magasins en Martinique est limité par le mouvement de grève contre la réforme des retraites dans les ports français et les rayons se vident progressivement, a constaté une journaliste de l’AFP.

A la place des yaourts, desserts, jambons, beurres ou fromages, on trouve dans quasiment toutes les enseignes de l’île le même type d’affichette : «Chers clients, en raison de mouvements sociaux dans les ports hexagonaux, nous ne sommes pas en mesure de vous proposer l’ensemble de vos produits habituels. Veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée».

Pour l’heure, les bateaux qui ont un planning de rotation précis, partent des ports de métropole, notamment Le Havre, avec des conteneurs à moitié pleins ce qui ne permet pas d’assurer le remplissage des rayons. «On est sur un cycle de commande hebdomadaire sur le frais. Aujourd’hui on a freiné voire stoppé les commandes en attendant un rétablissement de la situation», témoigne Laurent Bodec, directeur de magasin Hyper U de Fort-de-France.

Dans les rayons, seuls subsistent les produits fabriqués localement. Mais le marché local n’est pas capable de remplacer les milliers de tonnes (22.500 en 2014 selon un rapport de la Direction de l’Alimentation) de lait, produits laitiers, oeufs et miel importés chaque années par la grande distribution en Martinique.

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Taxis : les nouveaux tarifs 2020

Quel supplément si vous réservez un taxi ? Quel tarif minimum peut-on vous demander ? Quel est le forfait pour vous rendre dans un aéroport ? Les nouveaux tarifs des courses de taxi qui doivent entrer en vigueur au plus tard le 1er février 2020 sont fixés par un arrêté publié au Journal officiel du 29 décembre 2019.

En 2020, le tarif minimum d’une course passe à 7,30 € pour tous les taxis (parisiens et non parisiens).

Par ailleurs, les tarifs des taxis sont désormais plafonnés à :

  • 4,18 € pour la prise en charge ;
  • 1,12 € pour celui du kilomètre parcouru ;
  • 37,46 € pour le prix horaire concernant la période d’attente (en cas de réservation par le client) ou de marche lente.

Pour les taxis parisiens, les suppléments pour réservation sont, comme en 2019, de :

  • 4 € en cas de réservation immédiate ;
  • 7 € en cas de réservation à l’avance.

De plus, pour toutes les courses des taxis parisiens, seul un supplément « passager » de 4 € peut être appliqué à partir d’une 5e personne transportée.

Les tarifs forfaitaires institués pour les courses directes des taxis parisiens entre Paris et les aéroports de Roissy-Charles-de-Gaulle et d’Orly (dans les 2 sens) augmentent par rapport à ceux pratiqués en 2019 :

  • 53 € entre l’aéroport de Paris – Charles-de-Gaulle et Paris rive droite ;
  • 58 € entre l’aéroport de Paris – Charles-de-Gaulle et Paris rive gauche ;
  • 37 € entre l’aéroport de Paris-Orly et Paris rive droite ;
  • 32 € entre l’aéroport de Paris-Orly et Paris rive gauche.

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CFTU : la pause…

— Par Manuéla Amable-Potiron, présidente de l’AUTM —

Le conflit des salariés de la Compagnie foyalaise des transports urbains (CFTU)  débuté le 17 décembre 2019, a  eu une fois de plus des incidences sur le quotidien des martiniquais et plus particulièrement les usagers. L’AUTM dit son soulagement concernant la pause  annoncé par les salariés grévistes dans ce long mouvement.
Réaffirme l’exigence d’un service minimum afin de soulager les usagers. C’est à l’autorité organisatrice des transports à savoir Martinique Transport de prendre les initiatives nécessaires face à un délégataire défaillant et impuissant. Il s’agit de tout mettre en œuvre pour faire fonctionner le transport.

Ce jour jeudi 2 janvier 2020 la reprise reste  lente et  progressive les usagers devront encore faire preuve de patience. D’une part nous exigeons du délégataire  CFTU la mise  à jour du site d’information et la page Facebook. D’autre part nous réclamons la mise œuvre immédiate des modalités de remboursement des forfaits. AUTM compte sur le professionnalisme du délégataire pour informer en temps et en heure les usagers. Nous restons vigilants, toujours mobilisés.

Fort de France, le 2 Janvier 2020

La présidente
Manuéla AMABLE-POTIRON

 

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