— Communiqué de la CGTM —
La nouvelle hausse des prix des carburants et du gaz entrée en application le 1er avril 2021 a suscité des réactions d’automobilistes. Ils ont exprimé leur dépit, leur impuissance et leur résignation.
Le directeur adjoint de la SARA s’est empressé de dédouaner son employeur en précisant que ses prix sont surveillés et encadrés par l’administration.
La SARA est détenue à 71% par Rubis-Antilles-Guyane (https://rubis-ag.fr/) qui possède également les stations Vito, et par SOL à 21%. Les stations du réseau ESSO ont été reprises par la compagnie barbadienne SOL avant que cette dernière ne soit absorbée par la multinationale canadienne PARKLAND (http://www.petrolesparkland.ca/).
En revanche, on observe un assourdissant silence du côté de la préfecture (donc de l’État), de la Collectivité Territoriale de Martinique (CTM), de la Chambre Syndicale des Gérants de stations-service et surtout des compagnies pétrolières, Total, Rubis et Sol.
Mais ce n’est pas étonnant car nous évoluons dans un système capitaliste. Certains parleront pudiquement d’« économie de marché ». Dans un tel système, tout est tributaire du sacro-saint profit, des retours sur investissement et des dividendes à servir aux actionnaires.