Catégorie : Ecologie

Les Écologistes en Outre-mer : replaçons les enjeux locaux au centre des décisions nationales et européennes !

Pendant 10 jours, Marine Tondelier, Secrétaire nationale du parti les Écologistes, s’est rendue dans les départements d’Outre-mer. Entre la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane, les Écologistes sont allé•es à la rencontre des différent•es acteurs et actrices de la transition écologique. 

« L’objectif de notre visite en Guadeloupe, en Martinique puis en Guyane, c’est non pas pour aller donner des leçons ni pour asséner des solutions comme ça vu de haut mais pour venir écouter. Je viens avec beaucoup d’humilité. »

Avec les élu•es du territoire, les pêcheur•euses, les agriculteur•rices, les associations, les syndicats et les populations autochtones, le groupe a échangé et débattu sur les enjeux du territoire mais surtout sur les solutions apportées. 

Guadeloupe

Premier jour, l’équipe a retrouvé un ami écologiste de longue date, Harry Durimel, maire de Pointe-à-Pitre. Iels ont évoqué les réalisations écologiques concrètes de la ville. L’écologie est belle et bien une solution globale au divers problèmes du territoire. 

Ensuite, lors du deuxième jour, Marine Tondelier a eu l’occasion de rendre visite à la coopérative d’Yvelle Athalys, une des pionnières de l’agriculture bio en Guadeloupe !

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Bilan de la situation et enjeux de conservation pour la faune de Martinique

15 espèces ont déjà disparu, 62 sont en danger et 56 autres menacées

— Par Sabrina Solar —

Située au cœur d’un point chaud de la biodiversité mondiale, la Martinique présente un patrimoine naturel remarquable mais fortement menacé. Avec un taux d’endémisme de 13 %, de nombreuses espèces animales uniques contribuent à la richesse biologique particulière de l’île.

État des Lieux

Mené dans le cadre de la Liste rouge nationale, l’état des lieux réalisé porte sur 427 espèces indigènes, dont près de 15 % apparaissent menacées. Les analyses concernent des espèces vertébrées et invertébrées dans les milieux marins, d’eau douce et terrestres, incluant notamment les oiseaux, les mammifères, les reptiles, les amphibiens, les mollusques, les poissons et macro-crustacés d’eau douce, les libellules, les papillons de jour et certains coléoptères. Au total, 15 espèces ont déjà disparu, 62 sont menacées et 56 autres sont quasi menacées.

La destruction et la fragmentation des habitats par l’urbanisation et les aménagements représentent les principales menaces pour les espèces animales de Martinique. Les milieux forestiers, particulièrement les forêts semi-humides du Sud, sont les plus touchés. Ces forêts sont l’unique habitat de nombreuses espèces, telles que le Pleurodonte déprimé, un escargot classé “En danger critique”, et les coléoptères xylophages comme le longicorne Dendrobias maxillosus, classé “Vulnérable”.

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La baisse des émissions de gaz à effet de serre en France : entre progrès et défis

— Par Sabrina Solar —

En 2023, la France a enregistré une réduction significative de ses émissions de gaz à effet de serre (GES), marquant une baisse de 5,8 % par rapport à l’année précédente, selon le Centre interprofessionnel technique d’études de la pollution atmosphérique (CITEPA). Cette performance fait suite à une diminution de 2,7 % en 2022 et représente la troisième année avec la baisse la plus marquée depuis le début des relevés. Ces résultats témoignent d’un progrès notable dans les efforts de la France pour lutter contre le changement climatique.

Les facteurs de la réduction des émissions

Le rapport du CITEPA souligne une contribution inédite de tous les grands secteurs émetteurs, incluant l’énergie, les transports, les bâtiments et l’agriculture, à cette baisse des émissions. Cette convergence de réductions sectorielles a été facilitée par plusieurs facteurs conjoncturels. Un hiver doux, le ralentissement économique dû à l’inflation, la réduction de certains vols internes et le redémarrage de réacteurs nucléaires ont tous joué un rôle dans la diminution des émissions de CO2.

Les objectifs et les défis restants

Malgré ces avancées, la France n’est pas encore sur une trajectoire assurée vers ses objectifs climatiques de long terme.

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Se laver les mains… à sec !

— Par Yan Monplaisir —

Nous sommes très nombreux à ne pas accepter le fatalisme que voudrait nous imposer la plupart de nos dirigeants.

Tout serait la faute au changement climatique contre lequel nous ne pouvons rien, sinon changer notre mode de vie et nos habitudes…

Il serait inutile de chercher ailleurs les causes de cette situation scandaleuse et catastrophique, qui prive d’eau : nos hôpitaux, nos personnes âgées, nos entreprises, voire quasiment toute la population, dans un territoire où la ressource existe et où on peut même convenir qu’elle est abondante.

Ma culture d’entrepreneur et mon sens des responsabilités me commandent de ne pas accepter ce fatalisme coupable.

Les Martiniquais n’auraient jamais dû subir cette épreuve. Si « les spécialistes des affaires des Martiniquais », acceptaient enfin d’assumer leurs responsabilités.

Le fait d’être reconnu responsable, en politique ne vise ni à soumettre le coupable à un rituel expiatoire, ni à fustiger, tel ou tel élu, voir tel ou tel parti.

Cessons, pour des motifs inavouables, de nier la réalité et de prolonger dans des missions, où ils se sont prouvés défaillants, des Martiniquais dont le seul mérite serait d’appartenir à un groupe politique, à la famille ou au cercle des amis de ce parti.

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Lettre ouverte du collectif des ouvriers (ères) agricoles empoisonnés (es)…

…par les pesticides au  peuple martiniquais

— Par Yvon Sérénus, pour le collectif —

Le Collectif des Ouvriers (ères) Agricoles Empoisonné(e)s par les Pesticides s’est constitué en décembre 2019 pour défendre les droits des milliers de victimes du crime d’empoisonnement. Ceux qui, alors qu’ils étaient en première ligne dans l’épandage des produits toxiques, décimés par de nombreuses et lourdes pathologies, étaient totalement ignorés, avaient décidé de s’organiser pour obtenir Justice et Réparation.

Le combat mené aux côtés d’autres organisations et avec un soutien quasi unanime de la population et des élus a permis quelques avancées, comme le dépistage gratuit du chlordécone et la création du CRPPE (Centre Régional de Pathologie Professionnel et Environnemental). La médiatisation internationale concernant le «scandale du chlordécone» et la dénonciation du non-lieu prononcé par la justice dans cette affaire ont contraint le Gouvernement à reconnaître sa part de responsabilité et à proposer des dispositifs d’indemnisation à une petite partie des victimes au titre de maladies professionnelles.

Notre collectif tient à dénoncer les manœuvres scandaleuses de l’État et de ses administrations visant à empêcher une véritable réparation des préjudices subis par les victimes.

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Jouer aux apprentis sorciers avec le climat : la folie des projets de géo-ingénierie

Par Emmanuelle Rio, François Graner & Roland Lehoucq (*) —

L’inquiétude quant au changement climatique grandit et fait malheureusement naître des projets aussi grandioses qu’alarmants. La géo-ingénierie, c’est-à-dire les interventions à l’échelle de la planète entière grâce à la technologie, s’avère fertile en idées mais malgré tout controversée. Si la Terre se réchauffe, c’est qu’elle reçoit plus d’énergie du Soleil qu’elle n’en émet vers l’espace : on dit qu’elle n’est plus à « l’équilibre radiatif ». D’après le GIEC, cette situation est sans aucun doute possible la conséquence de l’accumulation dans l’atmosphère des gaz à effet de serre émis par l’humanité depuis le début de l’ère industrielle.

Pour réduire le déséquilibre énergétique du système Terre, nommé forçage radiatif, la géo-ingénierie propose, par exemple, de limiter le rayonnement solaire frappant la Terre ou d’en renvoyer plus vers l’espace. Il serait possible, entre autres, de déployer des parasols spatiaux ou d’injecter massivement dans la stratosphère un aérosol diffusant la lumière solaire : du dioxyde de soufre.

Géo-inégnierie : des projets fous réalisables ou non ?

Ces propositions ont-elles quelque pertinence ?

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Agriculture durable : permaculture, biodynamie, bio… apprenez à faire la différence

— Par Marie-Liesse Vermeire(*) & Raphaël Belmin (**) —

Le modèle dominant de l’agriculture conventionnelle, parfois également appelée industrielle ou intensive, est de plus en plus contesté. Ce système de production agricole, qui cherche à maximiser la production grâce au travail des machines et à des intrants divers (engrais et pesticides de synthèses, semences hybrides, carburant pour les machines, eau d’irrigation…), est décrié pour ses conséquences. Pour n’en citer que quelques-uns : dégradation des sols, pollution de l’environnement, effondrement de la biodiversité, émissions de gaz à effet de serre, détresse des communautés rurales, inégalités mondiales… Alors, quelle agriculture durable imaginer ?

Il existe en effet d’autres modèles : l’agriculture biologique, l’agriculture régénérative, l’agriculture de conservation, l’agriculture climato-intelligente, la biodynamie, la permaculture ou encore l’agroécologie. Porteuses de nombreuses promesses, ces agricultures ne sont cependant pas toujours faciles à différencier et à évaluer. Nous proposons de les passer au crible pour mieux les distinguer dans leur positionnement, leurs objectifs et leurs pratiques.

La nature comme dénominateur commun

Toutes ces formes d’agriculture durable proposent d’imiter ce qui se passe dans la nature et de travailler de concert avec elle pour produire des aliments de manière durable.

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L’aggravation du blanchissement des coraux : un appel à l’action mondiale

— Par Sabrina Solar —

Les coraux, ces écosystèmes marins fragiles, continuent de souffrir sous l’effet des températures océaniques record. L’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA) a récemment alerté sur l’intensification d’un épisode massif de blanchissement des coraux, touchant désormais 62 pays et territoires. Ce phénomène, qui a débuté mi-avril, ne cesse de s’étendre et devrait persister cet été, affectant de nouvelles zones, notamment les Caraïbes et la Grande Barrière de Corail en Australie.

Le blanchissement des coraux, caractérisé par l’expulsion des algues symbiotiques vitales pour leur survie, résulte principalement du réchauffement climatique et des activités anthropiques. Les températures océaniques record, exacerbées par le phénomène El Niño, mettent en péril la survie des récifs. Le dernier mois d’avril a été le plus chaud jamais enregistré dans les mers, marquant le treizième mois consécutif de températures records. Cette accumulation de chaleur, particulièrement dans l’océan Atlantique, est sans précédent.

Derek Manzello, coordinateur du programme dédié aux coraux de la NOAA, exprime son inquiétude : « Depuis l’annonce de ce nouvel épisode, neuf autres pays et territoires, dont l’Inde et le Sri Lanka, ont rapporté un blanchissement sévère des coraux.

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Le septennat perdu d’Emmanuel Macron

Le 14 mai 2017 la passation de pouvoir entre François Hollande et Emmanuel Macron a lieu au palais de L’Élysée. Elle est suivie de la cérémonie d’investiture du nouvel élu où il prononcera ces mots :« Je ne céderai rien sur les engagements pris vis à vis des Français »

7 ans plus tard, l’équivalent d’un septennat Macron, où en sommes nous ?

Au delà des beaux discours et des mesures symboliques, ces 7 ans constituent un recul sur l’écologie, la justice sociale, la démocratie et l’Europe. Téléchargez le bilan complet

Un septennat perdu pour l’environnement

👉 Soutien de la répression de Sainte-Soline, soutien à Gérald Darmanin qui traite les écologistes 
d’ “écoterroristes”.

👉 Malgré les promesses d’interdiction, le glyphosate est toujours autorisé.

👉 Un président pro-chasse : baisse le coût du permis de chasse, promulgation d’arrêtés autorisant la chasse “traditionnelle” aux oiseaux pourtant illégales…

👉 Poursuite de la construction de l’A69 malgré l’expertise des scientifiques.

👉 80% des mesures proposées par la Convention citoyenne ont fait l’objet de dérogation.

👉 Sacrifice de la sécurité nucléaire avec la fusion des 
2 instances de sûreté : l’ANSN et l’IRSN.

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Les banques françaises face à leur double discours sur le climat

Entre promesses vertes et financement des énergies fossiles

— Par Sabrina Solar —

Les récents rapports sur le financement des énergies fossiles par les grandes banques françaises révèlent une réalité alarmante qui ébranle les fondements même des engagements climatiques. Malgré les discours en faveur de la durabilité et de la lutte contre le changement climatique, les données brutes peignent un tableau sombre de l’implication persistante des institutions financières dans le soutien à une industrie dont les effets néfastes sur l’environnement sont largement documentés.

Selon le rapport annuel « Banking on Climate Chaos », publié conjointement par plusieurs organisations internationales, la France se distingue comme l’un des principaux acteurs du soutien financier aux énergies fossiles à l’échelle mondiale. Entre 2021 et 2023, pas moins de 67 milliards de dollars ont été alloués par les grandes banques françaises à des projets liés aux énergies fossiles, plaçant ainsi le pays en deuxième position, juste derrière les États-Unis, dans ce triste classement.

Cette somme colossale de financements, répartie principalement entre quatre grandes banques françaises – BNP Paribas, Société Générale, Crédit Agricole et la BPCE – représente près de 99% du soutien financier total aux énergies fossiles en France sur la période étudiée.

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« La guerre de l’eau », une enquête de Rémi Dybowski Douat

Du lundi 13 mai au jeudi 16 mai sur France Culture
Pour LSD, Rémi Dybowski Douat enquête sur l’eau. Celle qui coule, ou pas, du robinet, inquiète le monde agricole et des citoyens de plus en plus nombreux. Indispensable à la survie, elle vient à manquer et devient objet politique à part entière.

Le récent épisode de Sainte-Soline, où 25 000 manifestants se mobilisaient contre les méga-bassines, a marqué par son intensité. Il annonce un bouleversement radical : sur fond d’un futur asséché par le changement climatique, l’eau et l’enjeu de sa juste répartition sont brutalement sortis d’un débat entre experts et techniciens pour devenir des questions politiques de premier plan, objet d’une appropriation commune aux aspirations démocratiques. C’est ce mouvement de fond d’une remise en cause citoyenne de l’usage et du partage d’un bien commun que cette série entend traiter.
Pour comprendre ce qui se joue, les quatre épisodes de cette série documentaire partent de questions très concrètes. Nos petits gestes du quotidien ont-ils du sens face à l’urgence
climatique et au manque d’eau ? D’où vient concrètement l’eau que nous buvons ?

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Voile de sable : la Guadeloupe prise au piège de la pollution

— Par Sabrina Solar —

La Guadeloupe se retrouve une fois de plus sous l’emprise d’une alerte rouge, signalant une pollution alarmante aux particules fines. Mercredi 8 mai, Gwad’air, l’organisme surveillant la qualité de l’air, a émis cette alerte pour la deuxième fois en moins d’un mois, suscitant de vives inquiétudes au sein de la population.
Cette pollution, provenant en grande partie du Sahara et du Sahel, s’invite régulièrement dans le ciel guadeloupéen, transportée par les alizés jusqu’aux Antilles. Les particules fines PM10(*) s’accumulent, transformant l’atmosphère en un voile impénétrable, rendant l’air irrespirable pour les habitants.
Les symptômes ne se font pas attendre : yeux qui piquent, gorge sèche, difficultés respiratoires… Les plus vulnérables, comme les jeunes enfants, les personnes âgées et les femmes enceintes, sont particulièrement exposés aux effets néfastes de cette pollution. Une étude récente, datant de 2019, a même établi un lien alarmant entre l’exposition des femmes enceintes à ces particules fines et le risque accru de naissances prématurées aux Antilles.

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Lettre ouverte à l’État et à nos Dirigeants

— Par Florent Grabin, président de l’Association écologique P.U.M.A. —

Afin d’informer la population sur la qualité de l’Eau au robinet, nous vous adressons cette lettre ouverte pour tenter d’avoir le bon éclairage dans cette Eau trouble administrative ; celle-là même qui a traversé des péripéties avant de couler aujourd’hui au robinet de très nombreux consommateurs.

Nous sommes sortis de très loin et parvenons à passer à travers les gouttes, des postillons des joutes verbales de nos différents élus, qui pour justifier leur incapacité à gérer ce dossier EAU, se livrent à différentes vannes et autres élucubrations pour tenter de s’accuser mutuellement.

Depuis 1870, année de la première pose d’une canalisation de 6 km pour alimenter la Ville de Saint-Pierre à partir du captage de la Source Morestin, au Morne-Rouge. Depuis il y a eu des investissements pour tenter d’approvisionner en Eau toute la population en Martinique.

En 1856, Fort-de-France captait l’Eau de la Rivière Absalon et alimentait ainsi, par un canal à ciel ouvert, la fontaine Gueydon dont la cascade spectaculaire agrémentait les abords de la Rivière Madame. Par souci d’hygiène, l’orientation de la fontaine et sa construction en marches d’escalier étaient conçues pour assurer au mieux une stérilisation par aération et exposition aux ultraviolets, ce qui n’empêcha pas de fréquentes épidémies telles que la typhoïde.

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Les ravages des inondations au Brésil : un récit de désolation et d’urgence

— Par Sabrina Solar —

Les terribles inondations qui ont frappé le sud du Brésil ont laissé dans leur sillage un paysage de désolation. Les chiffres sont implacables : plus de 100 vies perdues, 128 personnes portées disparues, et 372 blessés. Ces statistiques glaçantes, pourtant, ne révèlent qu’une partie de l’horreur vécue dans l’État du Rio Grande do Sul.

Les pluies diluviennes ont transformé des quartiers entiers en véritables étendues aquatiques, submergeant impitoyablement des logements, rendant les routes impraticables et engloutissant des véhicules sous des torrents de boue. Porto Alegre, la capitale régionale, d’ordinaire animée, est devenue le théâtre d’une tragédie silencieuse, où seuls les cris de détresse percent le silence humide de l’air.

La situation est devenue si désespérée que même les opérations de secours ont été suspendues en raison des précipitations incessantes, laissant des milliers de personnes piégées entre les eaux montantes et les débris de leurs vies submergées.

Dans cette course contre la montre, des volontaires ont bravé les éléments sur des embarcations de fortune, tentant d’atteindre les sinistrés encore reclus chez eux, ou réticents à quitter leurs foyers par peur des pillages.

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Semences paysannes : un combat crucial pour la diversité agricole

— Par George Aboueldahab(*), Myriam Kessari(*) & Florence Palpacuer(*) —

Moins de 3 % des graines traditionnellement cultivées par l’homme sont aujourd’hui utilisées pour la production alimentaire mondiale. Et pour cause, celles-ci sont, dans de nombreux pays, tenues hors des circuits commerciaux. Si les semences dites « de ferme » continuent ainsi d’occuper une place importante dans les agricultures vivrières des pays du Sud, ce sont les semences industrielles qui assurent les volumes massifs de production à l’échelle globale. La France figure à cet égard parmi les pionniers du paradigme industriel qui s’appuie, dès les années 1930, sur des critères de standardisation par lesquels les semences sont rendues prévisibles, productives et commercialisables.

Un vaste marché s’est depuis élaboré autour de semences devenues standardisées, dont la diversité inhérente au vivant se trouve exclue, comme le sont une multitude de semences issue d’écosystèmes variés. Face à cette mainmise marchande cependant, certains acteurs entrent en résistance en continuant de pratiquer la culture et l’échange de semences dites paysannes. Ils s’interrogent quant aux façons les plus adéquates de mettre en commun ces semences et les connaissances qui leur sont liées, pour promouvoir un autre rapport au vivant dans notre relation à l’agriculture et l’alimentation.

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Double peine : face au réchauffement climatique, les plus défavorisés sont aussi les plus exposés

— Par Johanna Lepeule(*), Lucie Adélaïde(*), Mathilde Pascal(*) —

Alors que le changement climatique s’accélère partout sur la planète, un nombre croissant d’études suggère que l’exposition à la chaleur, cumulée à l’exposition à d’autres facteurs environnementaux, tels que la pollution de l’air ou l’absence de végétation, peut accroître les vulnérabilités en matière de santé. Cela est d’autant plus vrai que les populations les plus exposées sont souvent aussi les plus défavorisées. Protéger au mieux la santé nécessite donc de mieux comprendre les interactions entre expositions environnementales et défaveur sociale.

Partant de ce constat, nous avons caractérisé finement l’exposition à la chaleur, la pollution de l’air et au manque de végétation en France continentale entre 2000 et 2018. Ce travail, mené en collaboration entre Santé publique France et l’Inserm, nous a permis de définir des « points noirs environnementaux » et d’en décrire les évolutions dans le temps et l’espace, tout en explorant leurs associations avec la vulnérabilité sociale.

Les populations les plus défavorisées sont aussi les plus exposées

Ces dernières années, des études menées en Europe et aux États-Unis ont révélé que les zones géographiques qui cumulent les expositions à de multiples facteurs de stress environnementaux sont aussi souvent celles dans lesquels résident les populations les plus défavorisées sur le plan socio-économique.

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De l’EAU sans complexe.

— Par Florent Grabin, président de l’association écologique P.U.M.A. —

Nous remercions tous ceux qui ont participé au débat sur le manque d’Eau ou robinet, c’est sans complexe que nous, PUMA, avons dans le cadre de notre mission contribué une fois de plus à faire notre population écouter pour comprendre, que le problème ne provient pas du Carême. Merci à tous ceux qui nous accompagnent, qui nous encouragent sans complexe, à poursuivre nos actions. Comme nous l’avons indiqué, la question de l’EAU est une affaire à 100% MARTINIQUAISE.

La culture politique demande une grande réforme pour permettre à tout citoyen de participer aux grands projets structurants de notre territoire, les élus non pas le monopole du savoir, très souvent nous avons vu dans la population des supposés ‘’sans grades’’ qui ont permis, sans complexe, de trouver des solutions que des  »bac plus douze » ne parvenaient pas à élucider.

Aujourd’hui nous abordons un sujet qui, nous osons l’espérer, va permettre à nos dirigeants en responsabilité et nos parlementaires de faire évoluer le protocole d’analyse de l’EAU, fournie à la population ; L’ARS a la charge de contrôler toutes les EAUX de boisson en bouteille ou au robinet.

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Pénurie d’eau : que font nos politiques ?

Synthèse de la conférence de presse CGTM-Odyssi

Cette conférence avait pour but de dénoncer les attaques récurrentes que subissent le personnel d’ODYSSI depuis près d’un mois.

Aujourd’hui, nous subissons tous une baisse de la disponibilité de la ressource à cause de la période du carême. Nos collègues, sur le terrain, font leur maximum pour assurer au mieux leurs missions de service public.

Le fait de les menacer ou de tenter de les intimider ne sert strictement à rien. C’est opposer des Martiniquais contre d’autres Martiniquais. Nous sommes tous dans le même bateau. Nous ne pouvons donner que l’eau qui existe et c’est là le coeur du problème.

En tant que travailleurs et usagers de l’eau, nous sommes interpellés par la situation que connaît l’ensemble de la Martinique. Comme vous, nous avons entendu sur différents médias beaucoup d’explications, et pour nous le vrai problème est la gestion de l’eau en Martinique.

Nous le disons avec force : il y a assez de ressources en eau en Martinique pour que l’eau coule au robinet de chaque habitant tout au long de l’année.

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Le scandale du chlordécone exposé en Argentine!

— Le n° 345 de « Révolution Socialiste », journal du G.R.S. —

À Mar del Plata, devant 700 militane·s, membres de plus de 65 pays, et dans le cadre de la cinquième assemblée du Mouvement Populaire pour la Santé (MPS), tenue entre le 7 et le 11 avril, une délégation martiniquaise répondait à une invitation faite à l’Union des Femmes de la Martinique et à Lyannaj Pou Dépolyé Matinik (LPDM) (2 militantes de L’UFM et une de LPDM). C’était l’occasion de poursuivre le travail d’internationalisation de la résistance, des organisations martiniquaises engagées dans la lutte pour l’égalité, la justice et les réparations contre l’État français et les pollueurs associés.

MPS est un réseau mondial de militane·s, représentant·e·s d’associations, d’organisations, d’institutions académiques et universitaires, de personnes de la société civile, et d’activistes. Il est né en l’an 2000, et fait de la Santé des peuples, donc du constat de leur dégradation planétaire généralisée, un angle d’attaque contre le système capitaliste mondialisé et l’impérialisme.

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Militantisme vert : quand les actions radicales rencontrent un soutien populaire

— Par Simon Audebert(*) & Lucien Thabourey(*) —

Éco-terroriste, khmers verts, ayatollah de l’écologie… Les qualificatifs se sont multipliés ces dernières années pour condamner toute action des militants écologistes jugée trop radicale. Ce raidissement a atteint son apogée à l’issue de Sainte-Soline et de la tentative du gouvernement de dissoudre les Soulèvements de la Terre. Si cette dernière a été rejetée par le Conseil d’État, les critiques en impopularité ne sont pas sans effet sur les mouvements eux-mêmes. Dans cette logique, Extinction Rebellion, outre-Manche, a fait le choix en décembre 2022 d’arrêter (temporairement) les actions disruptives pour créer un mouvement plus large et populaire, sentant le vent tourner face à un gouvernement et des médias conservateurs de plus en plus hostiles.

L’impopularité des mouvements écologistes serait autant liée à des modes d’action jugés trop radicaux qu’au profil sociologique particulier des militants, plutôt très diplômés, urbains et jeunes, et régulièrement qualifié de ce fait de « bobos » pour les disqualifier. Les résultats de la première vague du Baromètre Écologie Environnement, collectés en décembre 2023, viennent pourtant nuancer ce rejet des mouvements écologistes et de leurs méthodes.

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Se noyer dans un dé à coudre…

— Par Florent Grabin, président de l’association écologique P.U.M.A.—

L’EAU, ce don du ciel, qui peut donner la vie en participant à notre santé quand nous sommes assoiffés, peut aussi donner la mort, sa sur abondance peut inonder nos lieux d’habitation et entraîner des noyades.

Nous, PUMA, avons relancé le débat, pour que l’Eau coule de source à nos robinets, comme il fallait s’y attendre nous assistons à un déchaînement de dénigrement sur les réseaux sociaux, afin de mettre le discrédit sur notre association de protection de l’environnement.

Nous ne sommes en compétition avec personne, nous n’avons aucune envie de jouer le jeu d’être mieux que quiconque, nous essayons seulement d’être meilleurs que nous l’étions hier, Pour Une Martinique Autrement. Cependant, nous tenons à rappeler à certains : tant que vous avez encore un pied dans l’eau du lac, n’insultez jamais le crocodile et vous risquer de trouver sur la berge un PUMA pour vous faire respecter les lois de la Nature.

Sans prétention aucune, nous demandons à certains intervenants sur les plateaux télé ou radio de mieux s’informer pour ne pas tromper la population dans ses choix.

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Pénurie d’eau : accusé Carême, levez-vous !

— Par Florent Grabin, Président de l’association écologique P.U.M.A. —

Chaque année il nous est re-servi la même information pour justifier la pénurie au robinet, cette récurrence devient indécente et imbuvable. Plus de 90% de notre Eau proviennent de nos Rivières, ce qui permet d’alimenter les différentes usines pour sa potabilisation. Ce n’est pas quand il pleut dans le Sud, ou une partie du centre que nous devons penser que ces usines sont alimentées, le Carême existe uniquement dans les finances de nos collectivités qui sont les propriétaires des usines de traitement et des réseaux de transport et de stockage de l’Eau.

Depuis la nuit des temps l’Île connaît deux saisons bien distinctes : la saison sèche de décembre à avril appelée Carême et correspondant à l’hiver local, la saison humide de juin à novembre appelée hivernage et correspond à l’été local, ces deux saisons offrent des expériences totalement différentes. Alors, comment comprendre cette accusation permanente sur le carême, pour justifier le manque de ce précieux produit à nos robinets ? La Martinique n’a pas de problème de ressource pour alimenter ses usines de production, sauf sur celle de la Durand à Saint-Joseph.

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Impact du glyphosate sur la biodiversité : une étude inquiétante en Martinique

— Par Mathieu Coulis(*) & Meryem El Jaouhari(*) —

C’est l’herbicide le plus utilisé au monde. C’est aussi un mot qui génère, dès qu’il est prononcé, d’intenses passions. Le glyphosate est utilisé en agriculture pour tuer les « mauvaises herbes », et ainsi limiter leurs effets négatifs sur les cultures. Ses effets sur l’homme et l’environnement restent eux sujets à débat dans la communauté scientifique. Dans la sphère politique, le récent renouvellement de son autorisation par l’UE a relancé les controverses.

 

Un impact du glyphosate sur la biodiversité difficile à étudier in situ

On parle beaucoup des effets du glyphosate sur la santé, mais son impact sur les écosystèmes et la biodiversité reste peu étudié. Pourtant ceux-ci peuvent être préoccupants : notre étude récente menée en Martinique a ainsi permis de montrer une diminution de la biodiversité de 21 % en moyenne dans les parcelles de banane fréquemment traitées avec du glyphosate.

Ce terrain est favorable à l’étude des conséquences du glyphosate sur la biodiversité car le climat tropical humide de la Martinique favorise la prolifération des mauvaises herbes dans les parcelles et beaucoup d’agriculteurs utilisent de ce fait le glyphosate dans leurs champs.

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Eau !!! y a-t-il pénurie de solutions ?

— Par Florent Grabin , président de l’association écologique « Pour Une Martinique Autrement » —

L’EAU, ce vaste sujet… Nous reviendrons vers vous avec plusieurs articles. L’Eau est une ressource naturelle dont la gestion est l’objet de forts enjeux géopolitiques. Depuis le 1er janvier 2017, les communautés d’agglomération, dans le cadre de la loi NOTRE, ont récupéré la compétence Eau potable et assainissement sur l’ensemble de leur territoire, entraînant en Martinique la dissolution des anciens syndicats (SICSM, SCNA et SCCNO). Dans ces conditions, la gestion de l’EAU est de la compétence : de la CTM premier producteur, des EPCI : Cap-Nord, Espace Sud, CACEM.

Comme nous pouvons le constater, c’est une gestion 100 % MARTINIQUAISE. Cela relève exclusivement de leur ressort au titre de la libre administration des collectivités prévue par l’article 72 de la Constitution. Les services de l’État n’interviennent que pour : Le contrôle du respect de la légalité par la DEAL, et l’ARS pour le contrôle de la qualité ; à ce propos nous avons toujours mis en doute les résultats d’analyses de cette dernière qui a toujours refusé de prendre en compte le cocktail de pesticides se trouvant au robinet du consommateur, ce qui nous autorise à dire qu’il y a un mensonge scientifique par omission.

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Sécheresse en Martinique : la situation « reste tendue » selon la préfecture

La situation demeure sous tension en ce qui concerne la sécheresse, d’après les autorités préfectorales. Suite à l’adoption d’un arrêté le 8 avril dernier, les représentants de l’État, la Collectivité territoriale de Martinique (CTM) et les opérateurs (SME, Odyssi, Saur) se sont réunis comme chaque semaine en période de crise pour évaluer la situation.

Il est constaté que les niveaux des cours d’eau demeurent très bas, impactant ainsi les prélèvements pour la production d’eau potable. Avec peu de précipitations prévues dans les jours à venir, des distributions d’eau sont en cours dans les régions de la Cacem et de la CAESM.

La préfecture a souligné dans un communiqué que l’engagement de tous les acteurs (collectivités territoriales, agriculteurs, industriels et citoyens) reste crucial, chacun devant continuer à adopter des comportements responsables pour préserver la ressource en eau. La vigilance est particulièrement de mise pendant le carême, et certains usages demeurent strictement interdits, tels que l’arrosage des pelouses, des jardins d’agrément, des espaces verts publics et privés, ainsi que des espaces sportifs et récréatifs.

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