— Par Thierry Ichelmann —
L’importance du pétrole dans le fonctionnement des économies modernes a toujours façonné la géopolitique mondiale. La mainmise et le contrôle de cette ressource est à l’origine de très nombreux conflits, souvent régionaux, guidés, organisés et orientés en général par les puissances occidentales, très dépendantes de cette ressource. La succession de conflits armés et leurs conséquences directes au Proche-Orient répondent à cette logique
A la volonté de contrôle des réserves mondiales par les occidentaux a toujours répondu la résistance des peuples. Cependant, la nature des conflits a radicalement changé à partir de 1991, avec les interventions « directes » et très médiatisées pour le contrôle du pétrole, et cela s’est amplifié depuis 2001, après la nature des propos tenus par Monsieur Georges Walker Bush (Georges W. Bush) après les évènements du 11 septembre 2001, et après la guerre en Afghanistan en 2001 et en Irak en 2003.
Pour mémoire, rappelons que George W Bush, président des Etats-Unis d’Amérique au moment de la « 3ième guerre du golfe ? » en 2001, est le fils de George Herbert Walker Bush (Georges H W Bush), alors président des Etats-Unis d’Amérique au moment de la « 2ième guerre du golfe » en 1991.
Catégorie : Ecologie
Ecologie, Santé
Limiter l’impact de l’alimentation sur le climat
Limiter l’impact de l’alimentation sur le climat en adoptant les bons réflexes chez soi. Tel est l’objectif du programme lancé par la fondation GoodPlanet. Aux manettes, une jeune « militante » passionnée.
Aurélie CONROZIER, Responsable du programme « La solution est dans l’assiette » à Fondation GoodPlanet
Sensibiliser sans culpabiliser. Telle est la mission d’Aurélie Conrozier, 28 ans, aux commandes du programme « La solution est dans l’assiette » au sein de la Fondation GoodPlanet, depuis un an. Armée de convictions fortes et soucieuse de partager des expériences valorisantes, la jeune femme essaime dans l ‘écosystème écologique, sans militantisme exacerbé. Juste pour faire partie de la solution et pas du problème, répète t-elle à l’envi. « Chacun peut agir à son niveau. Donner du sens aux gestes quotidiens », explique le jeune femme, convaincante et convaincue. Cette initiative a pour but de toucher le grand public. « Démontrer que le climat ne concerne pas que les grands de ce monde. Nous sommes tous responsables et donc nous avons chacun une partie de la solution », argumente Aurélie Conrozier.
Pour rappel, l’alimentation est responsable de 20 à 30% des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
Cinéma, Ecologie
« Les Artisans du futur »
Projection en avant-première :
Lundi 30 novembre 2015 à 19h à Madiana
Renseignements et réservations 0690 39 85 49 ou bcicom@bcicom.org
Le réchauffement climatique est déjà bien réel en Martinique qui figure parmi les régions du monde les plus vulnérables. Cependant, l’île compte aussi des hommes et des femmes qui refusent la fatalité, et qui mettent en oeuvre des actions pour réduire les catastrophes annoncées. Ils et elles sont, par leurs projets novateurs en matière d’énergie, d’habitat, de transport, d’agriculture, de pêche, de biodiversité, de gestion des déchets…, des artisans du
développement durable de leur région et des militants engagés au service de notre futur. Nous vous proposons dans ce film de partir à leur rencontre, à travers le regard passionné de Dominique Augier, une jeune chercheuse doctorante martiniquaise que nous observons mener son enquête… Une jeune chercheuse doctorante martiniquaise que nous observons mener son enquête…
Une coproduction Beau Comme Une Image, Beau Comme les Antilles, France Télévisions-
Martinique 1ère
Et le soutien de l’ADEME et du CNC
Ecologie
Les « Arches de Noé vertes » : mirages ou vraies solutions ?
— Par Pascal Saffache , Véronique Privat —
Le changement climatique, l’augmentation de la puissance et de la récurrence des catastrophes naturelles, ou encore les prédictions d’apocalypse, ont conduit les scientifiques à élaborer des complexes de survie, appelés couramment « Arches de Noé ».
Ces derniers servent de véritables réserves, au sein desquelles tous les pays peuvent stocker des éléments, comme des graines, par exemple, dans le but de préserver (et perpétuer) la biodiversité mondiale. Aujourd’hui, il existe plus de 1400 réserves de semences de ce type à travers le monde.
L’exemple Norvégien
L’édification de la première chambre froide de stockage (Svalbard Global Seed Vault) a débuté en 1983 sur l’île norvégienne de Spitzberg, à mille kilomètres du Pôle Nord. Ce site a été retenu en raison de son isolement géographique, mais aussi et surtout, car son climat et sa géologie se prêtaient à un tel projet de conservation.
Cette arche de Noé, construite à 130 mètres au-dessus du niveau de la mer, restera donc au sec même en cas d’élévation exceptionnelle du niveau des océans. La présence du pergélisol (ou permafrost) – sol gelé en permanence – maintient la température ambiante en dessous de zéro degré Celsius, même en cas de défaillance du système de réfrigération.
Ecologie
La pollution coule de sources en Martinique…
« Je bois cette eau depuis que je suis toute petite. Mes parents l’ont toujours bue. On n’a jamais eu de problème alors il n’y a pas de raison que j’arrête » commente Noëlle en remplissant ses bidons. Nous sommes sur la route de la trace au niveau de la source de l’Alma.
Comme Noëlle, des centaines de Martiniquais ont gardé l’habitude de faire régulièrement des réserves d’eau à la source pour la consommer ensuite chez eux. Une pratique pourtant fortement déconseillée par les autorités sanitaires…
Pour l’affirmer, l’Agence régionale de santé et l’Office de l’eau se basent sur une étude qui avait été rendue publique en 2010. 126 sources situées sur des bords de routes avaient été analysées et 109 s’étaient révélées non potables en raison de la présence de bactéries, de pesticides et/ou de nitrates. « Leur consommation peut donc présenter un risque pour la santé, à plus ou moins long terme » conclue l’ARS.
3 sources sur 4 impropres à la consommation
Seules 17 sources n’avaient pas montré de pollution au delà des normes autorisées. Celle de l’Alma, où s’approvisionne Noëlle, en fait partie.
Ecologie
Des pesticides méconnus de la banane
Après le scandale du chlordécone et celui de l’épandage aérien de pesticides, des enquêtes ont mis au jour un autre problème persistant de pollution chimique liée à la banane : les produits post récoltes. La filière tente de se mettre aux normes…
On savait déjà que l’agriculture intensive de la banane était responsable de la contamination massive et durable au chlordécone, cet insecticide organochloré de première génération utilisé entre 1972 et 1993 pour lutter contre le charançon. Ses effets, annoncés pour durer plusieurs siècles, ont entraîné des investissements lourds pour le traitement de l’eau potable, des interdictions de cultures sur certaines terres agricoles, et l’arrêt de la pêche dans toutes les rivières et dans les baies fermées de la Martinique.
« Pollutions de forte intensité »
On savait également que l’épandage aérien des pesticides déployé sur les champs de banane posait de gros problèmes de dispersion des produits chimiques. La mobilisation en Martinique et en Guadeloupe a conduit le gouvernement à interdire ces pratiques en septembre 2014.
Cependant, un autre aspect de la pollution générée par cette activité est jusque-là resté plutôt méconnu du grand public : celui des produits post récoltes.
Ecologie
Pourquoi l’écologie est-elle au cœur du projet d’émancipation humaine ?
—Par Élisabeth Godfrid, philosophe
au CNRS, Roland Charlionet, chercheur Inserm et Luc Foulquier (1) Chercheur
en écologie —
Crise climatique, développement social, biodiversité
Avant l’irréversible, l’enjeu du politique par Élisabeth Godfrid, philosophe au CNRS
Dans les tombes d’Homo sapiens, des parures de coquillages. Sous terre, des objets de la vie encore. Le tranchant de la perte, là, comme émoussé, un voile posé sur l’insupportable de la mort. Petit arrangement d’un rituel qui tente d’oublier, de faire oublier ce avec quoi on ne peut transiger : une irréversibilité. Dans l’événement de Charlie, c’est ce voile qui s’est déchiré. L’irréversibilité a resurgi crûment, violemment. Jamais plus Cabu, jamais plus Wolinski et les autres. La foule qui défila en silence, les pancartes « Je suis/Nous sommes Charlie » ont renoué le fil des coquillages, recréant à nouveau, entre les vivants et les morts, le lien du seul commun : une finitude humaine dans la contingence. Ceux qui ont tué ont décidé ce qui, sans consentement, ne peut l’être : l’heure d’une mort, s’octroyant sur l’autre un droit de vie/de mort. La terreur s’y fonde, désir de se rendre maître de l’événement, de capturer l’insaisissable, le mouvement d’une vie, l’« entre » du passage.
Ecologie
Alerte rouge !
— Par Yvon JOSEPH-HENRI, président de l’Association A3C (Association des Consommateurs et des Citoyens de la Caraïbe)—
Trois heures pour joindre le Robert depuis Fort-de-France, bloqué pendant des heures au niveau de Sainte Thérèse avec des enfants, petits, à bord ! Et que dire des automobilistes paniqués, bloqués sur la plaine de Rivière Salée, dans l’incapacité de rebrousser chemin et qui voyaient l’eau monter ?!
Que l’eau monte, c’est une évidence de mémoire d’hommes dans un pays balayé à certains moments par les tempêtes tropicales et les cyclones. Mais ce qui s’est passé ce vendredi 6 novembre pose plusieurs problèmes non seulement récurrents mais qui s’aggravent.
1. Les embouteillages
2. Les alertes
3. La signalisation totalement inexistante
4. L’absence de mobilisation de véritables forces d’intervention sur le terrain.
Lorsque le passage d’une zone de pluie comme celle que nous avons connue met en évidence un tel désordre, et l’alliance de tous ces facteurs dont aucun n’a été véritablement amélioré au cours du temps, il y a de quoi s’interroger sur le degré réel de capacité de notre société à répondre aux risques majeurs et sur notre avenir.
Ecologie
Martinique : promesse de classement en « catastrophe naturelle » pour les communes sinistrées
Vingt-quatre heures après les pluies diluviennes qui se sont abattues sur la Martinique et les inondations qui s’en sont suivies, le niveau de vigilance est redescendu d’un cran, samedi après-midi, passant de l’orange au jaune, selon le bulletin publié par météo-France.
Malgré « une nette amélioration des conditions météorologiques », avec le retour du soleil, « la vigilance reste de mise » face à un temps particulièrement instable. De fortes pluies et orages ne sont d’ailleurs pas à écarter dans la nuit de samedi à dimanche, selon Météo-France.
Dans un communiqué publié samedi soir, le préfet a décidé « le maintien du COD (cellule de crise) en veille active en raison des cumuls d’eau depuis 48 heures car des difficultés localisées (éboulements sur les voies, glissements de terrain, inondations de maisons) ne peuvent être exclues ».
Fabrice Rigoulet-Roze, le préfet de Martinique, s’est rendu samedi soir à Rivière-Pilote, la commune du sud la plus touchée par les inondations de vendredi, auprès des populations sinistrées en compagnie du maire de la commune Raymond Théodose. « Je voulais témoigner à la population de la solidarité de l’Etat et voir avec le maire si les moyens mis en place par la commune étaient suffisant », a confié à le préfet Rigoulet-Roze.
Ecologie
Phénomènes climatiques extrêmes
Vagues de chaleur, pluies torrentielles, inondations, sécheresse extrême, tempêtes, cyclones tropicaux, etc. sont des phénomènes climatiques extrêmes qui font du changement climatique un sujet d’actualité brûlant.
Voir les photos des innondations du 06/11/15 en Martinique sur France-Antilles
A l’heure actuelle, les phénomènes climatiques peuvent présentés de grandes fluctuations, entre autres sous l’influence de phénomènes naturels comme El Niño.
Cependant, il existe des tendances qui indiquent clairement un changement climatique.
• Une hausse des précipitations a été observée dans de nombreuses régions (partie est de l’Amérique du Nord, Europe du Nord ainsi que l’Asie du Nord et centrale).
• Le Sahel, le sud de l’Afrique, des parties de l’Asie du Sud et le bassin méditerranéen bénéficient de moins de précipitations.
Les scientifiques projettent que :
• La fréquence des phénomènes climatiques extrêmes (périodes de fortes pluies occasionnant des inondations, tempêtes, vagues de chaleur, etc.) est appelée à augmenter ;
• L’intensité maximale des vents et des précipitations lors de tempêtes augmentera également.
De toutes les conséquences du changement climatique, les conditions atmosphériques extrêmes seront probablement les plus néfastes pour le bien-être de l’homme.
Ecologie
L’eau, ce « don du ciel »
— Par Florent Grabin, pour l’association P.U.M.A. (Pour Une Martinique Autrement)—
La maîtrise l’eau, ce don du ciel compte tenu de son caractère vital, de son importance dans l’économie et de son inégale distribution sur la Terre, est l’objet de forts enjeux géopolitiques.
La Martinique est sortie de loin, de très loin, concernant le traitement et la distribution de l’eau. Nombreux sont ceux qui, de nos jours, s’imaginent que l’eau a toujours coulé aux robinets dans tous les foyers. Pour le savoir, il suffit d’interroger les anciens. À charge pour ceux qui l’ont vécu, de raconter ce qui se passait près des fontaines de distribution publique ou derrière les camions-citernes assurant la distribution de l’eau dans les différents quartiers.
Actuellement, l’état des réseaux est sans doute très inégal d’un endroit à un autre, mais il est certain que d’importants travaux restent à entreprendre pour les rénover. Actuellement, le linéaire renouvelé annuellement en Martinique ne permet pas de rattraper le retard, ce qui mécaniquement complique la tâche des distributeurs pour améliorer les rendements de réseau et limiter les pertes. Avec un taux de renouvellement moyen de 0,5% (0,3% sur le S.I.C.S.M.
Ecologie
Le préfet de Guyane enterre définitivement la mine d’or de Saül
C’est Guyane 1ère qui révélait l’information dès hier, information que Médiapart, le site d’investigation (article payant par ici) met en exergue aujourd’hui : mercredi 14 octobre, le préfet de Guyane Eric Spitz a signé le rejet de de la demande d’ouverture d’une mine d’or sur la commune guyanaise de Saül par la société Rexma.
Une affaire à rebondissements
C’est Eric Besson, alors ministre de l’industrie de Nicolas Sarkozy qui (juste avant le second tour de l’élection présidentielle de 2012) avait signé le permis d’exploitation à la société Rexma sur un site pourtant situé sur le territoire du parc amazonien. Mais c’est Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif de François Hollande qui avait en octobre 2012 fait publier le permis d’exploitation en question, avant de le suspendre en raison de la falsification présumée de l’étude environnementale sur les conséquences de l’implantation de cette mine d’or.
Même si le procès s’était terminé par un non lieu en raison de la prescription des faits, c’est sur la base de cette falsification de l’étude d’impact que le préfet a décidé de refuser l’ouverture de la mine d’or sur le site de la crique limonade, à 5 kilomètres de Saül.
Ecologie
Sargasses : comment transformer un mal en bien?
État de la question
Depuis 2011, les sargasses envahissent les côtes de la Martinique. Également appelées « algues brunes », elles proviennent de la haute mer. Elles y vivent sous forme libre et suivent des courants marins qui les dirigent actuellement sur les côtes martiniquaises, préférentiellement vers la zone atlantique mais aussi parfois jusque sur la côte caraïbe. Ce phénomène est la conséquence d’une nouvelle organisation des courants marins parcourant l’Atlantique dans l’hémisphère nord.
Cet écosystème à part entière est frappé d’une dualité :
D’une part, il jouit de protections spécifiques (telle que la convention de Carthage) lorsqu’il se maintient en haute mer. En effet, ces radeaux de sargasses constituent un habitat et une source de nourriture pour de multiples espèces pélagiques, parfois endémiques à l’écosystème, qu’il convient de protéger. Dans un rapport datant de 2004, B.Goff soulignait que le service des pêches de la NOAA1 (USA) arrivait à la conclusion que les sargasses étaient nécessaires pour le cycle de vie des daurades coryphènes et des thazars.
Néanmoins, d’autre part, ce souci de préservation est supplanté par les multiples effets négatifs qui émanent des échouages massifs de sargasses sur les littoraux des territoires qui y sont soumis : ces algues sont alors considérées comme une menace à la fois sur le plan environnemental, économique et sanitaire.
Ecologie, Santé
Le bruit , un tueur silencieux
— Par René Bernard de Association Anti Bruit de Voisinage (A.A.B.V) —
Chaque année, le bruit serait responsable d’au moins 10.000 morts dans l’Union Européenne, a estimé l’Agence Européenne de l’Environnement (A.E.E.) le 19 décembre 2014 dans son premier rapport sur le sujet. Facteur de stress, de troubles du sommeil et d’hypertension, le bruit provoque indirectement des maladies cardiovasculaires.
Selon les estimations de l’A.E.E, 24% de la population Européenne, soit 125 millions d’habitants sont soumis à un niveau sonore de 55db (décibels). Parmi eux, 20 millions disent endurer une gêne, et 8 millions connaissent des troubles du sommeil.
Etre exposé à plus de 55db n’est pas uniquement gênant, c’est aussi mauvais pour la santé. Selon un rapport de l’Organisation Mondiale de la Santé (O.M.S) publié en 2009, c’est entre 50 et 55 db que le risque d’hypertension, d’infarctus et d’accident vasculaire cérébral (A.V.C) commence à s’élever. Chez les enfants, le bruit serait lié à des troubles de la concentration, ce qui perturberait leur cursus scolaire.
Et nous, en Martinique, à quand une prise de conscience sur la nécessité de faire moins de bruit inutile, de baisser les niveaux sonores, de respecter la tranquillité d’autrui, de changer ce comportement irrespectueux des autres.
Ecologie
Péyi nou sé pa an pak cochons !
— Par Roger de Jaham —
Jeu des erreurs : quelle différence y aurait-il entre ces deux photos ? Aucune ! À part le fait qu’elles ont été prises à près de trois mois d’intervalle.
Le 6 juillet 2015, j’avais adressé un message à la direction de l’Environnement et du Cadre de vie de la Communauté d’agglomération de l’Espace-sud Martinique, avec la première photo, pour dénoncer le fait que la déchèterie de la pointe Courchet au François ne disposait plus de panneau de signalisation, celui-ci ayant été « enlevé à Pâques par des pêcheurs de crabes pour faire des ratières », m’a-t-on avoué sur les lieux…
L’Espace-sud m’a chaleureusement remercié pour ce signalement, puis a transféré mon message « à la personne en charge de la gestion des déchèteries ». La seconde photo permet de penser que depuis juillet 2015 cette personne est en congé administratif, ou encore en congé de maladie, ou de maternité, ou encore en grève, puisque près de trois mois après, la signalisation de cette déchèterie n’a toujours pas été remplacée !
Nous nous plaignons souvent du manque de civisme de certains, qui jettent leurs déchets n’importe où, détériorant ainsi gravement notre environnement.
Ecologie
Où sont les projets structurants de la Martinique ?
— Par Florent Grabin, président de P.U.M.A.
Un projet structurant s’inscrit dans la ligne des priorités de développement de la Région et dans un axe ayant un potentiel de croissance appréciable démontré. Celui-ci provoquant un effet multiplicateur dans l’économie régionale. Actuellement, nous constatons qu’il y a une grande vacance sur la réflexion, avec des conséquences directes sur notre environnement géographique, social et l’avenir face au déclin démographique largement amorcé.
Curieusement, nous n’entendons aucune organisation développer son analyse sur cette absence qui pourtant est la colonne vertébrale de l’aménagement d’un territoire. En écoutant le discours ambiant, pour certains, les risques naturels majeurs sont un domaine que l’État devra continuer à gérer. Après une longue discussion réflexion avec différents corps de métiers de la société civile, nous considérons que les projets structurants orientés vers le développement économique et l’aménagement de la Martinique restent en tout premier lieu le plus gros gisement d’emplois et d’équilibre social.
Pour élargir la réflexion, nous invitons toute la population à s’associer au débat pour qu’à terme nous puissions voir enfin l’arrêt du ‘’bricolage permanent’’ qui donne l’impression d’un vaste chantier.
Echos d'éco, Ecologie
Coup d’arrêt au projet aurifère de Limonade en Guyane
La société Rexma ne pourra pas exploiter la mine d’or de la crique Limonade, dans le Parc amazonien de Guyane. Un projet qui divise depuis des années les habitants et les orpailleurs professionnels.
Après plus de neuf ans d’études, de procédures et de polémiques, le projet minier conduit par la société Rexma sur la crique Limonade, à Saül, commune de 200 habitants du Parc amazonien de Guyane, vient de connaître un coup d’arrêt qui pourrait lui être fatal.
Le 2 septembre, à Cayenne, le Comité départemental de l’environnement des risques sanitaires et technologiques (Coderste), instance qui réunit des professionnels, des fonctionnaires et des élus, a en effet voté contre la demande d’ouverture des travaux.
Une zone aurifère prometteuse
Une décision motivée « par les insuffisances constatées dans l’évaluation des impacts sur l’environnement de l’exploitation envisagée », a justifié le Coderste. Cet avis négatif pourrait bien signer l’enterrement définitif d’un projet qui divise depuis de longues années en Guyane.
Tout commence en 2006, lorsque la société Rexma, une compagnie minière française spécialisée dans l’exploitation de placers (plages de gravier) aurifères en Amérique du Sud, obtient un permis de recherche sur la partie méridionale de la commune de Saül, permis délivré par le ministre de l’Économie de l’époque, Thierry Breton, contre l’avis de sa collègue de l’environnement, Nelly Olin.
Ecologie, Sciences Sociales
L’histoire complète de Monsanto, « La société la plus maléfique au monde »
De toutes les méga-sociétés folles furieuses, Monsanto a largement surpassé ses rivales, remportant le titre glorieux de la « société la plus maléfique sur Terre » !
Non contente de siéger simplement sur son trône de mort au sommet d’une montagne de cadavres, elle continue de mettre au point de nouveaux moyens scientifiquement innovateurs pour nuire à la planète et à ses habitants.
Comme pour les vrais champions du mal, elles ne s’arrêteront pas avant…eh bien, qu’on les arrête ! Mais qu’est Monsanto et comment est-elle devenue si incroyablement maléfique ? Je pense que la meilleure manière de démarrer ce périple est de retourner vers les profonds et glauques égouts de son sinistre passé, alors munissez-vous d’un en-cas et de boissons sans OGM et allons-y.
1901 : La société est fondée par John Francis Queeny, membre des Chevaliers de Malte, avec derrière lui 30 ans d’expérience dans l’industrie pharmaceutique ; il épouse Olga Mendez Monsanto, dont le nom deviendra celui de la société,Monsanto Chemical Works. La société produit au début de la saccharine de synthèse, qui est vendue à Coca-Cola comme édulcorant artificiel.
Ecologie
L’économie circulaire : des ressources au service du territoire
— Par Florent Grabin, président de l’association écologique PUMA —
Économie circulaire. Voici un concept qui devrait faire émerger une croissance économique durable.
En effet, dans le contexte des pressions exponentielles qu’exercent la production et la consommation sur les ressources et l’environnement de la planète, le modèle économique linéaire « extraire-fabriquer-jeter » utilisé essentiellement à ce jour, montre ses limites.
Le concept d’économie circulaire est utilisé dans le langage régulièrement par certains, lors de leur très nombreuses interventions publiques.
Cependant, au-delà du discours, nous observons sur le terrain des pratiques inadaptées à la construction de notre Martinique. Les technocrates pondent des marchés selon les normes. On y met de l’insertion sans réfléchir, parce que c’est dans les textes et la morale politique, pas d’analyse de provenances des matériaux par exemple, car c’est au libre choix de l’entreprise qui doit respecter un faisceau de normes et de contraintes du Cahier de clauses administratives particulières (CCAP) et du Cahier des clauses techniques particulières (CCTP). Puis d’une procédure d’agrément du Maître d’ouvrage, qui se borne à un contrôle, plus juridique que technique « proprio sensu » si l’on ne note pas de défaillances par rapport aux exigences.
Echos d'éco, Ecologie
L’or bleu et l’or vert sauveront-ils (le nord de) la Martinique?
— Par Eric Picot, pour l’association Baie des Princes —
La fermeture de l’hôtel Le Marouba du Carbet le 31 mai dernier suite à la liquidation par le Tribunal mixte de commerce de Fort-de-France prononcée le 12 mai renvoie le Nord de la Martinique à ses réalités historiques, économiques et sociales : ce territoire n’a jamais connu le développement qu’on lui promet depuis longtemps et qu’il attend encore. Seule entreprise importante dans ce secteur, cet hôtel de 134 chambres emploie 51 salariés et sa fermeture laissera 51 familles sur le carreau.
Comment en est-on arrivé là ? Que se passera-t-il maintenant ? De quoi sera fait demain ? Comment allons-nous vivre ? Qu’allons-nous devenir ?
Ces questions légitimes sont posées par les salariés qui risquent de perdre leur emploi et par leurs familles. Mais elles interpellent tout le Nord, dont une grande partie de la population pense dorénavant que son territoire n’a pas de chance et qu’il est victime de la fatalité. La réalité est inverse : le Nord est la chance de la Martinique, le Nord est l’avenir de la Martinique !
Ecologie
« La crise climatique est un défi spirituel et moral »
Les représentants des instances des six principaux cultes en France (catholique, orthodoxe, protestant, musulman, juif, bouddhiste) devaient remettre à François Hollande, mercredi 1er juillet, une déclaration commune appelant à « l’adoption d’un accord contraignant applicable à tous » lors de la conférence de Paris sur le climat, en décembre. Cette initiative est née dans le cadre de la Conférence des responsables de culte en France (CRCF), qui réunit de manière informelle, chaque mois, depuis cinq ans, les signataires de cet appel. Pour joindre le geste à la parole, ils ont convenu d’observer à cette occasion une journée de jeûne, comme le font, le 1er de chaque mois, certains militants de la cause climatique.
« Nous, membres de la Conférence des responsables de Culte en France, prenons la parole ensemble pour partager notre conviction : au-delà des problématiques techniques, économiques et géopolitiques, la crise climatique relève d’un défi spirituel et moral. C’est d’abord notre rapport à la création comprise comme don de Dieu et à la nature qui est en jeu.
Ayant perdu de vue sa relation à la nature et son intime interdépendance avec tout ce qui constitue celle-ci, l’humanité s’est fourvoyée dans un rapport de domination et d’exploitation mortifère de l’environnement.
Ecologie
Avec «Laudato Si’ », le Pape invite à la conversion écologique
— Par Elena Lasida, Jean-Luc Brunin, Nicolas Hulot —
Mgr Jean-Luc Brunin, évêque du Havre, président du Conseil Famille et Société (photo), Elena Lasida, économiste, chargée de mission pour Justice et Paix, et Nicolas Hulot, envoyé spécial du Président Hollande pour la protection de la planète, ont présenté « Loué sois-tu » (Laudato Si’) l’Encyclique du Pape François sur l’écologie. A l’approche de la (COP21/CMP11), aussi appelée « Paris 2015 », (Vingt-et-unième Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques de 2015), le texte cherche à impliquer chacun pour l’environnement, « patrimoine de toute l’humanité ».
Mgr Jean-Luc Brunin : « Pour une conversion écologique »
Premier texte rédigé par le Pape François, l’encyclique Laudato Si’ était « attendue », « alors qu’il y a urgence » et que plusieurs rendez-vous internationaux sont programmés en 2015, notamment l’Assemblée générale de l’ONU à New York (Etats-Unis) en septembre et la Conférence mondiale sur le Climat (COP21) à Paris en décembre.
En remettant la parution de document magistériel dans son contexte, Mgr Brunin a souhaité en souligner la portée universelle, car il s’agit d’un « problème crucial à l’humanité ».
Ecologie
Tri et recyclage : comprendre les principaux symboles
De nombreux symboles et logos, associés au tri et au recyclage, sont présents sur les emballages et les produits de la vie quotidienne, jusqu’à former un ensemble de signes difficiles à mémoriser. Si certains symboles, par leur présence de longue date sont de véritables repères, d’autres sont plus obscurs ou même parfois visuellement trompeurs.
On peut les classer en 4 familles :
ceux qui incitent les consommateurs à trier ou explicitent une consigne de tri,
ceux qui indiquent qu’un produit est recyclable,
ceux qui mentionnent qu’un produit est recyclé,
et enfin, ceux indiquant la participation du fabriquant au financement de la gestion des déchets d’emballage.
Ecologie
Conférence sur la responsabilité publique dans l’utilisation de la chlordécone.
Le 02/06/2015 de 18h 30 à 21h à la Mutualité à Fort-de-France
La conférence de l’association touristique sportive et culturelle des administrations financières sur les aspects juridiques et la responsabilité publique dans l’utilisation de la chlorordécone aux Antilles se tient ce mardi à la Mutualité à Fort-de-France, de 18h30 à 21 heures. Tél : 0696.29.14.17.
L’Association touristique sportive et culturelle des administrations financières (l’ATSCAF) organise une conférence sur la responsabilité publique dans l’utilisation de la chlordécone.
Chlordécone aux Antilles, le scandale oublié
Pendant plus de vingt ans, les bananeraies des Antilles françaises ont été cultivées sous chlordécone, un insecticide particulièrement toxique. Alors qu’une action en justice a été engagée, le rapport d’experts versé à l’instruction et que publie Reporterre confirme que les autorités françaises n’ont pu ignorer la dangerosité de ce produit. Mais elles ont laissé faire…
Pour comprendre la gravité du problème, il faut reprendre toute l’histoire, magistralement décrite en 2010 par Pierre-Benoît Joly, de l’Institut national de la recherche agronomique (Inra).
Au début des années 1970, la Commission des toxiques refuse à deux reprises l’homologation de la molécule : elle fait partie de la famille des organochlorés, toxiques, on a vérifié qu’elle s’accumule dans les tissus animaux ainsi que dans l’environnement, où elle est extrêmement persistante.
Ecologie
Le Resort : une solution durable de protection du littoral
— Par Jean ROGER —
Je me promenais sur la plage dimanche dernier du côté de Petit-Havre, Le Gosier (Guadeloupe), et je constatais encore une fois combien le littoral y est fortement impacté par l’homme, comme en beaucoup d’autres endroits de l’archipel, et ce malgré le caractère classé de ce site du Conservatoire du Littoral : de moins en moins d’arbres en bord de plage, de véritables maisons construites çà et là par les « campeurs », des foyers à même le sable, des herbiers piétinés, des monticules de tests d’oursins blancs, des os de tortues çà et là, et du plastique, beaucoup de plastique.
Ayant eu l’occasion de voyager un peu partout dans le monde, il m’est alors venu une idée formidable : pourquoi ne construisons-nous pas des Resorts (complexes hôteliers) immenses dans toutes ces baies ? Cette question semble déraisonnée pour le protecteur de l’environnement que je suis, mais pourtant…
Outre le côté « bétonisé » de ce genre d’infrastructure, elle offre des avantages sans commune mesure.
En effet, la construction d’un Resort entraîne évidemment la privatisation quasi-intégrale des baies, les protégeant du camping sauvage et de (-presque-) toute forme de délinquance telle que les regroupements de musiciens drogués, la contrebande et bien sur, le braconnage.