Catégorie : Ecologie

L’ouragan Irma : tirer les leçons d’une catastrophe prévisible.

Par Dr Jean ROGER, géophysicien marin —

La Mer des Caraïbes et ses plages de sable blanc attirent depuis des décennies nombre de touristes qui fuient la grisaille hivernale du vieux continent. Pour pallier à la demande en hébergements, de nombreux investisseurs ont établi leurs quartiers dans ces îles paradisiaques et y ont construit toutes sortes de bâtiments, allant de simples résidences particulières aux immenses complexes hôteliers pouvant accueillir des centaines de clients. Bien souvent, ces derniers ont prit la place des mangroves et autres forêts littorales et les quantités astronomiques de polluants (produits phytosanitaires, eaux usées, etc.) rejetées dans les eaux côtières, ont gravement endommagé les récifs coralliens. Or ces deux écosystèmes, aussi fragiles qu’absolument nécessaires au maintien de l’équilibre de la biodiversité des Caraïbes, jouent également un rôle non négligeable de défense de la frange côtière face aux divers assauts de la mer. Ce sont de véritables barrières qui, si elles ne les stoppent pas, réduisent l’impact des submersions marines, notamment en terme d’atténuation des courants lors d’épisodes de forte houle, de surcote de tempête ou encore de tsunami.

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Sargasses : agriculture intensive et destruction des mangroves en cause

Depuis 2011, les Caraïbes font face à une invasion et une prolifération de Sargassum fluitans et Sargassum natans qui viennent s’échouer sur les côtes en grande quantité. La Guadeloupe estime qu’entre 20 000 et 40 000 tonnes de sargasses viennent s’échouer sur le littoral.

Contrairement à ce qui été supposé au départ, ces grands bancs d’algues qui s’échouent aux Antilles ne proviennent pas de la Mer des Sargasses mais du golfe de l’Amazone. Ces proliférations seraient dues à des apports de nutriments (phosphate, nitrate) causés par une agriculture intensive et un lessivage des sols plus important suite à la déforestation intensive. De plus la destruction de la mangrove à l’embouchure du fleuve permet un relargage direct dans l’océan, conduisant ainsi à la création d’un écosystème favorable au développement des sargasses. Le phénomène des brumes du Sahara (poussières riches en fer et phosphates transportées par le vent) pourrait favoriser le développement de ces radeaux en route vers les Caraïbes.

Ce phénomène a des conséquences économiques importantes. En effet il affecte directement le tourisme qui représente 98% de l’économie des Antilles, car il oblige à fermer l’accès à certaines plages et incommode les touristes.

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À propos des perturbateurs endocriniens

— Par Florent Grabin, président de l’association écologique PUMA (Pour une Martinique autrement) —

Depuis plus de vingt ans, le Pr Sultan (1) travaille sur les conséquences des perturbateurs endocriniens sur l’Homme et, comme bon nombre de chercheurs, il a toujours accompagné PUMA dans sa démarche de protection écologique de notre environnement. Tous ces chercheurs ont pu mettre en évidence les différentes molécules très dangereuses pour la population et son milieu naturel. Grâce à ces informations, nous avons accompagné des professionnels de l’agriculture qui ont pris conscience de ce péril ; ce qui leur a permis de procéder au retrait des différents produits dangereux, singulièrement dans la production de la banane.

Très récemment notre environnement a radicalement changé : alimentation industrielle, hygiène, mondialisation et standardisation de tous les objets courants, mélange des populations ; et pourtant ces dernières sont sujettes à de nouvelles pathologies insidieuses dites « émergentes » que les enquêtes épidémiologiques attribuent, pour une très grande part, à l’action de ces perturbateurs chimiques.

Les plus sournois d’entre eux agissent sur notre système endocrinien ; ce système d’organes présents dans le corps humain, mais qui agissent de concert pour adapter en permanence notre fonctionnement aux besoins et contraintes de l’environnement.

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2 août 2017 : jour du dépassement

En clair, c’est à partir d’aujourd’hui que l’humanité a consommé l’ensemble des ressources que la planète peut renouveler en une année selon l’ONG Global Footprint Network.

Autrement dit …. nous commençons à vivre à crédit !

Cette date avance chaque année. En 2016, c’était le  8 août et en 2015 le 13 août….

Le jour du dépassement, ou jour du dépassement global, est une date dans l’année où, théoriquement, les ressources renouvelables de la planète pour cette année ont été consommées. Au-delà de cette date, l’humanité puise donc dans les réserves naturelles de la Terre d’une façon non réversible si bien qu’à terme, la raréfaction des ressources condamnera l’humanité à rationner les ressources et donc à entrer en décroissance.

Cette date est calculée par l’ONG américaine Global Footprint Network (en), créatrice du concept d’empreinte écologique, et publiée sous le nom d’Earth Overshoot Day (« Jour du dépassement de la Terre »). En 2016, la date calculée est le 8 août 20161.
Calcul

Ramener la consommation et la production naturelle de ressources sur une année est plus médiatisable qu’un pourcentage car cela permet de prendre conscience qu’à partir de cette date, l’humanité « vit à crédit ».

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Chlordécone : Gestion de crise dans le cas d’une pollution chronique: sol pollué et santé humaine

« Crisis Management of Chronic Pollution: Contaminated Soil and Human Health,CRC-Press 2016 »

Magalie LESUEUR JANNOYER, Philippe CATTAN, Thierry WOIGNIER, Florence CLOSTRE

Cet ouvrage recense les travaux réalisés par les équipes d’experts qui se sont impliquées depuis plus d’une dizaine d’années sur la question de la gestion de la pollution des sols par la chlordécone aux Antilles.

En 1999, les Antillais découvrent par le biais d’analyses de captage d’eau potable réalisées par l’ARS qu’ils ont consommé de l’eau polluée par la chlordécone, un pesticide organochloré utilisé dans les bananeraies une dizaine d’année auparavant. Ces résultats ont marqué le début d’une crise environnementale majeure aux Antilles françaises qui a abouti à des impacts sanitaires, sociaux, économiques et agronomiques majeurs. Cet ouvrage retrace comment une réponse collective a émergé avec la caractérisation de la pollution, le développement de nouvelles connaissances sur ce polluant et ses effets sur la santé et l’environnement, et l’organisation de la gestion de la pollution. Enfin, il met en perspective notre capacité à gérer de futurs problèmes environnementaux générés par les activités anthropiques.

Cet ouvrage est destiné à appuyer les étudiants, les chercheurs et les décideurs confrontés à l’évaluation et à la gestion de situations de pollution chronique persistante similaires.

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Lettre ouverte à l’État et à nos Parlementaires

— Par Florent Grabin, président de l’ASSOPUMA —

La  »fastueuse » période électorale étant terminée, nous reprenons notre action citoyenne consistant à informer notre population.

Ainsi, par respect pour l’équité du débat démocratique, lors des campagnes électorales concernant les présidentielles et les législatives, nous avons pris le parti de ne pas intervenir dans les discussions. Ce, afin d’éviter toute dilution du sujet qui nous préoccupe au plus haut point. Il s’agit du réchauffement climatique et de ses conséquences.

Aujourd’hui, les électeurs ont tranché, notre choix commun a conduit à l’installation d’un nouveau gouvernement et à la constitution d’une Assemblée Nationale  »neuve », qui a accueilli, depuis peu, nos quatre Députés. Ainsi, nous considérons que le moment est venu de saisir l’État, nos Députés et nos Sénateurs afin que tout soit mis en place pour lancer les études essentielles qui s’imposent quant à la protection de notre littoral.

Aussi, du fait du réchauffement climatique, nul ne peut ignorer l’inévitable : en effet, selon différents experts, nos îles connaîtront inexorablement une élévation du niveau de la mer. Dans ces conditions, nous aurons en Martinique vingt-cinq communes qui seront impactées par ce phénomène ; à titre d’exemple, c’est toute la zone du littoral du côté de la baie de Fort-de-France qui connaitra un énorme bouleversement économique, social, sanitaire et environnemental, en plus des conséquences incalculables dues à ce phénomène prévisible.

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À propos des perturbateurs endocriniens.

—-Par Florent Grabi, président de l’ASSOPUMA —

Depuis plus de vingt ans, le Pr SULTAN (1) travaille sur les conséquences des perturbateurs endocriniens sur l’Homme et, comme bon nombre de chercheurs, il a toujours accompagné PUMA dans sa démarche de protection écologique de notre environnement. Tous ces chercheurs ont pu mettre en évidence les différentes molécules très dangereuses pour la population et son milieu naturel. Grâce à ces informations, nous avons accompagné des professionnels de l’agriculture qui ont pris conscience de ce péril ; ce qui leur a permis de procéder au retrait des différents produits dangereux, singulièrement dans la production de le banane.

Très récemment notre environnement a radicalement changé : alimentation industrielle, hygiène, mondialisation et standardisation de tous les objets courants, mélange des populations ; et pourtant ces dernières sont sujettes à de nouvelles pathologies insidieuses dites  »émergentes » que les enquêtes épidémiologiques attribuent, pour une très grande part, à l’action de ces perturbateurs chimiques.

Les plus sournois d’entre eux, agissent sur notre système endocrinien ; ce système d’organes présents dans le corps humain, mais qui agissent de concert pour adapter en permanence notre fonctionnement aux besoins et contraintes de l’environnement.

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Il faut « inventer de nouvelles politiques de la Terre »

— Par collectif —

Après le retrait américain de l’Accord de Paris, un collectif de chercheurs, dans une tribune au « Monde », explique que la lutte de l’humanité contre le dérèglement climatique dépend désormais aujourd’hui du volontarisme européen.

La décision était attendue depuis l’élection de Donald J. Trump, mais elle crée néanmoins une onde de choc, et un bouleversement majeur des relations internationales. Le retrait américain de l’Accord de Paris a un air de déjà-vu : en 2001 déjà, pour des motifs similaires, le président George W. Bush avait annoncé le retrait américain du protocole de Kyoto, expliquant que le mode de vie américain n’était « pas négociable ».

Chacun perçoit aujourd’hui l’enjeu que cette décision et le signal politique brutal qu’elle envoie représentent pour le futur de l’humanité. Le président Macron, réagissant à l’annonce de la Maison Blanche, a eu des mots très justes, soulignant que le changement climatique était « le grand défi de notre temps ».

On débattra beaucoup, dans les jours à venir, des conséquences et des modalités de ce retrait. Mais une chose est certaine : l’Union européenne est désormais au pied du mur, et doit s’affirmer, dans un partenariat avec la Chine, comme la force motrice de l’action internationale contre le dérèglement climatique.

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Climat : les États-Unis font défection

— Par Marie-Noëlle Bertrand —
Donald Trump a confirmé cette nuit qu’il désengageait son pays de l’accord de Paris, adopté en décembre 2015 lors de la COP21.

Six mois qu’il laissait durer le supsense, et sa réponse est sans surprise : Donald Trump a confirmé dans la nuit la sortie des Etats-Unis de l’accord de Paris sur le climat. Adopté lors de la COP21 en 2015, celui-ci engage la communauté internationale à limiter la hausse des températures globale à moins de 2°C, voir à 1,5°C. Le retrait officiel de la première économie mondiale, deuxième plus gros émetteur de CO2 derrière la Chine, premier en terme d’émissions par nombre d’habitant, finit de plomber une dynamique que les Etats-Unis avaient déjà bien contribué à miner.
Trump avait juré de faire la peau à l’accord de Paris

Lire aussi : « Il faut condamner les États-Unis pour ce qu’ils sont, c’est à dire un Etat voyou »

« L’heure est venue de quitter l’accord de Paris », a lancé le président américain jeudi dans les jardins de la Maison Blanche dans un long discours – parfois confus, rapporte l’AFP -, au cours duquel il a par moment retrouvé les accents de sa campagne électorale.

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Passer de l’ordure à OR durable !!!

— Par FlorentGrabin de l’Association PUMA —
L’écologie reste avant tout une incontournable organisation de la société, nous ne pouvons que regretter toute l’énergie qui est mise en œuvre par certains pour tenter de refuser le principe de réalité. C’est pourquoi nous devrons être de plus en plus vigilants, car certains perturbateurs tentent déjà de récupérer ce travail pour le bénéfice de leur idéologie.
Pendant que nos ‘’non à tout’’ continuent de gesticuler dans leur fauteuil, d’autres travaillent pour faire avancer le pays, nous disons bravo. Nos politiciens qui nous importunent à longueur de journée, en réclamant plus de pouvoir dans le but de « changer notre vie », devront prendre en compte que nous vivons actuellement des changements de comportements écologiques qui sont très bénéfiques pour la Martinique.
Ainsi, il est urgent que nos maires, qui sont tenus de faire respecter la salubrité et l’environnement sur le territoire dont ils sont responsables, mettent tout en œuvre pour que soit mise en action la valorisation de nos déchets.
Rappelons que nous avons été choqués de voir se développer des décharges sauvages sur tout notre territoire, n’est-ce pas curieux comme comportement ?

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Que peut-on produire avec nos déchets ?

— Par Florent Grabin, président de l’association écologique P.U.M.A. —
Dans l’économie circulaire, il y a une matière première que nous négligeons durablement. Le modèle économique linéaire « extraire-fabriquer-jeter » utilisé essentiellement à ce jour, montre ses limites. Le concept d’économie circulaire est utilisé dans le langage régulièrement par certains, lors de leurs très nombreuses interventions publiques.
Cependant, au-delà du discours, nous observons sur le terrain des pratiques inadaptées à la construction de notre Martinique. Les technocrates pondent des marchés selon les normes. On y met de l’insertion sans réfléchir, parce que c’est dans les textes et la morale politique, pas d’analyse de provenances des matériaux par exemple, car c’est au libre choix de l’entreprise qui doit respecter un faisceau de normes et de contraintes du Cahier de Clauses Administratives Particulières (CCAP) et Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP). Puis d’une procédure d’agrément du Maître d’Ouvrage, qui se borne à un contrôle, plus juridique que technique « proprio sensu » si l’on ne note pas de défaillances par rapport aux exigences… Sauf si des emmerdeurs s’en mêlent et qu’on ne peut balayer leurs observations d’un revers de main.

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Décharges sauvages

Lettre ouverte de PUMA à Messieurs les Présidents, de la Collectivité Territoriale de la Martinique

Messieurs les Présidents,

Nous souhaitons par la présente attirer votre attention sur un phénomène qui est en pleine expansion en Martinique : il s’agit des décharges sauvages et de la gestion des lieux prévus pour traiter nos déchets.

Afin de gérer au mieux ces derniers, il fut mis en place par le Conseil Général pour 2005-2015 le  » Le Plan Départemental d’Élimination des Déchets Ménagers et Assimilés (PDEDMA) ». Aujourd’hui, nous constatons que celui-ci n’a pas été révisé.

Concernant les autres plans tels le Schéma d’Aménagement Régional de Martinique (SAR) 2014 – 2029, le SMVM, le DTA, le SRADT et le SRCE, le constat est le même. Nous arrêtons ici la liste de tout ce qui n’est pas révisé à ce jour et qui pénalise la protection de notre environnement et de notre développement économique.

Ce dysfonctionnement administratif actuel a de nombreuses répercussions sur nos entreprises, quant aux décisions sur l’investissement quelles ont ou auront à faire. L’absence de ces importants documents administratifs a des effets tellement destructeurs sur le montage des projets qu’elle carence directement l’utilisation des fonds européens.

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Faut-il réaménager notre Martinique ?

Pour Une Martinique Autrement ( P.U.M.A.)

Depuis quelques temps déjà, il y a débat dans les foyers, dans l’espace public, dans nos bureaux, à propos de la difficulté de circulation des automobilistes dans notre île. Cette triste réalité nous pousse à nous interroger : la réflexion de certains de nos décideurs est-elle pauvre à tel point qu’elle ne permet pas la fluidité des déplacements quotidiens du citoyen martiniquais ?

Sur un territoire, la route permet les échanges de la vie économique, de la cohésion sociale, etc. Concernant la Martinique, le réseau routier représente, toute situation juridique confondue, environ plus de 2 500 km. Peut-on dire qu’il est suffisant ? Ou faudrait-il nécessairement le réétudier ?

En dehors de ces deux réflexions que nos décideurs de tout bord devraient mener, sans comportement pactisant, il y a les incontournables infrastructures telles que : la gestion de l’eau de boisson, de baignade, de l’assainissement, des déchets, de la production électrique, de l’agriculture et de la pêche, du réseau routier, du logement. Ces principaux éléments qui sont d’intérêt public ne devraient pas subir les joutes politiques, ni la mise à l’écart par l’équipe de la nouvelle mandature.

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Les séismes : en parler pour dédramatiser…

— par Pascal Saffache et Indira Roseau —

Les risques naturels majeurs ont toujours défrayé la chronique : inondations, ouragans, séismes, tsunamis, éruptions volcaniques…sont autant d’aléas qui ont modelé les paysages, perturbé ou ralenti l’essor des sociétés humaines, et surtout endeuillé les populations.

Certes, tous ces aléas ne présentent pas la même occurrence, la même puissance, le même impact, toutes les régions ne présentent pas non plus les mêmes enjeux, la même vulnérabilité, mais le risque est toujours vécu comme limitant, perturbant, c’est un frein au développement économique, un obstacle au développement humain.

Si tous les aléas naturels sont craints, il en est un qui a toujours terrorisé les populations, il s’agit du risque sismique. Comment expliquer cela ?

Les séismes sont des vibrations de la croûte terrestre résultant du mouvement des plaques tectoniques ou lithosphériques. La partie externe de la terre est en effet constituée de plaques qui sont en équilibre instable sur une matière visqueuse (de la roche en fusion) : l’asthénosphère. L’asthénosphère étant animée de mouvements internes en raison de sa température élevée, les plaques se déplacent alors à la manière d’un bateau dérivant au gré des courants.

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Indignons-nous !

— Par Michel Herland —

Face aux désordres du monde, le citoyen se sent impuissant. Les guerres avec leur cortège d’atrocités, le dérèglement climatique, la pollution des milieux naturels et l’épuisement des ressources, les injustices criantes dans la répartition des richesses, tout cela nous accable d’autant plus que nous ne voyons pas comment faire advenir un monde meilleur. Notre arme est le bulletin de vote, mais l’expérience nous a appris que les politiciens qui se succèdent aux pouvoir, d’un côté ou de l’autre, ne changent jamais les choses en profondeur, soit qu’ils aient peur de heurter les corporatismes de tous bords dont les intérêts seraient atteints nécessairement par une réforme un tant soit peu radicale, soit qu’ils ne sachent tout simplement pas quoi entreprendre pour remplir effectivement les promesses qui les ont fait élire. La politique a eu ses moments glorieux, malheureusement exceptionnels, lors desquels les gouvernants poussés par le peuple firent faire à la société plus de progrès en quelques semaines ou quelques mois que pendant des décennies. Ce n’est hélas pas d’actualité.

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Regardons notre Eau, autrement !!!

 — Association écologique PUMA —

Que d’eau, que d’eau, passée sous les ponts, depuis que nous dénonçons certaines pratiques dans sa gestion. Il est urgent de poser la question du bilan de cette dernière, à nos dirigeants. La population attend une réponse, tout comme nous, P.U.M.A, afin de comprendre pourquoi ce service, est très loin d’être ce que nous en attendons.

Voici quelques éléments pour démontrer le dysfonctionnement récurent depuis plusieurs années, dans la gestion de cette importante ressource :

Pour rappel : Il est essentiel de savoir que le mauvais traitement de notre eau de boisson, a généré des maladies graves et aussi la mort de nombreuses personnes. Nous invitons nos ainés (es) à raconter aux jeunes comment la typhoïde a sévi en Martinique dans les années 50. Grâce aux apports scientifiques de l’époque, le chlore a été introduit dans le traitement de l’eau pour stopper cette hécatombe.

Depuis, nous avons assisté à certains changements dans le traitement, la distribution et le prix de l’eau, grâce au travail des Services de l’État et la vigilance de feu Pierre DAVIDAS, armés de la législation.

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COP22 : « L’accord de Paris, un récit enchanteur mais dangereusement trompeur »

— Par Collectif —

cop-22Pour un collectif de sociologues et d’économistes, à Marrakech, les acteurs de l’accord sur le  climat sacrifient de nouveau au mythe d’un consensus dont l’élection de Donald Trump révèle la fragilité.

Pour beaucoup d’acteurs mobilisés sur le terrain clima­tique, l’élection de Donald Trump ne serait pas inquiétante outre mesure. Un tel optimisme participe en fait du récit mis en place pour huiler la mécanique de l’accord de Paris. Un récit enchanteur mais dangereusement trompeur.

Dès le lendemain de la COP21, en décembre 2015, Laurence Tubiana, négociatrice en chef française, expliquait que l’accord de Paris, célébré comme un succès international historique, devait fonctionner comme une « prophétie autoréalisatrice ».

La rapidité des ratifications et de l’entrée en vigueur de l’accord entretient la croyance dans cette prophétie, qui serait donc en train de se réaliser, mettant enfin la lutte contre les dérèglements climatiques sur de bons rails.

Lire aussi : Climat : Hollande appelle les Etats-Unis à « respecter les engagements pris »

Le caractère historique de l’accord de Paris tiendrait ainsi autant aux objectifs ambitieux qu’il contient qu’aux « signaux forts » qu’il envoie et au ­« momentum » qu’il produit – pour reprendre deux expressions répétées par les architectes de l’accord.

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« Share Stevia », une campagne internationale contre la biopiraterie

steviaLa campagne, d’envergure internationale diffusée en 5 langues, a pour objectif de rendre justice aux peuples autochtones détenteurs de savoirs ancestraux en encourageant les entreprises biopirates à entrer en négociation avec ces peuples.

La campagne est lancée alors que de plus en plus de boissons allégées en sucre et de produits peu caloriques inondent le marché, et utilisent des édulcorants dérivés de la plante Stévia pour satisfaire la demande des consommateurs.

La Convention sur la diversité biologique et le Protocole de Nagoya stipulent que les détenteurs de savoirs traditionnels sur la biodiversité ont le droit de tirer profit des connaissances qu’ils ont développées, protégeant ainsi les communautés autochtones d’actes biopirates. Mais alors que les glycosides de stéviol, édulcorants à base de Stévia utilisés par les entreprises multinationales, sont issus de la tradition guaranie, ces peuples n’ont reçu aucune compensation pour les ventes de produits contenant de la Stévia, ce qui représente pourtant un marché de plusieurs milliards de dollars US par an !

Rendre justice aux peuples Guaranis

« Les Guaranis Kaiowa et Pai Tavytera sont des peuples autochtones vivant à la frontière entre le Brésil et le Paraguay.

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Les Sioux du Dakota se rebellent contre un oléoduc géant

— Par Marie-Noëlle Bertrand —

Censé relier le nord des États-Unis à l’Illinois, le Dakota Access Pipeline, oléoduc long de 1 900 kilomètres, menace les ressources en eau des Amérindiens de la réserve de Standing Rock. Leur opposition au projet est violemment réprimée par les troupes du shérif du comté de Morton.

«Que ferait Sitting Bull ? Il nous rappellerait ce qu’il disait il y a cent cinquante ans : “Réunissons nos esprits pour voir quel avenir nous pouvons construire pour nos enfants.” » Ainsi Winona LaDuke, femme politique amérindienne, conclut-elle son récit de l’affaire du Dakota Access Pipeline, traduit et mis en ligne par l’Observatoire des multinationales (1). Une histoire parmi d’autres d’oléoduc contesté en Amérique du Nord. Une histoire, surtout, d’accaparement de ressources par risques de pollution interposés, telles qu’en subissent depuis deux siècles les Lakotas, Sioux du Dakota du Nord.

Leur opposition au projet se voit réprimée avec une singulière violence. Jeudi, 117 manifestants étaient arrêtés par les troupes du shérif du comté de Morton. Cent vingt l’avaient été le week-end précédent. Le quotidien britannique The Guardian rapporte les témoignages de militants et de journalistes embarqués brutalement.

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Festival « Madisolidd »: 6ème édition

20 novembre 2016 de 9h à 19h au C.D.S.T de Saint-Pierre

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L’association MADIN’EKITAB organise en partenariat avec la CTM et la CRESS Martinique la 6ème édition du festival MADISOLIDD (MADInina SOLidarité Internationale et Développement Durable).

LA CARAÏBE à l’HONNEUR

Pour clore la Semaine de la Solidarité Internationale, une manifestation au programme riche et varié sera proposée le dimanche 20 novembre 2016 de 9h à 19h au Centre de Découverte des Sciences de la Terre à Saint Pierre (entrée gratuite).

L’invité sera cette année Monsieur Guito GILOT, responsable commercial de la FECCANO, Fédération des coopératives cacaoyères du nord d’Haïti, un groupe de coopératives toutes certifiées bio et équitables.

Monsieur GILOT témoignera des impacts du commerce équitable auprès des producteurs, mais aussi au niveau local et régional. Il répondra à toutes les questions que l’on se pose légitimement au sujet du commerce équitable.

L’autre temps fort de la journée sera la projection du film « 10 billions, what’s on your plate ? »

 

(10 milliards d’humains, comment les nourrir ?) de la sélection du festival de films-documentaires AlimenTERRE. Un passage en revue de toutes les formes d’agriculture existant.

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Ne faisons pas mentir l’Histoire.

 — Par Florent Grabin pour l’Association PUMA —

dechetsD’échec en échec, nous sommes parvenus à atteindre le sommet de l’inacceptable, avec en prime, un grave risque sanitaire, une pollution exponentielle et une importante production de dioxine lors des feux de décharge et des dysfonctionnements de notre incinérateur.

Communiqué – CACEM | La Martinique est actuellement confrontée à d’importantes perturbations au niveau du traitement des déchets à cause de la saturation des installations actuellement en place.

Aussi, le Président de la CACEM informe les administrés du Centre que la collecte des ordures ménagères est perturbée sur le territoire du centre comme sur l’ensemble de la Martinique en raison de la saturation des sites  de traitement placés sous la responsabilité du Syndicat Martiniquais de Traitement et de Valorisation des Déchets (SMTVD), tels que l’usine d’incinération de Dillon, à Fort-de-France et le Centre d’enfouissement de CERON, à Ste-Luce.

Les perturbations liées à la collecte des ordures ménagères sont consécutives à la saturation des installations de traitement précitées……..

Gouverner, c’est prévoir ; écouter les différentes observations de la société civile, c’est construire le chemin du bon sens.

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Nou-Pèp-La vs Albioma : le débat continue

albioma_vs_nou-pep-laOn trouvera c-après le texte de Stéphane Arnoux, GRAC Energie de Nou-Pep-La et la réponse de Nicolas de Fontenay, directeur des Exploitations aux Antilles – Albioma.

La CTM peut, si elle le veut, arrêter Albioma

Le site du Galion à Trinité est un complexe industriel sur lequel est prévue l’installation d’une « unité de cogénération d’électricité et de chaleur valorisée fonctionnant à la bagasse et au charbon d’une capacité de production de 37,5Mw » (arrêté ministériel de 2008), nommée Galion 2. Elle jouxtera et complètera la SAEM du Galion (l’usine sucrière) et la Turbine A Compression (TAC) de 40 Mw nommée Galion I fonctionnant au fioul (centrale thermique).
Que veut dire unité de cogénération ? « La cogénération est la production simultanée d’électricité et de chaleur à partir d’un combustible. L’énergie utilisée pour faire fonctionner des installations de cogénération peut être le gaz naturel, le fioul, le charbon ou toute forme d’énergie locale (géothermie, biomasse). L’énergie thermique est récupérée sur les gaz d’échappement et les circuits de refroidissement des moteurs ou turbines à gaz ou sur la vapeur détendue dans les turbines à vapeur.

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Camp de Balata : Une décharge à ciel ouvert!

— Par Le Palima dans Ki nov ? —

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Le camp de Balata est devenu la nouvelle décharge de la municipalité. Des dépôts sauvages de déchets encombrants, métaux, gravats provenant des différents chantiers de la ville sont entreposés vaille que vaille et poussés à coups de bulldozer dans la ravine. Une telle désinvolture est criminelle. Quand on bloque le passage de l’eau dans la ravine « Mélin » on met en danger la vie des habitants des quartiers en contrebas. (Inondations et éboulements)

Ce n’est pas la première fois,c’est permanent.Les habitants sont exaspérés. Ils ne veulent plus subir, mais agir pour la propreté du site.

Trop c’est trop « nou bon épi sa » !!!!!
Le camp ne cesse d’être dégradé, pollué, c’est le délabrement total Trop c’est trop « nou bon nou bon »

Le parcours de santé Aimé Césaire inauguré en grande pompe le 15 juin 2013 est totalement détruit.

Ne devrions-nous pas changer le nom du parcours d’Aimé Césaire en : Parcours d’une décharge dans la ville Capitale.
De plus un parc à cochon a été construit sur le même site à côté de la réserve d’eau potable desservant les quartiers environnants.

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Haïti : l’ampleur du désastre vue du ciel

haiti_matthew-2VIDÉO. Depuis que Matthew s’est abattu sur Haïti, les habitants comptent leurs morts et font face à une nouvelle catastrophe humanitaire.
Des habitations rasées, des arbres déracinés et des routes endommagées… Cette fois, c’est le puissant ouragan Matthew qui a dévasté la petite île d’Haïti, mardi, tuant au moins 900 personnes, selon un bilan encore provisoire et qui ne cesse, hélas, de grimper. C’est encore une fois une catastrophe humanitaire qui frappe ce pays déjà touché plus qu’à son tour. La ville côtière de Cayes, dans le sud-ouest du pays, a été particulièrement touchée par la catastrophe, comme le montrent les images filmées par un drone. Ici, les dégâts sont considérables. La boue a tout envahi sur son passage. Alors que des tôles et des détritus en tout genre jonchent le sol, les rues ruisselantes et les maisons éventrées témoignent de la force de l’ouragan qui a soufflé autour de 230 km/heure. Plus de 29 000 maisons ont été détruites rien que dans le Sud.
« Beaucoup d’habitants ont tout perdu »

Un million de personnes sont dans le besoin, s’inquiète l’ONG Care France : « Beaucoup d’habitants ont tout perdu.

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Haïti : près de 900 morts après le passage de l’ouragan Matthew

VIDÉO – Trois jours après le passage de la tempête, les informations continuent à arriver des villages haïtiens isolés par les inondations et les glissements de terrain. Quatre personnes sont mortes en Floride.
En Haïti, le triste bilan du passage de l’ouragan Matthew n’en finit pas d’augmenter. Selon les derniers chiffres, il s’approche désormais des 900 victimes. En outre, des milliers de personnes sont sans-abri.
La région de Grand’Anse, dans le Nord, compte de nombreux disparus, tout comme Les Anglais, où ils sont «plusieurs dizaines», selon un membre de l’administration locale. Les informations arrivent au fur et à mesure des villages haïtiens isolés par les inondations et les glissements de terrain.
Le dernier bilan établi à partir des chiffres fournis par les équipes de la Protection civile sur le terrain s’élève précisément à 877 morts, mais l’agence centrale, qui met plus de temps à rassembler les informations, parle pour le moment de 271 morts et de 61.500 sans-abri. Le gouvernement avait évalué jeudi à 350.000 le nombre de sinistrés ayant besoin d’une aide immédiate.
[…] A Jeremie. Dans cette ville de 30.000 habitants, 80% des bâtiments ont été rasés.

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