Catégorie : Ecologie

« L’affaire du siècle »: objectif 2 millions de signatures !

Quatre associations, Notre Affaire à Tous, la Fondation pour la Nature et l’Homme, Greenpeace France et Oxfam France ont décidé, au nom de l’intérêt général, d’attaquer l’Etat français en justice pour qu’il respecte ses engagements climatiques et protège nos vies, nos territoires et nos droits. C’est l’Affaire du Siècle.

La pétition en ligne, recueillait dimanche matin plus de 1,6 million de signatures, du jamais-vu en France.

 Le texte, disponible sur le site laffairedusiecle.net, vise 2 millions de soutiens.

Les changements climatiques sont là : ils affectent déjà nos vies et n’épargnent personne. Nous assistons à la montée des eaux, à la fonte des glaces, à la multiplication des évènements météorologiques extrêmes, tandis que les espèces animales et végétales disparaissent inexorablement. Les sécheresses et inondations sont de plus en plus dévastatrices. Nos exploitations agricoles sont en danger. L’air que nous respirons est pollué. Le prix de nos factures énergétiques explose. Partout, dans les pays du Sud comme dans les pays du Nord, les populations vulnérables sont les plus exposées.

Obnubilés par les enjeux du court terme, les États et les acteurs économiques restent sourds aux innombrables cris d’alarme des plus fragiles, des scientifiques, des associations.

→   Lire Plus

La dosette qui tue à petit feu

Je suis une dosette. Je vous en fais voir de toutes les couleurs !

Le séduisant George Clooney en use avec délectation dans un feutré, idéalisé et fantasmé.

Mes 4 grammes de café sont habillés d’une robe d’aluminium à la couleur de votre choix chacun y trouve son café, selon son goût et son humeur.

Le paradis au bout des lèvres, avec son arôme et surtout sa fameuse mousse !

Le raffinement ! Le luxe à portée de tasse. 4 grammes de café à 0,40 EUR, ça nous fait pour 1000 grammes de café 100 EUR.

Oui, 100 EUR le kilo, c’est le prix du luxe, on ne va pas chipoter, ce serait petit.

Il faut, bien sûr, s’en donner les moyens. Je ne fais pas dans la dentelle avec mes habits de lumière en aluminium.

J’ai besoin de beaucoup d’énergie électrique fournie par de belles centrales nucléaires ou de très efficaces centrales thermiques.

Pour 1 tonne d’aluminium, j’offre 4 tonnes de rejets sous forme d’arsenic, de titane, de chrome, de plomb, de vanadium, de mercure, bref, de magnifiques boues rouges qui par exemple, grâce à une superbe canalisation terrestre de 55 km, glissent depuis l’usine Altéo de Gardanne jusqu’à la grande bleue.

→   Lire Plus

« Sonnons l’alarme climatique »

Plus de 60 associations appellent à se mobiliser pour une transition écologique « plus ambitieuse et plus juste »

Faire sonner l’alarme climatique » : tel est le but de cette tribune, dont la publication coïncide avec l’ouverture de la COP24, en Pologne. Pour les signataires, une soixantaine d’associations, dont Attac, la Fondation pour la Nature et l’Homme présidée par Audrey Pulvar et Oxfam France, représentée par Cécile Duflot, « il est encore temps d’agir » pour « engager une transition énergétique plus ambitieuse et plus juste, à la hauteur de l’urgence climatique ». Ils s’expriment alors que doit avoir lieu une marche mondiale pour le climat, samedi 8 décembre, après le succès des marches du 8 septembre et du 13 octobre derniers.


Le 8 décembre, sonnons l’alarme climatique. Associations et syndicats s’engagent à rejoindre les mobilisations du 8 décembre et appellent à amplifier le réveil citoyen pour la justice sociale et écologique.

En décembre 2015, alors que les chefs d’Etats célébraient la signature de l’Accord de Paris, le mouvement pour la justice climatique se mobilisait pour dresser des lignes rouges et pointer l’insuffisance des engagements des États pour limiter le réchauffement mondial à 1,5°C.

→   Lire Plus

« I pòkò two ta Matnik» : sonner l’alarme climatique

Le samedi 8 décembre 2018 à 10h 30 à Fort-de-France

Le réchauffement climatique : plus rapide que prévu, les mesures … trop lentes à venir

Le samedi 8 décembre 2018 à 10h 30, le collectif citoyens « I pòkò two ta Matnik », vous invite à venir sonner l’alarme climatique lors de la marche internationale pour le climat.

Les scientifiques du GIEC ont publié début octobre leur nouveau rapport, un cri d’alarme qu’il faut prendre au sérieux, car le changement climatique s’accélère avec, à la Martinique, des conséquences visibles sur l’agriculture, sur les glissements de terrains, sur l’érosion côtière, sur la biodiversité… Il est temps de faire entendre la voix des citoyennes et citoyens.

À propos de la marche

La marche mondiale pour le climat envahira de nombreuses villes du monde dont Fort de France le samedi 8 décembre 2018. Cette marche mondiale pour le climat invite donc toutes celles et ceux qui souhaitent placer la transition écologique et solidaire au cœur de toutes les décisions pour notre avenir et celui de la Martinique. Nous avons choisi pour cette marche d’aborder le thème suivant:

L’éco-mobilité a-t-elle un avenir à la Martinique ?

→   Lire Plus

La pollution de l’air tue 600.000 enfants par an, selon l’OMS

Genève – La pollution de l’air, tant intérieur qu’extérieur, entraîne chaque année la mort de quelque 600.000 enfants de moins de 15 ans en raison d’infections aiguës des voies respiratoires, a alerté lundi l’OMS.

La pollution de l’air est « le nouveau tabac », souligne le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, sur le site de l’organisation qui organise de lundi à jeudi à Genève la première conférence mondiale sur « la pollution de l’air et la santé ».

A cette occasion, l’OMS a publié un rapport révélant que chaque jour, environ 93% des enfants de moins de 15 ans dans le monde (soit 1,8 milliard d’enfants) respirent un air si pollué qu’il met gravement en danger leur santé et leur développement.

Selon l’OMS, environ 91% des habitants de la planète respirent un air pollué, ce qui entraîne quelque 7 millions de décès chaque année.

« Cette crise de santé publique fait l’objet d’une attention accrue, mais un aspect critique est souvent négligé: comment la pollution de l’air affecte particulièrement les enfants », relève l’OMS dans le rapport.

→   Lire Plus

Un artiste méconnu

Par Selim Lander

Il existe sur les hauteurs de Fort-de-France une route à l’écart de la circulation prisée par les sportifs. Trois kilomètres à plat à parcourir dans les deux sens en marchant, en courant ou à vélo autant de fois que désiré. Le paysage agreste, gouffres profonds, arbres géants, lianes qui tombent depuis le haut des cimes, fleurs exotiques et oiseaux joueurs, seulement ponctué par quelques modestes demeures avec parfois une chèvre alanguie, ou le vestige d’une installation périmée, inspirerait au romantisme si nous n’étions en Martinique, terre des paradoxes, le moindre n’étant pas que les édiles qui ne cessent de vanter la vocation touristique de l’île ne se pressent guère pour envoyer sur le terrain les employés des services techniques municipaux ou autres afin qu’ils effectuent les travaux de nettoyage et d’entretien qui leur incombent. C’est en particulier le cas de cette route bordée de divers « encombrants » (réfrigérateur ou congélateur rouillé, canapé défoncé, …) et autres VHU (véhicules hors d’usage), tandis que des fils électriques peuvent traîner sur le sol pendant des mois, avant que quiconque se décide à intervenir.

→   Lire Plus

Pour une Martinique sans pesticides.

— Par le professeur Gilles-Éric Séralini, Université de Caen-Normandie —
Je voudrais tout d’abord saluer toutes les Martiniquaises et les Martiniquais, sans exception, parce que vous avez un merveilleux pays qui a besoin d’être dépollué d’urgence afin de retrouver la splendeur qu’il mérite.

Jusqu’à ce jour, les multinationales, ils s’en sont servies comme déversoir de leurs stocks sur la production agricole de votre Martinique qui pourrait être absolument sublime avec ses fruits, ses végétaux et ses légumes.

Des problèmes politiques ont permis, dans le cadre de l’agriculture intensive, ce laisser-faire dans les pratiques agricoles. Vous pourriez faire tout pousser chez vous, bien plus que la canne à sucre ou la banane et atteindre l’autosuffisance alimentaire.
Nous travaillons depuis des années avec l’association écologique Pour Une Martinique Autrement (PUMA), qui a bien raison d’insister sur le problème des cocktails de pesticides. Nous avons découvert que ce n’est pas simplement le Chlordécone qu’on a utilisé en Martinique, il n’a jamais été épandu seul, mais avec des poisons non déclarés dans ses bidons ; comme pour le Roundup, le principal pesticide du monde, ou le Paraquat, le DDT et de bien d’autres produits très toxiques qui l’ont accompagné.

→   Lire Plus

Chlordécone… un mensonge d’État!

— Par l’association écologique PUMA —

Ce qu’il est bon à savoir : La prostate est une glande de l’appareil reproducteur masculin, elle est située tout juste sous la vessie et, comme un anneau, elle entoure l’urètre, ce canal par lequel l’urine et le sperme sortent à l’extérieur du corps. Le rôle de la prostate est de produire le liquide prostatique, un des composants du sperme avec le liquide séminal et les spermatozoïdes, de stocker temporairement le sperme avant l’éjaculation, puis de se contracter au moment de l’éjaculation, participant ainsi à l’expulsion du sperme.

Les expositions professionnelles aux pesticides suggèrent leur implication en tant que perturbateurs endocriniens dans certains cancers, dont celui de la prostate. Parmi ces pesticides il y a la chlordécone, (classé ‘’cancérogène possible’’ par le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) qui est associée à un risque augmenté de cancer de la prostate.

Voilà un pesticide qui est un organochloré comme bien d’autres, que nous avons utilisés tant dans la production agricole locale que nationale et qui fait l’objet d’un délire sans précédent, le tout teinté de mensonges les plus éhontés.

→   Lire Plus

L’Eau pose-t-elle problème ?

— Par Florent Grabin, président de l’Association écologique P.U.M.A. —

Nous poursuivons nos travaux afin de faire de la Martinique un pôle d’excellence écologique, pour y parvenir, nous considérons qu’il est impératif d’associer, économie, environnement et santé ; dans ce but, notre priorité doit être de changer nos comportements. Les dégâts sanitaires causés par l’ingestion des pesticides se trouvant dans la nourriture et l’Eau du robinet sont particulièrement préoccupants.

Pour information : selon les différents scientifiques qui accompagnent P.U.M.A. les molécules de pesticides ont un rôle fondamental dans les études sur les différents cancers qui touchent notre population ; ces molécules doivent être dosées dans le sang et la graisse pour prévenir et diminuer les facteurs de risques.

Ce n’est pas incompatible ni contradictoire avec la toxicogénomique, car en mettant les cellules humaines dans des puces à ADN, on démontre dans les trois mois, la perturbation des gènes ainsi que celle de leurs voies métaboliques ; les molécules particulièrement toxiques et dangereuses pour l’être humain interviennent aussi dans les domaines cancérologiques immunitaires, les maladies neurodégénératives circulatoires, ostéo-articulaires et cutanées.

La toxicogénomique pourrait démontrer de façon officielle ces perturbations déjà prouvées scientifiquement : la chlordécone combinée aux autres molécules est un CANCÉRIGÈNE CERTAIN et non simplement probable, alors que la dose supérieure à 0,0079 µ fait courir un risque de cancer de la prostate chez un homme de 44 ans.

→   Lire Plus

François de Rugy: le projet minier Montagne d’or en Guyane est à «reprendre»

Le nouveau ministre de la Transition écologique François de Rugy a déclaré aujlurd’hui qu’il fallait « reprendre d’une façon ou d’une autre » le projet de mine aurifère « Montagne d’Or » en Guyane, qui ne peut pas être mené « comme envisagé ». « C’est un des dossiers chauds, comme on dit, qui est sur mon bureau comme sur celui de l’ensemble du gouvernement », a souligné le successeur de Nicolas Hulot sur France Inter.

La Commission nationale du débat public, qui a organisé un débat sur ce projet, va rendre son rapport « dans quelques jours ou quelques semaines ». « Rien que le débat a montré que ce projet ne pouvait pas être mené tel qu’il avait été envisagé. Donc il faudra le reprendre, d’une façon ou d’une autre ». Je vais y travailler de façon précise », a-t-il indiqué.

« Ma conviction est déjà qu’on ne peut pas le faire tel quel. C’est clair et net », a indiqué François de Rugy. « Le débat public a montré à quel point cela suscitait des tensions, des oppositions en Guyane.

→   Lire Plus

« Le plus grand défi de l’histoire de l’humanité » : l’appel de 200 personnalités pour sauver la planète

D’Alain Delon à Patti Smith, tous ont répondu à l’appel de Juliette Binoche et de l’astrophysicien Aurélien Barrau pour une action politique « ferme et immédiate » face au changement climatique.

— Par Collectif —

Quelques jours après la démission de Nicolas Hulot, nous lançons cet appel : face au plus grand défi de l’histoire de l’humanité, le pouvoir politique doit agir fermement et immédiatement. Il est temps d’être sérieux.

Nous vivons un cataclysme planétaire. Réchauffement climatique, diminution drastique des espaces de vie, effondrement de la biodiversité, pollution profonde des sols, de l’eau et de l’air, déforestation rapide : tous les indicateurs sont alarmants. Au rythme actuel, dans quelques décennies, il ne restera presque plus rien. Les humains et la plupart des espèces vivantes sont en situation critique.
Pas trop tard pour éviter le pire

Il est trop tard pour que rien ne se soit passé : l’effondrement est en cours. La sixième extinction massive se déroule à une vitesse sans précédent. Mais il n’est pas trop tard pour éviter le pire.
la suite après cette publicité

Nous considérons donc que toute action politique qui ne ferait pas de la lutte contre ce cataclysme sa priorité concrète, annoncée et assumée, ne serait plus crédible.

→   Lire Plus

« La démission de Nicolas Hulot est une invitation à changer de cap »

10 associations écologistes lancent un appel à Emmanuel Macron

La Fondation pour la Nature et l’Homme, Agir pour l’environnement, France nature environnement, Générations futures, Les Amis de la Terre, Réseau sortir du nucléaire, l’Action des citoyens pour le désarmement nucléaire, l’Association pour la protection des animaux sauvages, Virage énergies et la Société nationale de protection de la nature réagissent, jeudi 30 août, à la démission du ministre d’État.

La démission de Nicolas Hulot a surpris par sa soudaineté. Quinze mois durant, l’ancien ministre a buté sur les résistances institutionnelles et des arbitrages politiques trop souvent perdus. L’orientation politique du chef de l’Etat ne laissait que peu de place à une véritable transition écologique et solidaire. Malgré l’ambition affichée du ministre de l’Ecologie, la volonté d’Emmanuel Macron de ménager la chèvre écologique et le chou productiviste n’a pas contribué à créer la condition d’une politique écologique lisible et cohérente.

La superficialité de l’engagement écologique d’Emmanuel Macron implicitement révélée

De la non-interdiction du glyphosate aux multiples décisions favorables à la construction de nouvelles autoroutes, du non-choix en matière de transition énergétique à l’importation d’huile de palme, des ultimes cadeaux faits au lobby de la chasse en passant par le Ceta, la longue liste des petits arrangements et grands renoncements a rythmé l’année ministérielle de Nicolas Hulot.

→   Lire Plus

Des petits pas…sans bottes*. Ou Électrochoc Politique ! (A.P)

— Par Lucien Cidalise Montaise —

Nous n’allons pas sous-estimer en l’oubliant, l’atmosphère Jupitérienne qui a clôturé, après l’avoir emportée, la victoire électorale du Jouvenceau, surtout ceux qui avaient prétention de douter de son « Programme ». Eliminons les politiciens qui collent à nos T.V. et qui chargent nos consciences de leurs inquiétudes. Aujourd’hui, «  la cocotte explose ». Notre environnement se peint d’interrogations prenant des allures de Doute. Drapés dans un remue-ménage dénonciateur de Ruse, d’Hypocrisie, de Suffisance, nous ne pouvons que constater que le Président Jupiter a des trous à ses vêtements. Les arguties qu’il utilise à l’adresse des Peuples du Monde, comme des jouets à rire ne remplissent plus leur fonction. L’un d’eux, celui du Constat de la faillite, bien qu’œuvre de Tous- mais surtout pas de lui (sic !)- s’avère aujourd’hui obsolète, artificiel, démagogique, mensonger.

L’Écologie qui a pour mission de dénoncer, après les avoir admis, les tares biologiques ou autres de notre Société, s’avère n’être que fantôme, ectoplasme. Témoin Majeur de cette réalité. N. Hulot n’est plus « porteur d’alertes ! ». Il est tout simplement en « Burn out ! ». N’ayant, pour sur, pu résister ni à cette réalité que beaucoup « ignore », ni à sa nuisance et sa suffisance.

→   Lire Plus

Requiem pour un arbre…

— Par Julie Bessard —

Fond Bernier,
quartier littoral de Schœlcher, mon quartier serré dans la boucle entre la mer et la route de Saint-Pierre. Quartier dense et enchevêtré grimpant vers la colline.

Un terrain municipal central : parking, stockage, manœuvres, rencontres .
Au milieu s’élève notre majestueux tamarinier centenaire et plus, comme une respiration dans l’enchevêtrement des maisons serrées du littoral.

Victorieux des cyclones, poumon vert semé d’oiseaux, identité du quartier, aucun arbre littoral comparable de Ducos à Saint-Pierre.Identité.

Ils sont venus, ils l’ont détruit, git la mangrove de ses branches mortes.
Fin de l’histoire.

Pourquoi ?
Rumeurs d’insécurité pressées et sans experts. Frénésie des tronçonneuses endiablées.
Trop de beauté.

Le quartier est comme une bouche édentée qui crie son arbre disparu, béance ,mutilation.
Le soleil frappe en retour la nudité de ces maisons maintenant si exposées.
Plus d’oiseaux, plus de danse verte au vent.
Comme des charognards autour du moignon martyr, les carcasses de voitures abandonnées sont réapparues.
Quartier banal de béton et de tôles.
Pas de réparation pour un arbre tombé,
Restent la morsure du soleil, l’errance des oiseaux et le silence des feuilles.

→   Lire Plus

Les gestes écocitoyens La préservation de l’environnement est l’affaire de tous.

Notre comportement réfléchi peut limiter l’impact de nos activités

Pollution

 ne pas jeter de sacs en plastique ;

 ne pas verser de produits chimiques ou toxiques (essence, pesticides, etc.) ni en mer ni dans les rivières ou les mares ;

 ne pas remblayer et détruire arbres et mangroves ;

 vidanger sa voiture dans des zones spécialisées où les huiles sont récupérées pour être recyclées ;

 ne pas nettoyer sa voiture à proximité de la mer ou de rivières.

Navigation

 ne pas jeter ses déchets dans l’eau ;

 éviter les mouillages forains ; utiliser les corps morts plutôt que jeter l’ancre dans toutes les zones de Récifs et d’Herbiers ;

 respecter les aires de navigation et de mouillage ;

 ne pas heurter les coraux avec une hélice ni avec une ancre.

Plongée sous-marine

 ne pas nager dans les couloirs trop étroits pour ne pas abîmer les coraux avec les palmes ;

 ne pas ramasser d’animaux, ni de coquillages, ni aucun élément marin ;

 ne pas nourrir les animaux ;

 observer les animaux sans les déranger.

→   Lire Plus

Emballages, recyclage, consigne : ce qui va changer pour vous


Pour réduire sa consommation en plastique, la France va engager de nouvelles mesures qui vont concerner directement le consommateur. Avec, comme objectif, d’aller vers le 100% recyclage.

Pour les associations comme pour le gouvernement, « il y a urgence » à mener la guerre contre le plastique. A l’heure où de nombreux Français sont en vacances à la plage, la pollution des mers et plus généralement de l’environnement rappelle à quel point le sujet est une urgence. L’emballage plastique en France est passé de 1.996 milliers de tonnes en 2012 à 2.220 en 2016, soit une hausse de 11%. Et le pays reste à la traîne en matière de recyclage, avec un taux de 25,5% des déchets plastique recyclés en 2015. Pour inverser la courbe, plusieurs mesures sont envisagées. Secrétaire d’Etat à la Transition écologique, Brune Poirson les rappelle ou les détaille dans le JDD.

Bonus-malus, logo, collecte des déchets… Les mesures envisagées

  • Début 2019, de nouvelles actions concernant « la pollution plastique et chimique des océans » vont être entreprises, explique la membre du gouvernement. « Nous y prendrons des mesures concrètes, contre le suremballage, par exemple », avance-t-elle.

→   Lire Plus

1er août 2018 : Jour du dépassement mondial

Le 1er août 2018, l’humanité aura dépensé l’ensemble des ressources que la Terre peut régénérer en une année. C’est le Jour du dépassement. Si le monde entier vivait comme les Français, ce même jour aurait eu lieu le 5 mai 2018.
Le jour du dépassement mondial (Overshoot day)

Tous les ans, l’ONG Global Footprint Network calcule en partenariat avec le WWF « le Jour du dépassement » sur la base de trois millions de données statistiques de 200 pays. C’est la date à partir de laquelle l’empreinte écologique dépasse la biocapacité de la planète. L’empreinte écologique caractérise la surface de la Terre utilisée par l’Homme pour pêcher, élever, cultiver, déboiser, construire et brûler des énergies fossiles. La biocapacité, quant à elle, représente la surface de la planète nécessaire pour faire face à ces pressions.

Depuis les années 1970, la date du Jour du dépassement se dégrade. En 1998, elle avait lieu le 30 septembre. En 2018, elle arrive deux mois plus tôt : le 1er août. Cette date est marquée cette année par une nouvelle augmentation des émissions de CO2.

Mobilisons-nous ensemble dès maintenant pour accélérer la transition écologique !

→   Lire Plus

Vidéo : le scandale du chlordécone expliqué en six minutes

Vous aussi, vous avez dégusté les délicieuses écrevisses de S……., au Lorrain, Martinique?

C’est vrai que  200 fois le taux de chlordecone toléré, ça doit donner du goût…

L’affaire est grave, et loin d’être terminée. La rémanence, c’est à dire la durée d’activité de ce pesticide, varie de soixante ans à sept siècles selon les sols!

Qui, et pourquoi?

.D’abord, cette molécule de chlordécone est brevetée aux USA  et commercialisée sous le nom de Kepone en 1952.  En 1976, les Etats-Unis interdisent ce produit. Ce pays, qui ne connaît pas une patate sur le principe de précaution, et à peine celui de réparation , qui fourgue ses OGM en phase bêta-tests à la moitié de la planète, qui n’a instauré aucune traçabilité obligatoire des produits alimentaires, en arrive à considérer ce pesticide comme trop dangereux.

→   Lire Plus

La Dominique bannit les objets en plastique à usage unique

La Dominique, île des Caraïbes de 754km2, interdit, à compter du 1er janvier 2019, les équipements en plastiques à usage unique. Les pailles, plaques et couverts en plastique ainsi que les tasses et récipients en polystyrène seront prohibés sur le continent.

C’est dans un tweet de Tourisme-Antilles que la nouvelle est tombée indiquant que «conformément à la vision du gouvernement de créer la première nation du monde résiliente au climat, notre désignation comme « l’île de la nature » et notre engagement à protéger la Terre Mère, un certain nombre d’éléments considérés comme nuisibles à l’environnement seront interdits, à compter du 1er janvier 2019.»

→   Lire Plus

Environnement: le chlordécone, un scandale sanitaire sous-estimé

— par RFI —

Comme un serpent de mer, le scandale du chlordécone réapparaît, cette fois, à l’occasion de l’arrivée à Paris de la « marche des cobayes » (ou « marche Vérité et justice pour la santé environnementale ») partie le 1er juin de Fos-sur-Mer (sud de la France). Le chlordécone est un insecticide toxique inscrit dans la convention de Stockholm comme « polluant organique persistant ». Il est interdit aux Etats-Unis depuis 1978, mais les autorités françaises en ont autorisé l’utilisation dans les Antilles françaises jusqu’en 1993, pour lutter contre le charançon du bananier. Aujourd’hui, la Guadeloupe détient le record mondial de cancers de la prostate ; le chlordécone est mis en cause.

La responsabilité du chlordécone dans les maladies neurologiques, les cancers de la prostate et les troubles du développement infantile, est reconnue depuis des années, mais les citoyens antillais ont du mal à faire entendre leur voix. Harry Durimel, avocat des associations, s’en plaint : « Voilà douze années que nous avons déposé une plainte contre X pour mise en danger de la vie d’autrui, administration de substances nuisibles et quand on dit X, on visait les préposés de l’Etat, les ministres et autres qui sont passés outre les avis négatifs donnés contre l’utilisation de ce pesticide chlordécone.

→   Lire Plus

Antilles. Chlordécone, les victimes refusent d’oublier

— Par Alexandra Chaignon —
L’affaire du chlordécone, ce pesticide ultra-toxique à l’origine de lourdes pathologies, revient sur le devant de la scène, avec en toile de fond le passé colonial de la France…

Partie de Fos-sur-Mer le 1er mai, la Marche des cobayes s’achèvera ce samedi 30 juin à Paris, avant une ultime étape à Bruxelles, la semaine prochaine. Pendant deux mois, ses militants ont sillonné la France pour dénoncer les méfaits de la malbouffe, de la pollution ou des produits toxiques sur l’environnement et la santé. Le tour d’horizon serait resté incomplet sans le débat organisé, ce vendredi, sur le chlordécone. « Un scandale sanitaire qui ne peut rester impuni », estime Michèle Rivasi, députée européenne (EELV), une des organisatrices de la marche. « On a sacrifié la santé de plus de 800 000 personnes depuis quarante ans pour les intérêts économiques de quelques planteurs ! » résume Jean-François Deleume, médecin et représentant d’Eau & Rivières de Bretagne, à l’initiative de cette étape à laquelle participera également le député européen de la France insoumise Younous Omarjee.

Mais de quoi parle-t-on exactement ?

→   Lire Plus

Guyane : « Montagne d’or, une aberration qui n’aurait jamais lieu en métropole »

— Par Mahaut Landaz —

Créer des emplois ou éviter de défigurer l’Amazonie ? C’est le dilemme auquel ce « mégaprojet » de mine d’or confronte les Guyanais.

Accepte-t-on en Guyane ce qui ne pourrait jamais avoir lieu en métropole ? Difficile d’imaginer une fosse d’extraction d’or grande de 32 stades de football en Bretagne. Pourtant, à 8.000 kilomètres, mais toujours en France, un projet d’extraction minière appelé « Montagne d’or », divise la population.

D’un côté, les défenseurs du projet, qui ont les élus locaux de leur côté, reprennent les chiffres du consortium russo-canadien à la manoeuvre : 750 emplois directs créés, 3000 emplois indirects. Il faut dire que le taux de chômage est deux fois supérieur à la métropole. De l’autre, tout une galaxie d’associations, de populations locales et une partie des Amérindiens de Guyane y sont vigoureusement opposés.

Drainage acide, rupture de digues : la Montagne d’or va t-elle dévaster la Guyane ?

Pour Christophe Yanuwana, porte-parole de la jeunesse autochtone, Montagne d’or est une « aberration » qui « n’aurait jamais pu voir le jour en métropole ».

→   Lire Plus

Tchernobyl aux Antilles

— Par Jean-Baptiste Fressoz, chercheur au CNRS et au Centre Alexandre-Koyré, de l’EHESS —

La contamination des Antilles françaises pour sept cents ans par le chlordécone n’est pas une « crise » sanitaire de plus après le sang contaminé, la vache folle ou même l’amiante. C’est la conséquence presque logique de l’économie de plantation.

La banane est le produit agro-industriel parfait : les plantations sont composées de clones à l’infini. Les bananes que l’on mange sont toutes génétiquement identiques, et c’est d’ailleurs pour cela qu’elles ont toujours le même goût. S’il existe près d’un millier d’espèces de bananes, une espèce particulière, la cavendish, parce qu’elle se conserve bien au transport, a été choisie dans les années 1950 par les grandes firmes comme United Fruit.

Elle représente actuellement 97 % des exportations de bananes. L’homogénéité génétique des plantations fournit un terrain d’expérimentation extraordinaire pour l’évolution… et un festin formidable pour les maladies des plantes et leurs vecteurs, les pathogènes.

L’historien américain John Soluri (Banana Cultures, University of Texas Press, 2005) décrit très bien la course sans fin, et perdue d’avance, entre les traitements chimiques et les pathogènes qu’ils sont censés éliminer (charançon du bananier, nématodes et autres champignons).

→   Lire Plus

« Le phénomène des sargasses est probablement lié au changement climatique »

Près des côtes, les sargasses concentrées entraînent une mortalité importante de la faune, note Frédéric Ménard, de l’Institut de recherche pour le développement.

— Par Martine Valo —

Directeur du département scientifique Océans, climat et ressources à l’Institut de recherche pour le développement (IRD), Frédéric Ménard coordonne le programme de recherches sur les algues sargasses au sein de l’Institut méditerranéen d’océanologie (CNRS/IRD/universités d’Aix-Marseille et de Toulon).

Que savons-nous des algues sargasses ?

Alors que la plupart des algues sont benthiques – elles poussent sur le fond de l’océan –, les sargasses qui s’échouent actuellement dans l’arc antillais, elles, sont pélagiques. C’est une espèce clonale qui se reproduit par bouture végétative, par fragmentation. Elles sont connues depuis que Christophe Colomb les avait observées dans la mer des Sargasses. Cependant, nous ne savons pas précisément pourquoi elles se sont mises à proliférer plus au sud, dans l’arc Caraïbe. Sont-elles apportées par les eaux de ballast des navires ? Nous ignorons pourquoi le phénomène a touché les côtes antillaises en 2011, 2012, 2014 et atteint un paroxysme en 2015, puis surtout en 2018. La Caraïbe n’est pas la seule concernée.

→   Lire Plus

Affaire du chlordécone : « une honte d’État »

Plus de 90 % des Antillais présentent des traces de ce perturbateur endocrinien. Cet empoisonnement, qui touche aussi les écosystèmes, a été décidé en connaissance de cause au plus haut niveau, souligne Stéphane Foucart dans sa chronique.

— Par Stéphane Foucart —

Chronique. S’agit-il d’un scandale d’Etat ? Ces mots sont si galvaudés qu’il faudrait sans doute plutôt parler de crime, ou de honte d’Etat. L’affaire du chlordécone revient à intervalles réguliers dans l’actualité nationale, suscitant de brèves bouffées d’indignation, avant de retourner invariablement à l’oubli. Cette semaine, l’enquête publiée par Le Monde, sous la signature de notre collègue Faustine Vincent, a remis l’affaire en lumière, mais, dans quelques jours, le flot des événements l’ensevelira de nouveau.

Aux Antilles, au contraire, elle ne disparaît jamais des esprits. L’inquiétude et la colère sont là pour durer. A juste raison. Le chlordécone est ce pesticide très persistant, utilisé massivement dans les bananeraies ultramarines entre 1972 et 1993 – il était alors interdit à peu près partout ailleurs. Il imprègne aujourd’hui, sur de vastes territoires de Guadeloupe et de Martinique, les sols, les eaux de surface et souterraines, la faune domestique et sauvage, les écosystèmes marins côtiers.

→   Lire Plus