Catégorie : Ecologie

Climat : s’adapter d’urgence ou… subir

Deuxième volet du sixième rapport d’évaluation du GIEC

Alors que l’adaptation aux changements climatiques reste le parent pauvre de la lutte contre le réchauffement planétaire, un nouveau rapport du GIEC souligne l’urgence d’agir pendant cette décennie “pour faire face à des risques croissants”. Plus le réchauffement gagnera du terrain, plus l’adaptation deviendra difficile, estime-t-il.

Pour éviter des pertes croissantes en vies humaines, en biodiversité et en infrastructures, une action d’adaptation ambitieuse et accélérée est nécessaire, tout en réduisant rapidement et en profondeur les émissions de gaz à effet de serre”.  Telle est la manière dont le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) présente son nouveau rapport sur les impacts des changements climatiques. Un rapport né d’une synthèse de 34.000 études.

Ce lundi 28 février 2022, le GIEC a publié le deuxième volet de son sixième rapport d’évaluation La première partie, publiée en août 2021, était une mise à jour des bases scientifiques du réchauffement planétaire. Un autre volet, prévu début avril prochain, consistera en une évaluation des moyens concrets de l’atténuer. Des solutions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.

→   Lire Plus

Mais qui gère l’Eau en Martinique ?

— Par Florent Grabin de l’ Association écologique P.M.A. —

Depuis 1993, la journée mondiale de l’Eau a lieu le 23 mars de chaque année. ’est une célébration des Nations Unies qui met l’accent sur l’importance de l’Eau douce.

La Journée mondiale de l’Eau célèbre l’Eau et sensibilise à la situation des 2,2 milliards de personnes qui vivent sans accès à de l’Eau salubre. Il s’agit de prendre des mesures pour lutter contre la crise mondiale de l’eau. L’un des principaux objectifs de la Journée mondiale de l’Eau est de soutenir la réalisation de l’objectif de développement durable 6 : Eau propre à la consommation humaine et assainissement pour tous d’ici à 2030.

La Martinique sera-elle au rendez-vous ? De nombreux éléments factuels nous autorisent, nous PUMA, à en douter.

En termes de quantité nous avons un sérieux retard qui, paradoxalement n’est pas dû au manque de ressource, mais au rendement du réseau qui est la propriété des collectivités. A la CACEM il est perdu plus de 40 % de la production du fait des fuites et à CAP-NORD et ESPACE-SUD on est à plus de 20 % de fuite.

→   Lire Plus

Désorganisation totale du ramassage des déchets verts et des encombrants sur Pointe Savane au Robert

— Par  Yvon-Joseph Henri, président de l’A3C —

Lettre ouverte aux élus du Robert et de Cap Nord

Objet : la situation à Pointe Savane…et sans doute ailleurs

Mesdames, Messieurs,

Maires, conseillers municipaux du Robert et des communes du Nord, élus de Cap Nord vous vous êtes, de fait, engagés à faire en sorte que l’ensemble des structures permettent à nos communes d’offrir une vie facile à leurs habitants, quelles que soient vos bannières politiques.

Et pourtant, le collectif des habitants de Pointe Savane, est contraint de vous rappeler à vos devoirs.

Nous avons ainsi à déplorer la désorganisation totale du ramassage des déchets verts et des encombrants sur Pointe Savane au Robert. C’en est au point que certaines zones du lotissement Pointe Savane se substituent de plus en plus en aspect à la déchetterie du SMTVD où n’importe qui jette n’importe quoi. Les déchets verts s’entassent dans certains coins pendant un mois quand ils sont ramassés ailleurs. Selon quelle logique ? Qui vérifie si le travail est fait et correctement ? Est-ce pour cela que nous payons des impôts ? Sans compter les encombrants qui, eux, ne sont même plus ramassés.

→   Lire Plus

Guyane: l’érosion accélérée d’une plage menace une commune amérindienne

Awala-Yalimapo (Guyane) – En se garant sur le parking au bout de la commune d’Awala Yalimapo, inutile d’aller bien loin pour voir l’océan. L’eau n’est qu’à une dizaine de mètres et cette proximité des vagues inquiète le village amérindien tout proche.

Auparavant « l’eau était beaucoup plus loin« , se souvient Delano Mariwagoe, quadragénaire rencontré près de la plage des Hattes, étroite bande de sable à l’embouchure du fleuve Maroni, la seule de l’ouest guyanais. 

« Maintenant, elle arrive sur le parking lors des grandes marées« , poursuit-il en montrant du doigt cette eau particulièrement trouble. 

L’érosion du littoral guyanais connaît une forte accélération dans ce secteur. Antoine Gardel, chercheur au CNRS, spécialiste des questions de géomorphologie littorale, étudie le phénomène. « On a des taux de recul importants, c’est assez exceptionnel« , analyse-t-il. 

En cause : un banc de vase, arrivé par l’est. De l’autre côté, l’embouchure du Maroni produit un effet de chasse et bloque ce banc. « Il ne peut pas continuer sa migration et protéger la plage« , explique Antoine Gardel. La houle vient donc frapper directement la plage et grignoter le sable.

→   Lire Plus

« On en parle quand? »: manifestations pour que le climat pèse dans la présidentielle

Paris – Des dizaines de milliers de personnes, selon les organisateurs, ont manifesté samedi à travers la France, à un mois du premier tour de la présidentielle, pour que l’urgence climatique, grande absente de la campagne, soit mieux prise en compte par les prétendants à l’Elysée.

Brandissant notamment dans le défilé parisien des centaines de pancartes « On en parle quand?« , les manifestants entendaient dénoncer l’absence des enjeux climatiques dans la campagne, notamment médiatique, où ces sujets n’ont occupé, selon un « baromètre » mis en place par des ONG, que « 1,5% du temps de parole » sur la dernière semaine étudiée (28 février au 6 mars). 

Plus de 550 ONG, associations ou collectifs appelaient à ces marches, baptisées « Look up » (Levez les yeux) en référence au film « Don’t look up« , métaphore de la crise climatique qui a cartonné sur Netflix. 

Des syndicats et partis avaient également appelé à participer, comme la France insoumise, EELV ou le PS, dont les candidats respectifs Jean-Luc Mélenchon, Yannick Jadot et Anne Hidalgo sont venus à la manifestation parisienne.

→   Lire Plus

Réchauffement climatique : la NASA dévoile une animation choc de 1880 à 2021

VIDÉO – Des scientifiques ont modélisé les données météorologiques enregistrées sur Terre depuis 1880. A la clé, une histoire du réchauffement climatique.

Le poids des mots, le choc des images. Une fois de plus, ces animations visuelles créées par des ingénieurs de la NASA, renforcent le sentiment d’urgence. Elles mettent en lumière la hausse implacable des températures depuis près d’un siècle et demi. Pour leur donner vie, deux hommes : Mark Subbarao, du studio de visualisation scientifique de l’agence spatiale américaine (NASA’s Scientific Visualization Studio) et Ed Hawkins, climatologue britannique du National Centre for Atmospheric Science de l’université de Reading. Ils ont créé sur une animation choc qui montre à quel point le réchauffement climatique est une réalité. Et ce, depuis au moins la fin du XIXe siècle, date des premières données relevées.

Intitulée “GISTEMP Climate Spiral“, cette data visualisation reflète une extrapolation des données relevées entre 1880 et 2021. Elles ont été enregistrées au sol et à la surface des mers par l’Institut Goddard d’études spatiales de la NASA. A partir de ces données, les scientifiques ont pu réaliser une estimation du changement de la température de surface globale.

→   Lire Plus

Changement climatique: une menace pour le bien-être de l’humanité et la santé de la planète.

Il est possible, en agissant maintenant, de préserver notre avenir

BERLIN, 28 février – Le changement climatique dû aux activités humaines provoque des perturbations dangereuses et généralisées dans la nature et affecte la vie de milliards de personnes dans le monde, malgré les efforts déployés pour réduire les risques. Les populations et les écosystèmes les moins aptes à y faire face sont les plus durement touchés, affirment les scientifiques dans le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) publié aujourd’hui.

«Ce rapport lance un avertissement très sérieux sur les conséquences de l’inaction», a déclaré Hoesung Lee, président du GIEC. «Il montre que le changement climatique fait peser une menace grave et grandissante sur notre bien-être et la santé de la planète. Les mesures prises aujourd’hui façonneront l’adaptation de l’humanité et la réponse de la nature aux risques climatiques croissants.»

Le monde sera confronté à de multiples aléas climatiques inéluctables au cours des deux prochaines décennies avec un réchauffement planétaire de 1,5 °C (2,7 °F). Le dépassement, même temporaire, d’un tel niveau de réchauffement entraînera des conséquences graves supplémentaires, dont certaines seront irréversibles.

→   Lire Plus

Ensemble, exigeons de parler climat dans le débat présidentiel !

La météorite climatique est visible à qui veut bien lever le regard. Et à vrai dire, son impact fait déjà sentir ses effets. La crise écologique s’accélère partout dans le monde, y compris en France. Les rapports scientifiques s’accumulent, précisant chaque fois davantage les perspectives dramatiques qui nous attendent sans un sursaut des responsables politiques et économiques.

En 2021, la France a été doublement condamnée par la justice pour son inaction climatique, notamment par le Conseil d’Etat, la plus haute instance administrative de notre pays. Juridique, l’événement est aussi social. La mobilisation exceptionnelle de 2,3 millions de citoyens en faveur de cette action en justice, et les marches climat rassemblant plusieurs centaines de milliers d’entre nous, auront été des faits particulièrement marquants de ce quinquennat.

Pourtant, à quelques semaines du premier tour de l’élection présidentielle, l’urgence climatique et l’effondrement de la biodiversité sont largement absents du débat médiatique et politique. Trop de candidats à la magistrature suprême esquivent le sujet. Trop de fois ce thème est absent des discours et des interviews. Où sont leurs réponses? Comment peut-on prétendre défendre l’Etat de droit sans dire comment l’on compte sortir la France de l’illégalité climatique ? 

→   Lire Plus

Climat: les émissions de méthane largement sous-estimées, alerte l’AIE

Selon le Global Methane Tracker 2022 de l’AIE, les émissions de méthane liées aux secteurs du pétrole, du gaz et du charbon sont reparties à la hausse, avec +5% en 2021. 

Dans les faits, elles sont aussi environ 70% supérieures aux chiffres produits par les Etats, ajoute l’Agence, qui appelle à « plus de transparence » et à « des mesures plus fortes et immédiates« . 

Le méthane génère environ 30% du réchauffement mondial. Sa durée de vie dans l’atmosphère est plus courte (une dizaine d’années) que celle du CO2, mais son pouvoir réchauffant bien supérieur: « réduire (les émissions de méthane) aurait donc un effet rapide dans la lutte contre le réchauffement » climatique, plaide l’AIE. 

Le secteur des énergies fossiles émet environ 40% du méthane lié aux activités humaines. 

Si en 2021 toutes les fuites de méthane liées aux opérations dans ce secteur avaient pu être récupérées puis vendues, le marché aurait bénéficié de 180 milliards de mètres cube de gaz naturel supplémentaires. Soit l’équivalent de tout le gaz nécessaire au secteur électrique en Europe, et plus qu’il n’en faut pour apaiser la crise actuelle de l’énergie, souligne l’Agence. 

→   Lire Plus

Montagne d’Or en Guyane: le Conseil constitutionnel donne raison aux opposants

La décision de l’institution ouvre une voie de recours contre le projet controversé de la Montagne d’Or, aberration environnementale selon les associations.

GUYANE – Le Conseil constitutionnel donne raison aux associations environnementales. L’institution a déclaré ce vendredi 18 février contraire à la Constitution une partie de l’ancien code minier qui permettait de renouveler les concessions minières sans tenir compte des conséquences environnementales, ouvrant une voie de recours contre le projet controversé Montagne d’or, en Guyane.

Cette question prioritaire de constitutionnalité (QPC) avait été renvoyée au Conseil constitutionnel par le Conseil d’État, saisi par l’association France nature environnement (FNE). L’association comptait sur une inconstitutionnalité pour essayer d’empêcher le projet controversé Montagne d’Or.

  • L’ancien code minier, dans sa version antérieure à la refonte du fait de la loi Climat du 22 août 2021, permettait que des concessions soient prolongées de droit lorsque les gisements sur lesquels elles portent étaient encore exploités.

→   Lire Plus

La concertation est-elle possible chez nous ?

— Par Florent Grabin, Président de l’Association écologique P.U.M.A. —

Le Code de l’Urbanisme, dans son Article L 300-2, permet de cadrer la concertation préalablement à tout projet d’aménagement, ceci afin d’éviter tout blocage et autres contentieux par des mobilisations d’organisations de protection de l’environnement ou de syndicats ayant pour objet de défendre les intérêts économiques et sociaux.

Cela fait des années que nous, PUMA, attirons l’attention de nos dirigeants sur les conséquences du non-respect de cette loi, ce qui retarde la mise en œuvre d’importants projets structurants pour le développement de la Martinique. Cette concertation aurait évité ce blablabla politique permanent qui détourne la population des actions de politique publique. La non co-construction ouvre la défiance de la population qui s’estime négligée, non prise en considération.

Qui se souvient des débats de nos élus au Conseil Général de l’époque ? Tel élu n’ayant jamais vu de sa vie un échangeur qui fait une crise de nerfs lors du débat de l’échangeur de Schoelcher en indiquant qu’il n’existe pas de rivière dans l’emprise de cet ouvrage.

Quand toute la classe politique comme un seul Homme s’est braquée contre le projet de l’Autoroute initié par le Général De GAULLE lors de son passage en Martinique, et qui a été livrée en 1963 ; depuis plus de 40 ans, des travaux de modernisation ont été réalisés en permanence pour corriger les erreurs de conception et le manque d’anticipation.

→   Lire Plus

La pollution en Martinique en question.  

— Par Florent Grabin, Président de l’association écologique P.U.M.A. —

En matière de pollution chimique la Martinique n’est pas face à une page blanche, durant des années nos agriculteurs ont épandu sur leurs propriétés des produits dangereux, Pierre DAVIDAS (actuellement décédé) Robert RANCIO et Florent GRABIN votre serviteur, ont, avec l’association écologique APPELS pris de grands risques pour faire comprendre qu’il fallait passer à des méthodes alternatives ; nous avons été vilipendés, traînés dans la mangrove de la discrimination, du dénigrement, mais nous avons résisté, nous, PUMA, avons le devoir moral de ne pas laisser travestir l’Histoire sur la question de l’usage des pesticides, tant chez nous qu’au niveau international.

Sans tenter de chercher à comprendre, certains récupérateurs ont fait de la Chlordécone leur fond de commerce, d’autres se sont autoproclamés grands sachants. Profitant de la division ambiante entre importateurs, utilisateurs et consommateurs, l’Etat nous a enfermés dans le couloir de cette seule molécule.

Constatant qu’il y avait de la part de l’État un refus catégorique de parler de l’ensemble des pesticides, nous avons toujours refusé de participer aux différents plans Chlordécone en Préfecture, où les Services de l’État se servent des participants comme faire valoir et caution dans ce mensonge politique et scientifique.

→   Lire Plus

Crises environnementales : 1 400 scientifiques appellent les candidats à la présidentielle et les médias à sortir « des discours de l’inaction »

Ils sont chercheurs, certains appartiennent au Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) ou au Haut Conseil pour le climat, et ils regrettent l’absence de débats sur la crise climatique et environnementale dans la campagne présidentielle. Ils interpellent les candidats et les médias pour qu’ils s’emparent de ces sujets décisifs pour notre avenir.

Cette tribune aurait pu se résumer en deux mots : « Look up ! » (Regardez !), comme le réclame Leonardo DiCaprio dans le film Don’t Look Up, allégorie du déni face au changement climatique, qui met en scène une société plus préoccupée par son nombril que par la menace qui se profile. A quelques semaines de l’élection présidentielle, 1 400 scientifiques, climatologues, géographes, sociologues, philosophes, historiens, océanographes, astrophysciens, mathématiciens et économistes, venus de toute la France, s’inquiètent, dans cette tribune publiée mardi 1er février sur franceinfo, de « l’absence de débat démocratique (…) sur les graves bouleversements en cours et à venir ».

Si l’importance des questions climatiques et environnementales est aujourd’hui unanimement reconnue, le sujet est très peu abordé dans les grands-messes politiques, comme l’ont illustré les débats du congrès Les Républicains ou l’interview d’Emmanuel Macron sur TF1 fin décembre.

→   Lire Plus

Où est passé le bon sens technique ?

— Par Florent Grabin, président de l’association écologique P.U.M.A. —

Sans aucun diplôme ils ont construit des routes et bien d’autres équipements qui ont duré une éternité, puis les ingénieurs sont arrivés… Aujourd’hui on peut observer certains comportements qui viennent confirmer que la Martinique est victime de ses enfants ; pour certains il faut être doté d’un BAC + 12 pour participer ou donner son avis sur de nombreux sujets.  

L’école de la vie a démontré que la rue nous donne des Femmes et des Hommes qui savent écouter pour comprendre et qu’avec l’observation, la pratique, la logique et bien d’autres éléments, on peut évoluer dans la société qui n’est pas une cour de récréation. Dans la classe moyenne, il existe des autodidactes qui ont fait leurs preuves dans bien des domaines, dont l’aménagement de notre territoire. Des exemples, nous en avons à la pelle. 

Pour aménager il faut impérativement faire face aux aléas des risques, afin d’éviter toute gesticulation dans le bal des hypocrites lors d’une catastrophe naturelle, comme le cyclone Dean en 2007 qui a mis à mal sur tout le territoire nos réseaux routiers, d’eau, électriques, l’habitat, etc.. 

→   Lire Plus

D’ici à 2080, les Antilles françaises vont connaître des sécheresses marquées

La sécheresse a des conséquences sur l’usage de l’eau, alors que les réseaux d’adduction en eau potable souffrent déjà de fuites multiples.

Il faut s’attendre aux Antilles à des sécheresses plus marquées, plus longues et plus intenses y compris en saison humide, avec une diminution des précipitations de 10 à 15 % en moyenne «toute l’année» d’ici à 2080, prévoit un rapport.

L’agriculture est la première victime du stress hydrique induit par l’absence de pluie, souligne cette étude intitulée «Changement climatique et Conséquences sur les Antilles Françaises» (C3AF), alors que la COP26 à Glasgow tente de trouver un accord pour réduire le réchauffement climatique de 2,7% prévu d’ici 2100. Le rapport, restitué mi-octobre, a pris comme cadre d’analyse «l’hypothèse d’un scénario d’émissions de gaz à effets de serre pessimiste», précise Christophe Valère Montout, responsable de l’unité de climatologie chez Météo-France en Guadeloupe.

Ses équipes et ses partenaires ont modélisé, pour cette étude, la pluviométrie locale. «Le résultat, c’est une diminution drastique de la quantité de pluie qui tombe annuellement», explique-t-il à l’AFP. «Ce sont les ondes tropicales qui apportent la pluie aux Antilles.

→   Lire Plus

Mini marché à l’Écolieu de Tivoli

Rendez-vous ce samedi 8 janvier à l’Écolieu de Tivoli!

Pour cette nouvelle année, l’association CCPYPM vous offre une Natural Détox à l’Ecolieu de Tivoli ! Événement en entrée libre !

– Mini marché de fruits légumes plantes (basilic sacré, zeb à pik, arada, sucre aztèque, …) des associations Lasotè et CCPYPM, bijoux de la Fée des Caps, crochet, Calebass Art, Les petits savons de Steph, Afrique Originale, cosmétiques sains !

– Découvrez des recettes de thé, de cosmétiques lors d’ateliers Détox,

– Pratiquez le Yoga Sivananda avec VIMALA (de 9 à 10H15 sur réservation, participation libre et consciente),

– Relaxez sur les berges aménagées, dans l’Ecolieu et la Plantothèque médicinale d’urgence !

Restauration sur place.

Portez masques, cabas et chaussures fermées. Investissez l’Ecolieu de Tivoli §

Notre « Guide des Jardins partagés engagés et responsables en Martinique » est disponible à la vente.

Samedi 8 janvier de 8 à 12h à l’Ecolieu de Tivoli, chemin Desbrosse la Vallée, Fort de France. Événement en entrée libre.

Contact SMS WHATSAPP 0696 19 78 92

https://www.facebook.com/events/1070283697103027?active_tab=about

→   Lire Plus

Guadeloupe : de l’usage important de pesticides malgré le traumatisme du chlordécone

Pointe-à-Pitre – En Guadeloupe, malgré le scandale du chlordécone qui traumatise la population, l’utilisation d’autres pesticides reste importante, y compris dans les jardins, selon plusieurs études.

Les cancers de la prostate liés à l’exposition au chlordécone, un pesticide largement utilisé pendant des décennies aux Antilles alors que sa toxicité et son caractère persistant dans l’environnement étaient connus depuis les années 1960, ont été reconnus mercredi comme maladie professionnelle.  

Car la population continue d’être exposée à ce pesticide interdit en France en 1990 mais qui a continué à être autorisé dans les champs de bananes des Antilles par dérogation ministérielle jusqu’en 1993, infiltrant les sols pour des centaines d’années.  

Plus inquiétant: l’utilisation d’autres pesticides reste importante, selon plusieurs études, et leurs interactions peuvent en renforcer les effets nocifs. 

L’étude ChlEau-Terre, chargée de « dresser un état des lieux général de la contamination de la Guadeloupe continentale par les pesticides« , bouclée en 2018, a mis en évidence « des résidus de pesticides pour 79% des bassins versants (un espace terrestre drainé par un cours d’eau et ses affluents, NDLR) analysés en Grande-Terre et 84% de ceux en Basse-Terre« . 

→   Lire Plus

Chlordécone : «une avancée» mais «encore incomplète» pour des élus des Antilles

Des élus des Antilles ont qualifié mercredi 22 décembre «d’avancée» mais «encore incomplète», voire «insatisfaisante», la reconnaissance par l’État des cancers de la prostate comme une maladie professionnelle liée à l’exposition au pesticide utilisé pendant des décennies dans les bananeraies.

«C’est une avancée mais elle est encore incomplète», a affirmé à l’AFP le maire écologiste de Pointe-à-Pitre, Harry Durimel, qui mène depuis des années un combat pour la condamnation des responsables du scandale de la chlordécone, après la publication au Journal officiel d’un décret reconnaissant l’exposition au pesticide comme maladie professionnelle. «L’empoisonnement à la chlordécone n’est pas seulement le fait des professionnels de la banane, mais de l’ensemble des populations. Je rappelle que plus de 90% des Antillais sont contaminés», a-t-il précisé, rappelant que le pesticide a été utilisé pendant des décennies aux Antilles.

«Une petite avancée, mais insatisfaisante»

Olivier Serva, député de la majorité et président de la délégation Outre-mer à l’Assemblée nationale, a rappelé que le président de la République Emmanuel Macron avait «été le premier à reconnaître la responsabilité de l’État dans ce scandale, en septembre 2018».

→   Lire Plus

Parvenir à un modèle solidaire pour construire un avenir insulaire, ou …

Comment se regarder dans son propre miroir.

— Par Caraïbe Écologie Les Verts —

Pendant longtemps nous avons été les oubliés de la République et nous le payons jusqu’à maintenant dans notre mal développement sociétal. A force de répéter à longueur de temps ou d’années que nous avions des handicaps, nous nous sommes parés de cet habit sans chercher à en sortir alors que les conditions étaient favorables pour passer le pas, et franchir les obstacles qui nous empêchaient d’avancer.

Nous l’avons ratè lors de la décentralisation de 1983, où une formidable expérience de prise de responsabilité pour un développement endogène s’offrait à nous dans un cadre collégial. Nous avons alors choisi tel un enfant devant un nouveau jouet de ne pas le partager avec nos frères et sœurs.

Nous l’avons ratè de nouveau en 2016 lors de la reforme des Régions, occasion de corriger le retard accumulè, trop emprisonnè dans nos frontières. Gardien d’un pouvoir à conserver précieusement, nous en voulions plus, et ce malgré les alertes sociales, les coups de semonces répétitifs de ceux des derniers de cordées.

Uni à mes frères de la Guadeloupe, je tends la main à ceux de la Guyane afin de construire ensemble cette unité régionale qui nous ouvrira des opportunités, et les exhorte à saisir toutes les occasions de réaliser cette ambition de changer le destin des générations futures en leur offrant une alternative épanouissement dans leur environnement naturel.

→   Lire Plus

Mini Marché de l’association CCPYPM Samedi 4 décembre à l’Ecolieu de Tivoli.

Fêtons la fin d’année en investissant le lieu de vie et d’apprentissage qu’est l’Écolieu de Tivoli !

Amenez vos cantiques pour le Chanté nwel du groupe SIWO GWOSEY !

Profitez de l’atelier créatif pour fabriquer vos propres cadeaux en récup’ (bois, tissu).

En entrée libre, redécouvrez le site, le parcours sur la berge, la plantothèque médicinale … Et l’équipe… Mini marché mensuel de l’association CCPYPM et de ses invités : plantes, fruits, légumes, viande locale de porc (élevage plein air sans OGM, pesticides ou antibiotiques) sur commande (par message au 0696 173474 avant le 2 décembre), artisanat bijoux, crochet, calebasse, savons et produits cosmétiques sains!

Notre « Guide des Jardins partagés engagés et responsables en Martinique » sera également disponible à la vente !

Restauration réunionnaise et eau de coco.

Entrée libre, portez masques, cabas et chaussures fermées !

Samedi 4 décembre à l’Ecolieu de Tivoli de 8 à 12H, chemin Desbrosse la vallée, Fort de France.

Contact SMS WHATSAPP 0696 19 78 92 FB Le Jardin partagé de Trenelle Citron .
A propos de l’association CCPYPM – Centre de culture populaire Ypiranga de Pastinha Martinique –

CCPYPM vise à favoriser la cohésion sociale et l’insertion par le travail et gère actuellement deux sites : le Jardin urbain partagé expérimental de Trenelle Citron et l’Ecolieu de Tivoli.

→   Lire Plus

« La religion la plus anthropocentrique » : les racines chrétiennes de la crise écologique

— Par Youness Bousenna —

Le christianisme nous aurait-il coupés de la nature ? Le débat est vif depuis que l’interprétation occidentale de cette religion a été dénoncée, dans les années 1960, comme la « matrice » de la modernité et de l’exploitation brutale des ressources de la planète.

Certains dialogues se nouent sur des décennies, parfois des siècles. En 2015, les initiés n’ont pas seulement lu Laudato si ( « Loué sois-tu ») comme une encyclique révolutionnaire, la première jamais consacrée à l’écologie par un pape. Ils ont aussi compris que François entendait affronter l’une des plus graves mises en cause intellectuelles de l’Église, formulée un demi-siècle plus tôt. L’historien américain Lynn Townsend White (1907-1987), lui-même presbytérien, n’était pourtant pas un ennemi du christianisme. Mais, en publiant dans la grande revue américaine Science l’article « Les racines historiques de notre crise écologique », en mars 1967, ce médiéviste spécialisé dans l’histoire des techniques allait ouvrir une controverse qui, aujourd’hui encore, reste vive.

Dans ce texte, issu d’une conférence prononcée en décembre 1966, Lynn White émet une thèse particulièrement subversive : la crise écologique a été rendue possible par l’émergence, au cours du Moyen Age européen, d’une interprétation du christianisme qui en a fait « la religion la plus anthropocentrique que le monde ait connue ».

→   Lire Plus

On ingère en moyenne 4 kg d’additifs par an, un chiffre inquiétant révélé par une étude scientifique

— Par Mathilde Le Petitcorps —

Alors que les études alertant sur la toxicité des additifs alimentaires sont de plus en plus nombreuses, des chercheurs français révèlent un chiffre alarmant : en France, nous en ingérons en moyenne 4 kg par an et par personne. Et une variété importante d’additifs différents. Ce cocktail chimique inquiète les scientifiques.

4 kg, c’est la quantité moyenne d’additifs alimentaires que nous avalons, en France, par personne, chaque année. Ce chiffre alarmant révèle que nous sommes très exposés à des produits toxiques, comme les édulcorants artificiels, les émulsifiants ou encore les colorants. Il est avancé par l’association de consommateurs UFC-Que choisir, qui l’a calculé à partir d’une étude menée par des chercheurs en épidémiologie nutritionnelle de l’université de Paris-13 et du Réseau national alimentation cancer recherche (Nacre). Cette étude a été publiée le mois dernier dans la revue scientifique Nature.

« Les additifs alimentaires sont des substances ajoutées intentionnellement aux aliments pendant la transformation, l’emballage, le transport ou le stockage, est-il rappelé dans l’étude. Ils sont utilisés à diverses fins technologiques, sensorielles et nutritionnelles, telles que prolonger la durée de conservation, édulcorer, modifier ou stabiliser la consistance, rehausser le goût et rehausser ou préserver la couleur.

→   Lire Plus

COP26 : appel à mobilisation le 6 novembre pour la justice climatique

Chaque année bat un record de hausse de la température mondiale. Chaque année, les catastrophes climatiques se multiplient partout dans le monde. L’été 2021 en est la triste confirmation : incendies, inondations, ouragans, sécheresses, canicules… Les plus pauvres en subissent toujours plus dramatiquement les conséquences, en particulier dans les pays du Sud. La pandémie de la Covid 19 a par ailleurs mis en lumière les impacts irréversibles, y compris sur la santé, des attaques contre la biodiversité.

Le dérèglement climatique, c’est notre présent à toutes et tous, partout dans le monde. Phénomène global, il appelle des réponses mondiales : baisse massive des émissions de gaz à effet de serre, lutte contre les pollueurs et le système productiviste qu’ils nourrissent, solidarité internationale entre les pays riches et le Sud global, justice sociale et protection des droits humains doivent être les principes directeurs de l’action pour la justice climatique.

Six ans après l’accord de Paris, c’est ce qui devrait guider les États à l’occasion de la COP26 qui se déroulera à Glasgow du 31 octobre au 12 novembre afin de maintenir la hausse des températures en dessous de la barre des 2°C, voire 1,5°C.

→   Lire Plus

Montagne d’or : des investisseurs russes du projet demandent une procédure d’arbitrage international

Les investisseurs russes Severgroup et KN-Holdings, propriétaires de la société minière enregistrée au Royaume-Uni Nordgold, attaquent la France au sujet de l’abandon du projet minier Montagne d’or, a indiqué à l’AFP Jean-Rémi de Maistre, spécialiste des procédures d’arbitrage international. Selon le site spécialisé IAReporter, Severgroup et KN-Holdings réclameraient «4,5 milliards de dollars» (3,8 milliards d’euros) de dédommagement.

À l’occasion du premier Conseil de défense écologique en mai 2019, le gouvernement avait jugé «incompatible» avec les objectifs fixés en matière de transition écologique ce méga projet industriel Montagne d’or, envisagé dans une zone forestière et minière de l’ouest de la Guyane, visant l’exploitation d’au moins 85 tonnes d’or par cyanuration. Montagne d’or «n’est pas compatible avec les priorités de la France dans le domaine de la protection de l’environnement et de la biodiversité», a répété en début de semaine le ministère des Affaires étrangères, sollicité par l’AFP, expliquant que cette attaque se fonde «sur le traité bilatéral d’investissement en vigueur entre la France et la Russie» datant de 1989.

Contexte judiciaire favorable

La nouvelle a suscité jeudi la réaction de la Fondation Nicolas Hulot (FNH), opposante de longue date au projet.

→   Lire Plus

Coca-Cola, plus gros pollueur plastique au monde, selon une enquête

Alors que la grand-messe consacrée au climat, la COP26, s’ouvre dans quelques jours, Coca-Cola, Pepsi et Unilever se retrouvent sur un podium peu honorable : celui des plus grands pollueurs plastique. Un palmarès établi par l’ONG Break Free From Plastic après une enquête de terrain menée dans plusieurs pays aux quatre coins de la planète. 

Bouteilles de soda, pots de yaourts et autres déchets en plastique échoués sur des plages, en forêt, ou dans la mangrove. Voilà ce qu’une armée de plusieurs milliers de volontaires mobilisés par l’ONG Break Free From Plastic (« Se libérer du plastique ») a collecté dans une quarantaine de pays.

Unilever, sponsor de la COP26, dans le top 5

Un tiers de ces détritus, ramassés cette année, ont pu être reliés à un fabricant, donnant lieu ainsi à un palmarès peu glorieux. En tête, et de loin, la firme américaine Coca-Cola, comme lors des trois éditions précédentes, suivie de Pepsi, puis d’Unilever, qui est l’un des sponsors principaux de la COP26, pointe l’ONG.

► À écouter aussi : Peut-on se passer du plastique ?

Dans le top 10, figurent également Nestlé et l’entreprise française Danone.

→   Lire Plus