Catégorie : Ecologie

L’agence environnementale de l’UE appelle à réduire l’usage des pesticides, toujours autant vendus

«Dans l’Europe des 27, les ventes de pesticides sont restées relativement stables, à environ 350.000 tonnes par an entre 2011 et 2020», relève l’AEE.

L’Agence européenne de l’environnement (AEE) a appelé mercredi à réduire la consommation de pesticides, toujours autant vendus en Europe bien qu’ils polluent l’eau, le sol et l’air, sapent la biodiversité et favorisent le développement de maladies. «Dans l’Europe des 27, les ventes de pesticides sont restées relativement stables, à environ 350.000 tonnes par an entre 2011 et 2020», relève l’agence de l’Union européenne, se fondant sur des chiffres d’Eurostat.

En 2020, un ou plusieurs pesticides ont été détectés au-dessus des seuils de préoccupation dans 22% des sites de surveillance des rivières et des lacs en Europe, souligne-t-elle. Ce sont l’imidaclopride, de la famille des insecticides néonicotinoïdes, et l’herbicide métolachlore qui ont enregistré le plus grand nombre absolu de dépassements dans toute l’Europe, principalement en Italie du nord et dans le nord-est de l’Espagne.

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La pollution de l’air tue 1200 enfants et adolescents par an en Europe

En Europe, la pollution de l’air est le principal risque environnemental pour la santé des mineurs comme des adultes.

La pollution de l’air provoque encore chaque année en Europe le décès prématuré d’au moins 1200 enfants et adolescents, selon un rapport de l’Agence européenne de l’environnement (AEE) publié lundi, même si la tendance est à l’amélioration.

Comme pour les adultes, cette pollution est le principal risque environnemental pour la santé des mineurs et ampute leur espérance de vie, selon cette étude portant sur une trentaine de pays du continent, dont les 27 États membres de l’UE. «La pollution de l’air cause plus de 1200 décès prématurés par an chez les moins de 18 ans en Europe et augmente significativement le risque de maladie plus tard au cours de leur vie», écrit l’AEE dans son rapport.

«Malgré des progrès au cours des années passées, le niveau de plusieurs des principaux polluants de l’air persiste à rester au-dessus des recommandations de l’Organisation mondiale de la santé, notamment dans le centre et l’est de l’Europe, ainsi qu’en Italie», souligne l’organisation dépendant de l’Union européenne.

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Scandale de la chlordécone : de nouveaux éléments contredisent la justice

 — Par Anne-Laure Barral —

Huit ans d’archives n’ont pas pu être jointes au dossier judiciaire qui s’est traduit par un non-lieu dans l’affaire de la chlordécone. La cellule investigation de Radio France a cependant pu établir que des alertes sur sa dangerosité avaient eu lieu dès 1981.

Patricia Chatenay-Rivauday espère toujours un procès dans l’affaire de la chlordécone. Elle n’accepte pas le non-lieu prononcé en janvier 2023 par les juges du pôle santé du tribunal de Paris. Cette travailleuse sociale de 57 ans, vice-présidente de l’association Vivre en Guadeloupe est atteinte de plusieurs maladies métaboliques. Elle a perdu au moins 11 proches, dont son père décédé d’un cancer de la prostate, et sa sœur d’un cancer du sein.

Je me battrai jusqu’au bout parce qu’on est trop touchés dans ma famille. Même si un jour je ne suis plus là, je voudrais que mon fils continue le combat”, explique celle qui vit aujourd’hui dans un territoire toujours contaminé par la chlordécone. On y enregistre le plus haut taux de cancer de la prostate au monde, en particulier chez les travailleurs des bananeraies.

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Produire et consommer local, c’est possible!

Journée de la Terre à l’Ecolieu de Tivoli le 22 avril 2023

Le samedi 22 avril 2023, rejoignez-nous à l’Ecolieu de Tivoli à partir de 8h pour la journée « Produire et consommer local, c’est possible ! » co-organisée par les associations Retour à l’essentiel, Productionlocale.com et Ypiranga, pour échanger, s’inspirer et agir pour et autour de la production locale.

Cet événement se déroule dans le cadre de la Journée internationale de la Terre nourricière qui a pour objectif de sensibiliser la population à une économie plus durable.

L’objectif de cette journée est de :

– Diffuser de l’information à destination du grand public pour lui permettre de mieux comprendre les enjeux de la production locale

– Réfléchir et imaginer collectivement la production locale de demain

– Donner les clés à chacun pour passer à l’action individuellement et en groupe

Agriculteurs, artisans d’art, artisans agroalimentaire, scientifiques et citoyens seront présents pour prendre part à la discussion.

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Le changement climatique rend-il les allergies aux pollens plus graves ? Oui !

— Florence Santrot —

Yeux qui piquent, nez qui coule, larmoiements, éternuements à répétition… tous ces symptômes caractérisent les allergies aux pollens. La rhinite allergique, causée bien souvent par le pollen mais pas seulement, est aussi surnommée « rhume des foins » ou « pollinose ». Entre avril et mai, cette maladie saisonnière touche les voies respiratoires supérieures. Et, bien que bénigne, est très handicapante pour celles et ceux qui en sont victimes. En cause, les pollens combinés à la pollution et au réchauffement climatique.

Selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), ce serait près d’un adulte sur trois (30 %) qui souffrirait d’une allergie au pollen en France. Chez les enfants, la proportion est moindre : 7 à 20 %. Une autre étude épidémiologique, parue en 2008 dans la Revue Française d’Allergologie et d’Immunologie Clinique, faisait état d’une forte recrudescence des cas depuis 25 ans. Elle estimait que « la prévalence de la rhinite pollinique triplé en 25 ans dans la population française ».

Le dérèglement climatique en cause

Pour expliquer cette hausse rapide du nombre de victimes de rhinites allergiques, il faut comprendre le fonctionnement de la reproduction des plantes.

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Dormez braves gens ! on s’en occupera Demain…

—Par Florent Grabin, président de l’association écologique P.U.M.A.—

Dormez braves gens ! nous ferons DEMAIN le nécessaire et d’un seul coup… pas nous bien sûr, mais… nos enfants, car il faudra bien qu’ils se débrouillent s’ils veulent continuer des vies acceptables ! C’est le message que nous pouvons entendre dans la sournoiserie ambiante dans nos instances.

Prenons le cas de l’Eau au niveau mondial dans toute son acception : qu’elle vienne du ciel, de nos bassins versants, de son traitement sanitaire ou de nos plages, il y a une attaque permanente qui la rend agressive et destructive. Finalement, elle commence à se manifester dangereusement en participant au dérèglement climatique, le constat a été fait il y a 4 ans depuis rien n’a évolué… sauf les glaciers qui maintenant basculent dans de l’eau plus chaude qu’imaginée et avec des circulations dans leurs pieds plus puissantes que prévue …

Les grands référents nous informent que l’élévation du niveau de la mer se fait plus rapidement, les Îles sont les plus menacées. Cependant nos dirigeants, ils nous disent sournoisement Dormez braves gens ! on s’en occupera DEMAIN.

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En France, l’eau potable largement contaminée par un pesticide interdit depuis 2020

Selon un rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire, publié jeudi, l’eau potable distribuée en France serait largement contaminée par le métabolite du chlorothalonil R471811, un fongicide interdit en France depuis 2020. Il s’agit du métabolite le plus fréquemment retrouvé et conduit à des dépassements de la limite de qualité dans plus d’un prélèvement sur trois.

L’eau potable en France est largement contaminée par des résidus issus d’un fongicide interdit depuis plusieurs années, signe de la persistance dans l’environnement de traces de pesticides même longtemps après la fin de leur utilisation, selon un rapport de l’Anses publié jeudi 6 avril.

L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a étudié des prélèvements d’eau sur tout le territoire, y compris en Outre-mer, à la recherche notamment de 157 pesticides et de leurs métabolites, c’est-à-dire des composants issus de leur dégradation. « Sur les 157 composés recherchés, 89 ont été quantifiés au moins une fois en eau brute et 77 en eau traitée », indique l’Anses.

Un cas a particulièrement attiré l’attention des experts : le métabolite du chlorothalonil R471811 – le plus fréquemment retrouvé, « dans plus d’un prélèvement sur deux » – qui conduit à des dépassements de la limite de qualité (0,1 µg/litre) « dans plus d’un prélèvement sur trois ».

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Confitures aux pesticides : le constat alarmant de 60 Millions de consommateurs

Dans le numéro d’avril, le magazine 60 Millions de consommateurs a épinglé des pots de confitures contenant des pesticides.

Lors d’un comparatif de 40 confitures vendues en grande surface (Intermarché, Auchan, Carrefour…) dont plusieurs grandes marques goût fraise et abricot, le magazine 60 Millions de consommateurs a mis le doigt sur des pots de confitures contenant des pesticides en grande quantité. Pas moins de 600 pesticides différents ont été détectés dont certains sont interdits dans l’Union européenne.

« Nous avons retrouvé 15 molécules différentes d’insecticides et de fongicides dans 22 des 40 références analysées », peut-on lire dans les colonnes du dernier numéro du magazine de consommation, dont les conclusions sont alarmantes.

Pesticides dans les confitures : voici les plus nocives

D’après le banc d’essai de 60 Millions de consommateurs, ce sont les confitures d’abricot qui contiennent le plus de pesticides. « Les fraises, cultivées le plus souvent hors sol, bénéficient d’un environnement plus contrôlé », explique-t-on.

Les pires pots analysés par les journalistes sont : le pot de confiture d’abricots Auchan La Gourmande, Confipote 65 % de fruits, Gerblé sans sucres ajoutés et Intermarché Paquito extra. 

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Environnement : « Nous avons brisé le cycle de l’eau, détruit les écosystèmes et contaminé les eaux souterraines »

Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies, a dénoncé l’humanité « vampirique » et ses effets sur l’environnement

Le risque d’une « crise mondiale de l’eau » est imminent, selon un rapport de l’ONU-Eau et de l’Unesco publié mardi. De quoi déclencher un nouveau discours engagé et enflammé du secrétaire général des Nations unies qui dénonce l’action humaine sur les ressources planétaire en eau.

« Nous avons brisé le cycle de l’eau, détruit les écosystèmes et contaminé les eaux souterraines », a lancé Antonio Guterres à l’ouverture de la première conférence de l’ONU sur l’eau depuis près d’un demi-siècle. « Nous drainons l’humanité de sa substance vitale par la surconsommation vampirique et l’utilisation non durable que nous faisons de l’eau, et nous provoquons son évaporation en réchauffant la planète », a-t-il ajouté, s’inquiétant de l’avenir « compromis » de l’eau, pourtant « la sève de l’humanité » et « un droit humain. »

Pas assez d’eau par endroits, trop à d’autres où les inondations se multiplient, ou de l’eau contaminée… « Combien de personnes seront touchées par cette crise mondiale de l’eau est une question de scénario », a expliqué à l’AFP l’auteur principal du rapport de l’ONU-Eau et de l’Unesco, Richard Connor.

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Réchauffement climatique : le Giec publie son « guide de survie » pour l’humanité

Ce qu’il faut retenir du nouveau rapport du Giec, qui alerte sur les mesures « insuffisantes » prises à ce jour

La synthèse de neuf années de travaux du Giec sur le climat sonne lundi comme un rappel brutal de la nécessité pour l’humanité d’enfin agir radicalement au cours de cette décennie cruciale pour s’assurer « un futur vivable ».

Cette synthèse des experts climat de l’ONU, qui succède à celle de 2014 et n’aura pas d’équivalent dans la décennie en cours, est « un guide de survie pour l’humanité », a souligné le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, António Guterres. 

Elle servira de base factuelle aux intenses tractations politiques et économiques des prochaines années, à commencer par le sommet climat de l’ONU en décembre à Dubaï, la COP28, où un premier bilan des efforts de chaque pays dans le cadre de l’accord de Paris sera dévoilé et où l’avenir des énergies fossiles sera âprement négocié.

Selon le rapport, le réchauffement climatique atteindra 1,5°C par rapport à l’ère pré-industrielle dès les années 2030-2035, prévient le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (Giec), alors que la température a déjà grimpé de près de 1,2°C en moyenne.

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Pourquoi le ministre de la transition écologique a raison d’anticiper un réchauffement à +4°C

L’adaptation est enfin inscrite à l’agenda du gouvernement français. Il faut dire que l’année 2022 a fait accélérer la prise de conscience sur le fait que les impacts du changement climatique se font déjà sentir, y compris en France. Le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, a ainsi appelé à se préparer à un réchauffement de +4°C. Est-ce à dire que l’Exécutif fait une croix sur l’Accord de Paris?

« Il faut préparer notre pays à 4°C de réchauffement climatique », a affirmé la semaine dernière Christophe Béchu, le ministre de la Transition écologique. « À 4°C, les deux tiers des stations de ski manqueront de neige dans les Alpes. À 4°C, on aura cinq fois plus de sécheresse et des jours de canicule beaucoup plus intenses. C’est aussi 1 mètre 20 d’augmentation de montée des eaux dans la deuxième moitié du siècle« , énumère le ministre de la Transition écologique au micro de France Info, à la veille d’un comité de pilotage sur l’adaptation au changement climatique, jeudi 23 février.

Une sortie qui lui aura valu une avalanche de critiques, sur les réseaux sociaux en particulier.

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André Gorz, itinéraire d’une figure majeure de l’écologie politique française

Le 22 septembre 2007, Gérard Horst et son épouse Dorine se donnaient la mort dans leur maison de Vosnon, près de Troyes, mettant ainsi un terme aux souffrances chroniques de Dorine. C’est toutefois sous d’autres noms que cet intellectuel, militant et journaliste, s’est fait connaître d’un public, de plus en plus large au fil des ans. Les lecteurs le découvrent d’abord sous le pseudonyme d’André Gorz en 1958, dans un récit autobiographique de facture très existentialiste : Le Traître.

Les lecteurs du Nouvel Observateur le connaîtront quant à eux un peu plus tard sous le nom de Michel Bosquet, avec lequel il signe ses articles et les quelques livres qui rassemblent les plus importants d’entre eux, comme Critique du capitalisme quotidien (1973) ou Écologie et liberté (1977). Pour ce sartrien qui s’est toujours joué des identités, nationales ou autres, qui refusait toute forme d’assignation, le jeu sur les noms et autres pseudonymes était essentiel.

Un parcours atypique pour André Gorz

André Gorz était connu d’un cercle d’initiés, qui s’était considérablement élargi à partir des années 1980 avec la parution d’une série de textes importants sur les mutations du capitalisme contemporain.

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« Mille milliards de dollars »: jamais les énergies fossiles n’ont été autant subventionnées

« Plus de mille milliards de dollars » : contraints de répondre dans l’urgence à la flambée des tarifs de l’énergie, les États n’ont jamais autant subventionné la consommation des énergies fossiles qu’en 2022, alors que la crise climatique exigerait l’inverse, a déploré jeudi l’Agence internationale de l’énergie (AIE).

Face à la déstabilisation des marchés de l’énergie provoquée par la guerre en Ukraine et des prix extraordinairement élevés et volatils, les gouvernements ont préféré protéger les consommateurs et les entreprises, observe l’agence.

Certaines de ces mesures peuvent être défendues comme [étant] nécessaires politiquement et socialement […], mais l’ampleur de ces interventions est un signe inquiétant pour la transition énergétique, a-t-elle ajouté.

Outre un fardeau significatif sur les finances publiques, ces dépenses font courir le risque de diminuer l’incitation à utiliser l’énergie efficacement ou à basculer vers des énergies propres, regrette encore l’AIE.

Au total, les subventions aux énergies fossiles ont doublé par rapport à l’année précédente et ont atteint le record de tous les temps de 1000 milliards de dollars, selon l’AIE.

Accompagnement pluriel
Ces aides se sont concentrées surtout dans les pays émergents et les économies en développement, mais les économies avancées n’ont pas fait exception, notamment l’Europe où les dépenses exceptionnelles allouées à la réduction des factures d’énergie en 2022 ont représenté environ 350 milliards de dollars.

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Copropriétaires et locataires doivent être informés sur la qualité de l’eau qu’ils consomment

Vous êtes locataire ou copropriétaire et votre contrat de fourniture d’eau n’est pas individualisé ? Savez-vous que le syndic doit transmettre une facture d’eau à chaque copropriétaire. Il a également l’obligation de vous informer sur la qualité de l’eau que vous consommez. C’est ce que prévoit une ordonnance du 22 décembre 2022.

L’ordonnance du 22 décembre 2022 transpose la directive européenne 2020/2184 dite « directive eau potable ». Elle concerne notamment des dispositions en matière de transmission de la facture d’eau et d’ informations complémentaires sur la qualité de l’eau par les syndics et les bailleurs aux copropriétaires et aux locataires, tant dans le secteur social que privé, lorsque le contrat de fourniture d’eau n’est pas individualisé.

  À savoir : L’eau potable fait partie des trois premières dépenses d’une copropriété. Elle représente en règle générale environ 15 à 20 % des charges individuelles d’une copropriété.

Dans une copropriété qui ne possède qu’un compteur général, le syndicat de copropriété (syndic) prend en charge les factures d’eau. Le réglement de copropriété précise les modalités de répartition des dépenses d’eau. La consommation générale de l’immeuble est répartie en fonction des tantièmes de charges (sauf disposition contraire indiquée dans le règlement de copropriété).

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Le solaire et l’éolien devancent le gaz pour la première fois en Europe

— Par Florence Santrot

Les énergies renouvelables pèsent de plus en plus lourd dans le mix énergétique européen. Selon le Bilan européen de l’électricité 2023 publié par le think tank Ember le 31 janvier 2023, l’éolien et le solaire ont pesé pour 22 % de la production d’électricité dans l’Union européenne (UE) en 2022, dépassant pour la première fois le gaz fossile (20 %). La part de l’électricité créée grâce au charbon, particulièrement polluant, a augmenté de seulement 1,5 point l’an passé, malgré la guerre en Ukraine. Le charbon est à l’origine de 16 % de l’électricité produite dans l’UE l’an passé.

Le rapport Ember met aussi en avant le recul net du nucléaire et de l’hydraulique en Europe en 2022, alors que cette production était relativement stable entre 2018 et 2021. L’an dernier, ces deux sources d’énergie ont pesé pour 32,04 % dans le mix énergétique, soit plus de 5 points de recul par rapport à 2021 (37,5 % du total). La sécheresse extrême de 2022 est en cause dans ce déficit de production qui a représenté 7 % de la consommation électrique européenne.

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Guadeloupe : Vers une « année noire » avec des échouements records de sargasses

Selon le bulletin mensuel de l’Université de la Floride du Sud, la quantité de sargasses dans l’océan Atlantique a doublé de décembre à janvier

Année noire en vue en Guadeloupe. Selon Sylvie Gustave Dit Duflo, vice-présidente de la région Guadeloupe en charge des questions environnementales, les échouements de sargasses, une algue brune envahissant les littoraux de la Caraïbe et dont la quantité a atteint un niveau record au large, vont revenir en force. Selon le bulletin mensuel de l’Université de la Floride du Sud (USF), la quantité de sargasses dans l’océan Atlantique a doublé de décembre à janvier, établissant un « record » à 8,7 millions de tonnes.

Après leur échouement sur les rivages, ces algues libèrent en pourrissant des émanations nauséabondes et toxiques, interdisant l’accès à de larges pans du littoral. Les tapis de sargasses étouffent en outre la biodiversité, gênent la navigation et nuisent au tourisme.

« Plan sargasse »

Le précédent record remonte à 2018, avec 6,5 millions de tonnes, selon l’USF. Cette année-là, les échouements massifs de sargasses avaient eu de nombreuses conséquences sur la vie économique des zones touchées.

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L’économie circulaire, c’est quoi ?

— Publié par The Conversation—

Concept en perpétuelle évolution, l’économie circulaire est appelée à prendre une grande place dans nos vies dans les prochaines décennies. Mais elle ne doit pas être une alternative à la sobriété.

L’économie circulaire domine aujourd’hui le discours industriel sur le développement durable et serait caractérisée par un triple objectif au regard des déchets : réduction, réemploi et recyclage. Les annonces des entreprises quant au respect de ces objectifs au sein de leurs procédés s’enchaînent. Des marques telles qu’Ikea, Carrefour, ou encore L’Oréal s’engagent de manière plus ou moins ambitieuse, et suivent les avancées juridiques. Depuis le 1er janvier 2022, de nouvelles mesures de la « loi anti-gaspillage pour une économie circulaire » (loi Agec) sont entrées en vigueur, interdisant notamment la destruction des invendus non alimentaires.

Sur le site du ministère de la transition écologique, cette loi est présentée comme visant « à transformer notre économie linéaire, produire, consommer, jeter, en une économie circulaire » et « accélérer le changement de modèle de production et de consommation afin de limiter les déchets et préserver les ressources naturelles, la biodiversité et le climat ».

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Chlordécone : quand nos Avocats glissent sur des peaux de banane.

— Par Florent Grabin, Président de l’Association Écologique P.U.M.A. —

Nous avons été alertés par des sympathisants qui nous ont invités à écouter pour comprendre l’interview d’un des Avocats sur une télévision privée, qui lui sert de prétoire pour développer sur le fond du dossier Chlordécone, cette opération d’écoute n’a pas été de tout repos, car cet invité tentait de développer son argumentaire tout en étant très agité du bocal, ce qui fait qu’il glissait régulièrement sur des peaux de banane.

Arrêtons-nous aux points les plus importants de son argumentaire de défense.

Sur la question de la prescription il campe toujours sur différents comparatifs qui n’ont rien à voir, ni de près, ni de loin, avec le délai, le qualificatif de son recours qui inévitablement abouti à la prescription et au non-lieu. Il tente de faire du juridisme qui aura pour épilogue la confirmation du rejet de sa procédure. Confiant, il tente de mettre la pression sur la justice en faisant appel à la population qui n’accepte pas cet appel.

Concernant son argument sur le fait que selon le Registre des Cancers de Martinique, il y aurait plus de cancer de la prostate dans le Sud, que dans le Nord ou la pollution est plus importante, prenant à témoin le Professeur Dominique BELPOMME, là encore il glisse sur une peau de banane.

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Le chlordécone : l’arbre qui cache la fôret !

Proposition de Pour Une Martinique Autrement (PUMA) à nos élus.

Un jour, Albert EINSTEIN a dit que « Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire ». Alors, Mesdames et Messieurs nos élu.e.s. de la Martinique : quand allez-vous cesser d’illustrer cette citation comme vous le faites ? Car, au-delà du discours, notre pays a besoin de bâtisseurs qui passent à l’acte et non d’ouvrier.e.s de la ‘’parolite’’.

Les différentes affaires de justice continuent de nous démontrer que seule la loi fait foi… et non la parole d’un homme politique.

En effet, nous payons lourdement les erreurs stratégiques de quelques politiques devenus Avocats pour certains et, qui se sont lancés dans une procédure contre l’État quant à l’usage de la Chlordécone. A la surprise générale pour le peuple, mais pas pour PUMA qui s’y attendait, la décision est tombée : non-lieuclassement sans suite. Il y a une manipulation de l’État qui a permis de canaliser tout le monde vers la Chlordécone qui est l’arbre qui cache la forêt des organochlorés que nous utilisons en agriculture.

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Scandale du chlordécone : Mediapart publie l’intégralité de la décision des juges

Seize ans après le dépôt d’une première plainte, la justice a prononcé un non-lieu dans l’enquête sur l’empoisonnement des Antilles au chlordécone. Dans leur ordonnance, les juges reconnaissent néanmoins un « scandale sanitaire » et considèrent qu’il s’agit « probablement du premier dossier judiciaire à traiter d’une pollution d’une telle ampleur ». Mediapart rend publique, en accès libre, cette ordonnance de non-lieu néanmoins historique.

LeLe non-lieu prononcé par la justice française dans le scandale du chlordécone, pesticide abondamment utilisé dans les bananeraies de 1972 à 1993 en Guadeloupe et en Martinique, n’en finit pas de faire réagir. Seize ans après le dépôt d’une première plainte, les deux juges d’instruction saisies du dossier ont prononcé la fin de leur enquête, qui ne débouchera donc pas sur un procès, le 2 janvier.

Comme l’a indiqué l’Agence France-Presse, les deux magistrates instructrices n’en reconnaissent pas moins que le recours au chlordécone est à l’origine d’un véritable « scandale sanitaire », sous la forme d’« une atteinte environnementale dont les conséquences humaines, économiques et sociales affectent et affecteront pour de longues années la vie quotidienne des habitants » des Antilles.

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La justice prononce un non-lieu dans l’enquête sur le chlordécone aux Antilles

Les juges d’instruction ont prononcé ce lundi un non-lieu dans l’enquête sur l’empoisonnement des Antilles au chlordécone, ce pesticide autorisé dans les bananeraies françaises jusqu’en 1993. Ils estiment principalement que les faits sont prescrits.

Les juges estiment principalement que les faits sont prescrits. En novembre dernier, le parquet de Paris avait requis le non-lieu dans cette affaire. « Cela rajoute de l’injustice au scandale », avaient réagi le collectif Lyannaj pou dépoliyé Gwadloup.

Les deux juges d’instruction du pôle de santé de Paris, Brigitte Jolivet et Fanny Bussac, ont signé l’ordonnance de non-lieu lundi dernier. Elles l’ont adressée ce mercredi par courrier aux avocats des associations martiniquaises et guadeloupéennes qui avaient saisi la justice en 2006. 

Mobilisations aux Antilles

Le chlordécone, un pesticide interdit en France en 1990 mais qui a continué à être autorisé dans les champs de bananes de Martinique et de Guadeloupe par dérogation ministérielle jusqu’en 1993, a provoqué une pollution importante et durable des deux îles.

Plus de 90% de la population adulte en Guadeloupe et Martinique est contaminée par le chlordécone, selon Santé publique France, et les populations antillaises présentent un taux d’incidence du cancer de la prostate parmi les plus élevés au monde.

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Mini Marché

À l’EcoLieu de Tivoli le 7 janvier 2023 de 8h à 12h

CCPYPM vous invite à débuter l’année avec un partage d’expérience ! Visite du site, de la Plantothèque école médicinale d’urgence et des Parcours sensoriels et pédagogiques, dégustation et échanges, mini-marché, rencontre de l’équipe.
Profitez d’un Cours de Yoga avec @ Pipiri Yoga , teacher Vimala, sur les berges de la rivière Madame à 9h, réservation via Whatsapp au 0696 19 78 92 ; Participation libre et consciente à partir de 5 euros.
RDV samedi 7, 8h-12h à l’Ecolieu de Tivoli, entrée libre. Renseignements Whatsapp 0696197892. Lien FB Ecolieu Martinique ici

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CCPYPM, c’est faire germer l’envie d’apprendre, récolter les fruits de la connaissance par l’expérience.

Intégrez l’équipe, adhérez à l’association (5 euros / an) et participez aux actions autour du vivre ensemble et de la biodiversité !

Les objectifs de CCPYPM :

SANTÉ ET BIEN-ÊTRE Activité physique, contact avec la Terre, semer, récolter : des impacts thérapeutiques reconnus, des moyens pour améliorer la confiance en soi et manger sainement en toute convivialité !

ENVIRONNEMENT Le jardin est un support d’éducation à l’environnement, un espace pour la mise en place d’actions et d’apprentissages concrets.

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« La technologie a trop d’impact sur la planète pour être la solution à la crise du climat »

— Par Nabil Wakim —

Entretien« Chaleur humaine ». L’idée que l’innovation nous sauvera de l’épuisement des ressources et des changements climatiques est une illusion dangereuse, prévient l’ingénieur Philippe Bihouix, qui appelle à multiplier les démarches « low-tech » et à privilégier la sobriété.

C’est la conviction de nombreux décideurs : dans le combat mondial contre le changement climatique, l’innovation technologique est une des clés de la réussite pour faire baisser nos émissions de gaz à effet de serre. Pour Philippe Bihouix, au contraire, cette fuite en avant technologique ne nous sauvera pas, et il est urgent d’imaginer un monde entretenant un autre rapport à l’innovation. Ingénieur, il a notamment écrit en 2014 L’Age des low tech. Vers une civilisation techniquement soutenable (Seuil) et vient de publier, avec Sophie Jeantet et Clémence de Selva, La Ville stationnaire (Actes Sud, 352 pages, 23 euros), un ouvrage consacré à la question de l’étalement urbain.

Ce diplômé de l’Ecole centrale de Paris est aujourd’hui directeur général d’AREP, la plus grande agence d’architecture de France, filiale de la SNCF Gares & Connexions, qui réalise des infrastructures et des projets urbains à l’échelle mondiale.

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Tourisme de croisière, une sobriété difficile à envisager

— Par Florence Creach —

De plus en plus de voix s’élèvent pour dénoncer l’empreinte environnementale du tourisme de croisière. Tandis que les armateurs apportent quelques réponses techniques, élus et militants veulent aller plus loin et encadrer le secteur.

“Le 14 juin dernier, il y avait une dizaine de canoës sur l’eau. On a bloqué le plus gros paquebot du monde pendant deux heures à l’entrée du port de Marseille”, raconte fièrement Guillaume Picard, marin de commerce à la retraite et militant de Stop Croisières. Le 25 novembre, ce collectif, créé en 2022, a perturbé cette fois le déroulé du conseil de surveillance du Grand Port de Maritime de Marseille au côté de Extinction Rébellion et Action Non-Violente COP21.

Ces groupes s’inscrivent dans une mouvance européenne de lutte contre l’industrie des croisières : une campagne d’affichage en Norvège du groupe CruiseNOTWelcome ou encore une manifestation au Havre du collectif citoyen Pas Que Beaux. L’objectif derrière ces actions coups de poing : alerter les pouvoirs publics et les consommateurs sur les impacts négatifs engendrés par ce tourisme de masse.

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Le compte-rendu de la table ronde#5 sur la transition écologique

— Par Renaissance Martinique —

Introduction

Selon le site du gouvernement, la transition écologique est une évolution vers un nouveau modèle économique et social. Un modèle de développement durable qui renouvelle nos façons de consommer, de produire, de travailler et de vivre ensemble afin de répondre aux grands enjeux environnementaux : le changement climatique, la rareté des ressources, la perte accélérée de la biodiversité et la multiplication des risques sanitaires environnementaux.

Yvon Paquit

Yvon Paquit est président d’Odyssi, vice-président de la Cacem et premier adjoint au maire de Fort-de-France. L’objectif final de l’écologie est de laisser notre planète dans le meilleur état possible aux générations futures. Il y a deux problématiques majeures en Martinique : l’eau et les déchets. Yvon Paquit propose de faire un focus sur la question des déchets.

Un enjeu de territoire

La mauvaise gestion des déchets a un impact immédiat sur la santé des populations. Jusque dans les années 1960, il y avait beaucoup de décès dus à la qualité de l’eau et aux cas de choléra.

La mauvaise gestion des déchets a aussi un impact sur le développement économique et l’attractivité du territoire car elle ne donne ni envie de s’installer ni envie d’investir.

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