Catégorie : Ecologie

« Nous sommes la nature ! » : pour une écologie décoloniale et la liberté des peuples

« Nous sommes la nature ! : Écologie, colonialité et liberté des peuples » est un ouvrage qui fusionne écologie, décolonisation et réflexion sur la souveraineté des peuples, particulièrement ceux des territoires d’outre-mer. Ce livre, coécrit par Marcellin Nadeau, militant anticolonialiste et ancien maire du Prêcheur (Martinique), et Pascal Margueritte, ancien journaliste, est une réflexion approfondie sur les défis environnementaux et sociaux auxquels sont confrontées les Antilles françaises, mais aussi sur les pratiques écologiques à l’échelle mondiale.

L’écologie décoloniale : une nouvelle vision du monde

Les auteurs s’inscrivent dans la mouvance de l’écologie décoloniale (ou « écologitude »), un courant qui critique l’éco-colonialisme. L’éco-colonialisme désigne une approche de l’écologie qui, tout en se présentant comme protectrice de la nature, occulte souvent les réalités des peuples colonisés et des territoires historiquement dominés par l’Occident. Au contraire, l’écologie décoloniale proposée par Nadeau et Margueritte prône une réconciliation entre l’homme et la nature, où les peuples autochtones et les populations des anciennes colonies occupent une place centrale. Ces concepts sont théorisés à partir de l’expérience politique et de terrain de Marcellin Nadeau, ancien maire du Prêcheur, qui a mené plusieurs luttes environnementales locales.

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Le flexitarisme : une réponse écologique à double tranchant ?

— Par Tom Bry-Chevalier —

À l’heure où les préoccupations environnementales occupent une place croissante dans notre quotidien, de nombreuses personnes cherchent des moyens concrets pour réduire leur empreinte écologique. Or, la végétalisation de l’alimentation est l’un des leviers les plus efficaces au niveau individuel pour diminuer son empreinte carbone. Il n’est donc pas surprenant de constater que près d’un quart des Français déclarent réduire volontairement leur consommation de viande et suivre un régime “flexitarien”, contraction de “flexible” et de “végétarien”.

Derrière ce nouveau régime alimentaire, une idée simple : profiter des avantages de l’alimentation végétarienne, tout en continuant à consommer des produits d’origine animale, mais avec davantage de modération. Mais le flexitarisme tient-il réellement ses promesses sur le plan environnemental ? S’agit-il d’une option intéressante pour préserver la planète ? On fait le point.

Quelle définition pour le flexitarisme ?

L’évaluation de l’impact environnemental du flexitarisme se heurte à un premier problème : sa définition. En effet, même dans la littérature scientifique, il n’existe, à ce jour, pas de définition consensuelle du flexitarisme, dont la compréhension peut être très différente d’une personne à l’autre.

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Permis de tuer

— Par Gustavo Torres —

L’immense physicien que fut Albert Einstein aimait à dire : – je ne connais que deux choses infinies : l’univers et la bêtise humaine… et il rajoutait : – encore que pour l’univers je ne suis pas certain.

En fait, nous le savons depuis longtemps, l’homme occidental moderne est un arrogant prétentieux convaincu que le monde est là pour son service et bon vouloir et la nature une pauvre petite chose qu’il faut domestiquer.

Mais puisque nous sommes dotés d’une mémoire de poisson rouge, il est bon que régulièrement, l’un d’entre-nous galvanisé d’un quelconque pouvoir, vienne nous le rappeler.

L’honneur revient aujourd’hui à l’acte de bravoure déterminant pour l’avenir de la planète que fut l’abattage du fromager des Anses d’Arlet par son maire et son conseil municipal.

Notez que pour se donner bonne conscience (il y a toujours cela de fascinant dans les actions des lâches qu’ils soignent la forme) ils ont appelé cela un abattage, comme pour les animaux qu’on tue à l’écart de notre vue trop sensible. Ainsi l’arbre, être vivant méprisé du haut de notre capacité de déplacement, aura été donc mis à terre.

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L’impact du changement climatique sur les inégalités sociales et de genre

— Par Sabrina Solar —

Le changement climatique exacerbe les inégalités sociales, économiques et de genre, particulièrement dans les zones rurales, où les populations les plus vulnérables, notamment les ménages pauvres et les femmes, subissent des pertes de revenus considérables. Les événements climatiques extrêmes, tels que les vagues de chaleur et les inondations, affectent de manière disproportionnée les populations qui dépendent principalement de l’agriculture pour leur survie, tout en exacerbant les écarts entre les différentes catégories sociales et les sexes.

Les effets du changement climatique sur les revenus des ménages pauvres.

La baisse des revenus des ménages pauvres

Selon un rapport détaillé de la FAO, les ménages pauvres connaissent une diminution significative de leurs revenus en raison du stress thermique et des inondations. En moyenne, les ménages les plus pauvres subissent une perte de 5 % de leurs revenus en raison du stress thermique et de 4,4 % à cause des inondations, par rapport aux ménages plus aisés. Cette différence est particulièrement marquée dans les zones rurales, où les ménages pauvres dépendent davantage des rendements agricoles. En effet, les inondations et les vagues de chaleur peuvent entraîner une perte de 21 milliards d’USD par an en raison des inondations et de plus de 20 milliards d’USD en raison de la chaleur excessive.

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« La théorie du boxeur », un film de Nathanaël Coste

Mercredi 27 novembre à partir de 18h au Teyat Otonom Mawon (TOM) FdF

Année de sortie : 2023
Pays : France
Production : Kamea Meah
Durée : 97 minutes
Langue(s) du film : Français

Synopsis :
Les excès du climat frappent de plus en plus durement le monde agricole. En 2022, la sécheresse crée un véritable électrochoc dans la vallée de la Drôme. Nathanaël Coste, géographe de formation, enquête chez des agriculteurs bio et conventionnels pour qui le temps de l’adaptation a déjà commencé. Sur le terrain, les approches diffèrent, qu’elles reposent sur les technologies, les stockages d’eau, la gestion des sols ou l’agroécologie.

Alors que la moitié des fermes va changer de main d’ici dix ans, le film questionne agriculteurs et chercheurs sans a priori pour repenser notre façon de produire et construire la résilience alimentaire d’un territoire.

L’avis du comité de sélection du Festival ALIMENTERRE

Ce documentaire traite de façon complète et qualitative les enjeux du dérèglement climatiques et ses conséquences. De nombreuses thématiques d’actualité sont soulevées. Des interviews de divers spécialistes exposent des points de vus variés et nuancés sur les solutions possibles.

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Le fromager des Anses-d’Arlet : chronique d’un géant abattu

Le « fromager centenaire des Anses-d’Arlet », symbole de majesté et de biodiversité, a marqué la vie de cette commune martiniquaise avant de devenir le cœur d’un long conflit. Cet arbre, dont la canopée dominait fièrement le paysage près du lotissement Oxygène, n’était pas seulement un élément de la nature : il représentait un patrimoine vivant, une mémoire collective et un écosystème à part entière.

Une histoire enracinée dans le temps
Depuis plus d’un siècle, le fromager trônait sur un terrain municipal, bien avant la construction du lotissement Oxygène. Ses racines puissantes s’étaient progressivement étendues, soulevant la chaussée, menaçant les réseaux d’eau et d’électricité, et causant des dégâts jusque dans certains logements voisins. Ces problèmes ont poussé la municipalité à agir : le 22 mars 2024, un arrêté d’abattage a été pris, déclenchant une bataille juridique et citoyenne.

Un arbre remarquable et controversé
Classé « remarquable » par le Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement de Martinique, le fromager était bien plus qu’un simple arbre pour les habitants. Il abritait une faune variée et représentait un refuge écologique précieux. Face à la décision d’abattage, un collectif de riverains s’est formé pour défendre ce géant.

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Et si Trump 2.0 était une occasion en or pour une économie de la sobriété ?

— Par Emmanuel Hache(*) —

Alors que l’incertitude géopolitique mondiale s’intensifie et que Trump promet un virage radical sur les énergies fossiles, l’Europe doit repenser ses stratégies. Et si la sobriété devenait une ressource stratégique majeure pour l’Europe ?

L’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis peut constituer un tournant majeur dans la géopolitique internationale et plus particulièrement sur les questions climatiques et environnementales. La première décision du président devrait être, comme il l’a annoncé durant sa campagne électorale, de sortir de l’Accord de Paris, puis de démanteler l’Agence de protection de l’environnement américaine.

Il supprimera rapidement les taxes sur les émissions de méthane et remettra en cause la pause observée sur les exportations de gaz naturel liquéfié (GNL), deux mesures mises en place sous l’administration Biden. Sur les questions énergétiques comme sur l’économie en général, Donald Trump souhaite envoyer des messages forts aux différents acteurs. En interne, sa vision est simple : casser toutes les barrières réglementaires ou fiscales pouvant limiter la production et le commerce d’énergies fossiles.

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La Semaine européenne de la réduction des déchets du 16 au 24 novembre 2024

La Semaine européenne de la réduction des déchets se tiendra cette année du 16 au 24 novembre. Cette nouvelle édition a pour thème « Manger mieux, gaspiller moins », alors que 3,6 millions de tonnes de déchets d’emballages ménagers sont collectés chaque année pour le recyclage. Découvrez le programme de la manifestation !

Qu’est-ce que la Semaine européenne de la réduction des déchets (SERD) ?

Coordonnée en France par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), la Semaine européenne de la réduction des déchets (SERD), créée en 2009, est un temps fort de mobilisation.

Chaque Français produit en moyenne 568 kg de déchets/habitant et par an, avec une part élevée de déchets qui pourraient être compostés, recyclés ou tout simplement évités, selon l’Ademe.

L’objectif de cet événement est de faire connaître la politique de l’Union européenne concernant la prévention des déchets, promouvoir les initiatives et les meilleures pratiques, encourager les citoyens européens, dans leur activité professionnelle et leur vie privée, à agir concrètement.

Tous les acteurs de la société (collectivités territoriales, administrations, associations, écoles, hôpitaux… mais aussi les particuliers) ont la possibilité d’y participer en proposant des actions de sensibilisation à destination du grand public ou d’un public plus ciblé : salariés, élus, public scolaire ou étudiant…

À noter

voir le Guide du porteur de projet de la SERD si vous mettez en place une action.

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Plus de 40% des espèces de coraux sont menacées d’extinction

Rapport de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN)

Bakou, Azerbaïdjan, 13 novembre 2024 (UICN) – Quarante-quatre pour cent des espèces coralliennes bâtisseuses de récifs dans le monde sont menacées d’extinction, révèle la Liste rouge de l’UICN des espèces menacées™ à la suite d’une évaluation mondiale présentée aujourd’hui lors de la conférence des Nations Unies sur le climat, COP29, qui se déroule actuellement en Azerbaïdjan.

L’état de conservation de 892 espèces de coraux d’eaux chaudes bâtisseurs de récifs a désormais été réévalué pour la Liste rouge de l’UICN, et l’analyse montre que 44% d’entre elles sont menacées d’extinction. Les menaces pesant sur les coraux bâtisseurs de récifs avaient été évaluées pour la dernière fois pour la Liste rouge de l’UICN en 2008, et un tiers d’entre eux étaient alors menacés.

« Alors que les dirigeants mondiaux se réunissent à Bakou pour la conférence des Nations Unies sur le climat, cette évaluation mondiale met en lumière les effets de l’évolution rapide du climat pour la vie sur Terre, et la sévérité des conséquences », a déclaré la Dr Grethel Aguilar, Directrice générale de l’UICN.

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31 % de la biodiversité concentrée sur 6 % de la planète !

— Par Julien(*) —

Parfois isolées, parfois proches des côtes, elles peuvent être de tailles et de formes variées.

Loin des hommes, elles sont souvent un sanctuaire d’oiseaux et d’espèces rares.

Parfois, ce sont aussi des sanctuaires de touristes.

Ils s’y amassent l’été. On les y transporte par nefs immenses et improbables ou par pont aérien. Les oiseaux de fer, que les humains appellent “avions” sont à l’œuvre.

Les avez-vous reconnues ?

Ce sont les îles.

Elles sont précieuses et fragiles.
Des écosystèmes uniques

Une grande étude publiée le 10 octobre 2024 dans la plus prestigieuse des revues scientifique, Nature remet les îles sous le feu des projecteurs.[1]

Cette équipe de 12 chercheurs, venus des quatre coins de la planète, a analysé 304 103 espèces de plantes.

Selon eux, 94 052 (31 %) des espèces répertoriées dans l’étude poussent sur les îles.[2]

Et 63 280 espèces de plantes sont considérées comme endémiques soit 21 % du total des plantes répertoriées dans l’étude.

Les chercheurs distinguent les plantes natives qui sont nées sur l’île, mais que l’on retrouve ailleurs, des plantes endémiques.

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« L’or bleu – l’or vert : les larmes d’une vallée », un film d’Anaïs Mariotti

Samedi 16 novembre à 9h30 à l’Ecolieu de Tivoli – Chemin Desbrosses la Vallée FdF
Réalisateur(s) :
Année de sortie : 2023
Pays : Chili
Production : Anaïs Mariotti
Durée : 30 minutes
Langue(s) du film : Espagnol sous-titré français

Synopsis

Dans la vallée de Petorca, au Chili, l’avocat domine un paysage devenu aride, remplaçant les cultures traditionnelles par une monoculture intensive. Cette pratique agricole, très exigeante en eau, entraîne de sévères pénuries chez les ruraux. En plus de voir leurs terres asséchées, ils vivent parfois au rythme des camions-citernes, avec un approvisionnement en eau minimal. Ce documentaire donne la parole aux paysans, premières victimes de ces politiques ultra-libérales, qui voient leur mode de vie complètement bouleversé. Il nous plonge au cœur de cette vallée, qui témoigne des nombreux conflits environnementaux chiliens, dans l’un des rares pays au monde où l’eau est privatisée.

“Ce film se positionne comme un plaidoyer en faveur d’un avenir où la sécurité alimentaire et l’accès à l’eau seraient des droits inaliénables et non des privilèges.” – Anaïs Mariotti

L’avis du comité de sélection du Festival ALIMENTERRE :

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« Les maux de notre alimentation », un film de  Clément Lefer, Maud Koenig O’Carroll, Christophe Guérin

Samedi 16 novembre à 9h 30 à ‘Ecolieu de Tivoli – Chemin Desbrosses la Vallée FdF
Ce film montre que les multinationales sont responsables de nombreuses atteintes aux droits humains et à l’environnement, le plus souvent en toute impunité. Crayons à la main, Blanche Sabbah (autrice de bande dessinée, activiste féministe) et Hippocampe Fou (rappeur) témoignent des conditions de travail en Équateur, et racontent les histoires de celles et ceux qui luttent pour leurs droits.

La vision du film sera suivie d’un débat et d’une animation « banana split » autour du commerce international de la banane.

Film de l’année : Les maux de notre alimentation
Organisateur : CCFD-Terre Solidaire / ccfd06@ccfd-terresolidaire.org
Les maux de notre alimentation
Réalisateur(s) : Clément Lefer Maud Koenig O’Carroll Christophe Guérin
Année de sortie : 2023
Pays : Equateur
Production : Action Aid France Adventis
Durée : 37 minutes
Langue(s) du film : Français Espagnol sous-titré français
Synopsis
Les multinationales sont responsables de nombreuses atteintes aux droits humains et à l’environnement, le plus souvent en toute impunité. Crayons à la main, Blanche Sabbah (autrice de bande dessinée , activiste féministe) et Hippocampe Fou (rappeur) témoignent des conditions de travail en Équateur, et racontent les histoires de celles et ceux qui luttent pour leurs droits.

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Sécheresse en Guyane : isolement et pénurie menacent 40 000 habitants du Haut-Maroni

— Par Sabrina Solar —

La Guyane traverse actuellement une crise sans précédent en raison d’une sécheresse exceptionnelle qui frappe particulièrement les régions amazoniennes du sud, notamment le bassin du Maroni. Le niveau des fleuves est tombé à un étiage « alarmant », un phénomène rare qui rend la navigation presque impossible. Cette situation, exacerbée par le phénomène El Niño et le dérèglement climatique, prive près de 40 000 habitants des communes isolées du Haut-Maroni et du Haut-Oyapock d’accès aux ressources essentielles, telles que l’eau potable, les vivres et le carburant.

Dans des villes comme Maripasoula, la plus grande commune du Haut-Maroni, les pénuries sont particulièrement sévères. Les prix des produits de première nécessité ont explosé, avec des packs d’eau atteignant jusqu’à 17 euros, et des bouteilles de gaz à 100 euros. La situation est d’autant plus grave dans les villages les plus reculés, où l’accès à l’eau devient critique. Les forages alluvionnaires, qui dépendent des nappes alimentées par les fleuves, ne fonctionnent plus correctement en raison de la baisse du niveau de l’eau. Les habitants, notamment ceux des villages amérindiens de la commune de Maripasoula, doivent désormais compter sur l’eau des criques pour leur hygiène quotidienne, mais cette eau n’est souvent pas potable.

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Réduire notre dépendance à l’eau en bouteille : quand une simple question peut tout changer

— Par Bing Bai, Laurie Balbo & Marie-Christine Lichtlé. (*)

Avec un taux de croissance de 73 % au cours de la dernière décennie, le marché de l’eau en bouteille est l’un de ceux qui connaissent la plus forte augmentation au niveau mondial. Malheureusement, cette consommation a des conséquences environnementales néfastes : augmentation des déchets plastiques, émissions de gaz à effet de serre liées à la production, le transport et la distribution des bouteilles ou encore surexploitation des ressources en eau pour produire de l’eau en bouteille. Ces impacts ne font qu’aggraver la crise écologique actuelle. Face à cette situation, la réduction de notre dépendance à l’eau embouteillée émerge comme un enjeu environnemental crucial.

En 2020, une étude de Futerra et OnePulse révèle que 80 % des sondés se disent prêts à changer leurs habitudes pour lutter contre le changement climatique et 50 % d’entre eux envisagent de limiter leur usage de plastique. Cependant, peu de recherches ont été dédiées aux stratégies de communication qui permettraient de diminuer la consommation d’eau en bouteille.

Les autoprophéties : une question pour favoriser le changement

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Le festival ALIMENTERRE les 5, 16 & 27 novembre en Martinique

Un évènement incontournable sur l’alimentation durable et solidaire

Le festival ALIMENTERRE a vu le jour en 2007 dans un cinéma parisien. Depuis, il est devenu un évènement international sur l’alimentation durable et solidaire organisé chaque année du 15 octobre au 30 novembre. Autour d’une sélection de films documentaires, il amène les citoyens à s’informer et comprendre les enjeux agricoles et alimentaires en France et dans le monde, afin qu’ils participent à la co-construction de systèmes alimentaires durables et solidaires et au droit à l’alimentation. 

90 000 personnes et 2 000 événements dans 600 communes

Durant 1 mois et demi, près de 2 000 événements sont organisés dans 600 communes et une douzaine de pays : projection-débat, marché alimentaire et solidaire, atelier cuisine bio, locale et équitable avec des enfants, exposition, visite de fermes et rencontre avec des professionnels agricoles, jeu pédagogique pour une classe de lycéens, spectacle de rue, etc. Près de 90 000 personnes participent chaque année, dont plus de la moitié des jeunes provenant en majorité de lycées agricoles. Les initiatives jeunesse les plus novatrices et originales sont récompensées dans le cadre du Prix ALIMENTERRE, organisé avec l’enseignement agricole.

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Changement climatique : pourquoi sécheresses et inondations s’aggravent simultanément

Le bilan provisoire est actuellement de 158 (205) morts mais le nombre de personnes encore portées disparues après les violentes intempéries laisse craindre un total bien supérieur. Les énormes pluies qui se sont abattues sur l’Espagne, notamment dans la région au nord de Valence, ont provoqué les pires inondations jamais enregistrées dans le pays depuis plus de 50 ans. En 1973, un autre épisode pluvieux intense avait fait 300 morts. Des cumuls de pluie, qualifiés d’extraordinaires par l’agence météorologique espagnole (AEMET), sont en cause. “C’est la réalité dramatique du changement climatique et nous devons nous préparer à y faire face dans toute notre Union et avec tous les outils à notre disposition”, a souligné l’agence. L’artificialisation importante des sols dans la région a amplifié le phénomène naturel.

The Conversation avait interrogé Jean Jouzel, paléoclimatologue et ancien vice-président du groupe 1 du GIEC (groupe chargé de l’évaluation des aspects scientifiques du système climatique et de l’évolution du climat), en mai 2024, alors qu’une sécheresse extrême touchait les Pyrénées-Orientales, tandis que des crues rapides frappaient le Gard et des inondations survenaient dans le Pas-de-Calais.

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Reconnaissance de l’échouage des sargasses comme catastrophe naturelle : une avancée pour les Outre-mer

— Par Sabrina Solar —

Le Sénat a récemment adopté un amendement crucial visant à classer l’échouage des sargasses comme une catastrophe naturelle, un pas décisif pour les territoires d’outre-mer. Ce projet, soutenu par le sénateur de Guadeloupe, Victorin Lurel, et la sénatrice de Martinique, Catherine Conconne, renforce la possibilité pour les habitants et entreprises touchés d’accéder à un régime d’indemnisation pour les dégâts engendrés par ce fléau.

Une mesure récurrente pour une situation d’urgence

Depuis 2019, Catherine Conconne œuvre pour faire reconnaître les échouages massifs de sargasses comme une catastrophe naturelle. Le renouvellement de cet amendement au Sénat témoigne de l’urgence de trouver des solutions durables face aux invasions récurrentes de ces algues. Pour Victorin Lurel, cette reconnaissance est primordiale pour assurer une prise en charge efficace du nettoyage et pour offrir un soutien aux sinistrés. « Les conséquences de ces échouages vont au-delà de l’impact visuel et environnemental ; elles affectent directement la santé des riverains et nuisent à l’attractivité de nos territoires », souligne-t-il.

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Le réchauffement climatique : une crise sanitaire aux conséquences alarmantes

— Par Sabrina Solar —

Le 8e rapport annuel « Lancet Countdown », publié le 30 octobre 2024, met en évidence l’impact croissant du réchauffement climatique sur la santé mondiale. Ce rapport, élaboré par un panel de 122 experts issus de 57 institutions académiques et d’agences onusiennes, souligne que la crise climatique constitue une menace sérieuse et immédiate pour le bien-être des populations.

Augmentation de la mortalité liée à la chaleur

Parmi les constats les plus préoccupants, le rapport révèle une augmentation significative des décès attribués aux vagues de chaleur. En 2023, le nombre de décès chez les personnes âgées de plus de 65 ans a grimpé de 167 % par rapport aux années 1990, bien au-delà des 65 % attendus si l’on tenait uniquement compte du vieillissement de la population. Les jeunes enfants, les personnes atteintes de maladies chroniques, et les populations vivant dans des zones urbaines précaires sont également particulièrement vulnérables aux effets néfastes des températures élevées.

L’exposition prolongée à la chaleur ne se limite pas à la mortalité : elle entraîne aussi une perte significative de qualité de vie.

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Sécheresse en Guyane : mise en place d’un dispositif d’urgence

La Guyane, et en particulier le bassin du Maroni, fait face à une crise hydrique sans précédent. Depuis mai 2023, le fleuve, le plus grand du département, connaît un déficit pluviométrique significatif, selon les données de Météo-France. La préfecture a récemment annoncé des mesures d’urgence pour assurer la sécurité sanitaire des habitants face à cette situation préoccupante.

Actuellement, la région subit un étiage historique, plus sévère que celui de 2009, une année déjà marquée par des conditions extrêmes. La saison sèche se révèle particulièrement rigoureuse cette année, avec des prévisions indiquant qu’elle sera encore plus sèche que d’habitude. À mi-septembre, Météo-France évoquait déjà un niveau d’étiage « alarmant ».

Le niveau de vigilance a été porté au rouge, annonçant des restrictions pour au moins un mois, à moins d’une amélioration des conditions climatiques. Cette baisse des niveaux fluviaux complique l’approvisionnement en eau et perturbe la navigation, rendant l’accès aux ressources vitales encore plus difficile pour les communes riveraines.

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La Guadeloupe face aux défis climatiques

« Sale temps pour la planète » : disponible jusqu’au 02/05/2025 sur France 5

Ce soir sur France 5, le documentaire Guadeloupe, beauté fragile explore les initiatives des scientifiques et des autorités locales pour aider l’île à s’adapter aux changements climatiques grandissants. Cet épisode de la série Sale temps pour la planète expose les impacts du réchauffement climatique en Guadeloupe.

Véritable joyau des Caraïbes avec ses lagons cristallins, plages, mangroves, forêts, et îlots, la Guadeloupe est à la fois paradisiaque et vulnérable. L’épisode met en lumière les efforts pour protéger cet environnement unique.

Préserver le corail et anticiper les cyclones

Le littoral de l’île est confronté à une érosion croissante, qui menace les habitations. La possibilité d’un cyclone de catégorie 5 sème également l’inquiétude. En réponse, la construction d’un nouveau CHU, conçu pour résister aux séismes et servir de refuge en cas de tempêtes extrêmes, symbolise la préparation du territoire face aux catastrophes naturelles.

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Crise mondiale du blanchissement des coraux : un écosystème vital en péril face au réchauffement climatique

— Par Sabrina Solar —

Les récifs coralliens subissent actuellement une crise mondiale sans précédent, provoquée par le réchauffement des océans lié au changement climatique. Selon les données recueillies par la NOAA (Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique), plus des deux tiers des récifs de la planète sont affectés par un épisode de blanchissement massif, le quatrième depuis 1998. Ce phénomène, accéléré par les vagues de chaleur marine, expose les coraux à un stress thermique sévère. Les récifs, qui abritent un quart de la biodiversité marine et protègent les côtes, sont gravement menacés par cette situation, avec des conséquences potentiellement dévastatrices pour les écosystèmes et les populations humaines qui en dépendent.

Le blanchissement des coraux survient lorsque la température des océans dépasse un certain seuil, entraînant l’expulsion des zooxanthelles, des algues symbiotiques essentielles à la survie des coraux. Privés de ces algues, les coraux perdent leur couleur et leurs nutriments, et si les conditions extrêmes persistent, cela peut mener à leur mort. Des zones comme la Grande Barrière de corail en Australie, la mer des Caraïbes, l’Atlantique Nord et les océans Pacifique et Indien sont particulièrement touchées par ce phénomène.

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La biodiversité : un urgent appel à la mobilisation globale

— Par Sabrina Solar —
La biodiversité est un pilier fondamental de la vie sur Terre, soutenant les écosystèmes qui fournissent des services vitaux pour l’humanité, tels que la nourriture, l’eau potable, et la régulation du climat. Malheureusement, tous les indicateurs mondiaux révèlent un déclin alarmant de la biodiversité, avec des conséquences qui pourraient s’avérer catastrophiques pour la planète et ses habitants. Selon l’Indice Planète Vivante (IPV), la taille moyenne des populations d’animaux sauvages a chuté de 73 % entre 1970 et 2020, soulignant une crise écologique majeure qui appelle à des actions immédiates et concertées.

État des lieux de la biodiversité

L’IPV, qui suit près de 35 000 populations de 5 495 espèces, y compris des mammifères, oiseaux, poissons, reptiles et amphibiens, présente des résultats préoccupants. Les données révèlent des déclins dramatiques des populations selon le milieu :

– Espèces d’eau douce : En moyenne, ces espèces ont connu une chute de 85 %.
– Espèces terrestres : Les populations ont diminué de 69 %.
– Espèces marines : La diminution atteint 56 %.

Les régions les plus touchées par ce déclin sont l’Amérique latine et les Caraïbes, où les populations animales ont chuté de 95 %.

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Contre l’éco-anxiété, on a toujours un pouvoir d’action 

Au cours des derniers mois, la planète a connu ses mois de juin et d’août les plus chauds, ainsi que la journée la plus chaude jamais enregistrée, avec une température moyenne mondiale de 17,16 °C le 22 juillet 2024. Beaucoup de gens ont poursuivi leur vie du mieux possible, mais cet événement a été de nature à augmenter le niveau d’anxiété climatique. L’éco-anxiété touche d’abord les gens qui subissent le plus les effets du changement climatique, en particulier dans les pays du Sud, mais aussi les scientifiques du climat, qui les documentent et les modélisent.

Comment canaliser cette angoisse de façon à ne pas être paralysé mais à se propulser dans l’action ? Pour répondre à cette question, The Conversation Europe s’est entretenu avec la climatologue Diána Ürge-Vorsatz, qui vice-présidente du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC).

Pourriez-vous commencer par décrire en quelques mots votre sujet de recherche ? Quels ont été les moments que vous avez jugés les plus marquants durant votre carrière de climatologue ?

Diána Ürge-Vorsatz : Je travaille principalement dans le domaine de l’efficacité énergétique.

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Éco-anxiété : une étude révèle l’impact psychologique de la crise climatique

— Par Emma Lawrance (*) —

Canicule en Amérique du Nord et certaines parties de l’Asie, inondations au Nigeria et au Brésil, typhon aux Philippines… Les catastrophes climatiques se sont encore multipliées cet été, alors que six des neuf limites planétaires de la Terre ont été franchies. En tant que spécialiste de la santé mentale, je m’inquiète pour les personnes qui ne se sentent pas concernées par l’état de l’environnement en ce moment.

Les recherches Google concernant les termes « éco-anxiété » et « anxiété climatique » ont augmenté de 4 590 % entre 2018 et 2023. Qu’est-ce que l’expérience de cet état signifie, qui est concerné ? Cela peut-il contribuer à catalyser l’action climatique ? Autant de questions que j’ai étudiées ces dernières années dans le cadre de mon travail à la tête du Climate Cares Centre à l’Imperial College de Londres.

Une myriade de définitions

Qu’est-ce que l’« éco-anxiété » ? Le terme fait référence, de façon assez large, à la détresse que l’on ressent face à la destruction de l’environnement et à ses conséquences pour la vie humaine et non humaine.

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Végétaliser les villes : une solution face au changement climatique, mais à quel prix sanitaire ?

Florence Fournet, directrice de recherche à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD), dans une interview accordée à Anaïs Marechal et publiée sur le site Polytechnique insights, la revue de l’INstitut Polytechnique de Paris, évoque les risques sanitaires posés par la végétalisation des villes.

En bref :

La végétalisation des villes est l’une des solutions promues pour atténuer les effets du changement climatique.

Cette approche peut réduire significativement la température urbaine, améliorer le bien-être des citadins et la consommation énergétique.

La végétalisation urbaine crée de nouvelles niches écologiques, favorisant une biodiversité plus variée dans ces milieux, mais elle peut aussi augmenter les risques sanitaires liés aux maladies vectorielles.

La gestion de la végétalisation doit être adaptée pour éviter les risques sanitaires, comme les épidémies de dengue ou la propagation de tiques porteuses de maladies.

Il est essentiel de poursuivre la recherche pour comprendre et minimiser ces risques tout en maximisant les bienfaits de la végétalisation en ville.

En résumé :

Face aux défis du changement climatique, la végétalisation des villes s’impose comme une solution clé pour améliorer la qualité de vie urbaine tout en contribuant à la lutte contre les effets néfastes de la hausse des températures.

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