La littérature caribéenne puise sa vitalité dans le brassage inouï qu’a connu l’archipel, souligne l’écrivain et poète Daniel Maximin
— Propos recueillis par Raphaëlle Rérolle —
Des pays distincts, des langues différentes, des populations aux origines diverses, la Caraïbe forme une guirlande à plusieurs facettes, chacune dotée de son histoire particulière. Cet -ensemble possède pourtant une identité commune, qui se manifeste à travers la -culture et notamment la littérature. C’est l’un des postulats de l’Association des écrivains de la Caraïbe, qui a tenu son quatrième congrès en Guadeloupe, avec le soutien du conseil régional. Pendant quatre jours, du 15 au 18 avril, des auteurs venus de Guadeloupe ou de Martinique, de Cuba, d’Haïti, de Trinidad et Tobago, de Panama ou d’Anguilla ont débattu ensemble du thème de la diaspora dans la littérature caribéenne. Parmi eux, l’écrivain et poète guadeloupéen Daniel Maximin, né en 1947. Invité d’honneur de la manifestation, il définit les contours de cette identité marquée par le métissage et la lutte pour la liberté.
Au commencement était la géographie La nature joue un rôle essentiel dans cette identité commune : l’arc -caraïbe a la particularité d’être un archipel.