— par Annie Chénieux —
Afrique(s), la 19ème édition du Printemps des poètes met à l’honneur les poètes de l’Afrique, des Antilles et au-delà.
Dédié à l’écrivaine turque Asli Erdogan, emprisonnée pour ses écrits et dont le procès débute le 14 mars, le Printemps des poètes 2017 a pour parrains le cinéaste mauritanien Abderrahmane Sissako et le journaliste Soro Solo. Jusqu’au 19 mars, Afrique(s) rendra hommage à deux figures majeures de la poésie africaine, Léopold Sédar Senghor, qui fut président du Sénégal et le premier Africain à siéger à l’Académie Française, et l’écrivain congolais Tchicaya U Tam’si, décédé en 1988. Pour Jean-Pierre Siméon, le directeur artistique du Printemps (qui quittera son poste après cette édition), « tout ou presque reste à découvrir de l’intense production poétique africaine qui (…) offre des chemins neufs sur les terres du poème. » Ainsi, parmi les poètes invités, Abdellatif Laâbi, Amina Saïd, Nimrod, Tanella Boni, Alain Mabanckou, Véronique Tadjo, Amadou Elimane Kane, animeront des lectures-rencontres dans des bibliothèques parisiennes, au Musée du quai Branly-Jacques Chirac, et dans divers lieux en province.
Des prix de poésie
Partenaire fidèle du Printemps, la RATP affichera des poèmes cette année aux couleurs de l’Afrique sur l’ensemble de son réseau avant de lancer, le 15 mars, son Grand Prix Poésie 2017, ouvert à tous et dont le jury sera présidé par Augustin Trapenard.