Catégorie : En librairie

Haïti : Emmelie Prophète écrit son Port-au Prince

Dans Les Villages de Dieu, la romancière et poétesse haïtienne raconte, sous forme de chroniques du quotidien, les cités populaires de Port-au-Prince. 

Qui est Emmelie Prophète-Milcé (d’après Wikipédia et Africultures ) ?

Emmelie Prophète « écrit pour sauver sa peau»… Hantée par le mal de son pays, elle brise le silence et raconte Haïti dans des mots simples, une écriture fluide et généreuse. Au fil des pages, le lecteur se promène à travers les saisons, au détour des recoins de Port-au-Prince, la ville où elle est née, le 15 juin 1971.
Après  des études en lettres modernes et droit, puis en communication à la Jackson State University, Emmelie a animé pendant huit ans une émission de jazz à Radio-Haïti, travaillé dans l’enseignement, pour finalement intégrer la diplomatie, en tant qu’attachée culturelle d’Haïti à Genève. Journaliste, elle a été également responsable de la page culturelle du journal Le Nouvelliste, le plus ancien titre de presse francophone des Amériques. Elle assume, ou a assumé, à diverses époques, de nombreuses responsabilités : directrice exécutive du Festival Étonnants Voyageurs Haïti, membre du comité de rédaction de la revue franco-haïtienne Conjonction¹, directrice du Bureau Haïtien du Droit d’Auteur et de la Bibliothèque Nationale.

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« Création et insularité », présentation de l’ouvrage

Vendredi 11 juin, à 18h30,à la Bibliothèque Schoelcher (Fort-de-France).

Présentation de l’ouvrage par : Anne-Catherine Berry, Dominique Berthet, Marie-Lyne Psyché-Salpétrier.

« La situation d’insularité contribue-t-elle à produire une création spécifique qui se distinguerait des autres créations ? Il est difficile d’imaginer un art qui serait détaché d’un lieu, d’un contexte, d’une culture. Le lieu est déterminant. Il influe directement ou indirectement sur l’artiste et, en conséquence, sur les productions qu’il réalise. Vivre sur une île, n’est pas sans effet. Cela détermine un certain regard, une certaine appréhension des choses, une relation particulière au monde, un rapport singulier à l’espace. L’insularité n’est pas qu’un fait géographique, elle induit une mentalité, une approche, des conceptions spécifiques. L’île amène à une pensée nouvelle. Il n’est pas absurde de considérer que cela puisse ressurgir, d’une manière ou d’une autre, dans les œuvres.

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Guadeloupe  » An bizwen on ti-joupa « , de Jean-Pierre Moya

Résumé :
Pourquoi relater cette période de ma vie, de 2014 à 2020 ?
Non, je n’établis pas un guide touristique de la Guadeloupe, mais je partage l’expérience vécue depuis mon arrivée, emplie d’aléas, de difficultés, de coups du sort… et de bonheurs.
J’offre ici un regard sans concession aux candidats à l’installation dans ce magnifique archipel.

Auteur : Jean-Pierre MOYA
Insatiable curieux, il touche à tout : la mécanique, l’électricité, l’informatique, la menuiserie et l’ébénisterie, la photographie, le dessin et la peinture…
Après 57 ans d’activités de régions en régions en métropole, il arrive en Guadeloupe en 2014 : un bonheur pour la photographie !
Avant de reprendre ses pinceaux pour saisir les tons lumineux d’ici, il se consacre à la restauration d’une ancienne demeure en bois, et, pendant les heures les plus chaudes, il assemble des mots pour vous offrir des récits fantastiques, dont « Chamans – Rêve d’absolu » et « Chamans – Pilleurs d’âmes ».
Ici, il vous propose le récit de son installation en Guadeloupe.

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Tournures antillaises  » Culture, littérature et politique « , de Harry Jean

Résumé :
Que le moyen de culture serve de réponse à la question politique (diplomatie de la tournure), cela peut valider le choix illustratif de la couverture de cet ouvrage. De l’ombre à la lumière est posée l’équation entre l’avenir choisi et les institutions devant le garantir.
En fait de revendication mûre, la liberté pour les territoires s’accommode mal d’un calcul de démographie manquante qui assécherait la culture et la valeur des dits antillais…
Il reste que la société antillaise s’affranchit de l’antillanité et de ses avatars. Le particularisme antillais, longtemps évoqué comme promesse ou comme frein, ne sert plus aux combinaisons antillaises de l’évolutionnisme social. Chaque peuple en soi peut prétendre à une fédération naturelle qui, dans un contexte de science et de conscience, ne peut plus nous échapper.
En fait de Rencontre avec nous-mêmes, il s’agit de rattacher l’Existence à une continuité de récit dont nous comprenons le sens et l’intérêt. Les écrivains le peuvent et, tout le monde peut écrire. Autant dire, avec Maryse Condé de retour, que vis-à-vis de la culture nous sommes quittes.
A l’envisager par tous les moyens nécessaires, de quoi parle-t-on, d’une culture sans exigence identitaire militante et qui se construirait en dehors de tout fait national ?

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Wole Soyinka, un écrivain engagé 

– par Janine Bailly –

Après des décennies d’absence dans le domaine de la fiction, durant lesquelles l’écrivain a publié des textes de théâtre, des poésies et des essais, tels que De l’Afrique : et autres essais (traduit de l’anglais par Étienne Galle, aux éditions L’Harmattan), Wole Soyinka sera bientôt de retour sur la scène littéraire puisqu’en septembre 2021 doit paraître, en anglais, sa nouvelle œuvre, Chronicles From The Land of The Happiest People on Earth, un roman de politique-fiction.

Bref aperçu biographique 

Wole Soyinka, né à Abeokuta, en juillet 1934, est un dramaturge, essayiste, poète et militant politique nigérian. Il a été le premier auteur africain et la première personnalité noire à recevoir le prix Nobel de littérature, en 1986. L’Académie suédoise saluait ainsi un « écrivain qui met en scène, dans une vaste perspective culturelle enrichie de résonances poétiques, une représentation dramatique de l’existence ». À propos de cette récompense, Soyinka déclara : « Il y a des gens qui pensent que le prix Nobel vous rend insensible aux balles, pour ma part, je ne l’ai jamais cru. 

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« Feu Angélo/Anjélo défen », de Térèz Léotin

Roman français – créole
Térèz Léotin
Exbrayat
Monde Caraïbes
Littérature Romans, Nouvelles

Qu’y a-t-il de plus insupportable que le rejet, la mise à l’écart, les moqueries, appliqués à une personne, surtout quand cet apartheid est « fondé » sur des caractéristiques physiques, des infirmités, traits disgracieux, dont on ignore l’origine – pensons par exemple aux Gueules cassées de la Guerre 14/18 ? C’est ce thème, le refus de la différence, qui est central dans le récit de Térèz Léotin, Feu Angélo/Anjélo défen. Le cadre est la ville de Sentespri, Martinique, mais par-delà ce que l’on pourrait appeler le pittoresque, il y a dans l’ouvrage une réflexion de portée universelle sur notre condition humaine. Le texte évoque aussi, sur la fin, une tragédie qui a frappé toute la Martinique.
On doit souligner qu’avec Feu Angélo/Anjélo défen, le lecteur a un double plaisir : il faut lire aussi le versant créole de l’ouvrage, différent par la langue mais tout aussi estimable. Térès Léotin poursuit là une œuvre entamée depuis nanni manan ( de longues années), pour faire dialoguer sans apartheid créole et français,  » pour la soif universelle » selon la belle formule césairienne du Cahier.

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« L’œuvre de Jean Genet vous oblige à chercher qui vous êtes » Emmanuelle Lambert

-– Par Alain Nicolas —

Les poèmes et les romans de l’écrivain paraissent dans la Pléiade dans leur version originale, sous la direction d’Emmanuelle Lambert et Gilles Philippe. Pouvoir les lire tels qu’il les a écrits permet de revivre le choc causé lors de leur irruption en 1940 dans une littérature qu’il allait marquer durablement.

Publier dans une collection très patrimoniale la poésie et les ­romans de Jean Genet pourrait acter de l’intégration au panthéon littéraire d’un auteur devenu, à l’époque des gender studies (« études de genre ») et des études décoloniales, bien inoffensif. Prendre en main ce volume qui rassemble ses premières œuvres, qui ont choqué ou ébloui ses contemporains, c’est au contraire s’exposer à la brutalité de ces textes violents écrits dans une langue d’une beauté peu commune. Emmanuelle Lambert a codirigé avec Gilles Philippe cette édition qui restitue les écrits tels qu’ont pu les recevoir leurs premiers lecteurs. Elle revient sur la rupture qu’a été l’apparition de Genet dans la France des années 1940 et sur l’empreinte de son œuvre chez les créateurs d’aujourd’hui.

Genet est-il un classique ?

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Littératures : nouveautés du 16 mai 2021

Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du XIIe siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d’atteindre aux XVIIe – XVIIIe siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex. : « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature » André Gide) ou activité participant à leur élaboration (ex. : « Se consacrer à la littérature »).

La littérature se définit en effet comme un aspect particulier de la communication verbale — orale ou écrite — qui met en jeu une exploitation des ressources de la langue pour multiplier les effets sur le destinataire, qu’il soit lecteur ou auditeur. La littérature — dont les frontières sont nécessairement floues et variables selon les appréciations personnelles — se caractérise donc, non par ses supports et ses genres, mais par sa fonction esthétique : la mise en forme du message l’emporte sur le contenu, dépassant ainsi la communication utilitaire limitée à la transmission d’informations même complexes.

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Ballade en lecture avec la yole de Martinique

. — Comité de la yole à l’Unesco —

. Recueil des textes proposés par les candidat·e·s du concours organisé pour accompagner la présentation de la yole à l’Unesco

. Présentation

. Nos poètes en herbe parlent nous font partager leur attachement et leur relation avec ce patrimoine maritime ancestral de la Martinique dans ce livre qui aborde la yole sous l’angle de la littérature. Il réunit les textes proposés par les candidat·e·s du concours organisé pour accompagner la démarche auprès de l’Unesco. Il constitue à la fois un hommage à la yole et un témoignage de gratitude du comité de la yole à l’Unesco de l’association « La yole de Martinique au patrimoine de l’humanité ». Tant que la littérature restera un outil pour comprendre le monde, la question de la transmission ira de soi pour la yole de Martinique. Ces textes rendent hommage au savoir-faire propre à la yole martiniquaise, un héritage traditionnel qui nous fait grandir autrement, culturellement, amicalement, intellectuellement, professionnellement, artistiquement, etc. Créée il y a plusieurs siècles, la yole est une embarcation légère et rapide, à faible tirant d’eau et aux formes effilées, pouvant naviguer à une ou deux voiles.

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Petit traité du vacillement suivi de Madou O de Serghe Kéclard,

Présentation

Petit traité du vacillement :

D’une histoire personnelle née de l’expérience charnelle d’un mot s’élabore une aventure – une poétique partagée. L’auteur construit alors une cosmogonie riche de l’enfance et du divers du monde qui se veut une invitation pour lectrice et lecteur, à entrer en poésie comme ces poètes pour lesquels « poésie n’est point silence on crée de la beauté /mais bruit et fureur /orgie et chaos /fragments et ruines/ lie et fange /d’où fleurit le miracle »

Ainsi s’énonce la parole hors toute liturgie, affranchie de la tutelle d’un Dieu tout-puissant. La verticalité s’estompe alors pour rejoindre un jubilatoire vacillement « mantjé tonbé sé bel pa» (trébucher, c’est encore un beau pas de danse) qui, néanmoins, interroge le sacré, le «pétulant tumulte» de l’amour, de la mort, de la «bles» du désastre originel et de la Beauté «pour acclamer les mystères de la vie». C’est de magie et de ré-enchantement du Réel dont il s’agit ici…. N’est-ce pas l’ultime fonction qu’on est en droit d’assigner à la poésie ?

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Littératures : nouveautés du 25 avril 2021

Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du XIIe siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d’atteindre aux XVIIe – XVIIIe siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex. : « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature » André Gide) ou activité participant à leur élaboration (ex. : « Se consacrer à la littérature »).

La littérature se définit en effet comme un aspect particulier de la communication verbale — orale ou écrite — qui met en jeu une exploitation des ressources de la langue pour multiplier les effets sur le destinataire, qu’il soit lecteur ou auditeur. La littérature — dont les frontières sont nécessairement floues et variables selon les appréciations personnelles — se caractérise donc, non par ses supports et ses genres, mais par sa fonction esthétique : la mise en forme du message l’emporte sur le contenu, dépassant ainsi la communication utilitaire limitée à la transmission d’informations même complexes.

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Littératures: nouveautés du 21 avril 2021

Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du XIIe siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d’atteindre aux XVIIe – XVIIIe siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex. : « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature » André Gide) ou activité participant à leur élaboration (ex. : « Se consacrer à la littérature »).

La littérature se définit en effet comme un aspect particulier de la communication verbale — orale ou écrite — qui met en jeu une exploitation des ressources de la langue pour multiplier les effets sur le destinataire, qu’il soit lecteur ou auditeur. La littérature — dont les frontières sont nécessairement floues et variables selon les appréciations personnelles — se caractérise donc, non par ses supports et ses genres, mais par sa fonction esthétique : la mise en forme du message l’emporte sur le contenu, dépassant ainsi la communication utilitaire limitée à la transmission d’informations même complexes.

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Les Français écrivent tellement que Gallimard dit stop

Paris – De moins en moins de Français lisent, mais ils sont toujours autant de candidats pour être publiés. Et pour Gallimard, c’en est trop: l’éditeur prie les écrivains aspirants d’attendre avant d’envoyer leur prose.

« Compte tenu des circonstances exceptionnelles, nous vous demandons de surseoir à l’envoi des manuscrits. Prenez soin de vous toujours et bonnes lectures« , écrit la prestigieuse maison sur son site internet. 

Ce conseil y est apparu début avril et a été relayé sur le compte Twitter officiel le 2 avril, un vendredi en fin d’après-midi. Pas sûr qu’il soit suivi unanimement, mais pour accroître ses chances, mieux vaut s’y plier. Et patienter. 

Le contexte est assez défavorable aux inconnus qui se rêvent en Houellebecq ou en Nothomb. La fermeture des librairies à deux reprises en 2020, au printemps et à l’automne, a entraîné des reports de parution, provoquant un embouteillage en 2021. Si se faire publier est toujours difficile pour un débutant, c’est devenu encore plus compliqué. 

Gallimard n’est pourtant pas avare en premiers romans dans sa fameuse Collection blanche: cinq à la rentrée de janvier, deux en mars, deux en avril… Interrogé par l’AFP sur les raisons de ce message au grand public, l’éditeur a évoqué l’immensité des volumes envoyés. 

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Littératures: nouveautés du 04 avril 2021

Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du XIIe siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d’atteindre aux XVIIe – XVIIIe siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex. : « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature » André Gide) ou activité participant à leur élaboration (ex. : « Se consacrer à la littérature »).

La littérature se définit en effet comme un aspect particulier de la communication verbale — orale ou écrite — qui met en jeu une exploitation des ressources de la langue pour multiplier les effets sur le destinataire, qu’il soit lecteur ou auditeur. La littérature — dont les frontières sont nécessairement floues et variables selon les appréciations personnelles — se caractérise donc, non par ses supports et ses genres, mais par sa fonction esthétique : la mise en forme du message l’emporte sur le contenu, dépassant ainsi la communication utilitaire limitée à la transmission d’informations même complexes.

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Littératures : nouveautés du 23 mars 2021

Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du XIIe siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d’atteindre aux XVIIe – XVIIIe siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex. : « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature » André Gide) ou activité participant à leur élaboration (ex. : « Se consacrer à la littérature »).

La littérature se définit en effet comme un aspect particulier de la communication verbale — orale ou écrite — qui met en jeu une exploitation des ressources de la langue pour multiplier les effets sur le destinataire, qu’il soit lecteur ou auditeur. La littérature — dont les frontières sont nécessairement floues et variables selon les appréciations personnelles — se caractérise donc, non par ses supports et ses genres, mais par sa fonction esthétique : la mise en forme du message l’emporte sur le contenu, dépassant ainsi la communication utilitaire limitée à la transmission d’informations même complexes.

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À paraître, de Mérine Céco : « Le Pays d’où l’on ne vient pas »

Annonce sur le site Montraykréyol 

La littérature féminine martiniquaise, qui faisait, jusqu’à tout récemment, pâle figure à côté de son alter ego guadeloupéen, s’affirme d’année en année. Avec Térez Léotin, Ina Césaire, Nicole Cage, Suzanne Dracius, Christiane Sacarabany, Jala, Anique Sylvestre, Gaël Octavia, Nady Nelzy-Odry… et tant d’autres, elle trace son chemin, certes dans un relatif silence médiatique, lentement mais sûrement, cela avec une vigueur et une inventivité surprenantes : le 25 mars 2021, le nouveau roman de Mérine CécoCe pays d’où l’on ne vient pas, qui paraît aux éditions Écriture, sera disponible en librairie.

Biographie brève : extrait de Mondesfrancophones

Corinne Mencé-Caster, de son nom de plume Mérine Céco, née en 1970 à La Martinique, est une universitaire et écrivaine française (romancière, essayiste…).

Elle suit en parallèle des études de philosophie et de littérature. À 22 ans, elle est agrégée d’espagnol puis docteur en sciences du langage (1996). Elle commence sa carrière à l’Université des Antilles et de la Guyane (UAG), en 1994, en tant qu’attachée temporaire d’enseignement et de recherche. Elle devient ensuite maître de conférences (1997-2007), puis professeur des universités, en 2009 doyen de la Faculté de lettres et de sciences humaines sur le pôle Martinique.

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Ève Derrien, Molosses, et le bruit de ses talons, 2020.

L’éclat du gris

— Par Manuel Norvat —

Revers du conte. L’histoire ne dira jamais les aventures du petit chaperon gris, ainsi vêtue pour couillonner le loup. Le récit de gueules, on dirait, l’a emporté. Heureusement, avec Molosses Ève Derrien détricote les règles de l’autofiction, en animale grammaticale. Et pas que… Est-ce que l’on peut dire cela ? Est-ce qu’on peut l`écrire ? Ce livre est un opéra en trois parties. Avec du sang bien sûr, pour redire combien la chair est fragile, et aussi une boulimie de bouquins et de co-animaux, avec qui nous partageons le loyer de la Terre.

Molosses ce n’est ni un récit à la première ni à la troisième personne, mais celui d’une personne avec ses moi multiples non reconnus par l’état civil : « J’attire même les lézards et les grenouilles, qui m’escaladent et ne veulent plus me quitter. Sans déc. ». Les molosses, Pilote et Copilote et les chats n’ont pas des crocs de papier. Ils vivent tous autour d’une maison, un rêve d’habiter avec la végétation tropicale en confinement surveillée : « pas un bruit, du vert partout. Et ça sent bon ».

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« La bonne histoire de Madeleine Démétrius », de Gaël Octavia

« Pour Amel Aïdoudi »

Collection Continents Noirs, Gallimard

«Mon amie Madeleine m’a demandé d’écrire son histoire. Elle m’a téléphoné et m’a lancé, de but en blanc, qu’elle allait me raconter quelque chose et que j’allais en faire un livre.
D’abord, j’ai pensé : mon amie me demande de raconter son histoire. J’ai souri : mon amie sollicite mes compétences d’écrivaine, mon amie reconnaît mon talent. Puis je me suis rappelé : Madeleine n’est pas mon amie. Pas à proprement parler. Elle l’a été, au lycée. Elle ne l’est plus. Aujourd’hui, ça fait à peu près vingt ans que je n’ai plus revu Madeleine volontairement. Au téléphone, elle a simplement précisé: « C’est quelque chose qui m’est arrivé pour de vrai. Ça fera une bonne histoire. Un livre qui te rapportera de l’argent, je pense. »»
Qu’était-il donc arrivé à Madeleine Démétrius, la Mulâtresse, «fille de médecin, médecin elle-même, bien mariée, légitime», qui méritât que l’on en fasse un livre?
Pour la narratrice, Martiniquaise à l’enfance- pauvre venue s’exiler à Paris, mère célibataire vivant de chick lit, ces retrouvailles sont surtout l’occasion de démêler les fils d’une amitié brisée et d’exhumer de douloureuses questions enfouies, non sans de grandes bouffées d’ironie et de bonheur.

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Littératures : nouveautés du 28 février 2021

Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du XIIe siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d’atteindre aux XVIIe – XVIIIe siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex. : « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature » André Gide) ou activité participant à leur élaboration (ex. : « Se consacrer à la littérature »).

La littérature se définit en effet comme un aspect particulier de la communication verbale — orale ou écrite — qui met en jeu une exploitation des ressources de la langue pour multiplier les effets sur le destinataire, qu’il soit lecteur ou auditeur. La littérature — dont les frontières sont nécessairement floues et variables selon les appréciations personnelles — se caractérise donc, non par ses supports et ses genres, mais par sa fonction esthétique : la mise en forme du message l’emporte sur le contenu, dépassant ainsi la communication utilitaire limitée à la transmission d’informations même complexes.

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Littératures : nouveautés du 16 février 2021

Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du xiie siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d’atteindre aux XVIIe – XVIIIe siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex. : « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature » André Gide) ou activité participant à leur élaboration (ex. : « Se consacrer à la littérature »).

La littérature se définit en effet comme un aspect particulier de la communication verbale — orale ou écrite — qui met en jeu une exploitation des ressources de la langue pour multiplier les effets sur le destinataire, qu’il soit lecteur ou auditeur. La littérature — dont les frontières sont nécessairement floues et variables selon les appréciations personnelles — se caractérise donc, non par ses supports et ses genres, mais par sa fonction esthétique : la mise en forme du message l’emporte sur le contenu, dépassant ainsi la communication utilitaire limitée à la transmission d’informations même complexes.

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Publication : Un inédit de V.S. Naipaul, Prix Nobel de littérature

En librairie le 7 janvier 2021. Aux Éditions Herodios : Étrange est le chagrin, de V.S.Naipaul, précédé de Souvenirs de V.S.Naipaul, par Paul Theroux.

« Nous n’en avons jamais fini avec le chagrin. Il fait partie du tissu de la vie. Il attend toujours de nous tomber dessus. L’amour rend les souvenirs et l’existence précieux ; le chagrin qui nous envahit est à la mesure de cet amour et il est impossible d’y échapper. »

Étrange est le chagrin 

Le texte a d’abord été publié dans le “New Yorker” au début de l’année 2020, et c’est la dernière parution de Naipaul en français (le texte est traduit de l’anglais par Béatrice Vierne). Herodios ajoute à cet inédit un autre texte inédit en postface, de son ami Paul Theroux – écrivain mondialement connu. Il s’agit donc d’un double inédit, qui éclaire l’amitié tumultueuse entre les deux écrivains, et la personnalité hors normes de Naipaul.

Le « vieux lion » des lettres britanniques a écrit, quelques mois avant sa mort en 2018, ce bref et poignant récit sur le sentiment de chagrin et de deuil qu’il éprouva profondément en trois occasions de sa vie : lorsqu’il perdit son père, peu après son arrivée à Londres, jeune immigré de Trinidad, dans les années 50, puis, trente ans plus tard, lorsque survint la mort de son frère Shiva, enfin, aux derniers jours de sa vie, quand il assiste à l’agonie de son chat Augustus.

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Littératures : nouveautés du 7 février 2021

Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du xiie siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d’atteindre aux XVIIe – XVIIIe siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex. : « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature » André Gide) ou activité participant à leur élaboration (ex. : « Se consacrer à la littérature »).

La littérature se définit en effet comme un aspect particulier de la communication verbale — orale ou écrite — qui met en jeu une exploitation des ressources de la langue pour multiplier les effets sur le destinataire, qu’il soit lecteur ou auditeur. La littérature — dont les frontières sont nécessairement floues et variables selon les appréciations personnelles — se caractérise donc, non par ses supports et ses genres, mais par sa fonction esthétique : la mise en forme du message l’emporte sur le contenu, dépassant ainsi la communication utilitaire limitée à la transmission d’informations même complexes.

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Avec « Division Avenue », Goldie Goldbloom signe un roman gorgé d’amour, de tristesse et de lumière

Juive hassidique et militante pro-LGBT+, Goldie Goldbloom écrit l’histoire d’une femme de rabbin bouleversée par une grossesse hors norme.
Il existe à New York une rue au nom évocateur : Division Avenue. Elle se situe dans une partie spécifique de Brooklyn, le quartier juif orthodoxe. C’est là que vit Surie Eckstein, qui peut s’enorgueillir d’avoir vécu une vie bien remplie : mère de dix enfants, elle passe des jours tranquilles avec sa famille. Alors qu’elle pensait être ménopausée, Surie découvre qu’elle est enceinte. C’est un choc. Une grossesse à son âge, et c’est l’ordre du monde qui semble être bouleversé. Surie décide de taire la nouvelle, quitte à mentir à sa famille et à sa communauté. Ce faisant, Surie doit affronter le souvenir de son fils Lipa, lequel avait – lui aussi – gardé le silence sur une part de sa vie. Un secret peut avoir de multiples répercussions ; il permettra peut-être à Surie de se réconcilier avec certains pans de son passé.
Avec Division Avenue, Goldie Goldbloom trace le portrait empathique, tendre et saisissant d’une femme à un moment charnière de son existence.

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Littératures : nouveautés su 31 janvier 2021

Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du xiie siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d’atteindre aux XVIIe – XVIIIe siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex. : « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature » André Gide) ou activité participant à leur élaboration (ex. : « Se consacrer à la littérature »).

La littérature se définit en effet comme un aspect particulier de la communication verbale — orale ou écrite — qui met en jeu une exploitation des ressources de la langue pour multiplier les effets sur le destinataire, qu’il soit lecteur ou auditeur. La littérature — dont les frontières sont nécessairement floues et variables selon les appréciations personnelles — se caractérise donc, non par ses supports et ses genres, mais par sa fonction esthétique : la mise en forme du message l’emporte sur le contenu, dépassant ainsi la communication utilitaire limitée à la transmission d’informations même complexes.

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L’Haïtien Lyonel Trouillot ranime le pouvoir de la fable

—Par Sonia Dayan-Herzbrun —

Face à la tragédie qui se joue en Haïti, dont des habitants sont chaque jour assassinés par un gang ou tués par des policiers, et spoliés par un pouvoir corrompu, l’écrivain se tourne vers la poésie, comme un flot de lumière face à la noirceur de l’existence.

u centre du récit de Lyonel Trouillot, deux frères, Franky et Ti Tony, aussi dissemblables qu’inséparables : un batailleur et un asthmatique ; l’un qui rêve d’être écrivain, l’autre qui bricole, magouille et assure la subsistance. De leur père, ils ne savent rien. Leur mère, Antoinette, au large cœur, aux jambes fatiguées et à la main leste, ne leur a parlé que de leur arrière-grand-oncle, Antoine, houngan, c’est-à-dire prêtre vaudou et devin.

Sa réputation et sa sagesse étaient telles qu’on venait le consulter de toutes parts, dans son village des Gommiers. Dans les récits d’Antoinette, ce village, où elle n’est jamais allée, était « un jardin miraculeux, la plus heureuse terre des hommes où ne pousserait que du bonheur », et Antoine des Gommiers, « son père Noël rétroactif », « sa protection contre trop de pourquoi ».

Antoinette s’accroche à ses rêves et à la grandeur de cette origine mythique.

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