NOUVELLES ANTILLAISES DU XIXE SIÈCLE
Une anthologie
Barbara T. Cooper, Roger Little
Présentation de Barbara T. Cooper avec la collaboration de Roger Little
Les histoires dans cette anthologie mettent en scène des relations difficiles entre Noirs et Blancs et le poids des préjugés et des méfaits du système colonial. L’héroïsme et le sacrifice des Noirs sont parfois romancés dans ces œuvres, mais sont surtout destinés à souligner leur humanité, à dénoncer leurs souffrances aux mains de maîtres cruels et égoïstes ou en conséquence d’idéologies et d’attitudes irréfléchies. Composé de textes peu ou pas connus, ce volume intéressera ceux qui veulent découvrir de nouvelles facettes de la représentation des Noirs dans les fictions du XIXe siècle.
« Parler encore de nos jours de la stupidité native des nègres, c’est faire preuve d’une inepte ignorance ou de préjugé que nous appellerons créoles, pour montrer tout l’excès de leur folie. »
Victor Schoelcher, Journal de voyage en Égypte (1844)
« Socialement, l’esclave est un cadavre vivant qui ne doit penser, vouloir, aimer selon ses penchants. Physiquement, il est une machine de travail du maître qui attend tout de sa sueur, de son labeur.

«
Misié man ka rélé’w !

Pak nou
L’Association « Tous Créoles ! » apprend, avec tristesse, la nouvelle du décès de Jean BERNABÉ, Professeur émérite des Universités, linguiste de renommée internationale.
— Par Patrick Chamoiseau —
Écrit et publié en 1955, le roman, taxé d’obscénité et de pornographie pour avoir évoqué l’homosexualité et la prostitution masculines, rencontrera un vrai succès public. Le procès dressé à Milan se conclura d’ailleurs par un acquittement, en dépit de la férocité des critiques exercées contre le livre. Un livre qui fut adapté pour le cinéma, en 1959, sous le titre de La Notte Brava (Les Garçons), et réalisé par Mauro Bolognini. Un livre qui, s’il a plus de soixante-ans d’âge, conserve quelque part une brûlante contemporanéité.
Durant la semaine du 06 au 09 avril 2017, s’est tenue, sur le territoire guadeloupéen, la cinquième manifestation du Congrès des écrivains de la Caraïbe qui se réunit tous les deux ans. L’on se doit de reconnaître que l’initiative très louable est à encourager.
Résistant, déporté, Armand Gatti a été tour à tour et tout à la fois journaliste, écrivain, cinéaste, poète, dramaturge et metteur en scène. Grand intellectuel engagé, il a rencontré Malraux, Mao, Castro, Leiris, Che Guevara ou Michaux et baroudeur, il a sillonné le monde, de l’Algérie à la Chine et à l’Amérique latine. Le théâtre a été son refuge. Il est mort à 93 ans à Saint-Mandé.
-phare de la littérature, Césaire pose pour les générations à venir les ferments d’une nouvelle fraternité, en affirmant l’égale dignité de tous les humains et de toutes les cultures. C’est un texte fondamental symbolisant la fierté et la dignité retrouvée des peuples noirs.
S’entrelacent la vie du bagne, la destinée du prisonnier 41143, Dieudonné, et l’histoire du reportage d’Albert Londres pour le Petit Parisien. Les Arènes
Cognitis enim pilatorum caesorumque funeribus nemo deinde ad has stationes appulit navem, sed ut Scironis praerupta letalia declinantes litoribus Cypriis contigui navigabant, quae Isauriae scopulis sunt controversa.
COMMUNIQUE DE PRESSE
— par Patrick Chamoiseau —
Montréal, le 16 mars 2017
« Bondissant sur ses jambes, l’Églantine va s’arc-bouter au grand mât et, aux lueurs fulgurantes, apparaît son visage diaboliquement radieux et ses grands yeux écarquillés. Les rires délirants de la mer et du ciel entourent sa joie vierge. »
Dans le cadre des Célébrations des 104 ans d’Aimé Césaire (1913-2017)*, nous proposons d’éditer un numéro spécial de notre revue Entre deux Rives entièrement consacré à Aimé Césaire