« Un crime sans importance » est un récit-enquête sur la mort de la sœur aînée de l’autrice, assassinée dans sa maison de banlieue.
Le prix Interallié a été décerné jeudi 3 décembre à Irène Frain pour Un crime sans importance (Seuil), récit où l’autrice de 70 ans raconte les suites du meurtre de sa soeur aînée. Irène Frain a obtenu six voix, contre trois pour Ce qui plaisait à Blanche de Jean-Paul Enthoven (Grasset) et deux pour La Grâce de Thibault de Montaigu.
Un crime sans importance relate comment la romancière va tenter de secouer l’enquête sur la mort de cette soeur, tuée dans son pavillon en banlieue parisienne en 2018, qui n’avance qu’avec une lenteur extrême.
« La joie est un sentiment qui m’avait désertée depuis deux ans »
La lauréate est une habituée des succès en librairie, avec un public fidèle, mais moins des prix littéraires parisiens.

Djaïli Amadou Amal a reçu, ce mercredi 2 décembre, le prix
“
Hervé Le Tellier, lauréat du Goncourt 2020, est président de l’OuLiPo, un atelier de littérature expérimentale dont l’objectif est de jouer avec les contraintes linguistiques et d’en inventer de nouvelles.
Les impatientes, de Djaïli Amadou Amal (Emmanuelle Collas), L’anomalie, d’Hervé Le Tellier (Gallimard), Thésée, sa vie nouvelle, de Camille de Toledo (Verdier) et L’historiographe du royaume, de Maël Renouard (Grasset), sont les quatre romans finalistes d’un Goncourt 2020 un peu particulier, puisqu’il a fallu dès les premières sélections délibérer à distance. Le verdict est attendu lundi 30 novembre 2020. Pour vous faire une idée de ces quatre finalistes voici un aperçu de chacun des quatre romans du carré final.
I
Années 1780, Guadeloupe. La jeune métisse Solitude est demoiselle de compagnie. Relativement favorisée, elle ne remet pas en question l’ordre colonial et esclavagiste jusqu’à ce que des rencontres décisives lui fassent rejoindre la lutte pour l’abolition de l’esclavage.
— Par Robert Berrouët-Oriol
Mété lanmen ba nou, Lavièj Mari souplé

Dans son dernier roman, «
La France est noyée sous une tempête diluvienne qui lui donne des airs, en ce dernier jour de 1999, de fin du monde. Alexandre, reclus dans sa ferme du Lot où il a grandi avec ses trois sœurs, semble redouter davantage l’arrivée des gendarmes. Seul dans la nuit noire, il va revivre la fin d’un autre monde, les derniers jours de cette vie paysanne et en retrait qui lui paraissait immuable enfant. Entre l’homme et la nature, la relation n’a cessé de se tendre. À qui la faute ?
L’auteur
La romancière est récompensée pour « le Cœur synthétique », un livre à la fois léger dans le ton et profond dans l’esprit, où l’on retrouve sa préoccupation essentielle : la cause des femmes.
Le prix a été attribué à « Cap Canaille » par un jury de policiers, de magistrats, d’avocats et de journalistes qui récompensent un polar.
Paru durant la semaine du 22 octobre 2020 sur le site Potomitan, l’article «
Vidéo de 53 min à voir ci-dessous.