Catégorie : Littératures

« Entre rêve et réalité » de Lucien Pavilla

Notre histoire se déroule dans les années soixante. La tête dans les nuages et les yeux braqués vers les étoiles, un adolescent martiniquais nourrit les chimères les plus folles. Un matin, au cours d’une randonnée en forêt tropicale, notre héros, alors sexagénaire, réalise enfin ses espoirs de jeunesse…
Porté par une écriture fine et ciselée où se mêlent expressions populaires et créoles, cet ouvrage tendre et émouvant met à mal le rêve américain et célèbre les trésors de « l’île aux fleurs », dont les pitons du Carbet.
Il souligne également le caractère parfois illusoire des songes et des croyances et révèle que l’évolution d’une société, même dans un temps relativement court, peut métamorphoser un milieu naturel et des comportements jusqu’à transformer un désir en désappointement.
Au croisement de la réalité et de la fiction, cette oeuvre surprenante enrichira votre imaginaire et vous plongera dans un monde végétal d’une beauté inouïe, empreint de magie et de poésie.

Extrait :
Bien que nous fussions des enfants, les parents n’ignoraient pas la petite bande du Fond que nous formions, étions des jeunes gens qui cherchaient prématurément à affirmer leur juvénilité, des adolescents qui mettaient tous les codes, toutes les références à l’épreuve.

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Kiba ka fè kakol

— Par Daniel M. Berté —

Kapitalis ritjen
Pa janmen dijéré
Kastro ek pèp kiben
Lévé épi lité ek fè-YO dégajé

Kolonialis méchan
Eséyé déviré
Kastris ki boug vayan
Fou-YO an bel kalot a la Bé dé Kochon

Kénédy ek Kroutchev
Apré kriz-dé-fizé
Désidé fè an trev
Pou kalmé lé tansion ek ladjè pa pété

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Cent ans de poésie en Martinique

Après « Cent ans de poésie en Guadeloupe » en 2017, les Éditions Long Cours viennent de publier un nouvel ouvrage dédié cette fois à la Martinique. Un parcours novateur à travers un long siècle de poésie en Martinique. Cent-treize poèmes ou extraits, en français et en créole, de vingt-six poètes : Drasta Houel, Victor Duquesnay, Daniel Thaly, René Maran, Gilbert Gratiant, Marie-Magdeleine Carbet, Étienne Léro, AImé Césaire, Joseph Zobel, Georges Desportes, Édouard Glissant, Alfred Melon-Degras, Daniel Boukman, Joseph Polius, José Le Moigne, Roger Parsemain, Joby Bernabé, Serge Goudin-Thébia, Joël Beuze, Monchoachi, Suzanne Dracius, Éliane Marquès-Larade, Éric Pézo, Nicole Cage, Hanétha Vété-Congolo, Jean-Marc Rosier. Ces auteurs sont réunis ici pour la première fois. Chacun est présenté dans une notice bio-bibliographique. Les poèmes offrent ensuite une véritable approche de leur travail. En complément : un appareil critique composé de notes sur les faits historiques, les personnages cités, etc, d’un glossaire des termes rares ou créoles, d’une carte de la Martinique pour situer les lieux mentionnés.L’ouvrage comprend un avant-propos de Roger Little, professeur émérite à Trinity College (Dublin), suivi de 113 textes de 26 poètes.

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Parutions : nouveautés du 16 juin 2019

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

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A ! Papa !

— Par Daniel M. Berté —
Mantjé tonbé sé bel pa
Si’w pa tonbé papa
Ou tonbé an zo-mwen
Pou té fè-mwen fè pa

A ! Papa !
Fè-mwen fè prèmié pa
Ti-pa apré ti-pa
Lè mwen té tou-piti
Ou asiré lé pa

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Parutions : nouveautés du 9 juin 2019

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

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Lafèt Sentespri

— Par Daniel M. Berté —

Chouvalbwa Mèt Lifou
Chajé a tou lé kou
Chak pati sé an sou
Chééé ! Lajan-mwen pran an kou !

Wé ! Grenndé ka woulé !
Wonz man sèbi ! jouwé!
Woulé ban-mwen Ti-André !
Woy ! lajan-mwen ka bésé !

Ti-chouval o dépa
Twa, ek senk ek twa
Twa, dé ek ankò twa
Twa ki gagn ! man rété ababa!

La wouj ? La nwar ? Saw lé ?
Ladjé boul-a misié !
Lèw an dévenn Mondié !
Lajan-mwen vaporé !

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Parutions : nouveautés du 2 juin 2019

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

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Plaidoyer pour l’implication des institutions des droits humains dans l’aménagement linguistique en Haïti

— Par Robert Berrouët-Oriol, Linguiste-terminologue —

En Haïti, les urgences les plus criantes se bousculent aux portiques de l’État. De la navrante saga de la formation d’un nouveau gouvernement en passant par l’amplitude tentaculaire de l’insécurité accompagnant le caractère criminogène du pouvoir politique, l’on assiste à l’accélération de la faillite d’un État incapable de faire face aux urgences sociétales connues de tous. En dépit de cela, et contre le délitement de l’État, les institutions des droits humains poursuivent leur nécessaire et si laborieux plaidoyer pour l’établissement d’un État de droit post-duvaliériste au pays. Dans ce contexte, une question mérite à nouveau d’être posée : ces institutions, qui gèrent dans l’urgence leurs mandats spécifiques, sont-elles concernées par l’aménagement linguistique en Haïti ? Est-il indiqué et légitime de plaider pour que les institutions des droits humains s’impliquent dans l’aménagement linguistique en Haïti ?

La réflexion induite par ces questions a préalablement été abordée dans notre article du 8 décembre 2017 paru dans Le National, « Droits linguistiques en Haïti : l’indispensable implication des institutions des droits humains ». Cet article faisait suite à celui paru dans Le National le 11 octobre 2017, « Droits linguistiques et droits humains fondamentaux en Haïti : une même perspective historique », qui prolongeait, sur ce sujet, une réflexion déjà engagée dans le livre de référence « L’aménagement linguistique en Haïti : enjeux, défis et propositions » (Berrouët-Oriol et al, Cidihca et Éditions de l’Universté d’État d’Haïti, 2011), réflexion systématisée dans notre livre « Plaidoyer pour les droits linguistiques en Haïti/Pledwaye pou dwa lengwistik ann Ayiti » (Cidihca et Éditions Zémès, 2018).

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Parutions : nouveautés du 26 mai 2019

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

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Appel à la création des « États-Unis d’Europe »

— Par Victor Hugo —

21 août 1849, Victor Hugo appelle à la création des « Etats-Unis d’Europe »

Messieurs,

Beaucoup d’entre vous viennent des points du globe les plus éloignés, le cœur plein d’une pensée religieuse sainte. Vous comptez dans vos rangs des publicistes, des philosophes, des ministres des cultes chrétiens, des écrivains éminents, plusieurs de ces hommes considérables, de ces hommes publics et populaires qui sont les lumières de leur nation. Vous avez voulu dater de Paris les déclarations de cette réunion d’esprits convaincus et graves, qui ne veulent pas seulement le bien du peuple, mais qui veulent le bien de tous les peuples. Vous venez ajouter aux principes qui dirigent aujourd’hui les hommes d’Etat, les gouvernants, les législateurs, un principe supérieur. Vous venez tourner en quelque sorte le dernier et le plus auguste feuillet de l’Evangile, celui qui impose la paix aux enfants du même Dieu, et, dans cette ville qui n’a encore décrété que la fraternité des citoyens, vous venez proclamer la fraternité des hommes. (Applaudissements).
Soyez les bienvenus ! (…)

« Un jour viendra où l’on verra ces deux groupes immenses, les Etats-Unis d’Amérique, les Etats-Unis d’Europe, placés en face l’un de l’autre, se tendant la main par-dessus les mers »

Messieurs, cette pensée religieuse, la paix universelle, toutes les nations liées entre elles d’un lien commun, l’Evangile pour loi suprême, la médiation substituée à la guerre, cette pensée religieuse est-elle une pensée pratique ?

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Le prodigieux parcours de Jean-Robert Léonidas

— Par Mérès Weche —

Léonidas, un homme multidimensionnel

Jean-Robert Léonidas est connu pour son excellence en matière de pratique médicale et de production littéraire. Il a mené à bien sa double vie d’écrivain et de médecin. Il exerce tour à tour l’endocrinologie aux États-Unis, enseigne, publie dans des journaux médicaux tels le JAMA américain, le Lancet de Londres. En même temps, il est journaliste culturel à Haïti-Progrès, signe un beau livre sur la peinture haïtienne, s’adonne à la poésie, écrit des essais, des romans, etc. À un moment donné, un difficile choix esthétique s’impose. Il abandonne la médecine pour la littérature.

Sa jeunesse à Jérémie, ses études universitaires à Port-au-Prince, son séjour aux Cayes et à Thomazeau, sa spécialisation et aux États-Unis, ses voyages, son retour dans la Grand-Anse haïtienne, depuis plus de dix-ans, sa plongée dans le pays profond; tout cela constitue la matière première de son œuvre.

Très attentif aux actualités de culture et de littérature, il présente dans Haïti-Progrès plusieurs recensions d’œuvres d’auteurs haïtiens. Invité de Bibliobs, il signe quelques articles sur le site littéraire du Nouvel Observateur (France).

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« Lachas Mawon », de Daniel M. Berté

Dé chien a lapo nwè toujou pré o konba
Dé pè zié wouj ek jòn épi dé flanm difé
Dé djèl ka bavé blan ki ni dan kon pwagna
Dé chien ki YO drésé di lanfè yo chapé
An Nèg ki ni asé…

An Nèg ki ka sanfui pou kité lé kout fret
An Nèg ki ka fann kann pou kité lé fè-cho
An Nèg ka bat razié pou kité Kat-pitjèt
An Nèg ka krazé bwa pou kité lé kacho
Dé molos YO ladjé…

Dé molos énèwvé ki pran an lodè Nèg
Dé molos anrajé ki trapé pist an Nèg
Dé molos eksité paré a manjé Nèg
Dé molos ki présé pou kaptiré an Nèg
An Nèg ki ka trasé…

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« Titim bwa sek » de Daniel Boukman

Vendredi 24 mai 2019 à 18h 30 La Trinité

Maison de quartier Georges Pako
Cité du Bac
Daniel Boukman est un écrivain, poète, dramaturge et enseignant. Militant culturel il met pas écrit la tradition de la devinette en créole.
L’ouvrage :

Pour ce livre, Daniel Boukman s’est associé à Madeleine de Grandmaison, pour la préface et Hugues Baspin pour les illustrations. Ce titim Bwa Sek renouvelle en langue créole le contenu des titim traditionnels ; ce sont 40 devinettes tournant essentiellement autour d’insectes et autres bestioles de la faune du pays Martinique ; ils sont nommés pour rappeler qu’eux aussi, ils participent à l’Ensemble que l’on appelle la Vie…

Lire aussi : Alvina Ruprecht. « Stratégies d’une dramaturgie politique  : le théâtre anticolonial de Daniel Boukman », L’Annuaire théâtral : revue québécoise d’études théâtrales, n° 28, 2000, p. 59-72.

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Parutions : nouveautés du 20 mai 2019

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

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Couleur arc-en-ciel

— Par Patrick Mathelié-Guinlet —

Après la pluie vient le beau temps
pour les enfants de l’arc-en-ciel…
Aujourd’hui doit finir le temps
des discriminations sexuelles !

Chacun peut aimer à sa guise
car c’est une chose permise
pourvu qu’à personne on ne nuise…
Pour vivre en bonne intelligence

le mot d’ordre est la tolérance,
le respect de la différence.
Qu’il s’agisse de religion,
couleur de peau, sexualité,

soyons fiers de ce que nous sommes
et cela vaut pour tous les hommes
car des Droits la Déclaration
a depuis longtemps proclamé

qu’ils doivent être libres et égaux !
Il faut chasser de nos cerveaux
le racisme et l’homophobie.
D’un même combat il s’agit :

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Vers Le Diamant

Pour E.G.

par Patrick Chamoiseau

Ce qu’il existe de tendre
et de sensible
dans le soleil et dans le sable
s’est accordé ici
pour habiter les ombres
d’une secrète lumière

celui qui le sait
qui le tait
qui en est enchanté
n’en habite que l’absence.

Sous le soleil voilé
parfois
le sable accuse le gris clair des patiences
mais aux points de lumière
les éclats de lambis
de vieux quartz ou de sel
semblent s’accorder
aux souvenirs dispersés des empreintes

seule
de l’écume
le frissonnement trop clair
en conserve l’intuition
et en dessine la trace.

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Bonnes feuilles : « La Mutine », roman

La Mutine, petite île des tropiques, fait face à une grève générale. Les syndicats soutenus par la majorité de la population réclament une hausse du niveau de vie tandis que les patrons s’inquiètent pour leurs profits. Chaque camp manœuvre afin de se mettre l’État français dans la poche. Pendant ce temps, les indépendantistes avancent leurs pions… Michel, professeur de philosophie venu de Métropole, assiste à ce cirque avec consternation. Lui continue de faire cours tout en coulant des jours heureux avec Belle, une Créole à la sensualité torride, artiste-peintre à ses heures. Face aux tensions sociales qui s’exacerbent, au racisme qui se réveille, l’enseignant prône les vertus de la raison. Mais le destin de l’une de ses élèves, fille de l’un des grands Blancs de l’île, va basculer jusqu’au meurtre… La Mutine est une fresque haute en couleur aux allures de roman policier et aux accents de pamphlet politique. S’inspirant du conflit social qui paralysa la Martinique et la Guadeloupe en 2009, l’auteur, désormais directeur de Mondesfrancophones / qui collabore de temps à autre à Madinin-art (dernièrement avec un article sur la politique commerciale d’Air France), fabrique une fable édifiante sur ces / nos territoires insulaires où la température monte plus facilement qu’ailleurs.

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« Wakanda » de Djenm Compagnie

Les17-18-19 mai 2019 / 16h & 18h Espace Wopso à Fort-de-France

à partir de 6 ans 15€/10€
Remontez les premiers temps du royaume du Wakanda et découvrez les aventures extraordinaires de ses habitants.Notamment : Ogoun le forgeron, Tjalla le chat, Djambo le sorcier, Boto le lapin ou encore Tsingélé le danseur.

Pour sa première, Djenm Compagnie propose un spectacle jeune public qui mêle le conte, le théâtre, le chant, la danses et les percussions africaines.

Gilles Jobello, comédien-conteur, originaire de la Martinique. Il compte 20 années d’expériences dans le domaine théâtral. Il a été chargé de mission au Théâtre Nouvelle Génération de Lyon, il est titulaire d’un master en arts de la scène.

Hèlène Gusto, percussionniste-chanteuse, originaire de la Martinique. Elle compte 20 années d’expériences dans le domaine musical et artistique. Elle est aussi marionnettiste et responsable d’une web tv.

► Espace Wopso 31 Route de l’Union – Didier / FDF

► Infos 0596 79 84 24 / 0696 41 62 10

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Instants / instantanés : les « Haïkus Martinique » de Michel Herland

— Par Daouia Gacem —

Le signe calligraphié d’un H parcourt le petit recueil poétique « Haïkus Martinique » de Michel Herland, universitaire, économiste, essayiste, romancier, poète.

Il s’inscrit ici dans la lignée des auteurs français francophones comme P. Claudel, P. Eluard, Stéphanie Le Bail…, lesquels, séduits par la force de cette forme ultra courte de la poésie japonaise, se sont efforcés de la transcrire dans notre langue. Les difficultés de l’exercice sont multiples car il ne suffit pas en effet d’amaigrir un alexandrin trop bavard, d’enfermer un sonnet dans un tercet.

Cinq syllabes, puis sept et à nouveau cinq rythment les trois lignes de vers enrichis d’allitérations, d’assonances, de sonorités suggestives, quelques rares rimes. La versification seule pourrait faire japonisant mais ne ferait pas le haïku. Il y faut aussi toutes les richesses d’un instant évoqué.

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8 Mai 1902

— Patrick Mathelié-Guinlet —

Tout à coup la montagne sort de sa torpeur.
De se réveiller, n’est-ce pas l’heure ?
En ce petit matin de Mai et sa pâleur,
d’abord un frémissement qui engendre
la peur
puis de murmures en grondements
de tonnerre,
sa rumeur s’enfle alors sous la terre.
À son flanc saigne une blessure
dont le sang coule à gros bouillons et puis soudain, c’est l’explosion :
les volutes d’une fumée grise,
épaisse, mortelle, quasi-solide
et pleine de roche en fusion,
montent au ciel et puis détruisent
toute vie endormie dans Saint-Pierre
brutalement ensevelie
sous une pluie de cendre amère.
Pas même le temps d’une prière
que déjà tout est fini.
Sur la mer retombe un silence de pierre,
de tombeau que nul chant d’oiseau ne vient
briser.

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Parutions : nouveautés du 5 mai 2019

Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du xiie siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d’atteindre aux xviie – xviiie siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex. : « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature » André Gide) ou activité participant à leur élaboration (ex. : « Se consacrer à la littérature »).

 L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés

Sciences Humaines  

L’ÉVEIL DU DRAGON GALLOIS
D’une assemblée à un parlement pour le pays de Galles (1997-2017)

Stéphanie Bory

En mai 1997, le gouvernement travailliste de Tony Blair a été élu en faisant la promesse de créer une institution dévolue au Pays de Galles.

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La fin des « Temps Modernes »?

Cette revue fondée par Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir en 1945, puis dirigée pendant plus de 30 ans par Claude Lanzmann, entre, un peu moins d’un an après sa mort, dans une phase incertaine.

Une tribune du comité de rédaction publiée dans Le Monde (voir ci-dessous), explique que le projet de reprise présenté à l’éditeur Gallimard, n’a pas convaincu. Le titre restera dans la maison, celle des âmes de la revue (Sartre, de Beauvoir et Lanzmann) mais une autre formule est envisagée : une collection de trois volumes thématiques annuels dont on ne sait pas davantage à l’heure actuelle.

Si la marque demeure donc, une nuée d’interrogations entoure l’esprit de la revue à l’aune de ce changement symbolique.

Mais de quel esprit s’agit-il ? Ce patrimoine vivant de l’Histoire des idées a accueilli les plus éminentes signatures de Beckett à Genet, de Sarraute à Duras, de Queneau à Faulkner, de Arendt à Bourdieu, de Lacan à Lévi-Strauss, de Glissant à Fanon, de Baudrillard à Foucault, sans oublier Jurgen Habermas, et plus récemment Alain Badiou, Bruno Latour, Etienne Balibar ou Toni Morrison.

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Les grands défis de l’État haïtien en matière d’aménagement linguistique

— Par Robert Berrouët-Oriol, Linguiste-terminologue —

L’État haïtien, de 1804 à nos jours, est-il intervenu de manière explicite dans le champ linguistique ? En a-t-il d’ailleurs eu le projet, dès le 1er janvier 1804, à la création de la République d’Haïti ? Des premiers débats sur la graphie du créole au cours des années 1940 en passant par la réforme Bernard des années 1980, peut-on parler de tâtonnements, de mutations culturelles significatives ou de conquêtes ? Quels sont aujourd’hui les grands défis de l’État haïtien en matière d’aménagement des deux langues officielles du pays ?

Dans le livre de référence paru en 2011, « L’aménagement linguistique en Haïti : enjeux, défis et propositions » (Berrouët-Oriol et al, Cidihca et Éditions de l’Université d’État d’Haïti), il est démontré que l’État haïtien, au cours des ans, est intervenu a minima dans le champ linguistique mais qu’aujourd’hui il souffre d’un ample déficit d’intérêt et de leadership en matière d’aménagement linguistique

Selon Louis Auguste Joint, auteur du livre « Système éducatif et inégalités sociales en Haïti » (L’Harmattan, 2006), l’État est intervenu explicitement de la manière suivante :

Structures gouvernementales pour la promotion du créole et de l’alphabétisation

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Parutions : nouveautés du 28 avril 2019

Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du xiie siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d’atteindre aux xviie – xviiie siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex. : « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature » André Gide) ou activité participant à leur élaboration (ex. : « Se consacrer à la littérature »).

 L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés

 

HENRI FAYOL, UN PATRON FRANÇAIS

Jean-Louis Peaucelle, Cameron Guthrie
De 1888 à 1918, Henri Fayol dirigea 10 000 personnes dans une entreprise minière et sidérurgique.

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