– par Janine Bailly –
Il faut sortir de l’oubli un écrivain injustement retourné dans l’ombre ! En effet, le prix Goncourt n’a pas empêché René Maran de sombrer quelque peu dans l’oubli. Il serait noble que les Caribéens, les Guyanais en particulier, et les Africains, se réapproprient et mettent en valeur les nombreux chefs-d’œuvre littéraires qui racontent leur histoire. (Éric Amiens, journaliste)
Hommage dans la Caraïbe
♦ Afin de rendre un bel hommage à René Maran, ce 22 mars, Alfred Marie-Jeanne, Président du Conseil Exécutif de la Collectivité Territoriale Martiniquaise, a reçu à Tropiques Atrium à Fort-de-France, élèves et enseignants : « C’est avec beaucoup de sympathie que j’accueille cet auditoire composé de jeunes pour rendre hommage à René Maran… J’ai jugé indispensable que la CTM honore et préserve la mémoire de cet écrivain, qui a prouvé que la littérature peut être au service de la vérité et de la justice (…) Son roman contredit tous ceux qui prétendaient, et continuent encore à soutenir, que leur soi-disant mission civilisatrice avait un autre but que le pillage et la domination ». Pierrette Leti-Palix, Professeur de lettres, a souligné l’importance de cette manifestation : « Un jeune Martiniquais va se reconnaître dans ce texte parce qu’il aborde des questions humaines.

— Par Robert Berrouët-Oriol, 
Annonce sur le site Montraykréyol
Maché manniè ou lé
Le spectacle Noire, d’après le roman Noire-La Vie méconnue de Claudette Colvin, adapté et mis en scène par 
Avec :
Cyrilia, j’ai dit bonjour !
Inspiration divine
Communiqué de France Antilles : Ce 8 mars, la Journée internationale des Droits des Femmes est relayée par la plupart des chaînes de télévision. Des Antilles jusqu’aux confins de la Terre, les femmes s’expriment dans le monde entier, par le biais du tube cathodique.
Ki zot sé Bònanman
« Pour Amel Aïdoudi »
Marguerite Duras ne se sentait « pas féministe du tout », et pourtant, 25 ans après sa mort, l’écrivaine française passe finalement comme telle, à force d’avoir pourfendu dans son oeuvre le machisme de son siècle.
Le ministère de l’Éducation nationale et de la formation professionnelle (MÉNFP) d’Haïti a récemment émis un communiqué relatif au « Cadre d’orientation curriculaire pour le système éducatif haïtien / Haïti 2054 » (version de décembre 2020, « à valider ») dans lequel il expose les objectifs de ce document « issu d’une activité menée avec l’appui du Projet NECTAR du MÉNFP [et] financé par la coopération française. » Le ministère de l’Éducation n’ayant pas répondu à nos sollicitations, il a été extrêmement difficile d’obtenir la version de décembre 2020 de ce texte : le partage des documents et plus largement le droit à l’information documentée ne font pas partie de la culture administrative des cadres dirigeants de ce ministère, au premier chef Pierre Josué Agénor Cadet, l’actuel ministre, remarquable portefaix du régime néo-duvaliériste du PHTK, le Parti haïtien tèt kale. Le « Cadre d’orientation curriculaire », qui n’a pas encore été formellement adopté par l’État haïtien, doit malgré cela être évalué en toute indépendance par des spécialistes du curriculum, par des didacticiens, des pédagogues, des enseignants et des linguistes dans la mesure où il est destiné à définir l’orientation stratégique, curriculaire et programmatique de l’École haïtienne pour les prochaines décennies.
Au clair de la lune,
Madame Louise Mushikiwabo,
Dòmi !… Pandan
Dans les années 2000, les deux écrivains martiniquais
« Nous n’en avons jamais fini avec le chagrin. Il fait partie du tissu de la vie. Il attend toujours de nous tomber dessus. L’amour rend les souvenirs et l’existence précieux ; le chagrin qui nous envahit est à la mesure de cet amour et il est impossible d’y échapper. »
Jean-Claude Carrière, est un écrivain, scénariste, parolier, metteur en scène et acteur français, né le 17 septembre 1931 à Colombières-sur-Orb et mort le 8 février 2021 à Paris.