Catégorie : Littératures

Littératures: nouveautés du 27 octobre 2019

Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du xiie siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d’atteindre aux XVIIe – XVIIIe siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex. : « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature » André Gide) ou activité participant à leur élaboration (ex. : « Se consacrer à la littérature »).

La littérature se définit en effet comme un aspect particulier de la communication verbale — orale ou écrite — qui met en jeu une exploitation des ressources de la langue pour multiplier les effets sur le destinataire, qu’il soit lecteur ou auditeur. La littérature — dont les frontières sont nécessairement floues et variables selon les appréciations personnelles — se caractérise donc, non par ses supports et ses genres, mais par sa fonction esthétique : la mise en forme du message l’emporte sur le contenu, dépassant ainsi la communication utilitaire limitée à la transmission d’informations même complexes.

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Les Journées de la Langue Créole et du Livre: 1ère édition en Martinique

Dans le cadre de ses politiques de développement culturel, de valorisation de la langue créole et de soutien du livre, la Collectivité Territoriale de Martinique organise les Journées de la langue créole et du livre en Martinique, Pawol palé, Pawol matjé atè Matinik, du 24 au 26 octobre 2019, à l’Hôtel de la CTM et ses sites culturels (Bibliothèque Schœlcher, Bibliothèque de Prêt, Domaine de la Pagerie, Archives…).

Il s’agit pour la collectivité de fédérer un projet autour des professionnels du livre et acteurs de la langue créole et de leur donner des moyens d’expressions à travers un espace dédié.

Cette manifestation, fruit d’un travail collectif, constituent un cadre d’échanges d’une grande richesse par sa diversité et son contenu. Des rencontres, débats, animations et spectacles sont programmés et rythmeront les 3 jours.

Ces journées permettront de créer du lien entre les acteurs de la langue créole, les acteurs du livre, mais aussi entre ces mêmes acteurs et le public martiniquais.

Des activités sont organisées en direction du jeune public avec un focus sur le numérique, le dessin, les ateliers artistiques. Les rencontres en avant-première, entre auteurs et élèves, auront lieu dans certains établissements de l’île.

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Littératures : nouveautés du 20 octobre 2019

Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du xiie siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d’atteindre aux XVIIe – XVIIIe siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex. : « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature » André Gide) ou activité participant à leur élaboration (ex. : « Se consacrer à la littérature »).

La littérature se définit en effet comme un aspect particulier de la communication verbale — orale ou écrite — qui met en jeu une exploitation des ressources de la langue pour multiplier les effets sur le destinataire, qu’il soit lecteur ou auditeur. La littérature — dont les frontières sont nécessairement floues et variables selon les appréciations personnelles — se caractérise donc, non par ses supports et ses genres, mais par sa fonction esthétique : la mise en forme du message l’emporte sur le contenu, dépassant ainsi la communication utilitaire limitée à la transmission d’informations même complexes.

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L’enseignement des langues en Haïti et les défis actuels de l’aménagement linguistique

— Par Robert Berrouët-Oriol, Linguiste-terminologue —

Parus récemment à Port-au-Prince, deux articles ont retenu l’attention des enseignants et des linguistes : « Haïti-Enseignement : près de 7 années passées à étudier pour rien l’anglais et l’espagnol à l’école » (Le National, 9 octobre 2019), et « Enseignement des langues : le système tient à ce que les apprenants réussissent aux tests d’évaluation » (Le National, 16 octobre 2019). L’idée centrale du premier article est bien résumée dans le titre et cible les difficultés chroniques et systémiques de l’apprentissage de l’anglais et de l’espagnol au cycle secondaire et au 3e cycle de l’École fondamentale, tandis que le second article renvoie à l’idée d’une surreprésentation de la réussite scolaire au détriment de l’acquisition de la compétence linguistique des élèves. Les deux articles ont le mérite de remettre en lumière l’inadéquation des méthodes d’apprentissage qui n’ont pas jusqu’ici fait l’objet d’une évaluation scientifique exhaustive.

Ces deux articles renvoient implicitement à une problématique plus large, celle de la toute relative et combien parcellaire connaissance de la réalité de l’enseignement des deux langues officielles d’Haïti, le créole et le français, et également celle de l’apprentissage, au cycle secondaire et au 3e cycle de l’École fondamentale, des langues sœurs régionales que sont l’espagnol et l’anglais.

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Eya pou Jid ! (60 J pou Duranty)

— Par Daniel M. Berté —

Jid !… Misié Jid!… Joy jéyan
Ki jèwmé an jaden lé matjè !

Pa jen jestikilé
Janmen fè kon jandam
Ka kouri ba janbèt

Pa jen fè kon jako
Ki valé an jennton
Ek pa sa dijéré’y

Jid !… Misié Jid!… Joy jéyan
Ki jèwmé an jaden la matjans !

Jid labouré jachè
Pou produi dé jwayo
Ki rann dé moun jaja

Ni yonndé ki japé
Pou té mòdé jaré’y
Mé karava’n ja lwen

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Dé pwen nwè

— Par Daniel M. Berté —

Dé pwen nwè lévé wo
Adan siel Mexico
Dé nonm nwé protesté
An fas li mond antié

Dé pwen nwè senbol cho
Akondi sé flanbo
Stati Lalibèté
Pou chimen sa kléré

Dé pwen nwè, mé limiè
Adan ségrégasion
Té ka met Nèg dèyè
Menm si yo té chanpion

Dé pwen nwè protesté
Kont diskriminasion
Neg té ka sipòté
Adan pli gran nasion

Dé pwen nwè pou montré
Ki magré loprésion
Neg ki ni volonté
Sa fè protestasion

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Littérature : nouveautés du 13 octobre 2019

Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du xiie siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d’atteindre aux XVIIe – XVIIIe siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex. : « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature » André Gide) ou activité participant à leur élaboration (ex. : « Se consacrer à la littérature »).

La littérature se définit en effet comme un aspect particulier de la communication verbale — orale ou écrite — qui met en jeu une exploitation des ressources de la langue pour multiplier les effets sur le destinataire, qu’il soit lecteur ou auditeur. La littérature — dont les frontières sont nécessairement floues et variables selon les appréciations personnelles — se caractérise donc, non par ses supports et ses genres, mais par sa fonction esthétique : la mise en forme du message l’emporte sur le contenu, dépassant ainsi la communication utilitaire limitée à la transmission d’informations même complexes.

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Les prix Nobel de littérature 2018 et 2019 attribués à Olga Tokarczuk et Peter Handke

Pour l’année 2018, le jury a distingué l’autrice polonaise Olga Tokarczuk, née en 1962. 15e femme seulement à recevoir le Graal des écrivains depuis sa création en 1901, Olga Tokarczuk est récompensée pour « une imagination narrative qui, avec une passion encyclopédique, symbolise le dépassement des frontières comme forme de vie », a déclaré le secrétaire perpétuel de l’Académie suédoise, Mats Malm, à Stockholm.
Le Nobel de cette année a été attribué à l’écrivain autrichien Peter Handke. Peter Handke est distingué pour une œuvre qui « forte d’ingénuité linguistique, a exploré la périphérie et la singularité de l’expérience humaine », a-t-il ajouté.

Tous deux succèdent au palmarès Nobel au romancier britannique d’origine japonaise Kazuo Ishiguro, auteur des « Vestiges du jour », consacré en 2017.
Olga Tokarczuk, 57 ans, est considérée comme la plus douée des romanciers de sa génération en Pologne.
Son oeuvre, qui compte une douzaine d’opus traduits dans plus de 25 langues, va d’un conte philosophique, « Les Enfants verts » (2016), à un roman policier écologiste engagé et métaphysique « Sur les ossements des morts » (2010), et à un roman historique de 900 pages « Les livres de Jakob (2014) ».

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Le créole, « seule langue officielle d’Haïti » : retour sur l’illusion chimérique de Gérard-Marie Tardieu

— Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue

La parution en 2018, en Haïti, du livre de Gérard-Marie Tardieu, « Yon sèl lang ofisyèl » (Éditions Kopivit laksyon sosyal) n’a pas soulevé grand intérêt chez les créolistes, les enseignants et les linguistes. Hormis un article du Nouvelliste paru le 30 mai 2018, « Yon sèl lang ofisyèl pou dechouke mantalite nou », ceux qui ont à cœur la défense du créole ne semblent pas avoir pris au sérieux la croisade de Gérard-Marie Tardieu visant à faire du créole la « seule langue officielle » d’Haïti à l’exclusion du français. Et comme pour conjurer le silence, pourtant salutaire, qui a suivi la parution de « Yon sèl lang ofisyèl » (« Une seule langue officielle »), le quotidien Le National, daté du 26 septembre 2019, vient de lui faire l’amabilité d’un entretien sous le titre « Gérard-Marie Tardieu : « kreyòl la ofisyèl sou papye sèlman».

Paru dans Le National  du 7 juin 2018, notre article « Le créole, « seule langue officielle » d’Haïti : mirage ou vaine utopie ? » met en lumière un aveuglement volontaire et têtu chez ceux des bilingues haïtiens éduqués en français qui nient avec légèreté le caractère bilingue de notre patrimoine linguistique biséculaire.

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Mémoire et permanence salvatrice dans «Retour à Gygès» de Jean-Robert Léonidas

— Note de lecture de Dan Burcea —

Dans un entretien datant de 2013, l’écrivain haïtien Jean-Robert Léonidas nous révélait le fait que ses romans avaient «un double enracinement dans le silence et le chaos»[1]. Quatre années plus tard, il nous propose deux autres éléments tout aussi significatifs, extraits cette fois de la symbolique que porte son nouveau roman «Retour à Gygès», ceux de la mémoire et du déracinement. Rien d’étonnant, dirions-nous, pour un écrivain qui a fait lui-même cette expérience dans son aller-retour entre la beauté pure de Haïti, son île natale, et une autre île, Coney Island, au sud de Brooklyn, dans le quartier new-yorkais d’East Flatsbush où il fait d’ailleurs habiter Anita, son héroïne.
Ce sont donc ces deux têtes de pont que l’auteur tente de garder reliés durant le temps de sa narration. Il prend d’abord ses aises dans les paysages enchanteurs de la Plaine des Gommiers où Anita grandit dans cette terre natale située «face à la mer […] ouverte à l’infini des rêves et des vagues». Le pittoresque de ce pays haut en couleurs et riche en saveurs ne tient pas seulement dans son unicité et son abondance naturelle, mais se construit aussi autour des habitants de ce «théâtre de la vie villageoise plein de secrets, de sous-entendus, de surprises, d’émotions» qui extraient «jusqu’à la dernière goutte tout le jus du mot».

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« Échos de la première fois » de Jacques-Olivier Ensfelder

Pourquoi écrire, et encore moins de la poésie ?

« Pour me tromper et pour la seconde vie, écrit le poète Ensfelder… je suis l’ignorant, le poète de ton énigme ; tu possèdes précairement son nom vacant, un astre englouti parmi les étoiles. »

Dans ce quatrième recueil de Jacques-Olivier Ensfelder, on pourra souligner son regard lucide, balayant un Horizon lyrique, et donnant pour le courage « des mains de lumière comme des corbeilles de soleils ».
Le poète, las des hommes, tente l’approche d’un Dieu façonné par son imaginaire, depuis son enfance perdu comme un morceau d’étoile, et de ses croyances rejetées dans les abîmes anonymes de l’homme en général. La rencontre avec l’autre semble alors inféconde, la fraternité un leurre, et ce Dieu que même ses prières ne soumet, lointain et proche à la fois.
Il faut lire et relire ses poèmes dans la cadence et l’éventualité de l’espérance et du bonheur ; Tous deux, comme tous bons sentiments subjugués, fragile telle la Foi.

« Echos de la première fois »
C.M Éditions 10 Euros

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« Reflets des jours mauves », un roman de Gérald Tenenbaum

« La connaissance est un présent d’une infinie cruauté quand elle ne permet pas d’agir. »

— Par Michèle Bigot —

Reflets des jours mauves est le roman des disparus. Le motif central du tissu narratif tresse deux fils : le narrateur est Michel Lazare, chef de clinique et explorateur du génome. Il raconte une histoire biface, celle de sa recherche génétique (la chaîne) et celle de sa rencontre avec Rachel (la trame). Mais la promesse de bonheur suscitée par la thérapie génique se retourne en malédiction, quand l’apprenti sorcier fait face à sa découverte.

C’est une même passion de recherche qui anime anime Lazare et Rachel, comprendre le mystère de la vie pour lui, retrouver les traces des siens pour elle. Il regarde en avant, elle regarde en arrière, pourtant leurs démarches sont jumelles. Il est généticien, elle est photographe, mais tous deux poursuivent des traces, histoire familiale ou anamnèse occulte. Leur amour repose sur une gémellité, une expérience commune, celle de la disparition. Le mélancolique mauve pourrait donc se teinter de reflets tragiques.

Si les caractères et l’intrigue empruntent à la tragédie, la forme emprunte au conte oriental.

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Littérature : nouveautés du 06 octobre 2019

Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du xiie siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d’atteindre aux XVIIe – XVIIIe siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex. : « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature » André Gide) ou activité participant à leur élaboration (ex. : « Se consacrer à la littérature »).

La littérature se définit en effet comme un aspect particulier de la communication verbale — orale ou écrite — qui met en jeu une exploitation des ressources de la langue pour multiplier les effets sur le destinataire, qu’il soit lecteur ou auditeur. La littérature — dont les frontières sont nécessairement floues et variables selon les appréciations personnelles — se caractérise donc, non par ses supports et ses genres, mais par sa fonction esthétique : la mise en forme du message l’emporte sur le contenu, dépassant ainsi la communication utilitaire limitée à la transmission d’informations même complexes.

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Publications : nouveautés du 03 octobre 2019

Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du xiie siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d’atteindre aux XVIIe – XVIIIe siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex. : « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature » André Gide) ou activité participant à leur élaboration (ex. : « Se consacrer à la littérature »).

La littérature se définit en effet comme un aspect particulier de la communication verbale — orale ou écrite — qui met en jeu une exploitation des ressources de la langue pour multiplier les effets sur le destinataire, qu’il soit lecteur ou auditeur. La littérature — dont les frontières sont nécessairement floues et variables selon les appréciations personnelles — se caractérise donc, non par ses supports et ses genres, mais par sa fonction esthétique : la mise en forme du message l’emporte sur le contenu, dépassant ainsi la communication utilitaire limitée à la transmission d’informations même complexes.

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« Ordinary people », un roman de Diana Evans

Troisième roman de Diana Evans, Ordinary People décrit, à travers deux couples quarantenaires les failles et les errances d’hommes et de femmes issus d’une classe moyenne auxquels le pouvoir d’achat en baisse offre peu de perspectives. L’auteure anglaise plonge le lecteur dans la vie intime et domestique de deux cocons familiaux au bord de la rupture, celui de Michael et Melissa, rencontrés il y a plus de dix ans, parents de deux enfants, et de Damian et Stéphanie, mariés depuis bientôt quinze ans, trois enfants. Que devient le couple face aux ambitions personnelles et professionnelles déçues ? Aux longs trajets pendulaires ? À l’argent qui manque toujours un peu ? Diana Evans se fait l’observatrice de la vie conju­gale confrontée au capitalisme et à la crise, et décrit minutieusement la fragile architecture amoureuse.

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Balade poétique: « Cahier d’un retour au pays natal »

 Jeudi 3 octobre 19 h 30 au T.A.C.

Représentation de Colette Césaire

Une interprétation du Cahier d’un retour au pays natal.

Par sa voix tout à fait originale et personnelle, tantôt douce et sensuelle, tantôt puissante et vibrante, Colette Césaire interprète Cahier d’un retour au pays natal et donne à ressentir toute la dimension émotionnelle, voire mystique et spirituelle, de l’écriture poétique césairienne.

Lire : Retours sur le Cahier. — Par Dégé —

Une soirée artistique, littéraire et culturelle pour comprendre et ressentir un des textes les plus célèbres d’Aimé Césaire.

C’est en faisant des études de lettres modernes à Paris, que Colette Césaire découvre « Cahier d’un retour au pays natal ». En lisant le livre à haute voix, elle a entendu un rythme, mais aussi Aimé Césaire.

« Un moment d’émotion pour entendre le rythme du texte, et recréer les conditions de la poésie », c’est le nouveau concept que développe Colette Césaire.
Par sa voix tout à fait originale et personnelle, tantôt douce et sensuelle, tantôt puissante et vibrante, Colette Césaire interprète Cahier d’un retour au pays natal et donne à ressentir toute la dimension émotionnelle, voire mystique et spirituelle, de l’écriture poétique césairienne.

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Parutions : nouveautés du 22 septembre 2019

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

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Publications : les nouveautés du 22 septembre 2019

Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du xiie siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d’atteindre aux xviie – xviiie siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex. : « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature » André Gide) ou activité participant à leur élaboration (ex. : « Se consacrer à la littérature »).

La littérature se définit en effet comme un aspect particulier de la communication verbale — orale ou écrite — qui met en jeu une exploitation des ressources de la langue pour multiplier les effets sur le destinataire, qu’il soit lecteur ou auditeur. La littérature — dont les frontières sont nécessairement floues et variables selon les appréciations personnelles — se caractérise donc, non par ses supports et ses genres, mais par sa fonction esthétique : la mise en forme du message l’emporte sur le contenu, dépassant ainsi la communication utilitaire limitée à la transmission d’informations même complexes.

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Sentespri, patrimwa’n-nou

— Par Daniel M. Berté —

Sentespri sé madjoukann-nou
Avan sété Lanbouk Koulis
Le 12 Jwen 1837
Dékré le gouvènè Mackau
Batizé’y a léta-sivil
Ek di sé komin Sentespri

Prèmié mè ki wouvè lawonn
Sété Pierre-Marie Bonnaud
Diznèf zot mè vini apré
Epi Spiritèn, Spiritain
Yo bati komin Sentespri
Ki man soudnonmé Tjè-li-sid

Si fo palé di Sentespri
An vérité tan ké tro kout
Ek lé jalou ké toujou di
Ki man ka vanté bouyon-mwen
Tjidonk sé pousa man ka di
Vini fè an won Sentespri

Lanati ka trasé zòn-la
Laviè Koulis ek Kakao
Mòn Babé ek Mòn Lavalè
Epi an lo dòt ki zot sav
Ka fè lékren géwografik
Di an komin ki idilik

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Publications littéraires : nouveautés du 15 septembre 2019

Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du xiie siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d’atteindre aux xviie – xviiie siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex. : « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature » André Gide) ou activité participant à leur élaboration (ex. : « Se consacrer à la littérature »).

La littérature se définit en effet comme un aspect particulier de la communication verbale — orale ou écrite — qui met en jeu une exploitation des ressources de la langue pour multiplier les effets sur le destinataire, qu’il soit lecteur ou auditeur. La littérature — dont les frontières sont nécessairement floues et variables selon les appréciations personnelles — se caractérise donc, non par ses supports et ses genres, mais par sa fonction esthétique : la mise en forme du message l’emporte sur le contenu, dépassant ainsi la communication utilitaire limitée à la transmission d’informations même complexes.

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Artocarpes Altilis

— Par Daniel M. Berté —
Man né bòd lariviè
Eti moun pran kribich
An kalen sak-bwano
Pou yo té sa manjé
Epi frui man ba-yo

Man pousé an savann
La bèf, milé, mouton
Vini paré lapli
Oben paré solèy
An lonbraj man ba-yo

Man viv adan lakou
La ti-anmay bandi
Grenpé jik an tèt-mwen
Oben fè balansin
Pann an branch man ba-yo

Man grandi bòd-lanmè
Pou nouri yich péchè
Ki disparèt Miklon
San janmen ritounen
Epi sa man ba-yo

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Poète, rêveur de mots

Un film de jacques-Olivier Ensfelder et Vincent Mercier, réalisé dans le cadre de la 4ème édition de la La Nuit de la Poésie, avec la participation de Monchoachi, André Lucrèce, Georges Desportes, Widad Amra, avec un musique originale de Buddha Bar.

Poète est celui-là qui rompt avec l’accoutumance.
Saint-John Perse (1887-1975)

Le poème, cette hésitation prolongée entre le son et le sens.
Paul Valéry (1871-1945), Tel quel

Le poème est l’amour réalisé du désir demeuré désir.
René Char (1907-1988), Feuillets d’Hypnos (1946)

Les hommes se servent des mots ; le poète les sert.
Octavio Paz (1914-1998)

Un bon poète n’est pas plus utile à l’État qu’un bon joueur de quilles.
Malherbe (1555-1628)

[Mes sonnets] perdraient de leur charme à être expliqués.
Nerval (1808-1855)

Qu’est-ce qu’un poète, si ce n’est un traducteur, un déchiffreur ?
Charles Baudelaire (1821-1867)

Voir le film ci-dessous:

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Publications littéraires : nouveautés du 08 septembre 2019

Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du xiie siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d’atteindre aux xviie – xviiie siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex. : « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature » André Gide) ou activité participant à leur élaboration (ex. : « Se consacrer à la littérature »).

La littérature se définit en effet comme un aspect particulier de la communication verbale — orale ou écrite — qui met en jeu une exploitation des ressources de la langue pour multiplier les effets sur le destinataire, qu’il soit lecteur ou auditeur. La littérature — dont les frontières sont nécessairement floues et variables selon les appréciations personnelles — se caractérise donc, non par ses supports et ses genres, mais par sa fonction esthétique : la mise en forme du message l’emporte sur le contenu, dépassant ainsi la communication utilitaire limitée à la transmission d’informations même complexes.

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« La rengaine sur la colonisation et l’esclavage est devenue un fonds de commerce »

Fatou Diome Propos recueillis par Coumba Kane

L’écrivaine franco-sénégalaise s’exprime sur son parcours et sur son désaccord avec la pensée « décoloniale », qu’elle invite à oublier pour « pacifier les mémoires »

Entretien

Dans son premier roman à succès, Le Ventre de l’Atlantique (Anne Carrière, 2oo3), Fatou Diome donnait la parole à cette jeunesse sénégalaise piégée dans Ies mirages du désir d’Europe. Ses œuvres offrent aussi une voix aux femmes, héroïnes du quotidien quand les maris migrent (Celles qui attendent, Flammarion, z2010 ou disparaissent tragiquement, comme dans son nouveau roman, Les Veilleurs de Sangomar (Albin Michel, 336 pages, 19,90 euros). Installée à Strasbourg depuis vingt-cinq ans, Fatou Diome revient sur son enfance aux marges, l’immigration, ou la pensée « décoloniale » qu’elle ne partage pas.

D’où votre nom vient-il ? Vous écrivez, dans « Le Ventre de l’Atlantique« , qu’il suscitait la gêne à Niodior, votre village natal...

Au Saloum, région de la côte sud du Sénégal, les Diome sont des Sérères-Niominka, des Guelwaar. Il est dit que ce peuple était viscéralement attaché à sa liberté.

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Retour sur le droit à la langue maternelle créole dans le système éducatif haïtien

— Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue —

Est-il juste et équitable de faire le plaidoyer pour le droit à la langue maternelle créole dans le système éducatif haïtien ? Est-il cohérent de plaider à la fois pour le droit à la langue maternelle créole dans notre système éducatif et pour l’aménagement simultané, dans l’École haïtienne, de nos deux langues officielles, le créole et le français ?

Le débat d’idées sur la brûlante question de l’introduction du créole comme langue d’enseignement et langue enseignée ne date pas d’hier. En réalité il remonte aux années 1970-1980 avec la réforme Bernard de 1979 qui, pour la première fois dans l’histoire du pays, fixait les termes de l’introduction du créole, dans l’École haïtienne, comme langue d’enseignement et langue enseignée. La réforme Bernard n’a pas été menée à son terme et la plupart des observateurs ont noté qu’elle a été conduite avec des lacunes au plan didactique et qu’elle fut torpillée par les barons de la dictature duvaliériste.

Pour mieux situer le débat d’idées et se prémunir des ornières idéologiques, il importe de bien comprendre en quoi consiste le droit à la langue maternelle.

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