Catégorie : Manifestations culturelles

L’écho des Terres Sainville

Visite virtuelle « art et patrimoine »

— Communiqué de presse —

Rarement visité, souvent traversé ou évoqué, le quartier des Terres Sainville, en périphérie de Fort-de-France, cristallise de nombreux clichés.

Mais ce qui fait les Terres Sainville, c’est aussi la richesse de son histoire, de son architecture et de ses influences multiculturelles.

C’est pourquoi nous avons choisi de mettre en valeur ce quartier grâce à une visite virtuelle sous le thème « Arts et patrimoine ».

En parcourant la carte interactive, vous pourrez découvrir son histoire, ses lieux emblématiques et ses oeuvres d’art.

Vous découvrirez également les « bulles de quartier » : de courtes vidéos réalisées avec des associations ou des artistes qui vont offriront leur vision de ce quartier aux multiples facettes…

Que la visite commence ! Ouvrez grand les yeux et tendez bien l’oreille, vous entendrez peut-être… l’écho des Terres Sainville.

L’objectif est de mettre en lumière l’histoire et le patrimoine des Terres Sainville, mais aussi de proposer un nouveau regard sur ce quartier, souvent la cible de clichés négatifs. Ainsi, nous souhaitons mettre l’accent sur les jeunes artistes martiniquais et sur les différentes initiatives artistiques, culturelles et associatives qui prennent place aujourd’hui aux Terres Sainville.

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Paris Photo 2021: «L’allégorie du regret» du Sénégalais Omar Victor Diop

Par Siegfried Forster —

Chez l’artiste Omar Victor Diop, le paon, la biche et la tortue se transforment en messagers du danger actuel, mais aussi de la beauté de notre planète. À l’occasion de Paris Photo 2021, le photographe sénégalais présente sa nouvelle série « Allegoria ». La plus grande foire internationale dédiée au médium photographique ouvre ce jeudi 11 novembre ses portes au Grand Palais Ephémère de Paris en accueillant près de 200 galeries de 29 pays.

RFI : À 41 ans, vous êtes l’un des photographes les plus prometteurs de votre génération et vous présentez à Paris Photo 2021, à la galerie Magnin-A, votre nouvelle série Allegoria, dotée d’une mise en scène très graphique, d’un décor raffiné et de couleurs glorieuses. Une allégorie est définie comme une idée exprimée par une métaphore. Quelle est l’idée derrière vos images ?

Omar Victor Diop : Cette série, c’est l’allégorie du regret, l’allégorie du jour où nous nous retrouvons seuls avec nos souvenirs de la nature, parce que c’est tout ce qui en restera. C’est très fictionnel, très naïf dans la construction, mais ce qu’il faut en retenir, c’est une lettre d’amour à la nature.

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Les Béninois « émus aux larmes » accueillent le retour de 26 trésors pillés par la France

Cotonou – « Émus aux larmes », les Béninois ont accueilli mercredi le retour de 26 œuvres des trésors royaux d’Abomey, pillées par les troupes coloniales françaises au XIXe siècle et restituées la veille par Paris.

Ces œuvres, dont certaines revêtent un caractère sacré, sont arrivées à Cotonou par avion en milieu d’après-midi. Elles ont ensuite été convoyées dans trois camions, escortés par des chevaux, jusqu’au palais présidentiel où une cérémonie solennelle a été organisée.

Au son des tambours et instruments de musique traditionnels, de centaines de Béninois venus de tout le pays se sont pressés sur les trottoirs pour apercevoir ces trésors. Adultes et enfants, habillés pour la plupart en pagne coloré, ont applaudi au passage des camions. Certains se sont prosternés au sol, d’autres émus aux larmes ont croisé les mains en signe de respect.

Parmi les œuvres restituées figurent des statues totem de l’ancien royaume d’Abomey (Dans le sud de l’actuel Bénin) ainsi que le trône du roi Béhanzin, pillés lors de la mise à sac du palais d’Abomey par les troupes coloniales françaises en 1892.

« Lorsque le camion m’a dépassé, j’ai eu des frissons.

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L’irrésistible ascension du surdoué Mohamed Mbougar Sarr

Paris – L’écrivain sénégalais Mohamed Mbougar Sarr a connu une ascension phénoménale jusqu’à décrocher mercredi, à 31 ans, le Goncourt pour son roman « La plus secrète mémoire des hommes », qui couronne les efforts d’un travailleur obstiné.

Il est le plus jeune lauréat depuis Patrick Grainville en 1976, et ce n’est que l’une des hautes marches qu’il a enjambées dans sa vie.

Né en 1990, fils d’un médecin de Diourbel, dans le centre du Sénégal, il se révèle excellent élève et avide lecteur.

Quand on lui demande s’il a ressenti une certaine pression de ses parents pour réussir en tant qu’aîné de six frères, il répond: « Non, pas nécessairement! J’ai envie de, simplement, donner le meilleur exemple qui soit à mes frères« .

Il intègre la filière d’élite des garçons de son pays, le prytanée militaire de Saint-Louis-du-Sénégal.

Beaucoup de métiers lui viennent en tête, médecin, footballeur, militaire, journaliste, avocat, professeur… Et à l’heure des études supérieures, ce surdoué choisit une autre filière d’élite, les classes préparatoires littéraires en France, dans un lycée de Compiègne près de Paris.

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Exposition de photos « hors les murs » du photographe Jean Louis Saiz

Du 25 octobre au 22 novembre 2021 dans le centre ville du Lamentin

La Ville du Lamentin s’est engagée dans une Politique de Coopération depuis 1996.

La Coopération avec Cuba a pris naissance à l’occasion du colloque «Ciudagua del Caribe », événement dédié à la réflexion commune sur les problèmes de l’eau et les transferts de technologie.

Le Jumelage avec la Ville de Santiago de CUBA est un véritable instrument au service des populations pour favoriser le dialogue interculturel, le partage de savoir faire et de bonnes pratiques.

L’année 2021 mettra en lumière les 25 ans de relation bilatérale à travers 25 actions culturelles déployées de janvier à décembre sur
les deux îles . Expositions, conférences thématiques , moments d’échanges et de partage, rencontres officielles , prestations artistiques.

L’Art dans la ville , est un dispositif qui a pris naissance en 2006 à l’occasion des 10 ans de coopération entre Le Lamentin et Santiago de Cuba.

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Le musée du Quai Branly expose 26 œuvres d’art du Bénin avant leur retour au pays

Ces œuvres ont été pillées lors de la mise à sac du palais d’Abomey par les troupes coloniales en 1892.

Une dernière exposition en France. Le musée du Quai Branly, qui abrite des milliers d’œuvres africaines en partie pillées pendant la colonisation, expose, du mardi 26 au dimanche 31 octobre, 26 œuvres d’art du Bénin, avant leur retour dans ce pays promis par Emmanuel Macron et permis par une loi votée fin 2020.

Ces œuvres d’art, des statues totem de l’ancien royaume d’Abomey ainsi que le trône du roi Béhanzin, pillés lors de la mise à sac du palais d’Abomey par les troupes coloniales en 1892, font l’objet d’une exposition spéciale dans le musée parisien où elles faisaient jusqu’à présent partie des collections.

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Au cœur des JNA 2021 !

— Communiqué de Nathalie Anglio, chargée de Communication pour les JNA —

Cette année, la nouvelle équipe de l’Ordre des Architectes de Martinique a décidé d’innover. Une construction éphémère, un jeu en plein air, des promenades. Non seulement le public a répondu présent mais il a déjà pris rendez-vous pour l’année prochaine !

Le Pavillon, objet de curiosité

Cet objet insolite a attiré près de 300 personnes entre le 15 et le 17 octobre. L’originalité de son emplacement, de sa conception et du choix des matériaux utilisés a agréablement surpris les visiteurs. Comme Jean-Marc : « c’est une construction esthétiquement très réussie ! On voit bien que c’est un travail d’architecte, avec cette forme arrondie, la fraîcheur ressentie à l’intérieur, les ouvertures… ». Les quatre perspectives vers le lycée Schœlcher, la cathédrale, le Fort Saint-Louis et la baie de Fort-de-France ont permis aux visiteurs d’adopter un regard différent sur le paysage urbain. Roseline nous a confié passer régulièrement ici, mais n’avoir jamais fait attention à ces différentes vues sur la ville. « Cette structure est géniale ! En plus, elle valorise les matériaux locaux, comme le bois ti baume ».

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Journées Nationales de l’Architecture les 16 & 17 octobre 2021

Les 16 et 17 octobre 2021, l’Ordre des Architectes convie les Martiniquais aux Journées Nationales de l’Architecture (JNA). Les 2 jours seront ponctués de visites, de jeux et d’échanges autour de l’architecture. Cette année, une construction éphémère inédite sera exposée à Fort-de-France.

Si le contexte sanitaire a quelque peu modifié le format des JNA de 2021, elles auront bel et bien lieu. Cette 6ème édition est jouxtée aux Journées Européennes du Patrimoine, pour devenir les JAPA, les Journées de l’Architecture et du Patrimoine aux Antilles, organisées en partenariat avec la Direction des affaires culturelles (DAC) et le Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement (CAUE). Derrière ce changement d’appellation, le but des JNA reste le même : découvrir et partager autrement l’architecture du territoire. Les architectes de l’Ordre des Architectes et leurs partenaires ont tout mis en œuvre pour faire vivre aux Martiniquais une expérience originale, ludique et instructive, accessible à tous.

Une thématique : le vivre-ensemble

Les JNA sont une porte d’entrée pour mieux comprendre l’architecture, que les habitants côtoient tous les jours sans toujours la comprendre. Comme l’explique Jean-François CACLIN, président de l’Ordre des Architectes, « l’architecture est partout, elle est le reflet de nos modes de vie, le témoin de notre histoire.

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Lettre d’information de la Direction des Affaires Culturelles de Martinique. Octobre 2021

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La lettre d’information de la DAC vous informe des actions de l’État  à la Martinique dans le domaine culturel.

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Pour Édouard Glissant 

À Paris, Anne Hidalgo maire de la ville mais également candidate à la prochaine élection présidentielle, a inauguré la Promenade Édouard Glissant. Le célèbre philosophe et poète martiniquais possède désormais un lieu à son nom dans cette ville qu’il aimait tant, entre Seine et musée d’Orsay, au centre de la capitale. Un hommage en forme d’anniversaire, puisqu’Édouard Glissant aurait eu quatre-vingt-treize ans, ce mardi 21 septembre 2021, jour à l’aube duquel une plaque à son nom a été dévoilée, entre autres par Christiane Taubira, sur les berges du fleuve, en face du quai Aimé Césaire et à quelques pas du musée d’Orsay.

Une centaine de personnes étaient présentes à la cérémonie. Des anonymes comme des personnalités du monde de la politique et du monde des arts. On peut citer Rachida Dati, maire du 7ème arrondissement de Paris, Victorin Lurel, sénateur de la Guadeloupe, Jacques Martial Président du Mémorial ACTe à Pointe-à-Pitre, l’acteur Greg Germain qui a participé avec Viktor Lazlo, chanteuse actrice et romancière, à la lecture de poèmes sur laquelle s’est ouverte la cérémonie.

Les prises de paroles se sont succédé, célébrant l’homme, le grand écrivain, le grand penseur.

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Audrey Diwan sacrée à la Mostra de Venise

La réalisatrice française, Audrey Diwan, a remporté, ce 11 septembre, le Lion d’Or pour son film, “L’événement”.

Adapté du récit autobiographique éponyme de la romancière Annie Ernaux, le film L’événement, cru, intimiste et féministe, se déroule dans la France des années 1960. Il a pour figure centrale une jeune femme qui avorte clandestinement, alors que l’avortement maintenu “hors la loi″ est encore puni de prison, pour celles qui y ont recours comme pour celles ou ceux qui le pratiquent : il faudra attendre 1975 pour qu’il soit dépénalisé. « C’est triste d’être certain qu’on sera toujours dans l’actualité en travaillant sur le sujet », a déclaré la réalisatrice.

L’intrigue suit le parcours d’une jeune étudiante insouciante, interprétée de façon magistrale par une actrice franco-roumaine de vingt-deux ans, Anamaria Vartolome. Lorsqu’elle découvre qu’elle est enceinte, la jeune femme, Anne, voit son futur compromis : pour elle, issue d’une famille prolétaire, interrompre les études commencées serait condamner sa seule chance de se construire un avenir hors de son village natal, serait fermer la porte entr’ouverte, ne pas échapper au déterminisme social, se soumettre à un destin par avance tracé… En vain, elle cherche de l’aide, mais ne trouvera personne auprès d’elle, ni médecins, ni amis, ni partenaire, ni professeurs… Le film, c’est aussi, par le biais de son héroïne, l’histoire de la France en 1963, le drame d’une société qui condamne le désir des femmes, et le sexe en général.

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Lettre d’information de la Direction des Affaires Culturelles de Martinique. Édition du 01/09/2021

— Par Christophe Pomez, Directeur des affaires culturelles de la Martinique —

Les équipes de la Direction des affaires culturelles restent mobilisées dans le cadre de ce quatrième confinement en Martinique.Cette lettre d’information électronique a été élaborée pour donner toutes les informations relatives aux aides et aux soutiens en faveur des professionnels de la culture, à l’accompagnement au report des manifestations et aux futures dispositions qui seront mises en place à l’issue de ce confinement strict, notamment le passe sanitaire pour permettre la reprise des activités.

Le secteur culturel est très impacté par cette quatrième vague, de nombreux artistes ont été touchés, infectés ou affectés par la Covid-19 : nous leur témoignons toute notre solidarité.
Christophe Pomez
Directeur des affaires culturelles de la Martinique

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Festival de cinéma en ligne :  le F I F D A P A R I S 2 0 2 1 

La nouvelle édition du FIFDA se déroulera sur le site web FIFDA.org du 3 au 9 septembre 2021. Les films seront en ligne  du vendredi à 9h00 au jeudi à 23h55. 

Le Festival sera disponible dans les territoires suivants : France, Suisse, Belgique, Luxembourg, Guadeloupe, Martinique, Guyane, Réunion : nous qui dans certains Outre-Mer sommes de nouveau soumis à un confinement sévère, nous qui avons vu les salles de cinéma, une fois encore, une fois de trop, sur leurs enchantements et leurs mystères se refermer, profitons de cette opportunité qui nous est offerte, et découvrons, pour un prix modeste, des films différents, des créations qui nous concernent tous ! 

Une Association :

L’Association Festival de Films de la Diaspora Africaine a été établie à Paris en 2009 dans le cadre de la loi de 1901. Elle a pour mission de présenter des films inédits, qui mettent en exergue la diversité culturelle des sociétés modernes. Son Festival a pour projet de favoriser le dialogue des cultures, à travers des projections de films et des débats, organisés souvent avec les réalisateurs.

Selon Olivier Barlet, critique de cinéma pour Africultures (le site d’Africultures met aussi en ligne une bande-annonce pour chaque film) : « L’enjeu des découvertes est le regard, c’est-à-dire les différentes façons de penser le monde que proposent les différents films.

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La Maison Rouge : reprise des inscriptions

Chers parents,
Une saison s’achève et l’autre arrive à grands pas.
Pour tous ceux qui souhaitent inscrire leurs enfants pour la saison 2021/2022, ne perdez pas de temps, comme vous le savez les places sont limitées.
Rendez-vous, dès aujourd’hui sur la page : www.weezevent.com/inscription21

COMMENT FAIRE ?  C’est très simple :
Vous choisissez l’activité qui vous convient.
Pour cela aidez-vous du planning joint.
Vérifiez bien l’âge de votre ou vos enfants et l’atelier/ les ateliers qu’il(s) souhaite(nt) suivre.

Remplissez le formulaire 

Merci de bien indiquer le nom de/des enfants inscrit.
Formulaire disponible sur le lien suivant : https://bit.ly/3BT1qUb

Vous pouvez inscrire 1 enfant à plusieurs ateliers.
Pour inscrire plusieurs enfants, renouvelez l’opération pour chaque enfant.
La somme payée à la réservation est un acompte, prévoyez le complément lors de la remise des pièces en septembre :
– 2 photos d’identité
– Attestation d’assurance extra-scolaire
– Certificat médical

La Maison Rouge : Maison des Arts, vous accueillera à partir du 23 Août, pour toutes demandes d’information, merci de nous envoyer un mail.

Attention ⚠️
Seule votre réservation sur la plateforme weezevent pourra garantir une place pour votre enfant.

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Au festival d’Almada : Écoutez la voix des Femmes ! 

Seules sur scène, ou en duo, elles assurent le spectacle, assument leurs désirs et leur féminité, ne craignent pas de dire l’endroit et l’envers des choses, dans la douceur ou la force, l’ironie ou la violence, la gravité ou l’humour. Elles, les femmes, ne craignent pas de dénoncer ce qui dans la société les oppresse, les accable, trop longtemps les a contraintes à occuper une place dont elles ne veulent pas, dont elles ne veulent plus ! Elles, les femmes, font entendre leur voix, et on ne les fera pas taire…

Rebota rebota y en tu Cara explota

Comment, en effet, obliger à se taire la catalane Agnès Mateus, qui par sa performance, Rebota rebota y en tu Cara explota, prend fait et cause pour toutes ses semblables, dénonçant sans fausse pudeur, sans faire aucune concession au bien-penser ni à la bienséance, le machisme et l’hypocrisie de nos sociétés occidentales ? Récompensée déjà par de nombreux prix, elle voit son spectacle plébiscité en 2020 au Festival d’Almada, ce pourquoi on peut la retrouver cette année sur scène, où elle est saluée avec enthousiasme par un public tant masculin que féminin.

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Festival d’Almada : le Théâtre en prise avec l’Histoire

Dernières nouvelles de  la guerre : « Um gajo nunca mais é a mesma coisa » & « Corpo suspenso »

Au Festival d’Almada, qui n’est pas ennemi de la gravité, le théâtre sait aussi se faire chambre d’écho de l’Histoire, aussi douloureuse soit-elle pour les hommes, et pour leur pays. Comme on le sait, le Portugal qui fut à la tête d’un vaste empire, sur le continent africain notamment, mena au Mozambique, en Angola et en Guinée-Bissau des guerres coloniales longues et meurtrières, et ce furent elles qui conduisirent le 25 avril 1974 à la Révolution des Œillets, aux indépendances effectives des pays colonisés, et à la chute de la dictature salazariste. En effet, ce que l’on nomme en portugais Revolução dos Cravos, ou plus couramment 25 de Abril, a commencé par un coup d’État organisé par des militaires – ils seront les Capitaines d’Avril / Capitães de Abril du film éponyme de Maria de Meideros –, radicalisés par le rejet de ces guerres qui, s’éternisant, entraînaient des pertes énormes en hommes et affectaient gravement le moral des troupes.

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Festival d’Almada : et si le théâtre était un langage universel ?

En 2020, alors que partout en Europe s’éteignaient une à une les manifestations culturelles estivales, la ville d’Almada au Portugal maintenait contre vents et marées son Festival International de Théâtre, sur les deux rives douces du Tage, et sous la conduite de Rodrigo Francisco, son vaillant capitaine. Si en raison de la pandémie l’adjectif “international” s’avérait alors superflu, trois troupes étrangères seulement ayant pu faire le voyage, l’été 2021 voit la renaissance d’un événement qui, auprès de troupes portugaises issues de diverses villes – Almada, Lisbonne, Faro, Porto –, présente, dans un même élan enthousiaste, celles venues  de France, de Hollande, d’Espagne, de Belgique, de Slovénie, ou encore du Brésil. Certes les mesures nécessaires au bon déroulement de l’événement restent draconiennes, prise de température parfois, entrées et sorties sous contrôle, jauge réduite de moitié et ci gît un peu du bonheur d’être au théâtre, quand sur votre droite et votre gauche les sièges doivent rester désespérément vides, que donc ne joue plus vraiment l’interaction entre un texte, des comédiens et un public qui serait lié par le partage des émotions. Mais la magie demeure quand dans le silence venu, aux limites parfois du recueillement, les acteurs entrent en scène… de nouveau en scène, après ce qui fut, pour certains d’entre nous, une trop longue absence !

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Nouveau lieu dédié à l’art à Fort de France !

Un Œuf et la Station Culturelle s’associent pour créer un nouvel espace inédit !

Inauguration le merredi 21 juillet 2021 à partir de 17h

Lors du vernissage de l’exposition « Textoy, avec la langue.» de l’artiste Simone LAGRAND.

33 rue Perrinon 97200 Fort de France

QUOI ?

Située au 33 Rue Perrinon, ce nouveau lieu est une friche urbaine alternative dans laquelle cohabitent deux structures culturelles – La Station Culturelle & Un Œuf dans une volonté de mutualiser les espaces et de créer un outil pluriel au service des artistes et de la population. Lieu de vie, de passage et de co-working artistique, ce lieu modulaire s’adapte au temps de la création et du projet.

Ouvert à tous, ce lieu est pensé comme un espace de sociabilité inclusif, destiné aux artistes, aux publics et eux porteurs de projets culturels.

Au sein de cette friche urbaine, les deux associations poursuivent leurs missions de soutien et d’accompagnement aux artistes amateurs et professionnels ainsi que leurs activités de médiation culturelle pour rendre l’art accessible au plus grand nombre. En mettant en commun leurs compétences et leurs communautés, La Station Culturelle et Un OEuf espère ainsi créer un espace artistique et évènementiel au sein d’un centre-ville en pleine redynamisation culturelle.

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Un nouveau directeur pour le Festival d’Avignon

L’actuel directeur, Olivier Py, s’apprête à tirer sa révérence. À partir de septembre 2022, après huit ans de bons et loyaux services, il sera remplacé par Tiago Rodrigues, a annoncé ce lundi 5 juillet la Ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, lors d’une conférence de presse à Avignon, ajoutant que le metteur en scène portugais avait le plein accord des entités impliquées dans la décision : le Gouvernement, la Mairie d’Avignon et l’Administration du festival. « Tiago Rodrigues vient d’être nommé et ça me remplit le cœur de joie », a réagi Olivier Py. Cette nomination intervient alors que s’ouvre la 75e édition du célèbre Festival. Ne serait-ce que parce qu’il est un homme du partage, de la rencontre, de la main tendue à tout ce qui est autre, la nomination de Tiago Rodrigues, premier étranger élu à cette fonction, est une nouvelle heureuse. Un choix qui n’est pas vraiment une surprise. Depuis plusieurs jours, la rumeur le donnait favori face à ses trois concurrents : Claire Lasne-Darcueil, directrice du Conservatoire national supérieur d’art dramatique, Camille Barnaud et Romaric Daurier, co-directeurs de la scène nationale le Phénix à Valenciennes, et José Manuel Gonçalvès, directeur du CentQuatre à Paris. 

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Un week-end musical à Fort-de-France

Des concerts de toutes couleurs musicales, les 3 et 4 juillet 2021

Le Festival Culturel de la Ville, une création d’Aimé Césaire et du Sermac

“Quintessence” : selon les dictionnaires, au sens figuré : ce qu’il y a d’essentiel, de meilleur, de plus précieux dans une chose !

Malavoi et Ralph Thamar, au Grand Carbet à 20 heures
Guest : Pipo Gertrude

Coup d’envoi du Festival Culturel de Fort-de-France, ce samedi soir… Intitulée “Quintessence”, la 50e édition du festival de Fort-de-France s’ouvre sur un concert de Malavoi et Ralph Thamar. Et jusqu’au 22 juillet sera proposé un florilège de rendez-vous culturels. Au menu : danse, conférences au Cénacle Bord de Baie, expositions, théâtre, concerts, journée des enfants, nuit du jazz… etc.

Michèle Mondésir, chargée de communication du Sermac, nous parle de cette nouvelle édition dans le journal France-Antilles du 3 juillet 2021 : « On est fier d’avoir atteint 50 ans… ce qui fait du Festival de Fort-de-France, l’un des plus vieux festivals de France et, très certainement, d’ailleurs ! », explique-t-elle. Celle qui suit le festival depuis ses débuts – « J’étais jeune fille à l’époque !

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Le Festival « Les Révoltés du monde » arrive à Schœlcher !

À 18 heures, le mercredi 30 juin, Outre-Mer Olympique / le jeudi 1er juillet, Massacre River

En partenariat avec la cinquième édition du Festival Les Révoltés du Monde, qui a pris fin à Fort-de-France ce dimanche soir, la commune de Schoelcher a sélectionné deux films, qui seront projetés à l’Esplanade Osenat Case Navire, rue Emmanuel Osenat. 

Outre-Mer Olympique était hors-programmation à Madiana, il s’agit du documentaire  déjà proposé ce lundi par la chaîne Guadeloupe la 1ère, et vu à la médiathèque de Sainte-Luce dans une soirée « autour du corps noir », animée par Mathieu Méranville. Ce dernier est l’auteur du film Outre-Mer Olympique, Vianney Sotès en est le réalisateur. Une initiative bienvenue avant le coup d’envoi des Jeux olympiques de Tokyo, le 23 juillet 2021. Un documentaire inédit où « l’histoire du sport se conjugue avec l’histoire humaine. »

Le film

C’est dans les années quatre-vingt-dix que l’Hexagone prend conscience de l’importance des champions ultramarins. Cette décennie permet également de faire éclater leur talent à la face du monde. Ces années-là constituent d’une certaine façon le point de départ de la grande épopée du sport d’Outre-mer aux Jeux Olympiques.

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Le Palmarès du Festival Les Révoltés du Monde 2021

Découvrir par le Festival ces choses qui nous restent inconnues…

– par Janine Bailly –

« Tant que nous aurons un cœur, nous nous battrons pour un avenir meilleur, pour un monde plus juste ! » : la phrase entendue dans une bouche adolescente, lors de la cérémonie de clôture, pourrait bien être la devise du Festival. Elle nous convaincrait, s’il le fallait encore, de l’engagement de notre jeunesse, non seulement pour que vive le cinéma, mais encore pour que progresse le monde vers un avenir plus lumineux.

Le Jury du Grand Prix a d’abord isolé un trio de tête, Restituer l’Art africain, les fantômes de la colonisation / Toni Morrison et les fantômes de l’Amérique / En route pour le milliard, de Dieudo Hamadi, ce dernier ayant finalement eu la préférence. Ainsi que l’a dit Marijosé Alie en décernant le prix, il s’agit d’un documentaire « dérangeant, authentique et sans concession, filmé au plus près des gens, on y trouve le pire et le meilleur de l’humain, et le voir nous pousse à nous interroger sur l’intégration, ou la non intégration,  des personnes handicapées dans notre société… »

Ce même jury a exprimé son coup de cœur pour Ophir, d’Alexandre Berman et Olivier Paulet, un film puissant, qui retraçant le combat des habitants de Bougainville, une île de Papouasie-Nouvelle-Guinée, située dans le sud-ouest de l’Océan Pacifique, nous mène hors de notre zone de confort, jusqu’au bout du monde… Cette lutte contre la Bougainville Copper Ltd (BCL), qui sous le contrôle d’une firme australienne exploitait la mine de Panguna, – la plus grande mine de cuivre à ciel ouvert du monde –, a abouti en 1989 à la fermeture de l’exploitation, conséquence des actions de sabotage menées par l’Armée révolutionnaire.

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Les Révoltés du Monde : comment parler d’esclavage et de colonisation.

Paroles de nègres / Esclaves : la mémoire engloutie / Restituer l’art africain, les fantômes de la colonisation

– par Janine Bailly –

Depuis sa première édition, le Festival nous a permis de découvrir, ou de revoir, beaucoup de documentaires intéressants, instructifs, et qui jamais ne laissent indifférents. Dans l’espace antillais, il était, plus encore qu’en d’autres lieux peut-être, logique et légitime que résonnent à nouveau cette année ces trois mots, liés à trois douloureux concepts et sur lesquels on accepte enfin de faire la lumière : esclavage, colonisation, racisme. D’autres voies ont été explorées, d’autres histoires écoutées, qui nous ont dévoilé d’autres pans de la recherche et de la création mémorielles.

Pour qu’aujourd’hui soit entendue la voix oubliée des ancêtres, le long-métrage documentaire de Sylvaine Dampierre, Paroles de nègres, fait éclore dans le temps présent les fleurs vénéneuses d’un passé esclavagiste. Grâce à un extrait de la Gazette officielle de la Guadeloupe, la réalisatrice guadeloupéenne découvre, publié entre le 18 janvier et le 2 février 1842, le compte-rendu du procès de Vallentin, maître jugé aux assises de Pointe à Pitre pour le meurtre de son esclave Sébastien.

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Festival Les Révoltés du Monde : De l’importance du cinéma documentaire

À Fort-de-France, quatorze projections, du 24 au 27 juin 2021

On peut retrouver le programme détaillé de tout le festival sur Madinin’art.

– par Janine Bailly –

Une ouverture réussie, ce jeudi 24 mai en salle 7 du complexe Madiana, pour la cinquième édition d’un Festival original, et qui s’inscrit d’emblée sous le signe de la découverte, du partage et de l’émotion. Le public, en nombre, a une fois encore répondu présent, et derrière les masques on pouvait deviner des sourires de bonheur. Bonheur d’être là en dépit de la situation sanitaire, bonheur de se retrouver entre amoureux du septième art quelle qu’en soit la forme, bonheur de toutes ces fenêtres qui par la grâce du cinéma ne cesseront jamais de s’ouvrir au monde !

Le premier film, En route pour le milliard, du réalisateur et documentariste congolais Dieudo Hamadi, s’il traite d’un sujet grave et de la barbarie humaine, sait aussi faire chanter en nous ses petites notes d’espoir têtues. Au départ, « la guerre des six jours », un fait historique, tragique, hélas aujourd’hui oublié, gommé par « une amnésie collective » : en juin 2002, la ville de Kisangani, dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC), fut le théâtre d’affrontements meurtriers entre les armées d’occupation rwandaise et ougandaise, venues là dans le but de contrôler les richesses minières de la région.

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À la Martinique s’ouvre en juin le Festival Grif An Tè, de Tropiques Atrium Scène nationale

Amis foyalais, préparez vos agendas ! Les jours à venir seront riches en évènements ! Trop longtemps mise en sommeil par un méchant virus, la culture s’est réveillée sur l’île, telle la Belle au bois dormant, dans tous ses atours, dans toute sa diversité, parée de toutes ses couleurs locales ! À Fort-de-France, un programme riche, qui demande à établir par avance son propre planning de sorties : outre le cinéma qui continuera son chemin jalonné de pépites sur grand écran, nous seront proposés divertissements et réjouissances, et ce pour tous les goûts… En effet, pour finir cette saison en beauté, comme on peut le lire dans Édito 2021, Tropiques Atrium lance  son Grif An Tè Festival, « une manifestation culturelle pluridisciplinaire : musique, danse, théâtre, cinéma, contes, slam et arts plastiques seront de la partie ». Et, cerise sur le gâteau, dans le cadre de ce festival auront lieu aussi des spectacles “en communes”, à Basse-Pointe et à Morne Rouge.(Janine Bailly)

Vendredi 18 juin : Théâtre – 19h – Salle Frantz Fanon – Entrée Libre – Scolaires le 17

Anatole dans la tourmente du Morne Siphon (Cie Les Berlick)

D’après le roman de Sabine Andrivon-Milton (Date de publication : juillet 2010, aux Éditions L’Harmattan) :  En Martinique, sur le Morne Siphon, l’annonce du commencement de la guerre créa la panique au sein de la population.

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