Catégorie : Manifestations culturelles

Rencontres pour le lendemain : Jocelyne Bérouard

Le 15 mars à 19h au Saint-Esprit

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Version française

Nous avons le plaisir de vous inviter à la 3ème édition des Rencontres pour le lendemain, qui aura lieu le mardi 15 mars 2016 à la Médiathèque Alfred Melon-Degras (Saint-Esprit) à 19 heures.
A cette occasion, nous donnerons carte blanche à Madame Jocelyne Béroard,
qui sera entourée de : Michel Béroard, Marie-Denise Grangenois, Michel Thimon, Danièle René-Corail, Adams Kwateh, Marie-Claude Béroard et Michel Thimon. Nous vous remercions de votre participation à cette soirée et nous nous réjouissons d’ores et déjà de l’occasion de rencontrer cette artiste exceptionnelle.
L’équipe des Rencontres pour le lendemain.
Version créole
Sa ké an plézi pou nou wè zot adan 3e konbit Sanblé pou jou dèyè,
an Médiatek Alfred Melon-Degras nan bouk « Saint-Esprit » mardi 15 mars 2016 pakoté 7 è dswè.
Oswè-tala nou ké ba Manzè Joslin Béwa tiket
épi makoumè’y, padavwa i kriyé yo vini mofwazé : Marie-Denise Grangenois, Michel Thimon, Danièle René-Corail, Adams Kwateh, Michel èk Marie-Claude Béwa. An douvan, mèsi pou tou sa ki ké vini bokanté épi artis eksepsion tala.

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Rencontre littéraire « Écrire au féminin pluriel »

josephine_draciusAvec l’écrivaine Suzanne DRACIUS autour de l’ouvrage qu’elle a préfacé intitulé JOSÉPHINE, IMPÉRATRICE DES FRANÇAIS, REINE D’ITALIE de Sainte-Croix de la Roncière

le VENDREDI 4 MARS 2016 de 19 h 30 à 21 h 30

À L’ESPACE MUSÉOGRAPHIQUE BERNARD DAVID
39, rue Justin Roc, DIAMANT, MARTINIQUE en compagnie de Marie-Line AMPIGNY (première lectrice).
Au tout début de la rencontre, un hommage sera rendu par Madame Isabella EUSTACHE à son compatriote le grand écrivain italien Umberto ECO, récemment décédé.
Oser Joséphine… Il y a deux grandes figures féminines antinomiques en Martinique : Joséphine et Lumina Sophie dite Surprise. À l’une Suzanne Dracius a consacré une pièce, à l’autre, une préface.

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Dominique Berthet : critique d’art et/ou mentor ?

Présentation de « 40 entretiens d’artistes (Martinique – Guadeloupe)« 

dominique_berthet— Par Roland Sabra —

Deux événements sont à l’origine des quelques remarques éparses ci-après exposées. En premier lieu l’ édition de la reprise d’une quarantaine d’entretiens parus initialement dans la revue de Dominique Berthet Recherches en Esthétique et en second lieu la soirée Rencontres pour les lendemains organisée autour de l’artiste martiniquais Ernest Breleur. La lecture de l’entretien inaugural de la re-publication des 40 entretiens est une interview d’Ernest Breleur par Dominique Berthet réalisée en avril 1996. Les différentes périodes qui ont ponctué l’oeuvre de l’artiste jusqu’à ce moment de son parcours sont évoquées en termes de ruptures et de continuité avec un questionnement général sur le sens de l’œuvre, de la vie, de la mort et de la résurrection. Questions posées sur un au-delà du travail d’un artiste particulier et qui contribuaient à la création d’un espace d’intimité entre l’intervieweur et l’intervieweur. Un an plus tard, en août 1997 un second entretien venait confirmer cette intuition. Les questions sont un peu plus longues, un peu plus précises et surtout l’entretien se termine par une interrogation sur l’engagement de l’artiste et la place du critique d’art, celle -ci formulée de façon on ne peut plus directe : « Abordons la question du critique d’art.

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Considérant M. Ernest Breleur…

— Par Patrick Chamoiseau —

ernest_breleurConsidérant M. Ernest Breleur, je dirais ceci.
Cette œuvre est importante. L’artiste est considérable.
Examinons ce que je mets dans ces deux termes : l’important, le considérable

A
L’œuvre breleur est importante

1 – L’œuvre importante augmente notre réel. Elle ébranle les certitudes qui nous permettent de vivre et qui nourrissent notre idée du beau, du vrai, du juste, du pertinent, du bienfaisant… Toute œuvre importante augmente le réel par un tourbillon d’interprétations possibles qui sollicite votre participation, qui vous oblige à exister autrement en face de son indéfinition. L’indéfinition c’est la préservation d’une grande intensité de possibles. Elle est inconfortable pour celui qui veut être rassuré. C’est pourquoi il est plus facile et plus fréquent de rejeter une grande œuvre, que de la confronter. L’autre manière de la fuir, est de vouloir à tout prix l’expliquer. Celui qui se lance dans une explication, c’est à dire qui cherche à en enlever et les ombres et les plis, prend le risque de se couper de l’œuvre qui elle, demeure et demeurera malgré tout infiniment ouverte. Celui qui explique encourt aussi le péril de rester inchangé en face de l’œuvre, ce qui est une manière assurée de mourir.

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« Aimé et Suzanne Césaire à Port-au-Prince en 1944 : les coulisses de la diplomatie culturelle française dans la Caraïbe »

Conférence de Dimitri Béchacq mardi 16 février à 18h aux Archives

les_cesaire-2Cette intervention présentera les derniers résultats de mes travaux menés dans le cadre du programme de recherche « Histoire de l’ethnologie en et sur Haïti ». Quels sont les ressorts et l’impact du séjour d’Aimé Césaire en Haïti en 1944 ? Si ce dernier n’était pas investit dans la discipline ethnologique au même titre que ses contemporains haïtiens, il a cependant eu une influence considérable sur la scène intellectuelle de Port-au-Prince. Cette influence a fait l’objet d’une première enquête dont l’objectif fut d’inscrire les relations et connexions intellectuelles régionales dans une actualité géopolitique et sociale, notamment marquée par la question raciale.
Cette dernière perspective sera poursuivie avec le dépouillement des archives départementales martiniquaises et en déplaçant donc la focale à partir du contexte social (martiniquais), national (français) et régional (la place de la Caraïbe pendant la Seconde Guerre Mondiale) qui présida à la venue de Césaire à Port-au-Prince. Ces archives livrent en effet des renseignement précieux sur le rôle politique et culturel que les représentants du Comité français de libération nationale comptaient alors jouer au niveau régional, et plus précisément en Haïti, à partir de ses colonies et de leurs acteurs les plus influents, dont Aimé Césaire et Suzanne Roussi-Césaire.

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Conférence du CEREAP, en lien avec le CRILLASH, sur « Frida Kahlo »

le mardi 12 janvier, à 18h, ESPE de Martinique

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Intervenants : Anne-Catherine Berry, Lise Brossard, Sophie Ravion-D’Ingianni

Frida Kahlo

Née le 6 juillet 1907 d’un père d’origine allemande (Wilhelm Kahlo) et d’une mère mexicaine d’origine indienne (Mathilde Calderón), Frida Kahlo mène une vie truffée de drames. Elle est atteinte de poliomyélite à 10 ans et victime d’un tragique accident de voiture qui l’a rend presque invalide à 18 ans, mais qui malgré tout sera la cause déterminante de son talent artistique.
Frida Kahlo, une révélation

Sérieusement blessée lors de son accident, Frida Kahlo subit diverses interventions chirurgicales et espère se rétablir, mais en vain. Elle reste alors alitée pendant plusieurs mois. Elle fait installer un miroir au-dessus de son lit et commence alors à peindre en se servant de son reflet comme modèle. D’où ses nombreux autoportraits, la représentant tantôt comme une martyre, tantôt comme un personnage éreinté.
Frida Kahlo demande l’avis de Diego Rivera (1886-1957), un peintre muraliste renommé, sur ses œuvres. Ce dernier ne tarde pas à tomber sous le charme de ces tableaux, mais également sous celui de la jeune Mexicaine.

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« La réception de l’art »

La réception de l’exposition d’art comtemporain : hypothèses de collection

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— Par Jacqueline Eidelman —

«Certains s’en sont moqués: l’art contemporain demande l’accompagnement d’un discours. […] Si les excès de promotion, d’interprétation et de surinterprétation, si les manipulations langagières pour impressionner le non-initié sont effectivement ridicules, il n’en reste pas moins qu’il n’y a pas d’oeil innocent, pas de regard qui ne doive être structuré par des paradigmes de représentation. Il ne saurait donc être question de revenir au pur langage des formes et des objets – pour la bonne raison qu’il n’existe pas».
Yves Michaud, L’Art contemporain, Le dossier, La documentation française, Documentation photographique, n° 8004, août 1998.

Le public des musées et expositions n’est pas un tout homogène, passif et muet. Différentes catégories de visiteurs le composent, des novices aux experts, qui commentent, échangent et interagissent. Intérêt des oeuvres (de quelque nature qu’elles soient: artistiques, scientifiques, techniques…) mais également contribution des aides à la visite sont passés au crible de toutes leurs expériences de visite antérieures qu’elles soient réussies ou ratées: les jugements critiques qu’ils formulent sont fondés sur des points de vue informés ; leur répertoire de compétences mais également leurs univers de référence sont étendus, divers, composites.

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Qu’est-ce- que la pensée postcoloniale?

colloque_pensee_post_colon23- 25 novembre 2015, UA, Campus de Schoelcher, Martinique

Présentation du colloque

Ce colloque international pluridisciplinaire organisé par Alexandre Alaric dans le cadre du groupe de recherche CRILLASH, se donne pour objectif d’analyser ce que peut signifier la « pensée postcoloniale » aujourd’hui.
De quel type de catégorisation relève-t-elle face aux catégories de « modernité », de « postmodernité » ou de « contemporain » ? En quoi se distingue-t-elle des pensées de la mondialisation, de la créolisation et des nouvelles anthropologies politiques et culturelles ?
Ce colloque d’envergure, regroupant plus d’une cinquantaine de chercheurs spécialistes des questions postcoloniales telles qu’elles se posent dans diverses parties du monde, vise également à initier une véritable réception des recherches et études postcoloniales dans le champ du savoir français et antillais. Si le Postcolonial a été travaillé essentiellement par les approches anglo-saxonnes et caribéennes au sens large, s’il apparait et se développe en Afrique du Nord, en Afrique subsaharienne, en Inde, en Grande Bretagne, en Australie, aux États Unis, et dans la Caraïbe anglophone, il n’est que peu interrogé, comme tel, en France et dans la Caraïbe francophone.

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Gwoka : 1er anniversaire de l’inscription au patrimoine culturel immatériel de l’humanité

gwoka_unescoSamedi 21 novembre 2015
9h00-12h30 / 14h30-17h30 au Centre Rèpriz, 2 rue Dubouchage à Pointe-à-Pitre
SEMINAIRE : COLLECTE, ARCHIVAGE ET VALORISATION DU PATRIMOINE CULTUREL IMMATÉRIEL : ENJEUX ET PROBLÉMATIQUES DU TERRAIN
9h-9h30 : Mots de bienvenue et tour de table
9h30-10h45 :
> La collecte du PCI à travers les actions de sauvegarde du Centre Repriz Intervention de Dominique Cyrille, Docteur ès Musicologie de l’Université Paris-IV Sorbonne, Maître de Conférence Department of African and African-American Studies, Lehman College – City University of New York (CUNY), Responsable de la mission Patrimoine au Centre des Musiques et Danses Traditionnelles de la Guadeloupe.
> La valorisation du PCI par la Médiathèque Caraibe (LAMECA) du Conseil Départemental de la Guadeloupe – Intervention de Gustave MICHAUX-VIGNES, Responsable de l’Espace Musique et Cinéma à la Médiathèque Caraïbe
> La collecte du PCI à travers les archives sonores : l’expérience de la phonothèque de la MMSH (Maison Mediterranéenne des Sciences de l’Homme) – Intervention de Véronique GINOUVES, Responsable des archives sonores de la MMSH – Aix-en-Provence, Ingénieure de recherche CNRS – 1re classe.

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Vies d’esclaves d’après les archives judiciaires

Mardi 10 novembre 2015 à 18h aux Archives départementales

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Voix d’esclaves : Antilles, Guyane, Louisiane françaises, XVIIIe-XIXe siècles, sous la direction de Dominique Rogers et Maîtres accusés, esclaves accusateurs : les procès Gosset et Vivié (Martinique, 1848) de Caroline Oudin-Bastide

animée par :

Myriam Cottias, directrice de recherches au CNRS

Caroline Oudin-Bastide, docteure en histoire et civilisations de l’EHESS

Dominique Rogers, maître de conférences à l’Université des Antilles

 

Longtemps inexploitées par les historiens spécialistes de l’esclavage, les archives judiciaires se révèlent essentielles pour qui s’intéresse à la vie quotidienne des esclaves : à la barre des tribunaux, au cours de procès où ils sont présentés comme accusés ou témoins mais aussi comme victimes, les esclaves sortent du silence et se racontent. Grâce aux récents travaux d’un groupe de chercheurs du projet européen EURESCL-FP7 CIRESC, leurs voix parviennent aujourd’hui jusqu’à nous. L’ouvrage Voix d’esclaves, recueil d’extraits de textes des XVIIIe et XIXe siècle, nous invite à entendre la voix des esclaves des Antilles, de la Guyane et de la Louisiane françaises. Il nous révèle des hommes et des femmes, africains ou créoles, noirs ou métis, citadins ou ruraux, exprimant leurs peurs, leurs humiliations, mais aussi leur « agency », leur capacité à agir, dans un univers trop souvent hostile, en continuant à vivre, par l’insolence, l’humour, les relations de sociabilité, la négociation ou la fuite.

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« Une esthétique du trouble »

Présentation de l’ouvrage réalisé sous la direction de Dominique Berthet, le vendredi 23 Octobre à 18h30 à la Bibliothèque Schoelcher (FdF).

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Intervenants : 

Dominique Berthet

Olivia Berthon

Christelle Lozere

UNE ESTHÉTIQUE DU TROUBLE
Dominique Berthet
Sous la direction de Dominique Berthet
Ouverture Philosophique – Sri Lanka
ARTS, ESTHÉTIQUE, VIE CULTURELLE SOCIOLOGIE

Quelles relations l’art entretient-il avec le trouble ? Cette notion renvoie au moins à trois acceptions : le trouble des éléments, le trouble des émotions et le trouble social. Trois aspects qui renvoient à l’ambiguïté, l’étrange, l’imprévu, au surprenant, au bouleversant, au malaise. Les œuvres troublantes déstabilisent, dérangent le regardeur. Cet art perturbe et fait vaciller les codes, il déjoue les positions morales, malmène les convenances, la morale, les règles. En cela, cette esthétique du trouble relève d’une posture de résistance.

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Sur le même thème :
Dominique Berthet
Recherches en Esthétique n°17. Le trouble

Extrait de l’éditorial, par Dominique Berthet (p.5)

Dans le prolongement des réflexions sur l’imprévisible (n°15) et sur l’insolite (n°16), ce nouveau numéro de Recherches en Esthétique porte sur la notion de trouble. A quoi ce terme renvoie-t-il?

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« Hommage à Jean Benoist » à F.S.J. le samedi 24 octobre, 19h30

hommage_jean_benoistSoirée événement le Samedi 24 octobre, 19h30
Conférence littéraire & musicale : « Hommage à Jean Benoist »
Domaine de Fonds Saint-Jacques
Mis en lumière par des chercheurs de l’Université de Montréal, le Domaine de Fonds Saint-Jacques devient, entre 1968 et 1987, Le Centre de Recherches Caraïbes.
Mené par Jean Benoist, le Centre Recherches Caraïbes mena des travaux en anthropologie & en sciences sociales sur les transformations survenues dans les sociétés antillaises post-esclavagistes.
Le Centre de Recherches Caraïbes de l’Université de Montréal, Département d’anthropologie favorisa le développement de la recherche sur les populations caribéennes et influença plusieurs générations de chercheurs autant en Martinique, que dans le bassin caribéen, l’Amérique du Nord et plus particulièrement le Québec. La présence des chercheurs de l’Université de Montréal dynamisa l’ancienne habitation sucrerie de Fonds Saint-Jacques et en fi t un foyer de production intellectuelle de grande renommée. Ce lieu a contribué pendant deux décennies à l’accueil de chercheurs bénéficiant de l’exceptionnelle richesse documentaire rassemblée dans la bibliothèque du Centre, faisant du Domaine de Fonds Saint-Jacques, une ressource unique & un pôle de publication d’articles et d’études originales sur l’aire culturelle caribéenne marquant jusqu’à nos jours le champ académique.

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Connaître les propriétaires d’esclaves

gwada_proproi_esclavesLe conseil départemental de la Guadeloupe/direction des Archives départementales et la société d’histoire de la Guadeloupe

Ont le plaisir de vous convier à la conférence

Connaître les propriétaires d’esclaves en Guadeloupe à travers les archives notariales

Présentée par Frédéric REGENT

Maître de conférences d’histoire à l’université de Paris 1 Panthéon–Sorbonne

Le jeudi 27 août 2015 à 18h30

Aux Archives départementales

Rue des Archives, Bisdary (Gourbeyre)

Contacts : tél. 05 90 81 13 02 ; courriel : archives@cg971.fr

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« De l’esclavage à la liberté forcée. Les « immigrants » africains au sein de la société martiniquaise, 1857-1889 »

Conférence de Céline Flory le 07 juillet aux Archives départementales

immigrants_africainsLa Société des Amis des Archives et le Conseil Général ont le plaisir de vous inviter à la conférence que donnera Céline Flory le mardi 7 juillet 2015 à 18h aux Archives départementales :
« De l’esclavage à la liberté forcée. Les « immigrants » africains au sein de la société martiniquaise, 1857-1889 »

Dans la réorganisation du travail colonial consécutive à l’abolition de l’esclavage promulguée le 27 avril 1848 dans l’ensemble des territoires français, les administrations coloniales, de concert avec les planteurs, prônèrent le recours à l’immigration de travailleurs extérieurs.
Sensible à leurs sollicitations, le ministère de la Marine et des colonies mit en place un système, subventionné par l’État, d’introduction de travailleurs extérieurs sous contrat d’engagement de travail de plusieurs années.
Dans ce cadre, de 1854 à 1862, plus de 21 000 hommes, femmes et enfants furent recrutés le long du littoral ouest-africain pour aller travailler à la Guyane et aux Antilles françaises. Plus précisément, 10 552 d’entre eux arrivèrent en Martinique où ils demeurent pour la très grande majorité d’entre eux jusqu’à la fin de leur vie.

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Le G.E.M. pour apprivoiser sa « folie » et renaître à soi-même

Journées portes ouvertes  : Jeudi 25 et Vendredi 26 Juin 10h – 17h Samedi 27 Juin 9h – 14h

« Sans la reconnaissance de la valeur humaine de la folie, c’est l’homme qui disparaît » François Tosquelles

A petits coups de pinceaux il peaufine son cheval fou dont désormais il est si fier… l’espace qu’il n’aurait jamais imaginé un jour s’approprier, une toile de plus d’un mètre de large et presqu’autant de haut. Quand il est arrivé au GEM N ne parlait pas, jamais, souvent il acquiesçait en baissant la tête. Il avait perdu sa mère sur ce parcours de vie chaotique qui l’avait conduit à se recroqueviller sur lui-même, condamné à vivre entre ces murs de solitude que construit la folie, non la sienne, mais celle des autres, tous les autres là dehors. Un visage très doux, souriant, mais toujours son âme prisonnière derrière ce regard qui fuyait le regard de l’autre jamais compassionnel, jamais accueillant, qui jamais ne cherchait à savoir qui vraiment il est…

« Il est plus facile de désintégrer un atome qu’un préjugé » Albert Einstein

Un jour, je ne sais plus comment, N a atterri au GEM.

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« Histoire et mémoire de l’esclavage : deux approches conflictuelles?

Conférence-débat de Marcel Dorigny le 27 juin à 11h 00 Hotel Batelière

dorigny_dolin_tsÀ l’occasion de la 8ième Assemblée générale de leur association, les membres de « Tous Créoles ! » seraient heureux de vous accueillir à la conférence-débat donnée par Marcel DORIGNY, docteur en histoire, spécialiste de la période coloniale,
Sur le thème : « HISTOIRE ET MÉMOIRE DE L’ESCLAVAGE : DEUX APPROCHES CONFLICTUELLES ? »
Samedi 27 juin 2015 à 11h00 à l’auditorium de l’hôtel Batelière (97233 SCHOELCHER)
Entrée libre
Le professeur Marcel DORIGNY nous propose une vision « cartographique et graphique » sur le processus pluriséculaire et complexe de l’esclavage. La cartographie permet en effet aujourd’hui de mieux saisir et comprendre ce que furent ces sociétés de l’esclavage, aussi bien le monde de la plantation que celui des espaces urbains, longtemps mal connus.
Ces progrès de la connaissance historique, y compris par une approche juridique rigoureuse, n’ont pourtant pas totalement fait disparaître les controverses et les polémiques : la conférence proposée permettra de confronter le regard de l’historien d’aujourd’hui aux débats et controverses actuelles.
> En ouverture de l’assemblée, Dé mo kat pawol épi Daniel DALIN, président du CollectifDom, vice-président du CReFOM
Vente et dédicaces du livre « Atlas des esclavages, de l’Antiquité à nos jours » par Marcel DORIGNY et Bernard GAINOT, cartographie de Fabrice Le GOFF (Editions AUTREMENT).

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G.E.M.-centre : journées portes ouvertes du 25 au 27 juin 2015

Création d’un G.E.M. Nord-atlantique

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L’Association Equinoxe et les usagers du GEM (Groupe d’Entraide Mutuelle) auront le plaisir de vous accueillir aux Journées portes ouvertes du GEM – Centre du 25 au 27juin 2015
Structure d’accompagnement social des usagers de la psychiatrie, le GEM (Groupe d’Entraide Mutuelle) est un espace de rencontre où l’on apprend à se reconstruire autour d’activités artistiques, sportives, de sorties découverte, de moments de convivialité
Nous vous invitons à nous rejoindre pour un moment de partage
JEUDI et VENDREDI 10h – 17h SAMEDI 9h – 14h
Vous pouvez dès aujourd’hui passer commande de compositions florales pour aider à financer les vacances des usagers du GEM
Contact 0696 863 854 / 0696 360 860

Réseau d’entraide des familles d’usagers de la psychiatrie

L’association EQUINOXE a le plaisir de vous informer de l’ouverture du GEM Nord-Atlantique le 1er juillet 2015

Le GEM (Groupe d’Entraide Mutuelle) est une structure d’accompagnenemnt social qui accueille de jour des usagers de la psychiatrie majeurs relativement stabilisés. C’est une porte ouverte, un espace de liberté où se faire des amis pour échanger, reprendre confiance en soi et faire ensemble.

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Kolétètkolézépol : le 07 juin à Fort-de-France

koletetkolezepol-400KOLETETKOLEZEPOL

CERCLE POUR LA PROMOTION DE LA REFLEXION ET DE L’ENGAGEMENT COLLECTIFS AU SERVICE DE LA MARTINIQUE

AN LAWONN POU VOYE PLI DOUVAN KATJIL EK ANGAJMAN TOUTT  MOUN NAN SEVISS MATNIK

Contacts:  koletetkolezepol@ymail.com / 0696.50.94.99 / 0696.73.85.00 / 0696.32.21.21 / www.ktkz-martinique.com

Cher (e) compatriote
Le prochain colloque du cercle « -e-» se tiendra le Dimanche 7 juin de 8 h à 13 h dans les locaux de la F.O.L. route de Didier autour du thème générique « Payons-nous trop d’impôts ? »
L’objectif que nous donnons à ces rencontres est de favoriser une réflexion collective pour porter les solutions les plus efficaces possibles aux problèmes auxquels notre société est confrontée. Nous sommes convaincus que des échanges sereins basés sur le respect mutuel entre tous les acteurs concernés nous permettront de porter des réponses fécondes et consensuelles.

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Réel Merveilleux, Réalisme Merveilleux, Réalisme Magique et Baroque (III)

reel_&_realismeUniversité des Antilles – Faculté des LSH – Campus de Schoelcher
Séminaires thématiques du CRILLASH 2014-2015
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Journée d’étude interdisciplinaire Jeudi 7 mai 2015
coordonnée par Charles W. Scheel
Réel Merveilleux, Réalisme Merveilleux, Réalisme Magique et Baroque (III)
Focus :
Jacques Stephen Alexis et Haïti in diaspora
Amphi Sellaye
Programme détaillé des communications
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9h30 : Jean-Durosier DESRIVIÈRES (Écrivain) : La poétique du Mystère dans la composition dramatique et la prose poétique de Faubert Bolivar. Lecture de La Flambeau, Jesika ou Bousiko et Sainte Dérivée des trottoirs
Abstract : Par quelle mathématique des signes le jeune auteur haïtien, Faubert Bolivar (1979), nous donne-t-il à saisir l’univers dramatique singulier de ses pièces de théâtre, La Flambeau et Jesika ou Bousiko, et l’espace fictionnel énigmatique de son récit poétique, Sainte Dérivée des trottoirs ? Comment évaluer cette expression littéraire qui semble toucher le possible extrême de certaines réalités haïtiennes connues, et pourtant si peu vraisemblables pour une catégorie de lecteurs, et la relation que développent les personnages de Bolivar avec ces topos récurrents dans son écriture livrée aux jeux de langage et d’onirisme avéré : la folie, l’intime et le cosmique (ou le religieux) ?

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70ème anniversaire de la Résistance, la Victoire et de la Libération des camps nazis à Madiana

Vendredi 24 avril 2015 à 9h : Le Métis de la République

raphael_elize400Exceptionnel documentaire sur le destin incroyable et tragique du premier maire noir de France, à Sablé-sur-Sarthe, Raphaël Elizé, (1891, La Martinique – 1945, † Buchenwald), héros de la Seconde Guerre Mondiale.

Dans le cadre de la commémoration du 70ème anniversaire de la Résistance, la Victoire et de la Libération des camps nazis en 1945, un film consacré à Raphaël Élizé, Le Métis de la République, sera présenté à un public composé de collégiens, de lycéen, d’étudiants, d’enseignants et d’anciens combattants, vendredi 24 avril 2015 de 9 h à 13 h au Palais des congrès Madiana à Schoelcher.
Le Métis de la République revient sur le parcours exemplaire, fascinant et tragique de Raphaël Elizé. Né au Lamentin en Martinique en 1891, il entre à l’école vétérinaire de Lyon et obtient son diplôme en juillet 1914 avant d’être mobilisé comme vétérinaire au 36e régiment d’infanterie coloniale. Après la Première Guerre Mondiale il s’installe comme vétérinaire à Sablé-sur-Sarthe. Très vite, cet érudit mélomane socialiste est estimé des nombreux éleveurs de la région et gagne leur confiance.

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Quelques bribes d’Edwy Plenel sur l’île

—  Par Janine Bailly & Paul Chéneau —
plenel_en_ileLa récente « tournée » sur l’île d’Edwy Plenel, ce presqu’enfant du pays, dans le cadre de la semaine de la presse dont le thème était « La liberté d’expression, ça s’apprend », a déjà fait couler beaucoup d’encre. Nous aimerions cependant rendre compte ici de quelques-uns des moments privilégiés qu’il a partagés avec la jeunesse martiniquaise, d’autant que selon son propre aveu, ce sont ces moments d’échange qu’il gardera plus particulièrement en mémoire.
Nous l’avons vu et entendu, à la Bibliothèque Universitaire de Schœlcher, répondre avec sa verve coutumière, non dénuée d’humour, aux questions judicieuses préparées par un petit groupe d’étudiants.
Interrogé sur ce qu’est Mediapart, il répond que le journal-papier reste un milieu clos, et que ses collaborateurs et lui-même se sont saisis de la révolution internet pour créer ce journal numérique et y défendre le meilleur de leur tradition. Il s’agit d’aller chercher les informations cachées, sans pour autant faire la course au scoop, il s’agit d’être le laboratoire d’une nouvelle presse du XXIe siècle, il s’agit encore d’être le journal d’une France multi-culturelle.

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3èmes Rencontres du Grand Séminaire d’Histoire des Outre-Mer Français

gshom3_bOrganisées par l’Institut d’Histoire de la Révolution Française la première journée, tenue le 12 novembre 2012 à l’Université de La Réunion et les deuxièmes journées qui ont eu lieu en Guadeloupe (3-7 février 2014), ont permis à la réflexion d’avancer sur le thème des
résistances en situation esclavagiste. Nous avons montré que le terme de résistance avait jusqu’alors acquis un sens conceptuel et paradigmatique excessif dans l’historiographie de l’esclavage colonial, le terme finissant par désigner tout et le contraire de tout. Son
influence a écarté du champ des études de nombreux aspects de la vie des sociétés esclavagistes comme celle des libres non propriétaires d’esclaves ou les rapports entre esclaves et maîtres se situant en dehors de la sphère de la confrontation. Les deuxièmes journées ont permis de déterminer certaines limites à l’usage de l’expression « résistances politiques » qui en effet ne sont pas continues, alternant des phases de lutte et les phases de trêves ou d’accords. Ce sont d’ailleurs, les partisans de l’ordre établi qui définissent le mieux les « résistants » en désignant leurs adversaires comme « rebelles », « révoltés » ou « insurgés ».

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Guillaume Pigeard de Gurbert : l’art, hier & aujourd’hui

— Propos recueillis par : Christian Antourel —

g_p_gGuillaume Pigeard de Gurbert , professeur agrégé, docteur en philosophie, enseigne en khâgne .Membre du jury du Capes de philosophie. A enseigné la philosophie de l’art à l’institut Régional des Arts Visuels de la Martinique entre 2005 et 2010.
Nous l’avons rencontré au cours d’une série de conférences qu’il donnait aux Foudres Habitation Saint-Etienne

A propos de l’art du portrait selon le Titien, ne pensez vous pas qu’il est plus aisé de peindre un portrait en buste ou autres où l’expression du visage et le talent de l’artiste y sont répartis, dans un espace plus ample, et pour le Titien en particulier dans le travail des mains, que de se consacrer à la seule difficulté de la révélation du modelé du visage, et du caractère ?
L’originalité des portraits du Titien réside en effet dans le nouveau cadrage des personnages peints. Titien élargit le cadrage pour inclure les mains dans le portrait. Avant lui les portraits se concentrent sur le visage et ne descendent pas au-dessous de la poitrine. Titien, lui, réalise des portraits « en main », autrement dit à mi-corps.

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De l’influence de la marche du monde sur la création artistique

— Par Janine Bailly —

mendozaL’Association pour la Promotion de l’Hispanisme en Martinique nous invitait, ce mercredi 25 mars, sur le campus de Schœlcher, à découvrir la place occupée par la Guerre Civile d’Espagne (1936-1939) dans les arts : littérature et peinture. En cette semaine consacrée aux interventions sur l’île d’Edwy Plenel, il ne fut pas facile de se réserver une plage de temps libre pour répondre à l’invitation, mais ce qui nous fut offert valait largement l’effort consenti !

Tout d’abord, la communication de Solange Bussy, intitulée « Traitement de la mémoire de la guerre civile dans la fiction romanesque », et s’appuyant sur deux œuvres éloignées dans le temps, « Primera memoria, Première mémoire »  de Ana Maria Matute (1959) et « El Año del diluvio, L’Année du Déluge » de Eduardo Mendoza (1992), nous montra comment la violence mortifère et paroxystique de cette guerre a nourri, et continue à nourrir l’imagination des romanciers. Pour rendre compte de ce déchaînement de violence, pour montrer la permanence de la division fratricide de l’Espagne après la guerre, le mythe biblique d’Abel et Caïn est convoqué.

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La guerre

guernica

A l’invitation de L’Association pour la Promotion de l’Hispanisme en Martinique

25 mars à la Fac des Lettres, campus de Schoelcher, amphi Sellaye, 18h

Les intervenants :

Dominique Berthet : « Picasso et la guerre« 

Solange Bussy : «  Le traitement de la mémoire de la guerre civile (1936-1939) dans la ficyion romanesque. »


Histoire des arts :GUERNICA de Pablo Picasso

La guerre d’Espagne

En février 1936 les républicains ( rassemblement de républicains, socialistes, communistes, anarchistes ) sont au pouvoir. En juillet 1936, un coup de force fasciste dirigé par Franco a contraint l’Espagne à la guerre civile, qui devait provoquer des remous nombreux et divers dans le monde entier. Les nationalistes ( conservateurs, monarchistes, nationalistes ) craignant une révolution communiste, prennent le parti de l’armée derrière Franco.

Tandis que l’Allemagne d’Hitler et l’Italie prenaient le parti de Franco, les républicains sont quant à eux progressivement équipés d’armes soviétiques . La plupart des intellectuels et des artistes de l’époque se sont ralliés à la cause de la république espagnole. Beaucoup d’entre eux s’engagèrent dans la résistance contre Franco et y laissèrent leur vie.

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