Soirée événement le Samedi 24 octobre, 19h30
Conférence littéraire & musicale : « Hommage à Jean Benoist »
Domaine de Fonds Saint-Jacques
Mis en lumière par des chercheurs de l’Université de Montréal, le Domaine de Fonds Saint-Jacques devient, entre 1968 et 1987, Le Centre de Recherches Caraïbes.
Mené par Jean Benoist, le Centre Recherches Caraïbes mena des travaux en anthropologie & en sciences sociales sur les transformations survenues dans les sociétés antillaises post-esclavagistes.
Le Centre de Recherches Caraïbes de l’Université de Montréal, Département d’anthropologie favorisa le développement de la recherche sur les populations caribéennes et influença plusieurs générations de chercheurs autant en Martinique, que dans le bassin caribéen, l’Amérique du Nord et plus particulièrement le Québec. La présence des chercheurs de l’Université de Montréal dynamisa l’ancienne habitation sucrerie de Fonds Saint-Jacques et en fi t un foyer de production intellectuelle de grande renommée. Ce lieu a contribué pendant deux décennies à l’accueil de chercheurs bénéficiant de l’exceptionnelle richesse documentaire rassemblée dans la bibliothèque du Centre, faisant du Domaine de Fonds Saint-Jacques, une ressource unique & un pôle de publication d’articles et d’études originales sur l’aire culturelle caribéenne marquant jusqu’à nos jours le champ académique.
Catégorie : Manifestations culturelles
Manifestations culturelles
Connaître les propriétaires d’esclaves
Le conseil départemental de la Guadeloupe/direction des Archives départementales et la société d’histoire de la Guadeloupe
Ont le plaisir de vous convier à la conférence
Connaître les propriétaires d’esclaves en Guadeloupe à travers les archives notariales
Présentée par Frédéric REGENT
Maître de conférences d’histoire à l’université de Paris 1 Panthéon–Sorbonne
Le jeudi 27 août 2015 à 18h30
Aux Archives départementales
Rue des Archives, Bisdary (Gourbeyre)
Contacts : tél. 05 90 81 13 02 ; courriel : archives@cg971.fr
Manifestations culturelles
« De l’esclavage à la liberté forcée. Les « immigrants » africains au sein de la société martiniquaise, 1857-1889 »
Conférence de Céline Flory le 07 juillet aux Archives départementales
La Société des Amis des Archives et le Conseil Général ont le plaisir de vous inviter à la conférence que donnera Céline Flory le mardi 7 juillet 2015 à 18h aux Archives départementales :
« De l’esclavage à la liberté forcée. Les « immigrants » africains au sein de la société martiniquaise, 1857-1889 »
Dans la réorganisation du travail colonial consécutive à l’abolition de l’esclavage promulguée le 27 avril 1848 dans l’ensemble des territoires français, les administrations coloniales, de concert avec les planteurs, prônèrent le recours à l’immigration de travailleurs extérieurs.
Sensible à leurs sollicitations, le ministère de la Marine et des colonies mit en place un système, subventionné par l’État, d’introduction de travailleurs extérieurs sous contrat d’engagement de travail de plusieurs années.
Dans ce cadre, de 1854 à 1862, plus de 21 000 hommes, femmes et enfants furent recrutés le long du littoral ouest-africain pour aller travailler à la Guyane et aux Antilles françaises. Plus précisément, 10 552 d’entre eux arrivèrent en Martinique où ils demeurent pour la très grande majorité d’entre eux jusqu’à la fin de leur vie.
Manifestations culturelles, Santé
Le G.E.M. pour apprivoiser sa « folie » et renaître à soi-même
Journées portes ouvertes : Jeudi 25 et Vendredi 26 Juin 10h – 17h Samedi 27 Juin 9h – 14h
« Sans la reconnaissance de la valeur humaine de la folie, c’est l’homme qui disparaît » François Tosquelles
A petits coups de pinceaux il peaufine son cheval fou dont désormais il est si fier… l’espace qu’il n’aurait jamais imaginé un jour s’approprier, une toile de plus d’un mètre de large et presqu’autant de haut. Quand il est arrivé au GEM N ne parlait pas, jamais, souvent il acquiesçait en baissant la tête. Il avait perdu sa mère sur ce parcours de vie chaotique qui l’avait conduit à se recroqueviller sur lui-même, condamné à vivre entre ces murs de solitude que construit la folie, non la sienne, mais celle des autres, tous les autres là dehors. Un visage très doux, souriant, mais toujours son âme prisonnière derrière ce regard qui fuyait le regard de l’autre jamais compassionnel, jamais accueillant, qui jamais ne cherchait à savoir qui vraiment il est…
« Il est plus facile de désintégrer un atome qu’un préjugé » Albert Einstein
Un jour, je ne sais plus comment, N a atterri au GEM.
Manifestations culturelles
« Histoire et mémoire de l’esclavage : deux approches conflictuelles?
Conférence-débat de Marcel Dorigny le 27 juin à 11h 00 Hotel Batelière
À l’occasion de la 8ième Assemblée générale de leur association, les membres de « Tous Créoles ! » seraient heureux de vous accueillir à la conférence-débat donnée par Marcel DORIGNY, docteur en histoire, spécialiste de la période coloniale,
Sur le thème : « HISTOIRE ET MÉMOIRE DE L’ESCLAVAGE : DEUX APPROCHES CONFLICTUELLES ? »
Samedi 27 juin 2015 à 11h00 à l’auditorium de l’hôtel Batelière (97233 SCHOELCHER)
Entrée libre
Le professeur Marcel DORIGNY nous propose une vision « cartographique et graphique » sur le processus pluriséculaire et complexe de l’esclavage. La cartographie permet en effet aujourd’hui de mieux saisir et comprendre ce que furent ces sociétés de l’esclavage, aussi bien le monde de la plantation que celui des espaces urbains, longtemps mal connus.
Ces progrès de la connaissance historique, y compris par une approche juridique rigoureuse, n’ont pourtant pas totalement fait disparaître les controverses et les polémiques : la conférence proposée permettra de confronter le regard de l’historien d’aujourd’hui aux débats et controverses actuelles.
> En ouverture de l’assemblée, Dé mo kat pawol épi Daniel DALIN, président du CollectifDom, vice-président du CReFOM
Vente et dédicaces du livre « Atlas des esclavages, de l’Antiquité à nos jours » par Marcel DORIGNY et Bernard GAINOT, cartographie de Fabrice Le GOFF (Editions AUTREMENT).
Manifestations culturelles
G.E.M.-centre : journées portes ouvertes du 25 au 27 juin 2015
Création d’un G.E.M. Nord-atlantique
L’Association Equinoxe et les usagers du GEM (Groupe d’Entraide Mutuelle) auront le plaisir de vous accueillir aux Journées portes ouvertes du GEM – Centre du 25 au 27juin 2015
Structure d’accompagnement social des usagers de la psychiatrie, le GEM (Groupe d’Entraide Mutuelle) est un espace de rencontre où l’on apprend à se reconstruire autour d’activités artistiques, sportives, de sorties découverte, de moments de convivialité
Nous vous invitons à nous rejoindre pour un moment de partage
JEUDI et VENDREDI 10h – 17h SAMEDI 9h – 14h
Vous pouvez dès aujourd’hui passer commande de compositions florales pour aider à financer les vacances des usagers du GEM
Contact 0696 863 854 / 0696 360 860
Réseau d’entraide des familles d’usagers de la psychiatrie
L’association EQUINOXE a le plaisir de vous informer de l’ouverture du GEM Nord-Atlantique le 1er juillet 2015
Le GEM (Groupe d’Entraide Mutuelle) est une structure d’accompagnenemnt social qui accueille de jour des usagers de la psychiatrie majeurs relativement stabilisés. C’est une porte ouverte, un espace de liberté où se faire des amis pour échanger, reprendre confiance en soi et faire ensemble.
Manifestations culturelles, Politiques
Kolétètkolézépol : le 07 juin à Fort-de-France
KOLETETKOLEZEPOL
CERCLE POUR LA PROMOTION DE LA REFLEXION ET DE L’ENGAGEMENT COLLECTIFS AU SERVICE DE LA MARTINIQUE
AN LAWONN POU VOYE PLI DOUVAN KATJIL EK ANGAJMAN TOUTT MOUN NAN SEVISS MATNIK
Contacts: koletetkolezepol@ymail.com / 0696.50.94.99 / 0696.73.85.00 / 0696.32.21.21 / www.ktkz-martinique.com
Cher (e) compatriote
Le prochain colloque du cercle « -e-» se tiendra le Dimanche 7 juin de 8 h à 13 h dans les locaux de la F.O.L. route de Didier autour du thème générique « Payons-nous trop d’impôts ? »
L’objectif que nous donnons à ces rencontres est de favoriser une réflexion collective pour porter les solutions les plus efficaces possibles aux problèmes auxquels notre société est confrontée. Nous sommes convaincus que des échanges sereins basés sur le respect mutuel entre tous les acteurs concernés nous permettront de porter des réponses fécondes et consensuelles.
Manifestations culturelles
Réel Merveilleux, Réalisme Merveilleux, Réalisme Magique et Baroque (III)
Université des Antilles – Faculté des LSH – Campus de Schoelcher
Séminaires thématiques du CRILLASH 2014-2015
*
Journée d’étude interdisciplinaire Jeudi 7 mai 2015
coordonnée par Charles W. Scheel
Réel Merveilleux, Réalisme Merveilleux, Réalisme Magique et Baroque (III)
Focus :
Jacques Stephen Alexis et Haïti in diaspora
Amphi Sellaye
Programme détaillé des communications
*
9h30 : Jean-Durosier DESRIVIÈRES (Écrivain) : La poétique du Mystère dans la composition dramatique et la prose poétique de Faubert Bolivar. Lecture de La Flambeau, Jesika ou Bousiko et Sainte Dérivée des trottoirs
Abstract : Par quelle mathématique des signes le jeune auteur haïtien, Faubert Bolivar (1979), nous donne-t-il à saisir l’univers dramatique singulier de ses pièces de théâtre, La Flambeau et Jesika ou Bousiko, et l’espace fictionnel énigmatique de son récit poétique, Sainte Dérivée des trottoirs ? Comment évaluer cette expression littéraire qui semble toucher le possible extrême de certaines réalités haïtiennes connues, et pourtant si peu vraisemblables pour une catégorie de lecteurs, et la relation que développent les personnages de Bolivar avec ces topos récurrents dans son écriture livrée aux jeux de langage et d’onirisme avéré : la folie, l’intime et le cosmique (ou le religieux) ?
Cinéma, Manifestations culturelles
70ème anniversaire de la Résistance, la Victoire et de la Libération des camps nazis à Madiana
Vendredi 24 avril 2015 à 9h : Le Métis de la République
Exceptionnel documentaire sur le destin incroyable et tragique du premier maire noir de France, à Sablé-sur-Sarthe, Raphaël Elizé, (1891, La Martinique – 1945, † Buchenwald), héros de la Seconde Guerre Mondiale.
Dans le cadre de la commémoration du 70ème anniversaire de la Résistance, la Victoire et de la Libération des camps nazis en 1945, un film consacré à Raphaël Élizé, Le Métis de la République, sera présenté à un public composé de collégiens, de lycéen, d’étudiants, d’enseignants et d’anciens combattants, vendredi 24 avril 2015 de 9 h à 13 h au Palais des congrès Madiana à Schoelcher.
Le Métis de la République revient sur le parcours exemplaire, fascinant et tragique de Raphaël Elizé. Né au Lamentin en Martinique en 1891, il entre à l’école vétérinaire de Lyon et obtient son diplôme en juillet 1914 avant d’être mobilisé comme vétérinaire au 36e régiment d’infanterie coloniale. Après la Première Guerre Mondiale il s’installe comme vétérinaire à Sablé-sur-Sarthe. Très vite, cet érudit mélomane socialiste est estimé des nombreux éleveurs de la région et gagne leur confiance.
Manifestations culturelles
Quelques bribes d’Edwy Plenel sur l’île
— Par Janine Bailly & Paul Chéneau —
La récente « tournée » sur l’île d’Edwy Plenel, ce presqu’enfant du pays, dans le cadre de la semaine de la presse dont le thème était « La liberté d’expression, ça s’apprend », a déjà fait couler beaucoup d’encre. Nous aimerions cependant rendre compte ici de quelques-uns des moments privilégiés qu’il a partagés avec la jeunesse martiniquaise, d’autant que selon son propre aveu, ce sont ces moments d’échange qu’il gardera plus particulièrement en mémoire.
Nous l’avons vu et entendu, à la Bibliothèque Universitaire de Schœlcher, répondre avec sa verve coutumière, non dénuée d’humour, aux questions judicieuses préparées par un petit groupe d’étudiants.
Interrogé sur ce qu’est Mediapart, il répond que le journal-papier reste un milieu clos, et que ses collaborateurs et lui-même se sont saisis de la révolution internet pour créer ce journal numérique et y défendre le meilleur de leur tradition. Il s’agit d’aller chercher les informations cachées, sans pour autant faire la course au scoop, il s’agit d’être le laboratoire d’une nouvelle presse du XXIe siècle, il s’agit encore d’être le journal d’une France multi-culturelle.
Manifestations culturelles
3èmes Rencontres du Grand Séminaire d’Histoire des Outre-Mer Français
Organisées par l’Institut d’Histoire de la Révolution Française la première journée, tenue le 12 novembre 2012 à l’Université de La Réunion et les deuxièmes journées qui ont eu lieu en Guadeloupe (3-7 février 2014), ont permis à la réflexion d’avancer sur le thème des
résistances en situation esclavagiste. Nous avons montré que le terme de résistance avait jusqu’alors acquis un sens conceptuel et paradigmatique excessif dans l’historiographie de l’esclavage colonial, le terme finissant par désigner tout et le contraire de tout. Son
influence a écarté du champ des études de nombreux aspects de la vie des sociétés esclavagistes comme celle des libres non propriétaires d’esclaves ou les rapports entre esclaves et maîtres se situant en dehors de la sphère de la confrontation. Les deuxièmes journées ont permis de déterminer certaines limites à l’usage de l’expression « résistances politiques » qui en effet ne sont pas continues, alternant des phases de lutte et les phases de trêves ou d’accords. Ce sont d’ailleurs, les partisans de l’ordre établi qui définissent le mieux les « résistants » en désignant leurs adversaires comme « rebelles », « révoltés » ou « insurgés ».
Manifestations culturelles
Guillaume Pigeard de Gurbert : l’art, hier & aujourd’hui
— Propos recueillis par : Christian Antourel —
Guillaume Pigeard de Gurbert , professeur agrégé, docteur en philosophie, enseigne en khâgne .Membre du jury du Capes de philosophie. A enseigné la philosophie de l’art à l’institut Régional des Arts Visuels de la Martinique entre 2005 et 2010.
Nous l’avons rencontré au cours d’une série de conférences qu’il donnait aux Foudres Habitation Saint-Etienne
A propos de l’art du portrait selon le Titien, ne pensez vous pas qu’il est plus aisé de peindre un portrait en buste ou autres où l’expression du visage et le talent de l’artiste y sont répartis, dans un espace plus ample, et pour le Titien en particulier dans le travail des mains, que de se consacrer à la seule difficulté de la révélation du modelé du visage, et du caractère ?
L’originalité des portraits du Titien réside en effet dans le nouveau cadrage des personnages peints. Titien élargit le cadrage pour inclure les mains dans le portrait. Avant lui les portraits se concentrent sur le visage et ne descendent pas au-dessous de la poitrine. Titien, lui, réalise des portraits « en main », autrement dit à mi-corps.
Manifestations culturelles
De l’influence de la marche du monde sur la création artistique
— Par Janine Bailly —
L’Association pour la Promotion de l’Hispanisme en Martinique nous invitait, ce mercredi 25 mars, sur le campus de Schœlcher, à découvrir la place occupée par la Guerre Civile d’Espagne (1936-1939) dans les arts : littérature et peinture. En cette semaine consacrée aux interventions sur l’île d’Edwy Plenel, il ne fut pas facile de se réserver une plage de temps libre pour répondre à l’invitation, mais ce qui nous fut offert valait largement l’effort consenti !
Tout d’abord, la communication de Solange Bussy, intitulée « Traitement de la mémoire de la guerre civile dans la fiction romanesque », et s’appuyant sur deux œuvres éloignées dans le temps, « Primera memoria, Première mémoire » de Ana Maria Matute (1959) et « El Año del diluvio, L’Année du Déluge » de Eduardo Mendoza (1992), nous montra comment la violence mortifère et paroxystique de cette guerre a nourri, et continue à nourrir l’imagination des romanciers. Pour rendre compte de ce déchaînement de violence, pour montrer la permanence de la division fratricide de l’Espagne après la guerre, le mythe biblique d’Abel et Caïn est convoqué.
Manifestations culturelles
La guerre
A l’invitation de L’Association pour la Promotion de l’Hispanisme en Martinique
25 mars à la Fac des Lettres, campus de Schoelcher, amphi Sellaye, 18h
Les intervenants :
Dominique Berthet : « Picasso et la guerre«
Solange Bussy : « Le traitement de la mémoire de la guerre civile (1936-1939) dans la ficyion romanesque. »
Histoire des arts :GUERNICA de Pablo Picasso
La guerre d’Espagne
En février 1936 les républicains ( rassemblement de républicains, socialistes, communistes, anarchistes ) sont au pouvoir. En juillet 1936, un coup de force fasciste dirigé par Franco a contraint l’Espagne à la guerre civile, qui devait provoquer des remous nombreux et divers dans le monde entier. Les nationalistes ( conservateurs, monarchistes, nationalistes ) craignant une révolution communiste, prennent le parti de l’armée derrière Franco.
Tandis que l’Allemagne d’Hitler et l’Italie prenaient le parti de Franco, les républicains sont quant à eux progressivement équipés d’armes soviétiques . La plupart des intellectuels et des artistes de l’époque se sont ralliés à la cause de la république espagnole. Beaucoup d’entre eux s’engagèrent dans la résistance contre Franco et y laissèrent leur vie.
Manifestations culturelles
Rencontres avec Edwy Plenel
Rencontres organisées dans des lycées :
lundi 23 mars au Lycée Polyvalent Joseph-Gaillard de Fort-de-France pour l’ouverture officielle de la semaine par la Rectrice de Martinique, Catherine Bertho-Lavenir ;
mardi 24 mars au Lycée de Bellevue, à Fort-de-France ;
mercredi 25 mars avec des lycéen-ne-s de Sainte-Marie au domaine de Fonds Saint-Jacques ;
jeudi 26 mars au Lycée de Rivière Salée ;
vendredi 27 mars au Lycée de Bellevue.
Cinq conférences ouvertes au public sont prévues en soirée :
– lundi 23 mars, à 18 h, aux Archives Départementales, sur le thème « La liberté d’expression hier et aujourd’hui : un principe menacé ? », en compagnie de l’historien Gilbert Pago
– mardi 24 mars, à 18 h 45, à la BU du campus de Schœlcher, sur le thème « Journalistes et société » .
– mercredi 25 mars, à 18 h, à la Médiathèque municipale de Saint-Esprit, sur le thème « Les médias ont-ils pris le pouvoir ? ».
– jeudi 26 mars, à 18 h 30, avec le Club Presse Martinique, autour de Pour les musulmans, au Palais de la Mutualité, à Fort-de-France.
Manifestations culturelles
Recherches en Esthétique n° 20 : « Créations insulaires »
Présentation par Scarlett Jesus
Je remercie Dominique Berthet de la confiance qu’il me témoigne en me sollicitant, pour la seconde fois, afin de présenter, aujourd’hui, le n° 20 de la revue du CEREAP Recherches en esthétique, consacrée aux « créations insulaires ».
Cette présentation ne s’adresse aujourd’hui ni à un public universitaire, ni à des étudiants. Mais à un public d’amateurs d’art éclairés ou désireux de l’être.
Il ne s’agira pas néanmoins d’un simple compte-rendu journalistique, présentant objectivement les éléments les plus significatifs de cette revue. Mon intention est de vous donner envie de lire cette revue en suggérant le plaisir qui vous attend, sans en déflorer la découverte. Et pour ce faire, je vous dévoilerai ma propre démarche de lecture, démarche qui est le fruit de ce que je suis. Ni une artiste, ni une historienne d’art, mais une critique d’art. Ayant moi-même collaboré à ce numéro ma lecture était précédée d’attentes particulières. Consciente de la part de subjectivité que j’introduirai de la sorte dans ma présentation, j’en assume pleinement la responsabilité.
Révéler son processus de lecture ne constitue-t-il pas un acte impudique ?
Manifestations culturelles, Parutions
Soirée littéraire autour de l’ouvrage : « Alfred MARIE-JEANNE, une traversée verticale du siècle »
Jeudi 19 mars 2015, 18h30 à la Bibliothèque Schœlcher
La Bibliothèque Schœlcher vous invite à la soirée littéraire autour de l’ouvrage : « Alfred MARIE-JEANNE, une traversée verticale du siècle » de Louis BOUTRIN et Raphaël CONFIANT.
Grande figure de la vie politique martiniquaise depuis bientôt quatre décennies, Alfred Marie-Jeanne ne s’est jamais vu consacrer aucun livre et le parti qu’il a fondé, le MIM (Mouvement Indépendantiste Martiniquais), est, lui aussi, très peu étudié par les politologues, sociologues et autres spécialistes des sciences humaines et sociales.
Ils sont pourtant incontournables pour qui cherche à comprendre les aspirations politiques des Martiniquais, aspirations que l’on peut étudier à travers leurs votes aux différentes élections locales et « nationales ».« Après plus de vingt ans d’isolement en tant que maire dans son fief de Rivière-Pilote, Alfred Marie-Jeanne a su s’imposer avec maestria sur la scène politique martiniquaise, devenant deux fois président du Conseil régional et député (d’abord du Sud, puis du Centre-Atlantique) (…) Décrypter la figure de Marie-Jeanne n’est pas un exercice facile tant son parti et lui ont fonctionné dans l’oralité, privilégiant le contact direct avec le peuple en lieu et place de manifestes politiques fièrement affichés à travers des livres.
Manifestations culturelles
L’art dans la ville
Conférence du CEREAP le 17-03-2015 à 18h à l’ESPE
Dés l’Antiquité les artistes se sont intéressés à la ville. Ils ont voulu la représenter, agir sur elle. Le passage d’une perspective empirique à un perspective mathématisée, œuvre du Quattrocento et qui avait permis une floraison de représentations plus ou moins prodigieuses est aujourd’hui un lointain souvenir. Le constat d’une vulnérabilité de la ville est l’objet d’études multiples que celles-ci relèvent de l’urbanisme, de l’architecture, de la sociologie, de l’économie qui dans leur ensemble partent d’un substrat idéologique qu’il faut interroger : celui de la disparition d’un prétendu âge d’or au cours duquel populations citoyennes et lieux de vies auraient été en symbiose, en harmonie. On retrouve là le mythe de la cité idéale qui, de la Tour de Babel aux Nymphéas de Vincent Callebaut et son projet d’une « écopôle flottante multiculturelle dont le métabolisme serait en symbiose parfaite avec les cycles de la nature, anticipant le réchauffement climatique et la montée des eaux« , n’en finit pas de réinventer Atlantis et Utopia. Le désir fusionnel comme symptôme du travail de la pulsion de mort?
Manifestations culturelles
« Poétique et politique de l’altérité : »
Domaine de Fonds Saint-Jacques La Purgerie jeudi 12 & vendredi 13 mars 2015
Colloque International interdisciplinaire :colonialisme, esclavagisme, exotisme dans la littérature et les arts (XVIIe-XXIe siècles)
présentation du projet
L’objectif de ce colloque scientifique, motivant un partenariat entre les Universités des Antilles (Faculté des lettres de Martinique), de Paris 8 et le domaine de FondsSaint-Jacques, consiste à mettre en débat les ambivalences structurelles des représentations de l’altérité dans la culture de langue française, et à mettre en évidence les contradictions idéologiques et ambivalences de l’hybridation de formes allant des pratiques artistiques au divertissement populaire, par intégration d’éléments issus des cultures de l’ailleurs à une forme de politique de la représentation de l’altérité.
L’analyse de spectacles, films, catalogues, livrets, entretiens, prospectus touristiques, est destinée à mettre en évidence les contradiction sidéologiques d’une curiosité pour l’autre et d’une réhabilitation de cultures de l’ailleurs qui peut conduire aujourd’hui à une forme d’instrumentalisation paradoxale de l’altérité.
il revêt plusieurs caractéristiques
– Perspective trans-séculaire : le colloque repose sur une mise en perspective largement diachronique, allant de la première modernité, à la fin du XVIIe siècle, qui à lafaveur des grandes explorations, voit émerger la littérature viatique et l’anthropologie, jusqu’à notre monde post-colonial contemporain.-
Manifestations culturelles
« Militants et militantisme communistes à la Martinique, 1920-1971″
Identification, formes et implication
Conférence de Rolande Bosphore Pérou
le mardi 24 février 2015 à 18h
aux Archives départementales
Rolande Bosphore Pérou présentera sa thèse de doctorat en histoire récemment soutenue à l’UAG sur les militants et le militantisme communistes à la Martinique de 1920 à 1971.
A partir de témoignages oraux et d’archives imprimées, celles de la presse communiste, cette thèse cherche à comprendre la ferveur militante d’hommes et de femmes de la Martinique au sein d’une famille politique essentielle dans le courant du XXe siècle. Il s’agira avant tout de découvrir le vécu des militants, de montrer comment ils s’approprièrent une doctrine et l’adaptèrent à leurs besoins, à leur culture.
N’oubliez pas de confirmer votre présence, le nombre de places est limité.
En espérant avoir le plaisir de vous compter parmi nous !
Manifestations culturelles
Afropéa, un territoire culturel à inventer
le 20 février au Carreau du Temple
Séminaire arts de la scène organisé par le laboratoire SeFeA de la Sorbonne Nouvelle
Conférences –projections-performances- lectures-tables rondes
14h-20h
Entrée libre sur réservation (sefeaparis3@gmail.com)
Cultures noires ? Cultures afropéennes ? Cultures métisses ? Cultures tout-monde ? Quels espaces de création en partage pour les Afrodescendants de France ? Quel territoire de reconnaissance, de visibilité et d’écoute ? Le laboratoire SeFeA que dirige Sylvie Chalaye au sein de l’Institut de Recherche en Etudes théâtrales de la Sorbonne Nouvelle invite chercheurs, sociologues, anthropologues et historiens, mais aussi artistes de la scène, réalisateurs et metteurs en scène, ainsi que directeurs de lieux à interroger les territoires culturels contemporains nés de l’histoire coloniale française et des migrations et leur enjeux artistiques et esthétiques, comme leurs enjeux socio-économiques. L’utopie du vivre-ensemble ne devrait-elle pas se construire d’abord au plan de l’art et de la culture ?
Manifestations culturelles
Premier tableau, premier roman, première pièce, première chanson…
« Leur première oeuvre » à la BU de Fort-de France !
— Par Janine Bailly —
Quatre rencontres offertes, comme un premier cadeau de Noël, riches d’enseignements et d’émotions ! Mais comment rendre compte de cette soirée, où chacun des quatre artistes nous a livré un peu de lui-même, un peu de ses secrets, et des mystères de sa création ?
Je laisserai simplement de ma mémoire émerger quelques « mots-force », pivots autour desquels s’enroulèrent les confidences des uns et des autres, sachant bien que de ce « beaucoup » je n’aurai retenu que « trop peu ». Et je crois que, par-delà les différences, il existe des similitudes entre ces trajectoires martiniquaises.
Famille : On se construit avec, on se construit contre, ouvertement ou en secret, on en est de toute façon le fruit.
Jocelyne Béroard : Au sein de la famille, de condition plutôt bourgeoise, on se soumet à quatre préceptes, à savoir : le dimanche, on va à la messe, la semaine on va à l’école, puis on fait du sport et on joue d’un instrument.
Manifestations culturelles
« Leur première oeuvre » à la BU !
Premier tableau, premier roman, première sculpture, première chanson.. à la BU !
Le Mardi 9 décembre 2014 à 18h45
quatre artistes martiniquais incarnant différents arts viendront confier au public quel regard, avec le recul du temps et de la maturité créatrice, ils portent sur ce que fut leur première œuvre. Originalité, défauts, fragilité du débutant, inspiration porteuse, promesses tenues, illusions de jeunesse…
Jocelyne Béroard,
Nicole Cage-Florentiny,
Habdaphaï,
& José Alpha
prendront part à un échange croisé animé par Marie-Denise Grangenois et Nadia Chonville.
Retrouver l’actu sur le site de la BU
Entrée libre et gratuite.
Nous vous attendons nombreux !!!
Echos d'éco, Manifestations culturelles
La révolution n’est pas un pique-nique. Analyse du dégrisement –
— Conférence de Frédéric Lordon —
« Il ne faut pas rêver les Hommes tels qu’on voudrait qu’ils fussent mais les prendre tels qu’ils sont » dit Spinoza ; ainsi que Frédéric Lordon, Directeur de recherche au CNRS, économiste passé chez les philosophes, et qui développe un programme de recherche spinoziste en économie politique et en sciences sociales. Il a récemment publié Capitalisme, désir et servitude (La Fabrique, 2010), D’un retournement l’autre, comédie sérieuse sur la crise financière (Seuil, 2011) et La société des affects (Seuil, 2013).
Voici ici rentranscrite l’intégralité de son intervention au colloque Penser l’émancipation Paris – 19-22 février 2014 – www.penserlemancipation.net, donné à l’Université Paris Ouest-Nanterre lors de la séance pléinière dédiée au thème « Au-delà du capitalisme ».
« Je crois que du moment où j’avais reçu cette invitation à ce colloque, dont je remercie vivement les organisateurs au passage, j’avais pris le parti d’un rôle qui est celui de la dissonance et du dégrisement ; comme il en faut toujours un pour jouer le mauvais esprit je me suis dévoué. Alors je ne sais plus quel titre exactement j’ai donné mais je crois que si c’était à refaire je donnerai volontiers celui-ci : « D’une étroite ligne de crête ».
Manifestations culturelles, Sociologie
« Chalvet, février 1974 » d’ Edouard de Lépine
— Communiqué de presse de « Tous créoles » —
Fidèle à sa démarche de mieux faire connaître notre histoire, l’association « Tous Créoles ! » a présenté le jeudi 20 novembre 2014 à la salle de conférence du Crédit Agricole au Lamentin, en partenariat avec K-EDITIONS, le dernier ouvrage de l’historien Édouard de LÉPINE, intitulé « Chalvet, février 1974, Suivi de 102 documents pour servir à l’histoire des luttes ouvrières de janvier-février 1974 à la Martinique ».
Une centaine de membres et sympathisants de l’association était présente pour découvrir ce que l’on peut considérer comme un véritable livre-événement, écrit il y a près de 40 ans, qui détaille et analyse ce moment clé de l’histoire du mouvement ouvrier martiniquais.
Une belle soirée littéraire, qui a permis au public attentif de découvrir ou de mieux apprécier, outre des faits d’histoire contemporaine, le réel talent d’écrivain de l’historien Édouard de LÉPINE.
Dans son mot de bienvenue, l’association « Tous Créoles ! », par la voix de son co-président Roger de JAHAM, remerciait tout d’abord l’assistance de sa présence, puis saluait non seulement la pointilleuse rigueur d’historien qui fait qu’Édouard de LÉPINE n’ait jamais rien écrit qu’il n’ait vérifié de lui-même, mais saluait aussi ce qu’il qualifie chez cet homme politique martiniquais « de profonde honnêteté intellectuelle », concrétisée par l’évolution de son parcours politique.