Catégorie : Manifestations culturelles

« L’éclat et l’obscur »… hommage à E. Glissant

20-23 mars 2018 Colloque international sur le campus de Schoelcher

La faculté de Lettres et Sciences humaines du campus de Schoelcher accueillera du 20 au 23 mars, sous la direction des enseignants-chercheurs Dominique Aurélia et Jean-Pierre Sainton (UA), un colloque international consacré à Edouard Glissant : « Edouard Glissant, l’éclat et l’obscur ». Vous trouverez sous ce même lien le programme de la manifestation.

Le premier temps de ce colloque se déroulera « hors les murs » en se transportant, pour la séance de préouverture du lundi 19 mars, sur le territoire de la commune du Diamant, où repose le théoricien du « Tout-Monde ».

Dans le cadre de cet évènement dont elle est partenaire, la BU du campus de Schoelcher proposera une parenthèse artistique avec, mardi 20 mars à 18h45, l’intervention de la comédienne Fabienne Kanor pour une lecture de textes, accompagnée du musicien Kristof Rangoly.

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L’art brésilien au féminin…

Rencontre avec Hugues Henri, lundi 5 mars à la BU Martinique

Lundi 5 mars à 17h45, la BU vous invite à la présentation par son auteur, Hugues Henri, de l’ouvrage « L’art brésilien au féminin », paru chez L’Harmattan fin 2017.

L’art brésilien au féminin…
Hugues Henri
Ouverture Philosophique
BEAUX ARTS PHILOSOPHIE AMÉRIQUE LATINE Brésil

Sur les traces d’Anita Malfatti, Tarsila do Amaral, artiste peintre, fonde en 1928, l’esthétique anthropophage. Tout au long du XXe siècle, y compris pendant la dictature militaire (1964-1985), et jusqu’à ce jour, des héritières brillantes lui ont succédé : Maria Martins, Lygia Pape, Lygia Clark, Anna-Maria Maiolino, Adriana Varejao. Ce livre retrace le parcours artistique exemplaire, depuis la Semaine de l’Art moderne en 1922 à Sao Paulo, où ces femmes tinrent le premier rôle.

Agrégé d’arts plastiques, Hugues Henri a enseigné à l’Ecole Normale de Pointe-à-Pitre puis à l’IUFM de Fort-de-France. Depuis 1994, il est chercheur en art et en littérature au CEREAP. Plasticien, il expose aux Antilles, au Brésil et en France métropolitaine.

Broché – format : 13,5 x 21,5 cm
ISBN : 978-2-343-13293-8 • 1 janvier 2018 • 224 pages
EAN13 : 9782343132938
EAN PDF : 9782140054488

Plus d’informations sur  le site de la BU

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Cartographies et topologies identitaires…

Journée d’études du CRILLASH-CEREAP jeudi 1er mars sur le campus de Schoelcher  

Sous la direction de Frédéric Lefrançois, docteur en études anglophones, enseignant au Département d’études anglophones de l’UA et chercheur associé, le CRILLASH et le CEREAP organisent jeudi 1er mars sur le campus de Schoelcher une journée d’études intitulée : « Cartographies et topologies identitaires ». Cette manifestation libre et gratuite est ouverte à tous les publics. 

« L’histoire du monde caraïbe est indissociable du rapport à l’espace, qu’il soit perçu ou imaginé », explique F. Lefrançois. « Elle débute par l’ambition de conquérir le monde grâce à une représentation spatiale sollicitant le talent artistique de navigateurs. Depuis l’époque de la conquête, cet espace autre – parfois superposé à l’espace de l’autre – s’assujettit à l’impératif de posséder la terra incognita, dont la virginité supposée attise tous les désirs, comme en atteste l’America de Van der Straet. Ainsi, par ses nombreux domaines d’inscription, la carte tient à la fois du réel et de l’irréel » (…). Appliquant à nouveau cette réflexion à nos territoires et sociétés, Frédéric Lefrançois note que « sans justifier  l’artifice de la  miniaturisation  symbolique,  la question  des  échelles  nous  interpelle particulièrement en territoire caraïbe où le rapport à l’espace est substantiellement paradoxal »…..

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Au Saint-Esprit, première carte blanche à Nicole Cage

— par Janine Bailly —

La troisième saison de Rencontres pour le Lendemain, manifestation culturelle de bon aloi, gratuite, ouverte à tous, et qui traditionnellement se tient à la médiathèque du Saint-Esprit, a ouvert l’année nouvelle en donnant carte blanche à Nicole Cage. Belle idée que celle-ci, qui nous fit découvrir, ou simplement mieux appréhender une femme et une artiste aussi talentueuse que chaleureuse. De l’artiste, il fut à juste titre dit qu’en dépit d’une reconnaissance avérée en bien des pays, cette fille si aimante de sa Martinique natale ne tient pas encore en son propre pays la place à laquelle elle peut prétendre. Ce que le public sembla ce soir-là démentir, venu en nombre emplir plus que de coutume la salle, un public tant masculin que féminin, qui sut se montrer chaleureux et attentif jusqu’à ce que l’on pourrait qualifier, en quelque sorte, de recueillement ému.

Mais ce fut d’abord de la femme, humaine et généreuse, prête à de justes combats, que vint nous parler son amie de cœur, la chanteuse Ymelda Marie-Louise. Toujours porteuse de ses racines, celle qui a fait de la Martinique son pays d’adoption dira que, si elle est « la plus martiniquaise des haïtiennes, Nicole est la plus haïtienne des martiniquaises », toutes deux ayant d’ailleurs été présentes, côte à côte, au secours de l’île sœur, au moment du dernier tremblement de terre.

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Nicole Cage invitée des Rencontres pour le lendemain

Nicole CAGE est née en 1965 dans la commune du François, au Sud-Atlantique de la Martinique; benjamine d’une fratrie de 10 enfants dans un milieu modeste, scolarisée dans cette commune jusqu’à la 3ème, puis départ pour Fort-de-France où elle poursuit des études secondaires au lycée de Bellevue.

En 1983 elle y obtient un baccalauréat A5, bac littéraire, option langues vivantes.

Campus de Schœlcher, elle obtient en 1985 un DEUG d’Espagnol.

Abandonne l’Université pour suivre une formation de journalisme à l’Institut des Techniques de Communication à Fort-de-France. Elle pratique un peu d’animation radio à Radio Caraïbes International puis retourne au Campus où elle obtient une Licence d’Histoire en 1998.

Elle réussit un concours de professorat des lycées professionnels et devient professeur de Lettres et d’Histoire. Après une année de reconversion en vue d’un changement de discipline, elle a enseigné l’Espagnol, notamment au lycée professionnel de Trinité, ville où elle a vécu pendant dix ans. Elle habite pendant une dizaine d’années la commune de Sainte-Marie et vit aujourd’hui à Fort-de-France.

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Une blanche colombe bien dérisoire

— Par Térez Léotin —

Si je pense que le Martiniquais se complait dans une espèce de noirisme, – ici je pense à ceux qui sous prétexte qu’effectivement l’espèce humaine vient d’Afrique, ressassent que le Noir est à l’origine de toutes les créations, comme si celui-ci doit mériter sa place sous le soleil. Si on veut avec raison réhabiliter le Noir, si on veut du reste, changer sans doute le regard, à trop en faire, on tombe dans un racisme à l’envers aussi absurde que l’affirmation illusoire de la « supériorité » du « Blanc »

Autre forme de noirisme, l’obsession du martiniquais par alliance, Serge Bilé, sur le sort des Noirs, au point qu’il peut donner à douter de la sincérité de ses écrits. Cela semble être vraiment « son » affaire, pour ne pas dire son bon filon. Il ne lui reste plus qu’à écrire : « Les cheveux blancs sur la tête du noir » ou « L’homme noir qui avait des chaussettes blanches », ou encore « Les lunettes noires du patron blanc », peut-être les a-t-il en chantier.

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Masques

— Par Gilles-Denis Delage —

Les tout premiers soubresauts de l’humanité avaient déjà vu l’homme pratiquer le rituel du masque. Les tribus guerrières arboraient des masques terrifiants pour effrayer leurs ennemis, les sorciers s’agitaient sous ces mêmes accoutrements pour décontenancer leurs adeptes, dans le théâtre de la Rome antique, les masques contribuaient à la caractérisation des personnages qui entraient en scène pour la comédie. Chez nous, les « diables rouges » continuent à ensanglanter nos rues le Mardi gras.
De nos jours encore, bien que fictifs, la société nous l’apprend, nous portons tous des masques. Dans la vie quotidienne, dans nos rapports sociaux, amicaux et autres, quelle que soit la circonstance, nous nous empressons d’enfiler le masque. Celui qui correspond le mieux à ce que l’autre attend de nous pour ainsi jouer la comédie. Comme au vidé du mardi gras, nous portons notre déguisement, nous dansons au bal masqué des autres, pour les autres. Ainsi notre nouveau visage nous ressemble plus ou moins selon qu’il se rapproche ou s’éloigne de notre vraie personnalité.
Aussi, qui d’entre nous pourrait se vanter de bien connaître quelqu’un ?

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« Blackface » : se grimer en Noir est-ce du racisme?

Le blackface est une pratique originaire d’Europe puis -amplifiée aux Etats-Unis, qui consiste à se maquiller et à incarner des caricatures stéréotypées de personnes noires.

Organisateur du 50e anniversaire de la  » Nuit des Noirs « , qui se tiendra le 10 mars, le carnaval de Dunkerque (du 6 janvier au 8 avril), dont le temps fort a lieu cette année du 11 au 13 février, est accusé par des associations antiracistes, dont le Conseil représentatif des associations -noires de France et le collectif Brigade antinégrophobie, de promouvoir cette pratique.

En décembre 2017, le footballeur français Antoine Griezmann avait déjà provoqué une vive -indignation sur les réseaux sociaux et dans l’opinion en publiant une photo où il apparaissait grimé en noir, hommage, selon lui, aux basketteurs des Harlem Globetrotters, dont il est fan. L’international français, qui évolue dans le championnat espagnol, avait aussitôt présenté ses excuses pour ce geste  » maladroit  » et  » blessant « …

« Nuit des Noirs » au Carnaval de Dunkerque : le maire « défend un droit à la caricature »
Pour le maire de Dunkerque, lors du carnaval de sa ville, porteur d’une tradition séculaire, les participants se moquent de toutes les identités :  » Rire de l’autre, c’est rire ensemble »

Louis-Georges Tin : « Le blackface est l’envers grimaçant de l’esclavage »
Le président du Conseil représentatif des associations noires de France explique qu’il ne s’agit pas d’annuler la  » Nuit des Noirs « , mais d’en changer la thématique pour rompre avec le passé colonial et le racisme….

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Le carnaval de Cendrillon

— Par Roland Tell —

Dans cette famille martiniquaise, Cendrillon était le souffre-douleur. En effet, le quotidien de cette adolescente recueillie était fait d’humiliation et de pauvreté, contrairement aux deux autres filles du foyer. Comme dans le conte de Perrault, la famille adoptive de Cendrillon lui avait ménagé un statut de servante, de bonne à tout faire.

 » Elle l’avait baptisée Cendrillon, parce qu’elle faisait toujours la cuisine, et puis la vaisselle, et ce qu’il y avait de plus sale à faire. »

L’association de tutelle ignorait généralement l’avenir des placements opérés. Ce qui l’intéressait, dans ce cas précis, c’est la personnalité des parents – un couple d’écrivains-poètes, plus ou moins connus, ayant fait de la subjectivité créatrice, et de la divulgation du Soi, les racines de leur oeuvre commune. De plus, Cendrillon était belle, plus belle que ses soeurs d’adoption, et, pour cette raison, celles-ci la méprisaient, et la maltraitaient.

Dans cette campagne du Saint-Esprit, dès après le Collège, Cendrillon devait s’occuper des poules, des lapins, des porcs, dans le champ attenant, pendant que ses soeurs scrutaient le détail des dessins animés, clips, films, et autres vidéos, de la télévision.

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Visiter la Guadeloupe à travers des histoires contées par un arbre magique !

L’artiste Joëlle Ferly annonce le lancement d’un parcours sonore inédits, fait de 10 étapes, invitant les personnes qui aiment les histoires à venir écouter des récits auprès de bornes prévues à cet effet.
Les bornes –réalisées par Captain Kurt du FabLab de Jarry–‐ sont disposées dans toute la Guadeloupe, de Pointe–‐Noire, à la Pointe–‐des–‐Châteaux, en passant par le Mémorial Acte, Marie–‐Galante, la boutique de Mr Catan, la Lili galerie, le bar à soupe Soopa Soup’ des médiathèques et autres lieux inédits.
 On retiendra notamment les hauteurs de Samana Gwada (anciennement Habitation Beauséjour), un véritable havre de paix, vous donnant accès à une très belle propriété privée. Les récits sont ceux de l’Artocarpe –‐c’est–‐à–‐dire, l’arbre–‐a–‐pain–‐, l’Arbre magique qui “ait tout et entend tout” Les observations que l’Artocarpe fait de notre société l’amène à nous conter ce que nous sommes de manière critique. Ici, le récit de Cino, soldat de la première guerre mondiale, fier d’avoir su dompter la langue française, là, le récit du Fugitif, qui en est à sa deuxième tentative de rejoindre le camp des Marrons, là enfin, le récit de Rudy, jeune homme un peu paumé, au lendemain de sa sortie de prison.

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Alternaval : lundi gras

4 acteurs alternatifs de Martinique : Lokal Life 972, Les Jardins partagés de l’anse Gaïac, Atoudon-petitesannonces- donner et recevoir et Be Jungle, se sont rassemblés et co-organisent le cortège l’ALTERNAVAL pour la parade du lundi gras à Fort de France le 12 février 2018.

Autour du thème de la réduction et la transformation des déchets, ils proposent de raconter une histoire à travers 3 tableaux :

1er Tableau : LE CONSTAT La montagne pelée qui crache un trop plein de déchets

2ème Tableau : LE MARIAGE DE LA NATURE ET DE L’HOMME

3ème tableau : De ce mariage nait la prise de conscience et le passage à l’action sur la

TRANSFORMATION DES DÉCHETS

Les objectifs sont pluriels :

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Programme du carnaval 2018 de la ville du Lamentin

Du vendredi 26 janvier au vendredi 2 février de 17h30 à 22h : caravane de prévention et d’information des médiateurs « Média Vidé » sur le thème « Entre tan, précaution » organisé par l’Antenne de Justice. Rendez-vous dans les quartiers du Lamentin :

+ Vendredi 26 janvier 2018 : Bwa Santal, Acajou (le Lauréat, le Gange), Bois d’Inde, Californie (Morne Pavillon)  

+ Vendredi 2 février 2018 : Place d’Armes (Mamain, Hibiscus, cité Place d’Armes)

+ Mercredi 7 février 2018 : Long pré (station), Bélème, Plaisance, Pelletier

 + Jeudi 8 février 2018 : Calebassier, Centre bourg, Four-à-Chaux

  Mardi 6 février de 8h30 à 11h30 : carnaval des écoles à Place d’Armes

  – Vendredi 9 février de 19h à 22h : parade « Friday Night » de Sa Ki Fêt Fêt dans les rues du centre-ville avec les orchestres de rues de Martinique

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Séminaire : «Quelle démarche pour garantir notre épanouissement personnel et collectif?»

Samedi 13 et Dimanche 14 janvier 2018. Rivière-Salée

C’est autour de cette question essentielle que toutes et tous sont invités à réfléchir dans le cadre du Séminaire organisé par JIK ANBOUT et RADIO FREQUENCE ATLANTIQUE (RFA)

Les samedi 13 et Dimanche 14 janvier 2018

Lotissement La Haut, La Vimbert – Rivière Salée.

La grande majorité de notre population est quotidiennement confrontée aux difficultés économiques, aux violences sociales, au stress, à la dépression et à toutes formes de souffrances. On a l’impression que tous les efforts et tous les sacrifices que l’on puisse faire pour s’en sortir ne servent à rien. Les institutions qui sont sensées gérer la société et la plupart des responsables politiques ont perdu toute crédibilité.

N’y aurait- il plus aucun espoir ? Serions-nous définitivement incapables d’agir sur la société pour qu’elle retrouve son équilibre ? Incapables de retrouver confiance en nous-mêmes et de trouver les voies de notre épanouissement personnel et collectif ?

Nous ne le pensons pas !

Tout au long de son histoire, le peuple Martiniquais a su surmonter avec succès les situations les plus dramatiques.

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Les couples d’artistes…

Mardi 12 décembre, 18h, ESPE de Martinique

Intervenantes : Anne-Catherine BERRY, Lise BROSSARD, Sophie RAVION-D’INGIANNI

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Il est bien connu qu’une des sources principales de l’inspiration artistique réside dans le sentiment amoureux. Mais qu’en est-il quand le couple d’amants, au sens classique du terme, est constitué de deux artistes ? De tout temps, ce genre de duos créatifs a existé, ce qui semble relativement logique puisque l’on rencontre généralement son conjoint dans le cercle professionnel ou social dans lequel on évolue. On peut même se demander si les artistes qui se mettent en couple travaillent également sur le même médium artistique : peintre avec peintre, sculpteur avec sculpteur. Leur relation est-elle plutôt caractérisée par la rivalité ou bien œuvrent-ils de concert dans la création d’une production collaborative ? L’inspiration provient-elle réciproquement de l’un et l’autre maillon du couple ? Finalement, l’association intime de deux artistes est-elle plutôt motivante ou inhibante pour la création artistique ? Nous aborderons ces questions à travers différents couples d’artistes qui ont marqué l’histoire, en abordant inévitablement la place des femmes dans l’art, laquelle n’a pas toujours été une évidence.

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LDH-971 : journée de réflexion consacrée aux droits des femmes

Chaque année la Ligue des Droits de l’Homme en Guadeloupe célèbre l’anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.

Déclaration universelle des droits de l’homme

Le 10 décembre 1948, les 58 États Membres qui constituaient alors l’Assemblée générale ont adopté la Déclaration universelle des droits de l’homme à Paris au Palais de Chaillot (résolution 217 A (III)). Pour commémorer son adoption, la Journée des droits de l’homme est célébrée chaque année le 10 décembre. Ce document fondateur – traduit dans plus de 500 langues différentes – continue d’être, pour chacun d’entre nous, une source d’inspiration pour promouvoir l’exercice universel des droits de l’homme.

http://www.un.org/fr/universal-declaration-human-rights/

Cette année, pour le 69ème anniversaire de la DUDH, la LDH Guadeloupe a choisi d’organiser une journée de réflexion consacrée aux droits des femmes. Singulièrement, pour parler des violences dont elles sont les victimes, et réfléchir à des pistes venant renforcer les luttes contre ce fléau.

Quand la LDH a fait le choix de cette thématique elle n’imaginait pas à quel point elle serait d’une aussi quotidienne actualité.

La journée se déroulera

le dimanche 10 décembre 2017 à partir de 9h00

à LAKAZA.

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Quand les voies des imaginaires questionnent la mondialité

Vendredi 8 décembre 2017 à 18h Tropiques-Atrium

— Par Sophie Ravion d’ingianni —

La section Caraïbe du Sud de l’Association Internationale de Critiques d’Art vous convie à la conférence de Madame Sophie D’Ingianni , docteur en Sciences de l’art et Esthétique , historienne, critique d’art et commissaire d’exposition Quand les voies des imaginaires questionnent « la mondialité » le vendredi 8 décembre à 18H à La Case à vents, Tropiques – Atrium, rue  Jacques Cazotte, Fort – de – France

L’histoire de l’art, l’esthétique et la critique d’art ont été durant des siècles empreintes d’universalité et d’eurocentrisme. Actuellement, la notion d’esthétique est faite de polémiques, voire de controverses qui permettent d’ouvrir et d’offrir des alternances, de créer des modes de liaisons, irréductibles à une unité recouvrante, à « une totalité close ». L’hétérogénéité des pratiques artistiques dans un monde en transformation accélérée, les bouleversements, les errements, les migrations et les mutations du monde actuel, les changements d’échelle affectent et réorientent nos savoirs sur l’art contemporain.
A partir des Amériques, cette communication nous conduira vers un horizon de questions : illusion d’enracinement, colonisation, pouvoir de la mer, ricochets géographiques, pensée du métissage, mélange des cultures, imbrication des imaginaires… que la singularité du travail d’artistes que nous rencontrerons, questionne.

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« L’art africain a le vent en poupe »

Interview de Salimata Diop, directrice de la programmation culturelle d’AKAA 2017

— Propos recueillis par Max Pierre-Fanfan — 

Quelle est la démarche de cette foire internationale consacrée à l’Afrique?

 Salimata Diop : AKAA* (Also Known As Afica) est à l’image d’une Afrique aux multiples facettes qui transcende les frontières historiques et dont les voix résonnent aux quatre coins du monde. Notre Afrique inspire et influence par sa capacité d’innovation et de création.

Quel est le fil rouge de cette édition 2017?

S.D. : Cette édition met à l’honneur les artistes contemporains dont la pratique est liée à un processus de guérison. AKAA se déroule du 10 au 12 novembre 2017 au Carreau du Temple dans le troisième arrondissement de Paris. Elle accueille 38 galeries provenant de 19 pays, 150 artistes venus de 28 pays. Quatre jours donc pour partager l’énergie de l’Afrique et de ses diasporas. Une oeuvre de Bili Bidjocka est présentée sous la nef du Carreau du Temple, un pédiluve de 14 mètres de long en forme de robe sur fond noir. Un hommage est rendu à Ousmane Sow avec l’irruption de ses Nouba au milieu des années 80.

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Salon Handi Valide

En Martinique, 17 % des habitants concernés par une forme de handicap, un taux très proche de celui de l’Hexagone (16 %). Nombreux sont les martiniquais, en situation de handicap, qui se heurtent à des difficultés et contraintes multiples dans leurs activités quotidiennes. Souvent, même en situation de handicap reconnu par l’Etat, ils sont victimes de discriminations. Ces personnes souffrent, par exemple, d’une inégalité chronique d’accès à l’emploi. Ce Salon à donc pour objectifs de:
 Favoriser l’inclusion des personnes en situation de handicap dans notre société,
 Faire évoluer le regard porté par la société martiniquaise sur les personnes en situation de handicap,
 Proposer un cadre et un climat d’échange agréable et adapté entre public valide et personnes en situation de handicap,
 Echanger et confronter les idées, les craintes mutuelles et les problématiques à solutionner,
 Pratiquer, participer, s’épanouir et voyager….
Oublions un instant nos incapacités pour faire de ce moment… UN PLAISIR !
Ce Salon offre, bien sûr, aux professionnels du secteur une opportunité d’accroître leur notoriété auprès des différents publics invités, de mieux faire connaître leurs très nombreux métiers, mais également de mieux diffuser l’information relative à l’ensemble des dispositifs d’aides ou de soutien existants ayant pour objectif de faciliter le quotidien des personnes en situation de handicap.

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Conférence sur « Art et transgressions »

Mardi 7 novembre 2017, à 18h, ESPE de Martinique (ex IUFM)

La modernité artistique a cela de particulier qu’elle accorde souvent une « aura » subversive ou transgressive aux œuvres qu’elle voit émerger. Que cette évaluation s’établisse sur le vif (pratique du critique d’art) ou qu’elle prenne forme a posteriori (pratique de l’historien de l’art), elle semble dans la plupart des cas un critère incontournable auquel toute œuvre doit répondre positivement, parfois même au risque de l’anachronisme. Dans ce contexte, on indexe régulièrement une œuvre d’art avant tout à sa portée transgressive que l’on finit toujours par déceler, que cette dernière soit réelle ou qu’il s’agisse d’une surinterprétation. Tant et si bien que le terme « transgressif » semble avoir perdu, dans la période récente, une grande partie de sa pertinence. On se rend alors rapidement compte que lorsque l’on affirme qu’une œuvre d’art est transgressive, on ne dit réellement rien de l’œuvre elle-même, de son fonctionnement en tant qu’œuvre, ou encore de son mode d’apparition dans un monde de l’art particulier. En d’autres termes, chercher à définir ce qu’est une œuvre d’art transgressive conduit généralement à des conclusions proches de certaines apories esthétiques rencontrées lorsque l’on tente de définir ce qu’est une œuvre d’art.

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Expo-Conférence Frères d’Armes 2017 : les « gueules cassées »

Vendredi 10 novembre 2017 18h Préfecture de Fort-de-France

Cette année la soirée sera dédiée aux « gueules cassées ».

La conférence « Hippolyte Morestin, martiniquais, pionnier de la chirurgie maxillo-faciale«  sera animée par Xavier Chevallier – Conservateur en chef des Bibliothèques et Georges Montout, ancien journaliste à France Antilles et RFO

La manifestation se déroulera le Vendredi 10 novembre 2017 à la Préfecture – Salle Félix Éboué à Fort-de-France / 18 heures

La participation à cette manifestation se fait sur liste, s’inscrire à la manifestation Vous avez jusqu’au 8 novembre pour vous inscrire. Pour tous renseignements 05 96 61 45 79 – Votre contact à l’atelier Canopé Mme Eugénie Destin

VENDREDI 10 NOVEMBRE 2017
À 18H00
PRÉFECTURE DE LA MARTINIQUE
SALLE FÉLIX ÉBOUÉ

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Réouverture d’un Œuf / Maison d’artistes à Fort-de-France

:: RÉOUVERTURE D’UN OEUF/MAISON D’ARTISTES  
:: 19 rue Garnier Pages à Fort de France

 Mardi 14 novembre 2017

Après un an de gestation artistique, la coquille d’Un Oeuf s’est brisée… 
Nous allons maintenant vous présenter le bébé !
NAISSANCE DE « LA BOÎTE À OEUFS »
 
Après réajustement et grâce à la participation de mécènes et donateurs, nous pouvons réouvrir Un Oeuf…quelque peu revisité !
 
Ce projet reste avant tout participatif et ne peux exister qu’avec vous, nous avons donc plus que jamais besoin de vous, artistes, publics et utilisateurs réguliers de l’espace !
 
Venez découvrir, ou redécouvir l’art à l’état brut, dans son habitat naturel et continuez à apporter votre paille au nid en vous inscrivant à donner 1€ par mois, pour qu’Un Oeuf dure : www.unoeuf.fr/couverunoeuf

// Programme du mois de NOVEMBRE :

 
# Du 1er au 7 // Laboratoires sur la déconstruction du féminin et du masculin avec le chorégraphe D’Kabal / Ateliers ouverts sur inscription.
(Inscription lors de sa conférence le mardi 31 octobre à 19h à Tropiques Atrium)
 
# Mardi 14 – 11h00 // Ouverture officielle au public
 
# Jeudi 16 // Vernissage à partir de 19h
/Exposition  » ANOY  » visible jusqu’au Jeudi 30 Novembre.

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« Hors de la lutte. Lettre ouverte à la jeunesse de mon pays » de Steve Gadet

Steve Gadet à la BU Martinique mardi 17 octobre

Après les écrits universitaires et l’écriture de fiction, Steve Gadet se mobilise à nouveau sur le front éditorial, en cette rentrée 2017, avec « Hors de la lutte. Lettre ouverte à la jeunesse de mon pays », paru début octobre chez Café noir Editions (FDF). « Hors de la lutte, il n’y a pas de progrès » : c’est en s’appuyant sur cette phrase du militant et penseur afro-américain Frédérick Douglas que Steve Gadet, américaniste familier de cette histoire-là, a forgé le titre de son ouvrage et le message qui le nourrit.

Maître de conférences à l’Université des Antilles, rappeur, figure active de la vie culturelle et sociale de nos territoires, Steve « Fola » Gadet sera l’invité de la BU du campus de Schoelcher mardi 17 octobre à 17h15 pour présenter son ouvrage et échanger avec le public.

Cette lettre ouverte prend la forme de 16 courts chapitres adressés à une jeunesse en perte de repères culturels, sociaux, familiaux, que Steve Gadet entend accompagner dans ses questionnements et éclairer, sans complaisance coupable ni paternalisme dominateur, dans son cheminement de vie.

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Octobre Rose : « Amazones »

Du 5 au 27 octobre la Villa Chanteclerc devient la Villa Woz, un cocon destiné à accueillir les femmes en soins pour un cancer mais aussi les familles, les professionnels de la santé et le grand public. Un événement inédit pendant tout octobre rose.

Sensibiliser

Pour la 24ème année consécutive, le monde va se pencher sur cette maladie qui touche tant de nos familles. Cette année, la Martinique avec le Projet Amazones, bouleverse les codes et aborde la maladie de façon novatrice !

Du 9 au 13 octobre , la Villa Chanteclerc/Villa Woz accueille des conférences, des ateliers, la projection du documentaire « Amazones, l’Art de revivre « , ainsi que des concerts en acoustique dans ses jardins. Par le truchement de l’art, il s’agira aussi de libérer la parole avec l’exposition « Amazones du cancer à l’œuvre ». 11 photographes contemporains, 1 designer ont transcendé l’histoire de 17 Amazones : femmes, fières, belles et re-belles. Une exposition visible jusqu’au 27 Octobre.

Le Projet AMAZONES en Octobre c’est aussi : la série tv « Nola » et la projection du film « De plus belle » avec Tropiques Atrium à Madiana.

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Journées européennes du patrimoine en Martinique les 16-17 septembre 2017

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SOS KRIZ, ou de l’urgence d’agir

— par Janine Bailly —

Ce vendredi 7 juillet 2017, le festival de Fort-de-France bat son plein. En fin d’après-midi, on converge en nombre vers la Savane, où aura lieu le concert gratuit du jour. Mais d’autres s’acheminent avec empressement vers la Mairie de la ville, où l’association SOS KRIZ convie à la soirée de clôture de ses Deuxièmes Rencontres. Salle au sixième étage du bâtiment, salle où plane, sur les murs écrite, l’ombre de Césaire, salle vite comble, preuve que les deux manifestations ne sont pas antinomiques, comme déjà le suggérait l’intitulé proposé par les organisateurs : « Kilti pou djéri bles ? La culture peut-elle aider à la guérison ? ». Comme aussi le dit l’intitulé retenu pour le Festival de cette année : « La culture essentielle ». Oui, ce Festival, populaire et festif, aux propositions diverses, aptes à réjouir le plus grand nombre d’adeptes de tous âges, fait bien partie intégrante de cette culture martiniquaise, avec vocation d’aider, en ce début de vacances, à la guérison de nos blessures.

Qu’est donc l’association SOS KRIZ ? S’il en fut parlé dans la presse locale, en 2016 notamment, une partie de l’assistance, à laquelle humblement j’avoue appartenir, ne connaissait guère les objectifs précis de ses fondateurs, ni le rôle de ses adhérents, de même qu’elle ne possédait pas une conscience assez aiguë de l’urgence qu’il y a à agir, ici, à la Martinique comme dans le reste du monde, mais, en raison d’un passé tragique, peut-être plus encore ici que dans certaines parties du monde.

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