Catégorie : Manifestations culturelles

Habitations et industries agricoles de la Martinique en 1960, Atlas foncier par commune

Mardi 15 mai 2018  à 18 h à la C.T.M.

En présence de Christian Crabot, auteur, Bernard de Reynal, contributeur

et Françoise Pagney, professeur des universités

mardi 15 mai 2018, salle Emile Maurice – Hôtel de l’assemblée de la CTM, avenue des Caraïbes, Fort-de-France

Merci de confirmer votre présence au 05 96 55 43 43 ou sur

archives-inscription@collectivitedemartinique.mq

La grande plantation moderne, fondamentalement liée à la production du sucre a longtemps été un cadre très contraignant. Elle a littéralement moulé la société martiniquaise, lui imposant son organisation économique interne et ses rapports économiques avec l’extérieur. Secouée par diverses crises, elle n’avait cependant jamais connu un ébranlement tel que celui qui la fit commencer à céder de son emprise au cours des années 1960-70.

Cet atlas foncier, établi à partir de données collectées et cartographiées en 1959-60 mais restées inédites, est le reflet ultime du microcosme martiniquais de la terre et de l’usine à la veille de sa profonde mutation et dont les traces affleurent encore sous la société actuelle et dans les esprits.

En livrant au public ces notices, commune par commune, illustrées de cartes et de photographies, les auteurs nous invitent à poser un regard sur un paysage rural, si fortement transformé en l’espace de deux générations.

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Programme Gloryé 22 Mé de la ville de Fort-de-France

Samedi 19 Mai 2018 de 9h30 à 12h au Grand Carbet

Le SERMAC
et l’Association AMARHISFA ( l’Association Martiniquaise de recherche sur l’Histoire des Familles) vous invitent

le Samedi 19 Mai 2018 de 9h30 à 12h au Grand Carbet ( Parc culturel Aimé Césaire)
à partager une matinée entre conférence-débat et animations sur le thème :

De l’esclavage à la citoyenneté : L’Attribution des noms des nouveaux citoyens à Fort-de-France en 1848 .

Au programme :

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Lire & dire pour le plaisir 2018 : « archipels d’émotions »

Du 10 au 19 mai 2018

— Par Valèr’Egouy —

2018 comme l’infini… «Archipels d’émotions » !

Nous sommes des îles sans fixation. Le mouvement est inscrit en nous. Malgré la distance, nous recevons les émotions de l’autre qui est en Amour, de l’autre côté des Mers. Nous sommes Ensemble ! C’est là que ça se passe. Regarde. Touche. Ressens.

Cette douzième édition de « Lire et Dire pour le Plaisir », c’est la première de l’AMI. Du 10, la moitié alors, cinq Femmes Artistes pour lire et dire avec plaisirs… au 19 mai 2018, c’est neuf comme un début. Elles, Cristina Marta Karina Orlane Rita, vont s’associer pour donner vie à plusieurs mots d’auteurs dans l’intention de nous faire voyager dans ces Archipels d’émotions tout droit sortis de la création. Elles sont chacune liées d’une façon particulière à la musique qu’elles pratiquent alors les mélodies monterons toucher les plafonds de chaque lieu d’accueil.

En 2017, Irma Sophie Sandra Sabah Odile, ont mis en valeur avec beauté l’un des grands auteurs Martiniquais. Nous avons rendu hommage à Edouard GLISSANT durant dix soirées en se laissant bercer les oreilles et réveiller la conscience.

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Le Mai de Saint-Pierre 2018

La 43e édition du Mai de Saint-Pierre a débuté dimanche 29 avril. Ce mois de commémorations se terminera le 27 mai, quelques jours après la date anniversaire de l’abolition de l’esclavage en Martinique le 22 mai.

 

Du samedi 12 au dimanche 13 mai

Samedi 12 mai

8 h 30 à 16 h 30 – Exposition photos de l’association Martinique en photos. La Guinguette.
9 h – Régate  du Club de gommier de Martinique, départ du Centre nautique,Place Bertin
 

Du lundi 14 au mercredi 16 mai

9 h – Activités pour les scolaires en partenariat avec l’AMISOP, CANOPÉ et GOPIO, cantine de l’École mixte B.
9 h – Activités « Les Volcans avec l’IME du Morne Rouge.
19 h – Conférence de Laurent LECURIEUX-LAFAYETTE, La résistance dans les mornes, La Guinguette.
 

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« Le monde du Galion : introduction à la sociologie d’un grand domaine sucrier de l’entre-deux guerres »

Mardi 24 avril 2018, à 18h aux Archives de Martinique

Conférence donnée par Jean-Pierre Sainton, professeur d’histoire à l’Université des Antilles

 

La sucrerie du Galion est aujourd’hui le dernier vestige du passé sucrier de la Martinique encore en activité. Le domaine, constitué au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, a traversé le XXe siècle en structurant fortement de son empreinte la totalité du territoire trinitéen. A partir du dépouillement et de l’analyse en cours des fonds d’archives privés du Galion détenus aux ANOM (FP/118 AQ), la communication présentera une première lecture de la sociologie des acteurs de ce grand complexe sucrier qui se confond avec l’espace social global d’une commune et proposera ses premières conclusions sur les rapports sociaux tissés au sein et autour du domaine de l’Usine. 

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Jean Bernabé, mapipi-a…

Soirée-hommage à J. Bernabé mardi 17 avril à la BU Schoelcher

Un an après sa disparition, la BU du campus de Schoelcher rendra hommage au professeur Jean Bernabé, mardi 17 avril à partir de 18h45.

Animée par Max Bélaise, maître de conférences en Langues et cultures régionales (UA), cette rencontre reviendra sur l’itinéraire d’universitaire et d’homme d’engagements de celui dont le nom demeure attaché à l’Eloge de la créolité, publié en 1989, et à l’émergence du Capes de créole, en 2001. Compagnons de route, collègues universitaires, anciens élèves, tous dépositaires d’un héritage à transmettre, d’une parole à porter : Raphaël Confiant, Carine Gendrey, Charles Scheel, Robert Saë, René Morelot, Victor Lina et Daniel Bardury, nous guideront , à la lumière de leurs témoignages et analyses, dans l’oeuvre scientifique, littéraire et militante de cette figure majeure de la vie intellectuelle antillaise.

Les différentes interventions de cette soirée seront ponctuées de parenthèses artistiques faites de lectures en musique sous la conduite inspirée et lumineuse du poète-diseur de mots Joby Bernabé, accompagné d’Alfred Fantone, directeur musical et multi-instrumentiste.

 

Cette manifestation est organisée en partenariat avec le CRILLASH et le CIRECCA.

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« Aimé Césaire (1913-2008) : l’écrivain et l’homme politique »

Colloque le 17 avril 2018 à la C.T.M.

La pierraille sommeilleuse
Ne dépare pas le pur visage de l’avenir
Bâtisseur d’un insolite demain
Que ton fil ne se noue
Que ta voix ne s’éraille
Que ne se confinent tes voies
Avance
Aimé Césaire, Parole due.

Ce colloque a pour objectif de nous permettre d’approfondir nos connaissances sur notre histoire et nos littératures contemporaines, l’écriture, la pensée, les choix et l’action d’Aimé Césaire, écrivain majeur du XXè siècle, député-maire de Fort-de-France, personnalité qui a marqué la vie politique et culturelle en Martinique dans la deuxième moitié du XXè siècle.

Etudier, expliquer, porter des éléments d’analyse et de compréhension, afin de continuer notre cheminement et rendre nos sociétés meilleures.

Programme du colloque

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Conférnce du CEREAP en lien avec le CRILLASH : Exil et création »

Mardi 10 avril 2018, 18h, ÉSPÉ de Martinique

Intervenants : Dominique Berthet, Frédéric Lefrançois, Martine Potoczny

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Exil et création
— par Abdellatif Laâbi —

« Quand la chrysalide de la création se libère en nous, nous sommes déjà au seuil de l’exil. L’exil est en nous, avant que de nous être imposé. Il se révèle dès que notre migration commence et que notre quête se déploie. »

De l’exil ou de la création, lequel prime l’autre ? Cette façon d’appréhender le rapport de la création à l’exil peut paraître singulière, voire artificielle. Mais pourquoi s’est-elle imposée à moi, d’emblée, sous cette forme de devineete à laquelle je crois pouvoir répondre sans hésitation ?

Oui, je pense que la primauté est à l’exil.

Car créer ne présuppose-t-il pas l’une ou l’autre des formes que peut prendre l’exil ? Loin de moi l’idée de jouer avec les mots ou de me jouer des mots. Et, pour que cette idée soit loin de nous tous (et toutes), voyons d’abord ce que les mots recouvrent, ce qu’ils peuvent voiler et dévoiler. Consultons leur mémoire, en quelque sorte.

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“Insectes et araignées, un monde miniature à découvrir en Martinique”

Samedi 7 avril, 15h-18h, Librairie Kazabul à FdF

“Envie de découvrir les insectes, les araignées et autres petites bêtes de Martinique?

Envie de savoir comment mieux les connaître et reconnaître grâce à différents livres, quel que soit votre âge?

Envie de jouer à des jeux de société les mettant en scène?

Alors venez à la rencontre “Insectes et araignées, un monde miniature à découvrir en Martinique” le samedi 7 avril, de 15h à 18h, à la librairie Kazabul (135 & 137, rue Lamartine 97200 à Fort-de-France).

Cette rencontre est organisé par Martinique Entomologie, en partenariat avec l’ICNC (Institut Caribéen pour la Nature et la Culture), la librairie Kazabul et le magasin de jeux Kazajeux.”

Au programme de cette rencontre, il y aura :
– la présentation de nos associations (Martinique Entomologie et ICNC) et de nos projets respectifs

– la présentation des livres et des jeux abordant de près ou de loin les petites bêtes, pour montrer les possibilités littéraires et ludiques des insectes et araignées,

– la possibilité de poser plein de questions pour en apprendre plus sur les petites bêtes de notre île,

– la présence de Lucas Vallérie, qui a dessiné le poster sur les papillons et la visite virtuelle, vous pourrez donc discuter avec lui de dessins de papillons et d’autres insectes.

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Famille, lieu de survie par Bernard Rivière

Vendredi 23 mars 2018 de 17h à 20h Quartier Didier

Wopso, 31 route de l’union
Quartier Didier
97200 Fort-de-France
Inscription gratuite sur Evenbrite : Famille lieu de survie
contact.wopso@gmail.com
Cette conférence a pour objectif de décrypter les mécanismes d’adaptation de l’enfant à son environnement familial, mécanismes qui peuvent avoir des conséquences profondes dans sa
relation à autrui.
La conférence sera animée par :
Bernard Rivière
Professeur retraité de l’UQAM
Maîtrise département d’éducation et pédagogie
Doctorat département de psychologie
Formateur à l’institut de formation d’aide communautaire à l’enfant et à la famille
Superviseur à la Maison des enfants de Montréal

Bernard Rivière

Bernard Rivière est psychologue et professeur de counseling dans les programmes du baccalauréat de développement de carrière et de la maîtrise en carriérologie à l’Université du Québec à Montréal. Il est directeur du programme de premier cycle en développement de carrière. Au plan de la recherche, il s’intéresse particulièrement aux représentations sociales de la réussite et aux problématiques du décrochage. Il est membre de l’Observatoire Jeunes et Société.

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Journée internationale de la francophonie

Chaque année, à la date du 20 mars, est célébrée la Journée internationale de la Francophonie.

Les 220 millions de francophones sur les 5 continents fêtent leur langue en partage et la diversité de la Francophonie, à travers des concours de mots, des spectacles, des festivals de films, des rencontres littéraires, des rendez-vous gastronomiques, des expositions artistiques…

Cette date a été choisie en référence au 20 mars 1970, marqué par la création à Niamey (Niger) de l’Agence de coopération culturelle et technique (ACCT), future Organisation internationale de la Francophonie.

Le site www.20mars.francophonie.org recense chaque année ces activités organisées aussi bien dans les 80 États et gouvernements de l’OIF que dans ceux où le français est moins parlé.

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La Francophonie adopte à New York un plan d’action sur l’autonomisation économique des femmes
13/03/2018

La Secrétaire générale de la Francophonie a participé le 12 mars à la 62e session de la Commission de la condition de la femme sur le thème de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes et des filles en milieu rural.
lle a présidé également la concertation francophone de haut niveau organisée le même jour par l’OIF et qui a réuni les Ministres et les chefs de délégation des Etats et gouvernements membres.

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« L’éclat et l’obscur »… hommage à E. Glissant

20-23 mars 2018 Colloque international sur le campus de Schoelcher

La faculté de Lettres et Sciences humaines du campus de Schoelcher accueillera du 20 au 23 mars, sous la direction des enseignants-chercheurs Dominique Aurélia et Jean-Pierre Sainton (UA), un colloque international consacré à Edouard Glissant : « Edouard Glissant, l’éclat et l’obscur ». Vous trouverez sous ce même lien le programme de la manifestation.

Le premier temps de ce colloque se déroulera « hors les murs » en se transportant, pour la séance de préouverture du lundi 19 mars, sur le territoire de la commune du Diamant, où repose le théoricien du « Tout-Monde ».

Dans le cadre de cet évènement dont elle est partenaire, la BU du campus de Schoelcher proposera une parenthèse artistique avec, mardi 20 mars à 18h45, l’intervention de la comédienne Fabienne Kanor pour une lecture de textes, accompagnée du musicien Kristof Rangoly.

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L’art brésilien au féminin…

Rencontre avec Hugues Henri, lundi 5 mars à la BU Martinique

Lundi 5 mars à 17h45, la BU vous invite à la présentation par son auteur, Hugues Henri, de l’ouvrage « L’art brésilien au féminin », paru chez L’Harmattan fin 2017.

L’art brésilien au féminin…
Hugues Henri
Ouverture Philosophique
BEAUX ARTS PHILOSOPHIE AMÉRIQUE LATINE Brésil

Sur les traces d’Anita Malfatti, Tarsila do Amaral, artiste peintre, fonde en 1928, l’esthétique anthropophage. Tout au long du XXe siècle, y compris pendant la dictature militaire (1964-1985), et jusqu’à ce jour, des héritières brillantes lui ont succédé : Maria Martins, Lygia Pape, Lygia Clark, Anna-Maria Maiolino, Adriana Varejao. Ce livre retrace le parcours artistique exemplaire, depuis la Semaine de l’Art moderne en 1922 à Sao Paulo, où ces femmes tinrent le premier rôle.

Agrégé d’arts plastiques, Hugues Henri a enseigné à l’Ecole Normale de Pointe-à-Pitre puis à l’IUFM de Fort-de-France. Depuis 1994, il est chercheur en art et en littérature au CEREAP. Plasticien, il expose aux Antilles, au Brésil et en France métropolitaine.

Broché – format : 13,5 x 21,5 cm
ISBN : 978-2-343-13293-8 • 1 janvier 2018 • 224 pages
EAN13 : 9782343132938
EAN PDF : 9782140054488

Plus d’informations sur  le site de la BU

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Cartographies et topologies identitaires…

Journée d’études du CRILLASH-CEREAP jeudi 1er mars sur le campus de Schoelcher  

Sous la direction de Frédéric Lefrançois, docteur en études anglophones, enseignant au Département d’études anglophones de l’UA et chercheur associé, le CRILLASH et le CEREAP organisent jeudi 1er mars sur le campus de Schoelcher une journée d’études intitulée : « Cartographies et topologies identitaires ». Cette manifestation libre et gratuite est ouverte à tous les publics. 

« L’histoire du monde caraïbe est indissociable du rapport à l’espace, qu’il soit perçu ou imaginé », explique F. Lefrançois. « Elle débute par l’ambition de conquérir le monde grâce à une représentation spatiale sollicitant le talent artistique de navigateurs. Depuis l’époque de la conquête, cet espace autre – parfois superposé à l’espace de l’autre – s’assujettit à l’impératif de posséder la terra incognita, dont la virginité supposée attise tous les désirs, comme en atteste l’America de Van der Straet. Ainsi, par ses nombreux domaines d’inscription, la carte tient à la fois du réel et de l’irréel » (…). Appliquant à nouveau cette réflexion à nos territoires et sociétés, Frédéric Lefrançois note que « sans justifier  l’artifice de la  miniaturisation  symbolique,  la question  des  échelles  nous  interpelle particulièrement en territoire caraïbe où le rapport à l’espace est substantiellement paradoxal »…..

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Au Saint-Esprit, première carte blanche à Nicole Cage

— par Janine Bailly —

La troisième saison de Rencontres pour le Lendemain, manifestation culturelle de bon aloi, gratuite, ouverte à tous, et qui traditionnellement se tient à la médiathèque du Saint-Esprit, a ouvert l’année nouvelle en donnant carte blanche à Nicole Cage. Belle idée que celle-ci, qui nous fit découvrir, ou simplement mieux appréhender une femme et une artiste aussi talentueuse que chaleureuse. De l’artiste, il fut à juste titre dit qu’en dépit d’une reconnaissance avérée en bien des pays, cette fille si aimante de sa Martinique natale ne tient pas encore en son propre pays la place à laquelle elle peut prétendre. Ce que le public sembla ce soir-là démentir, venu en nombre emplir plus que de coutume la salle, un public tant masculin que féminin, qui sut se montrer chaleureux et attentif jusqu’à ce que l’on pourrait qualifier, en quelque sorte, de recueillement ému.

Mais ce fut d’abord de la femme, humaine et généreuse, prête à de justes combats, que vint nous parler son amie de cœur, la chanteuse Ymelda Marie-Louise. Toujours porteuse de ses racines, celle qui a fait de la Martinique son pays d’adoption dira que, si elle est « la plus martiniquaise des haïtiennes, Nicole est la plus haïtienne des martiniquaises », toutes deux ayant d’ailleurs été présentes, côte à côte, au secours de l’île sœur, au moment du dernier tremblement de terre.

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Nicole Cage invitée des Rencontres pour le lendemain

Nicole CAGE est née en 1965 dans la commune du François, au Sud-Atlantique de la Martinique; benjamine d’une fratrie de 10 enfants dans un milieu modeste, scolarisée dans cette commune jusqu’à la 3ème, puis départ pour Fort-de-France où elle poursuit des études secondaires au lycée de Bellevue.

En 1983 elle y obtient un baccalauréat A5, bac littéraire, option langues vivantes.

Campus de Schœlcher, elle obtient en 1985 un DEUG d’Espagnol.

Abandonne l’Université pour suivre une formation de journalisme à l’Institut des Techniques de Communication à Fort-de-France. Elle pratique un peu d’animation radio à Radio Caraïbes International puis retourne au Campus où elle obtient une Licence d’Histoire en 1998.

Elle réussit un concours de professorat des lycées professionnels et devient professeur de Lettres et d’Histoire. Après une année de reconversion en vue d’un changement de discipline, elle a enseigné l’Espagnol, notamment au lycée professionnel de Trinité, ville où elle a vécu pendant dix ans. Elle habite pendant une dizaine d’années la commune de Sainte-Marie et vit aujourd’hui à Fort-de-France.

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Une blanche colombe bien dérisoire

— Par Térez Léotin —

Si je pense que le Martiniquais se complait dans une espèce de noirisme, – ici je pense à ceux qui sous prétexte qu’effectivement l’espèce humaine vient d’Afrique, ressassent que le Noir est à l’origine de toutes les créations, comme si celui-ci doit mériter sa place sous le soleil. Si on veut avec raison réhabiliter le Noir, si on veut du reste, changer sans doute le regard, à trop en faire, on tombe dans un racisme à l’envers aussi absurde que l’affirmation illusoire de la « supériorité » du « Blanc »

Autre forme de noirisme, l’obsession du martiniquais par alliance, Serge Bilé, sur le sort des Noirs, au point qu’il peut donner à douter de la sincérité de ses écrits. Cela semble être vraiment « son » affaire, pour ne pas dire son bon filon. Il ne lui reste plus qu’à écrire : « Les cheveux blancs sur la tête du noir » ou « L’homme noir qui avait des chaussettes blanches », ou encore « Les lunettes noires du patron blanc », peut-être les a-t-il en chantier.

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Masques

— Par Gilles-Denis Delage —

Les tout premiers soubresauts de l’humanité avaient déjà vu l’homme pratiquer le rituel du masque. Les tribus guerrières arboraient des masques terrifiants pour effrayer leurs ennemis, les sorciers s’agitaient sous ces mêmes accoutrements pour décontenancer leurs adeptes, dans le théâtre de la Rome antique, les masques contribuaient à la caractérisation des personnages qui entraient en scène pour la comédie. Chez nous, les « diables rouges » continuent à ensanglanter nos rues le Mardi gras.
De nos jours encore, bien que fictifs, la société nous l’apprend, nous portons tous des masques. Dans la vie quotidienne, dans nos rapports sociaux, amicaux et autres, quelle que soit la circonstance, nous nous empressons d’enfiler le masque. Celui qui correspond le mieux à ce que l’autre attend de nous pour ainsi jouer la comédie. Comme au vidé du mardi gras, nous portons notre déguisement, nous dansons au bal masqué des autres, pour les autres. Ainsi notre nouveau visage nous ressemble plus ou moins selon qu’il se rapproche ou s’éloigne de notre vraie personnalité.
Aussi, qui d’entre nous pourrait se vanter de bien connaître quelqu’un ?

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« Blackface » : se grimer en Noir est-ce du racisme?

Le blackface est une pratique originaire d’Europe puis -amplifiée aux Etats-Unis, qui consiste à se maquiller et à incarner des caricatures stéréotypées de personnes noires.

Organisateur du 50e anniversaire de la  » Nuit des Noirs « , qui se tiendra le 10 mars, le carnaval de Dunkerque (du 6 janvier au 8 avril), dont le temps fort a lieu cette année du 11 au 13 février, est accusé par des associations antiracistes, dont le Conseil représentatif des associations -noires de France et le collectif Brigade antinégrophobie, de promouvoir cette pratique.

En décembre 2017, le footballeur français Antoine Griezmann avait déjà provoqué une vive -indignation sur les réseaux sociaux et dans l’opinion en publiant une photo où il apparaissait grimé en noir, hommage, selon lui, aux basketteurs des Harlem Globetrotters, dont il est fan. L’international français, qui évolue dans le championnat espagnol, avait aussitôt présenté ses excuses pour ce geste  » maladroit  » et  » blessant « …

« Nuit des Noirs » au Carnaval de Dunkerque : le maire « défend un droit à la caricature »
Pour le maire de Dunkerque, lors du carnaval de sa ville, porteur d’une tradition séculaire, les participants se moquent de toutes les identités :  » Rire de l’autre, c’est rire ensemble »

Louis-Georges Tin : « Le blackface est l’envers grimaçant de l’esclavage »
Le président du Conseil représentatif des associations noires de France explique qu’il ne s’agit pas d’annuler la  » Nuit des Noirs « , mais d’en changer la thématique pour rompre avec le passé colonial et le racisme….

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Le carnaval de Cendrillon

— Par Roland Tell —

Dans cette famille martiniquaise, Cendrillon était le souffre-douleur. En effet, le quotidien de cette adolescente recueillie était fait d’humiliation et de pauvreté, contrairement aux deux autres filles du foyer. Comme dans le conte de Perrault, la famille adoptive de Cendrillon lui avait ménagé un statut de servante, de bonne à tout faire.

 » Elle l’avait baptisée Cendrillon, parce qu’elle faisait toujours la cuisine, et puis la vaisselle, et ce qu’il y avait de plus sale à faire. »

L’association de tutelle ignorait généralement l’avenir des placements opérés. Ce qui l’intéressait, dans ce cas précis, c’est la personnalité des parents – un couple d’écrivains-poètes, plus ou moins connus, ayant fait de la subjectivité créatrice, et de la divulgation du Soi, les racines de leur oeuvre commune. De plus, Cendrillon était belle, plus belle que ses soeurs d’adoption, et, pour cette raison, celles-ci la méprisaient, et la maltraitaient.

Dans cette campagne du Saint-Esprit, dès après le Collège, Cendrillon devait s’occuper des poules, des lapins, des porcs, dans le champ attenant, pendant que ses soeurs scrutaient le détail des dessins animés, clips, films, et autres vidéos, de la télévision.

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Visiter la Guadeloupe à travers des histoires contées par un arbre magique !

L’artiste Joëlle Ferly annonce le lancement d’un parcours sonore inédits, fait de 10 étapes, invitant les personnes qui aiment les histoires à venir écouter des récits auprès de bornes prévues à cet effet.
Les bornes –réalisées par Captain Kurt du FabLab de Jarry–‐ sont disposées dans toute la Guadeloupe, de Pointe–‐Noire, à la Pointe–‐des–‐Châteaux, en passant par le Mémorial Acte, Marie–‐Galante, la boutique de Mr Catan, la Lili galerie, le bar à soupe Soopa Soup’ des médiathèques et autres lieux inédits.
 On retiendra notamment les hauteurs de Samana Gwada (anciennement Habitation Beauséjour), un véritable havre de paix, vous donnant accès à une très belle propriété privée. Les récits sont ceux de l’Artocarpe –‐c’est–‐à–‐dire, l’arbre–‐a–‐pain–‐, l’Arbre magique qui “ait tout et entend tout” Les observations que l’Artocarpe fait de notre société l’amène à nous conter ce que nous sommes de manière critique. Ici, le récit de Cino, soldat de la première guerre mondiale, fier d’avoir su dompter la langue française, là, le récit du Fugitif, qui en est à sa deuxième tentative de rejoindre le camp des Marrons, là enfin, le récit de Rudy, jeune homme un peu paumé, au lendemain de sa sortie de prison.

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Alternaval : lundi gras

4 acteurs alternatifs de Martinique : Lokal Life 972, Les Jardins partagés de l’anse Gaïac, Atoudon-petitesannonces- donner et recevoir et Be Jungle, se sont rassemblés et co-organisent le cortège l’ALTERNAVAL pour la parade du lundi gras à Fort de France le 12 février 2018.

Autour du thème de la réduction et la transformation des déchets, ils proposent de raconter une histoire à travers 3 tableaux :

1er Tableau : LE CONSTAT La montagne pelée qui crache un trop plein de déchets

2ème Tableau : LE MARIAGE DE LA NATURE ET DE L’HOMME

3ème tableau : De ce mariage nait la prise de conscience et le passage à l’action sur la

TRANSFORMATION DES DÉCHETS

Les objectifs sont pluriels :

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Programme du carnaval 2018 de la ville du Lamentin

Du vendredi 26 janvier au vendredi 2 février de 17h30 à 22h : caravane de prévention et d’information des médiateurs « Média Vidé » sur le thème « Entre tan, précaution » organisé par l’Antenne de Justice. Rendez-vous dans les quartiers du Lamentin :

+ Vendredi 26 janvier 2018 : Bwa Santal, Acajou (le Lauréat, le Gange), Bois d’Inde, Californie (Morne Pavillon)  

+ Vendredi 2 février 2018 : Place d’Armes (Mamain, Hibiscus, cité Place d’Armes)

+ Mercredi 7 février 2018 : Long pré (station), Bélème, Plaisance, Pelletier

 + Jeudi 8 février 2018 : Calebassier, Centre bourg, Four-à-Chaux

  Mardi 6 février de 8h30 à 11h30 : carnaval des écoles à Place d’Armes

  – Vendredi 9 février de 19h à 22h : parade « Friday Night » de Sa Ki Fêt Fêt dans les rues du centre-ville avec les orchestres de rues de Martinique

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Séminaire : «Quelle démarche pour garantir notre épanouissement personnel et collectif?»

Samedi 13 et Dimanche 14 janvier 2018. Rivière-Salée

C’est autour de cette question essentielle que toutes et tous sont invités à réfléchir dans le cadre du Séminaire organisé par JIK ANBOUT et RADIO FREQUENCE ATLANTIQUE (RFA)

Les samedi 13 et Dimanche 14 janvier 2018

Lotissement La Haut, La Vimbert – Rivière Salée.

La grande majorité de notre population est quotidiennement confrontée aux difficultés économiques, aux violences sociales, au stress, à la dépression et à toutes formes de souffrances. On a l’impression que tous les efforts et tous les sacrifices que l’on puisse faire pour s’en sortir ne servent à rien. Les institutions qui sont sensées gérer la société et la plupart des responsables politiques ont perdu toute crédibilité.

N’y aurait- il plus aucun espoir ? Serions-nous définitivement incapables d’agir sur la société pour qu’elle retrouve son équilibre ? Incapables de retrouver confiance en nous-mêmes et de trouver les voies de notre épanouissement personnel et collectif ?

Nous ne le pensons pas !

Tout au long de son histoire, le peuple Martiniquais a su surmonter avec succès les situations les plus dramatiques.

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Les couples d’artistes…

Mardi 12 décembre, 18h, ESPE de Martinique

Intervenantes : Anne-Catherine BERRY, Lise BROSSARD, Sophie RAVION-D’INGIANNI

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Il est bien connu qu’une des sources principales de l’inspiration artistique réside dans le sentiment amoureux. Mais qu’en est-il quand le couple d’amants, au sens classique du terme, est constitué de deux artistes ? De tout temps, ce genre de duos créatifs a existé, ce qui semble relativement logique puisque l’on rencontre généralement son conjoint dans le cercle professionnel ou social dans lequel on évolue. On peut même se demander si les artistes qui se mettent en couple travaillent également sur le même médium artistique : peintre avec peintre, sculpteur avec sculpteur. Leur relation est-elle plutôt caractérisée par la rivalité ou bien œuvrent-ils de concert dans la création d’une production collaborative ? L’inspiration provient-elle réciproquement de l’un et l’autre maillon du couple ? Finalement, l’association intime de deux artistes est-elle plutôt motivante ou inhibante pour la création artistique ? Nous aborderons ces questions à travers différents couples d’artistes qui ont marqué l’histoire, en abordant inévitablement la place des femmes dans l’art, laquelle n’a pas toujours été une évidence.

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