Les « street artistes » hissent haut les couleurs pour faire entendre leur voix sur les murs de la planète.
La mort filmée de George Floyd… a déclenché une onde de choc mondiale. Partie des États-Unis, cette révolte face au racisme et aux violences policières a gagné de nombreux pays. Loin de rester les bras croisés, les street artistes ont aussitôt pris leurs bombes de peinture, leurs pinceaux et leurs ciseaux pour rendre hommage à George Floyd, ainsi qu’à tous ceux qui l’ont précédé, et pour dire stop au racisme, à la violence et à l’impunité des policiers.
Alors que le policier Derek Chauvin a été mis en examen le 5 juin pour “meurtre au troisième degré” et “homicide involontaire”…, fresques, collages, affiches et autres pochoirs, visibles autour du monde, rendent hommage à George Floyd. On aimerait que, peut-être un peu grâce à ces artistes engagés, nul n’oublie jamais ce qui a eu lieu, qui n’aurait pas dû avoir lieu, qui ne doit plus jamais avoir lieu sous peine de nous voir perdre le droit au beau nom d’humanité ! Et l’on pense à la ballade, de Paul Fort, qu’autrefois on ne manquait pas de nous faire réciter par cœur dans les écoles, et qui si elle peut paraître naïve, exprime un idéal que nous sommes encore loin d’atteindre : « La ronde autour du monde : Si toutes les filles du monde voulaient s’donner la main / Si tous les gars du monde… / Alors on pourrait faire une ronde autour du monde / Si tous les gens du monde voulaient s’donner la main ».