Catégorie : Festivals

Le festival de Cannes se prépare pour juillet, Spike Lee aux commandes du jury

La 74e édition du festival de Cannes, dont les préparatifs « battent leur plein » pour juillet malgré la pandémie, a un président du jury, le cinéaste américain Spike Lee, première personnalité noire à occuper la fonction.

Spike Lee devait présider le jury l’an dernier, mais le Covid a empêché le festival de se tenir. « Fidèle à ses engagements », le cinéaste assumera cette fonction lors du festival qui doit se dérouler en début d’été (6 au 17 juillet), au lieu du mois de mai, ont annoncé les organisateurs.

« Les préparatifs battent leur plein, avec de nombreux films visionnés par le comité de sélection », ont-il souligné, donnant rendez-vous « début juin » pour l’annonce de la Sélection officielle et de la composition du reste du jury, qui devra désigner le successeur de « Parasite » du Sud-Coréen Bong Joon-ho, Palme d’or 2019.

Cette 74e édition est attendue: si les conditions sanitaires permettent sa tenue aux dates prévues, il s’agira du plus important rendez-vous mondial du cinéma depuis plus d’un an. La plupart des autres grands festivals ont été contraints à l’annulation ou se sont tenus en ligne.

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La saison estivale 2021 au Théâtre du Peuple de Bussang

Simon Delétang a dévoilé le programme de la saison estivale de son Théâtre, dans les Vosges. Une saison qui se déroulera du samedi 3 juillet au dimanche 5 septembre 2021.

-– par Janine Bailly –-

« L’annulation de la saison d’été 2020 a été un profond traumatisme, mais nous avons appris de cette période et ne nous laisserons plus surprendre », explique Simon Delétang, metteur en scène, comédien, et depuis octobre 2017 directeur du Théâtre du Peuple de Bussang. À la sortie de l’été, début septembre 2020, il avait mis en scène Notre besoin de consolation est impossible à rassasier, de Stig Dagerman, sous la forme d’un oratorio électro-rock, avec le groupe Fergessen (Michaëla Chariau et David Mignonneau), originaire de Saint-Dié-des-Vosges. Ce spectacle, entre deux confinements, avait été pour le public une véritable bouffée d’oxygène. Il sera repris pendant cette saison estivale. Stig Dagerman, né Stig Halvard Jansson, le 5 octobre 1923 à Älvkarleby, mort le 4 novembre 1954 à Danderyd, fut un écrivain et journaliste libertaire. Il reste l’un des auteurs suédois les plus importants des années 1940.

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25ème Édition du Festival régional et international du cinéma de Guadeloupe

Après une édition 2020 annulée, pour cause de crise sanitaire, le Femi ou Festival régional et international du cinéma de Guadeloupe, est programmé du 23 au 30 janvier 2021.

Les Organisateurs du Festival 2021

Présidente : Lucie Major. Déléguée Générale : Céline Major. Responsable de la programmation : Guillaume Robillard. Administratrice Générale : Valérie Vilovar. Responsable de la Communication : Com un bonheur.

Lucie Major : « 25 ans représentent le quart d’un siècle. De 1992 à 2018, nous avons réalisé 24 éditions d’un festival de cinéma, le FEMI. Aujourd’hui, nous vous proposons de célébrer la 25ème édition avec vous tous comme un anniversaire à partager. D’ores et déjà, nous présentons nos remerciements au public qui a toujours rehaussé cette manifestation par sa présence assidue ; aux communes, partenaires associées, qui ont enrichi grandement cet événement ; aux partenaires institutionnels et privés, qui ont soutenu, dès l’édition n°1, cette action culturelle. Celle-ci n’aurait pas pu avoir lieu sans leur apport financier et leurs avantages en nature… 2021 marquera ce 25ème rendez-vous du festival FEMI. »

Une édition sous le signe du souvenir

Placé sous le signe du souvenir, le Festival 2021 rendra hommage à Osange Silou  et Sarah Maldoror, cinéaste guadeloupéenne panafricaniste.

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Artekino Festival, édition 2020 du festival de cinéma européen en ligne

Du 1 au 31 décembre 2020, chacun peut regarder gratuitement, en ligne, les dix films en compétition, et leur attribuer une note afin de participer à l’attribution du Prix du Public.

LE FESTIVAL

ArteKino Festival est une manifestation innovante lancée en 2016, destinée aux cinéphiles et aux spectateurs de toute l’Europe désireux de découvrir une sélection de productions européennes, récentes, parmi les plus originales et les plus stimulantes.

Depuis sa création, ARTE¹ prône un socle commun de valeurs culturelles européennes en plaçant l’imaginaire et la pluralité au cœur de son projet. Cet idéal européen infuse dans tous ses programmes, et le numérique permet à la chaîne de le partager avec de plus en plus d’Européens. Une vraie politique culturelle ne peut pas en effet se limiter aux initiés et elle n’a de sens que si elle s’adresse à tous et en particulier à ceux qui n’ont pas accès à la culture ou pourraient s’en sentir exclus. C’est pourquoi, ARTE tient à s’adresser au public là où il se trouve, sur les réseaux numériques.Le festival ArteKino, lancé en 2016, est donc un des emblèmes de cette ambition qu’ARTE défend, pour faire rayonner et circuler la richesse du cinéma d’auteur européen au bénéfice du plus grand nombre.

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Les rencontres « Films Femmes Méditerranée », Marseille, 15e édition

Séances en ligne, du 20 au 26 novembre 2020 : 9 films à visionner gratuitement sur la plateforme UniversCiné.

Elles sont femmes, elles sont d’ici, elles sont d’ailleurs, mais c’est toujours un regard personnel et singulier qu’elles portent sur le monde, avec leurs yeux de femmes grand ouverts, leur sensibilité de femmes, leurs engagements de femmes… Et par la caméra, en documentaire ou en fiction, elles nous découvrent de nouveaux horizons, que nous ne soupçonnions pas, ou que nous méconnaissions, ou que nous refusions de voir. Elles nous emmènent – nous qu’un fort vilain virus a contraints à l’immobilité –, dans leur sillage généreux ici et là-bas, si près et si loin, à la découverte de l’Autre, à la rencontre du Semblable et du Différent ! Regardons ces images fortes, intelligentes et belles, et qui donnent un peu plus de sens à nos vies. Ne laissons jamais s’éteindre les voix des femmes ! (Janine Bailly) 

Communiqué de l’association :

Principe de réalité : nous nous voyons dans l’obligation de renoncer aux séances en salle… Dans cette période d’incertitude et de replis divers liés à la situation sanitaire, nous avions fait le pari de l’engagement et de la résistance, et nous le tenons.

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Concert jazz offert en ligne : Grégory Privat

Grégory Privat et Kadans Caraïbe vous invitent à un concert en ligne gratuit le samedi 21 novembre 2020 à 20h00. Soit 15 heures à la Martinique !

Infos pratiques : Lieu : sur Instagram ou Facebook / Tarif : gratuit / Apéro autorisé

La culture – et en particulier le spectacle vivant – souffre de la situation sanitaire. Résistons ensemble pour soutenir les artistes ! L’équipe de l’association « Mamanthé » a souhaité vous proposer la 8ème édition du « Festival Kadans Caraïbe » en version numérique plutôt que de l’annuler totalement. Le premier concert aura lieu ce samedi 21 novembre avec Grégory Privat, un artiste grandiose et généreux qui a illuminé plusieurs de nos soirées depuis le premier confinement, en nous offrant des concerts depuis son salon.

Présentation sur Facebook

Né en Martinique, Grégory Privat est le fils du pianiste José Privat, connu pour sa participation au groupe antillais Malavoi. Il pratique le piano depuis l’âge de six ans, avec d’abord un apprentissage classique de dix ans avant de se tourner vers le jazz et les techniques d’improvisation. Étudiant en école d’ingénieurs à Toulouse, il joue le soir dans les clubs de la ville.

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Cinémartinique Festival : avant le confinement, finir en beauté ! (2)

— par Janine Bailly —

Et comme l’aurait chanté Eddy Mitchell, « C’était la dernière séquence, c’était la dernière séance, et le rideau sur l’écran est tombé » ! 

Gagarine, le film

Bien ténue semble aujourd’hui la frontière entre documentaire et œuvre de fiction : par sa description d’un univers brésilien particulier, La fièvre pourrait se réclamer du documentaire, et le film Gagarine, qui prématurément a clos le festival, partant d’un fait bien réel dérive quant à lui vers la science-fiction, vers l’impossible et l’irréel.

La Cité Gagarine, barre la plus emblématique de la « ceinture rouge » des mairies communistes, inaugurée par le cosmonaute russe Youri Gagarine en 1963 à Ivry-sur-Seine, parce que devenue vétuste s’est vidée des trois-cent-quatre-vingts familles qui la peuplaient ; qui sont parties, souvent à contrecœur « laissant dans leur sillage des souvenirs et un immense squelette de béton ». Mais avant qu’en août 2019 ne commence la destruction, Fanny Liatard et Jérémy Trouilh, par cette œuvre originale, à mi-chemin entre fait-divers et conte fantastique, ont su nous dire les liens qui unissaient comme au sein d’un village les habitants de la Cité, et mettre en images la nostalgie d’un temps passé, où ces immeubles résidentiels étaient synonymes de plus de confort et de bonheur.

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Cinémartinique Festival : avant le confinement, finir en beauté ! (1)

– par Janine Bailly –

Tombé au champ d’honneur, il avait été supprimé en mars. La passion jointe à l’obstination de ses organisateurs ayant permis de passer outre aux difficultés rencontrées, il nous était donc revenu triomphant en octobre. Voici qu’on nous le reprend prématurément, que l’on nous prive de ses deux derniers jours, et de sa traditionnelle soirée de clôture ! Et qu’importe s‘il fut permis aux seuls porteurs de masque de franchir ce seuil, qui marque le passage des turbulences extérieures au calme presque recueilli des salles obscures, qu’importe si parfois le public resta fort clairsemé, les heures furent si belles à la lumière des écrans reconquis !

Hélas, faisant partie des récalcitrants à la langue anglaise, que je n’ai pas eu l’heur d’étudier en classe, je n’ai pu découvrir ce dernier jeudi de projection le film Nasir, de Arun Karthick, qui m’aurait parlé de Singapour s’il avait été sous-titré en français. En revanche, venu du Brésil, le film de Maya Da-Rin, La fièvre, qui d’incompréhensible façon n’a attiré qu’une petite dizaine d’esprits curieux – alors qu’il eût été bon de profiter de ces dernières séances d’avant confinement, ainsi que l’ont fait de nombreux enfants accompagnés de leurs parents –, ce film singulier a comblé mon cœur de spectatrice avide, tout en m’ouvrant à la connaissance du sort réservé aux populations autochtones d’un certain Brésil, celui du Nord.

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Le Cinémartinique Festival, côté documentaire, aussi !

– par Janine Bailly –

Trois films parmi d’autres, parce que si le Festival nous distrait, il nourrit aussi notre réflexion, et nous ouvre intelligemment au monde qui nous entoure.

White Riot (Rubika Shah, Royaume-Uni, 2020),

Le titre est emprunté au premier single du groupe  The Clash,  qui fait la clôture du film sur des images de la performance réalisée au « Carnaval Rock Against Racism », en avril 1978, à Notting Hill. Mais contrairement aux apparences, plus qu’un film musical le documentaire se présente tel une photographie de la situation sociale et politique qui était celle du Royaume-Uni, à la fin des années 70. Face à la montée de l’extrême-droite, sous l’égide du National Front, parti nationaliste et raciste, largement imprégné par un suprémacisme blanc décomplexé, face à ce déferlement de haine que rendent visible des images d’archives propres à vous soulever le cœur, « un mouvement de contre-culture avait vu le jour dans une petite imprimerie de l’Est de Londres. C’était un lieu pour que les jeunes partagent leurs points de vue. Ils croyaient en l’égalité, la musique, le punk, le graphisme étaient leurs armes », nous apprend Rubika Shah.

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Échos du Cinémartinique Festival 2020

— par Janine Bailly –

Le Festival, comme tout le cinéma d’ailleurs, sait allier avec bonheur légèreté et sérieux, rires et larmes, tragédie et comédie.

Agosto (Armando Capò, Cuba, 2020), film court au moment où les œuvres s’inscrivent souvent dans un format qui avoisine les deux heures, film grave et lumineux, efficace dans sa sobriété, nous donne de la période spéciale à laquelle fut soumise l’île de Cuba dans les années 90, une image juste, plus émouvante encore d’être vue par le regard d’un adolescent que la vie choie, malmène, transforme. Le parcours d’initiation sera double, le garçon s’ouvrant aux émois sexuels autant qu’à une nécessaire et salvatrice conscience politique. Cela commence dans l’insouciance de beaux jours de vacances et d’été, dans la chaleur du cocon familial, et l’affection attentive pour une grand-mère malade mais à l’esprit encore vert. Insidieuse d’abord, bientôt inexorable, la grande Histoire rattrape l’adolescent, bouleverse la vie, gomme les petites histoires et la beauté de ce mois d’août, ouvre le regard de celui qui, s’il parle peu, presque mutique, observe, découvre, comprend, et sur son visage se lit l’évolution de ses sentiments.

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Wendie Renard, de la Martinique à l’Olympique lyonnais, un parcours sans faute

Vendredi 30 octobre, à 18 h, Salle Frantz Fanon

Cinémartinique Festival :

Après leur septième sacre européen, les footballeuses de l’Olympique Lyonnais sont les vedettes d’un documentaire sorti sur les écrans le 9 septembre 2020, « Les joueuses, #paslàpourdanser ».

Le film est non seulement un hommage à l’équipe-phare du foot féminin, mais aussi un plaidoyer pour l’égalité des sexes au sein de notre sport national. Une mise en lumière fort juste et largement méritée, si l’on songe à cet autre documentaire « Les yeux dans les Bleus », qui en son temps vint nous plonger au sein de l’équipe de France, quand Zidane en était la vedette incontestée…

Quelques jours après leur victoire, les Lyonnaises sont en promotion pour le film de la réalisatrice Stéphanie Gillard : si elles consacrent leur vie au football, c’est la première fois qu’on les voit à l’écran, dans des images qui racontent leur quotidien, leur préparation, pendant et avant des compétitions où elles se battent pour gagner des titres importants.

Ce film est l’occasion d’entrer dans l’univers du football au féminin : « Les spectateurs vont voir comment on souffre, la vie d’une footballeuse.

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Haïti :« Ainsi parla la mer », un documentaire récompensé en Bolivie

Lundi 26 octobre, 15 h à la Salle Case à Vent de Tropiques-Atrium, mercredi 28 octobre, 19 h au CDST à Saint-Pierre.

Cinémartinique Festival :

Avec Ainsi parla la mer, le réalisateur et producteur haïtien, Arnold Antonin a remporté, le 5 septembre 2020, le prix du meilleur moyen métrage à la XVIème édition du Festival international du film des Droits de l’Homme en Bolivie.

Men sa lanmè di, Ainsi parla la mer

Le 60ème film d’Arnold Antonin, présenté le 4 mars 2020 à Haïti, avant d’être sélectionné au Festival international du film des Droits de l’Homme de Sucre, en Bolivie, est un documentaire de cinquante minutes sur l’environnement. Il traite des multiples possibilités qu’offre le monde sous-marin, du point de vue économique, mais pas seulement…

Fier de ce prix, qui met en valeur la production du Centre Pétion-Bolivar, Arnold Antonin a déclaré au journal Le Nouvelliste : « Ce prix est une récompense à la persévérance de mon équipe et à la lutte acharnée afin de mener à bon port un projet pour le bien du pays. On a mis le triple du temps prévu.

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De la part du Festival International du Documentaire

Confirmation des projections cette semaine en communes, avec premières parties musicales : attention aux modifications apportées !

Bonjour à toutes et à tous !

Vous avez été très nombreux à Madiana, nous avons ri, pleuré, chanté… c’était un véritable enchantement de découvrir la programmation une première fois avec vous ! 
 
Mais sachez que ce n’est pas fini, si vous avez manqué des films ou bien que voulez revoir ceux qui vous ont marqué, on vous donne rendez-vous dans 7 communes de Martinique – (entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles)
 
Attention, les dates ont changé !
– La projection à Saint-Pierre est décalée au Mercredi 7 Octobre ! 
– La projection au Diamant prévue le Mercredi 7 Octobre est annulée. 
 
LE PROGRAMME HORS-LES MURS 
Mardi 6 Octobre
Rivière-Salée à 19h
Centre Culturel, 22 rue Joinville Saint Prix
– 19 h : 1ère partie : prestation Conte présentée par l’association « Kant e Kant », “TOTI : Il rêve de monter au ciel ! Est-ce possible ?” narré par Émile Pelti
– 19 h 30 : Film documentaire : « Au-delà des mers : Rêve de théâtre », Marie Maffre, Enfant Sauvage, 2019, 52’, suivi d’un échange avec la réalisatrice Marie Maffre
– 20h 30 : Débat
Attention : il est précisé pour Rivière Salée : « Réservation obligatoire.

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Le Festival des Révoltés du Monde : Entre espoir et douleur

« Au-delà des mers : rêve de théâtre », le coup de cœur du Jury

« Fabrice di Falco : un oiseau rebelle », hors compétition

— par Janine Bailly — 

À Fort-de-France a pris fin dimanche en soirée le Festival International 2020 des Révoltés du Monde, qui continue cette semaine dans diverses communes de l’île. Une manifestation très suivie, et qui s’achève sur un beau score, puisque le nombre de ses spectateurs est passé de 1400 à 1800, et ce en dépit de conditions très particulières… et de mesures sanitaires parfois difficiles à respecter quand la foule se presse, anxieuse, pas toujours très raisonnable, aux portes des salles de projection… Une belle réussite à coup sûr, que l’on doit aux organisateurs, au comité de sélection des films, le cru étant fort riche et diversifié, mais aussi à une équipe de bénévoles, compétente, accueillante et qui ne fut pas avare de son temps !

De ces quatre jours où l’on préféra la lumière des écrans à celle du soleil, où l’on chemina entre l’hier et l’aujourd’hui, assez peu il faut le reconnaître vers le futur, on pourrait revenir le cœur meurtri pour avoir vu le malheur du monde, tant de chemins ouverts et refermés, tant de rendez-vous ratés, tant de belles révolutions avortées, tant d’hommes de bien assassinés !

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Les Révoltés du Monde : “Warrior Women”

À Madiana, le prix du Jury Jeunes au festival « Les révoltés du monde »

— par Janine Bailly —

Dans “Warrior Women”, l’histoire de Madonna Thunder Hawk, icône du militantisme amérindien.

« Après des délibérations houleuses et un vote véritablement serré, un documentaire est sorti, Warrior Woman », c’est par ces mots que le Jury Jeune du Festival décline son choix, précisant que l’on parle trop peu des Amérindiens, et que cette femme en lutte a touché les sept adolescents, issus de la section Cinéma du Lycée de Bellevue pour composer ce jury. À noter le bel engagement et le bel enthousiasme dont ils ont fait preuve tout au long de ces quatre jours de cinéma intensif !

Qui est Madonna Thunder Hawk ? 

Fondatrice de l’American Indian Movement, Madonna Thunder Hawk est un personnage charismatique et atypique. Son combat pour la défense des droits des autochtones est aussi celui des droits des femmes et de l’écologie. « Du militantisme amérindien, elle a tout vu, tout vécu. Elle est là, au début des années 40, quand les eaux des rivières de Dakota du Sud sont encore potables et que les enfants Sioux-Lakota galopent à travers les plaines à longueur de journée.

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Les Révoltés du Monde : « Tu crois que la terre est chose morte »

Le 4 octobre lui est décerné le Prix Caribéen au Festival du Documentaire « Les Révoltés du Monde ». Le documentaire va être présenté à Paris, à Beaubourg, dans le cadre Cinéma du réel.

— par Janine Bailly —

La réalisatrice Florence Lazar nous parle des terres souffrantes de Martinique

Nous avons pu le voir le 4 mai sur la chaîne Arte, il est resté en ligne sur le Net jusqu’au 2 juillet 2020, le voici qui bien heureusement nous revient dans la sélection proposée par le Festival Les Révoltés de l’histoire.

Le documentaire, « Tu crois que la terre est chose morte », d’une durée de 70 minutes, soutenu par la Région Nouvelle-Aquitaine et accompagné par ALCA, figurait parmi la sélection officielle du « Festival IDFA » qui s’est tenu à Amsterdam du 20 novembre au premier décembre 2019. L’IDFA, « International Documentary Filmfestival Amsterdam », en français « Festival International du Documentaire d’Amsterdam », est le plus grand festival mondial du film documentaire. Il fut créé en 1988 et se tient depuis lors au centre d’Amsterdam. Son but est de promouvoir la création de documentaires, et de les présenter au plus large public possible.

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Les Révoltés du Monde : les blessures, le sang et les larmes

— par Janine Bailly —

« Décolonisations : du sang et des larmes », de David Korn Brzoza et Pascal Blanchard, prix du Jury du Festival

« Antilles, la guerre oubliée », de Frédéric Monteil

S’il fut un moment où ces quatre jours consacrés au cinéma du réel méritèrent l’appellation de Festival des « Révoltés du Monde », c’est bien lors de la projection du documentaire Décolonisations : du sang et des larmes, réalisé conjointement par David Korn Brzoza et Pascal Blanchard, en lien avec l’album Décolonisations françaises, la chute d’un empire (Pascal Blanchard, Nicolas Bancel, Sandrine Lemaire, aux Éditions de La Martinière en 2020).

Un film pour raconter comment en moins de vingt ans, de 1943 à 1962, la France perdit la presque totalité de son empire colonial. Un documentaire, heureusement projeté en deux parties, tant certains épisodes, qui m’étaient jusqu’alors inconnus, donnaient de la France, de ses gouvernements et peut-être de son peuple, une image insoutenable. Une France raciste, au visage dépourvu d’ humanité, un peuple consentant, ignorant ou simplement silencieux, des gouvernements avides d’étendre leur emprise sur le monde, aux belles heures de la conquête et de la domination coloniale… puis s’efforçant, au mépris de tous les droits élémentaires, de conserver un empire qui concourait grandement à l’enrichissement du pays.

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Les Révoltés du Monde : Papa Doc, Oncle Sam et les Tontons Macoute

Une enquête approfondie sur le soutien indéfectible des États-Unis à la dictature des Duvalier, en Haïti, durant la Guerre Froide.

— par Janine Bailly —

À la Martinique, le Festival International du Film Documentaire a choisi comme patronyme « Les Révoltés du Monde ». Un fort joli titre, si l’on veut bien se rappeler que la manifestation est organisée par l’association Protea-Les Révoltés de l’Histoire. Car qu’est-ce d’abord que Protea, sinon cette superbe fleur originaire d’Afrique du Sud, et qui au pays de Nelson Mandela fut choisie comme emblème !

En dépit de l’obligation à porter sans défaillir le masque tout au long des séances, les salles se remplissent à l’appel de ce cinéma du réel, alors que le public, encore trop clairsemé, semble bouder les films de fiction offerts, depuis le déconfinement, par Madiana, ou par Tropiques-Atrium. La programmation Festival, centrée d’abord sur les Caraïbes, ses rapports avec l’Afrique, puis ouverte sur le reste du monde, exerce sur nous un attrait particulier – sans oublier les tarifs très attractifs proposés en cette période difficile ! Et c’est tout à notre honneur de vouloir, comme le dira l’un des organisateurs, « combler notre déficit de connaissances historiques et géopolitiques », nous renseigner sur le monde comme il va, ou comme il se fourvoie  !

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L’auteure-compositrice-interprète SENAYA porte-parole de la 19è édition du Mois Créole à Montréal

« Lang kreyòl gen yon sèl ras, li rele libète » : du 3 au 30 octobre 2020 :

Le KEPKAA est fier d’annoncer que la très populaire chanteuse SENAYA, décrite par les critiques et ses fans comme «une bête de scène à la voix chaude, mélodieuse et authentique», a accepté d’être la porte-parole de la 19e édition du «Mois du créole à Montréal» qui se tiendra du 3 au 30 octobre 2020 sous le thème : «Lang kreyòl gen yon sèl ras, li rele libète / Le créole n’a qu’une race, c’est la liberté».

Montréalaise d’origine sénégalo-guadeloupéenne, SENAYA est aussi auteure, compositrice-interprète et productrice. Là où il y a du groove et de l’énergie, il y a SENAYA. Sa musique, baptisée «SOÛLKREÔL», part du blues aux rythmes de l’Afrique et des Caraïbes en passant par le jazz, le soul, le funk, le folk et le negro spiritual.

Le «Mois du créole» a déclaré SENAYA «est un grand évènement multiculturel et multidisciplinaire du répertoire culturel mondial, c’est avec beaucoup d’enthousiasme que j’accepte le rôle de porte-parole».

Pour bien situer cette grande fête, il convient de rappeler que le «Mois du créole» est un évènement qui a pris naissance à Montréal sous la bannière de KEPKAA le 5 octobre 2002.

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En octobre, la  4ème édition du Festival « Les Révoltés du Monde »

À Fort-de-France au complexe Madiana, et dans les communes, une manifestation proposée par l’association Protea

« Derrière Les Révoltés de l’Histoire, il y a une équipe de passionnés réunis au sein d’une association nommée Protea. Nous partageons la même cause : l’éducation à l’histoire à travers le cinéma documentaire. Nous organisons ainsi des festivals en Île-de-France, en Martinique et sur l’île de La Réunion. »

Pour mieux les connaître, ainsi que leurs actions, lire.

Le festival : 

Il devait avoir lieu en avril. Il avait été reporté en raison du confinement lié à la pandémie. Pour sa quatrième édition, qui se déroulera  du 1er au 4 octobre 2020 au Palais des Congrès de Madiana, le Festival International du Film Documentaire de Martinique « Les Révoltés du Monde » vous propose une sélection inédite de onze films, en compétition pour les prix  suivants : Prix Professionnel, Prix  Public et Prix Jeunes, et trois films hors compétition sur Billie Holiday, Ella Fitzgerald et Fabrice di Falco.

La programmation ouvre largement le débat sur les solidarités citoyennes face aux questions environnementales, culturelles, politiques et socio-économiques.

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« Lescay », d’Alain Agat et Christian Foret au Chelsea Film Festival

La 8° édition du Chelsea Film Festival se tiendra du 15 au 18 octobre 2020. Le documentaire martiniquais « Lescay » est inscrit au programme.

Le Chelsea Film Festival est à la fois une organisation à but non lucratif basée à New York, et un festival international du film. Une vitrine pour le travail des réalisateurs, des producteurs et des acteurs émergents. Selon Wikipédia, le Festival projette des films indépendants, propose une large gamme dont des documentaires et des longs métrages, axés sur le thème des « Enjeux mondiaux ». À sa création en 2013, sa fondatrice, la Martiniquaise Ingrid Jean-Baptiste, qui elle-même est d’abord comédienne – nous avons pu la voir ici dans le film Goyave, présent au Fespaco 2019 – précisait ainsi ses intentions : « L’idée m’est venue d’aider ces jeunes réalisateurs qui avaient besoin d’une plateforme internationale d’entraide, pour les mettre en lumière… Nous voulons mettre à disposition de ces jeunes cinéastes encore peu connus et sans grands moyens, une nouvelle plateforme afin de leur donner une meilleure visibilité. C’est ce qui différencie ce projet des autres événements cinématographiques ».

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Cinéma 2020, un coin de ciel bleu dans la grisaille

Alors que le public tarde à retrouver le chemin des salles obscures, que certaines, faute de public, se sont vues contraintes de refermer leurs portes, quelques festivals de cinéma sont maintenus à l’automne 2020.

Le Huffpost liste les diverses raisons alléguées pour expliquer cette désaffection. D’après le sondage YouGov qu’il publie, le port du masque et le respect de la distanciation sociale expliqueraient la baisse de fréquentation dans les salles obscures. Néanmoins, des festivals sont maintenus, contrairement à celui de Cannes, plus précoce dans les dates, et qui s’était donc vu contraint à l’annulation.

FRANCE : Deux en un ! La 46e édition du Festival du cinéma américain, qui se tiendra à Deauville du 4 au 13 septembre, accueille dix films labellisés « Cannes 2020 » (extraits de divers articles de Télérama).

Les planches de Deauville auront de faux airs de Croisette, du 4 au 13 septembre 2020. Année exceptionnelle oblige, le 73e Festival de Cannes trouvera partiellement refuge en Normandie, où la 46e édition du Festival du cinéma américain accueillera neuf longs métrages sur les cinquante-six « labellisés » par Thierry Frémaux.

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Une 18e édition du festival « Biguine Jazz » très particulière

Le Biguine Jazz Festival

Il se déroulera du 15 au 25 août 2020. C’est un festival qui « se positionne clairement comme le festival de référence du Jazz Afro-Caribéen, en terme de révélations et de découvertes. Pour ce faire, il  exploite le vivier inépuisable des jeunes artistes émergents qui seront les têtes d’affiche de demain. » (Publication du Festival 2019)

Malgré les contraintes imposées par le coronavirus, les organisateurs proposent cette année un programme riche, avec des artistes en résidence pendant huit jours, un film pour garder la trace de ces moments inoubliables, et un concert final de restitution.

Du 17 au 24 août, la villa Chanteclerc à Fort-de-France, accueillant une résidence d’artistes, se transformera donc en studio artistique. Les invités de « Biguine Jazz »  vont travailler ensemble, arranger les standards de la musique antillaise et du jazz caribéen… À l’issue de cette résidence, le « Big In Jazz Collective » doit proposer un répertoire de huit œuvres, sept titres arrangés plus une composition, le mardi 25 août 2020 à 20h00, dans les Jardins de l’Appaloosa, au François.

 

Le Big’In Jazz Collective 

L’idée de lancer une vitrine promotionnelle de la musique passe par la création d’un ensemble de musiciens de la Caraïbe (Martinique / Guadeloupe / Haïti).

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Le « Festival Martinique Merveille du Monde »

Samedi 15

Le Nabab de Saint-Pierre «Comédie dramatique à l’antillaise»

Pièce de théâtre d’Ina CESAIRE et de Nady Nelzy dans les ruines de Saint-Pierre

Visite Mémorial de la catastrophe de 1902 – Musée Frank a. Perret (Tarifs préférentiels)

Visite CDST – Centre de découverte des sciences de la Terre (Tarifs préférentiels)

Mardi 18

Tous les cochons ont un samedi (sous-entendu, une date à laquelle ils seront tués). Signifie que peu importe notre implication pour certaines causes, ce qui doit arriver arrivera.

Tout kochon ni sanmdi yo

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À la Martinique, un Festival original

— par Janine Bailly —

Du dimanche 2 au samedi 8 août, la plage des Raisiniers, à Trinité, accueille le premier Festival de Sculpture sur Sable, intitulé « Miroir de sable ». Une œuvre sera réalisée dans ce cadre afin de soutenir la candidature de la yole de Martinique à l’Unesco.

La manifestation (annoncée dans le Journal France Antilles)

Le coup d’envoi de ce festival  a été donné dimanche  par la pose des premières bases.

Organisé par la ville de Trinité et le Copil de la yole à l’Unseco (comité de pilotage), ce festival a pour objectif de soutenir l’initiative d’Édouard Tinaugus. C’est en 2006 que ce Robertin, passionné de yole, décide de faire reconnaître la yole à l’Unesco. Au fil des années, le dossier prend forme et finit par être reconnu au Patrimoine culturel immatériel de la France, catégorie « Savoir-faire ». Dès lors, des manifestations inédites autour de la yole, pour mieux faire connaître cette pratique, se mettent en place. Actuellement et parallèlement au Festival de Sculpture sur Sable, une exposition de photographies est proposée sur les grilles de la préfecture, à Fort-de-France, jusqu’à la fin du mois d’août.

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