Catégorie : Conférences

Conférences, Manifestations culturelles autour du 22 mai

22 mai 2018

Chants, conte et marche

BASSE-POINTE.

L’association Oxy’Gêne, en partenariat avec la municipalité de Basse-Pointe, organise une soirée commémorative, place du 22-Mai à la cité Tapis Vert dès 17 h 45. Des chants résonneront avec Christiane Nadeau puis se produira le ballet « Krystal Kréol ».

Entre 18 h 30 et 20 heures, la population est invitée à une marche au flambeau qui partira de la place du 22-Mai et s’étirera vers le quartier Hackaërt, l’habitation Gradis pour un retour place de Fond-bourg avec les groupes à pied, « Caraïbe Groove », « Ti Kadans’ ». Un plateau artistique installé place des fêtes de Fond-bourg complétera les festivités avec diverses associations comme « Les balisiers » de Fort-deFrance, « Rasin péyi-a », « Les aigles de Pelletier » du Lamentin, « Les étoiles du sud » de Saint Esprit, « Fairy’s kolor Palmiste » du Lamentin, « Les étoiles de Basse-Pointe », « Lalin-klè », « Caraïbe Groove » et « Ti Kadans’ ».

Le chanteur Kolo Barst et le conteur Jocelyn Régina feront une intervention remarquée dans leur domaine respectif complétant ainsi cette manifestation.

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Habitations et industries agricoles de la Martinique en 1960, Atlas foncier par commune

Mardi 15 mai 2018  à 18 h à la C.T.M.

En présence de Christian Crabot, auteur, Bernard de Reynal, contributeur

et Françoise Pagney, professeur des universités

mardi 15 mai 2018, salle Emile Maurice – Hôtel de l’assemblée de la CTM, avenue des Caraïbes, Fort-de-France

Merci de confirmer votre présence au 05 96 55 43 43 ou sur

archives-inscription@collectivitedemartinique.mq

La grande plantation moderne, fondamentalement liée à la production du sucre a longtemps été un cadre très contraignant. Elle a littéralement moulé la société martiniquaise, lui imposant son organisation économique interne et ses rapports économiques avec l’extérieur. Secouée par diverses crises, elle n’avait cependant jamais connu un ébranlement tel que celui qui la fit commencer à céder de son emprise au cours des années 1960-70.

Cet atlas foncier, établi à partir de données collectées et cartographiées en 1959-60 mais restées inédites, est le reflet ultime du microcosme martiniquais de la terre et de l’usine à la veille de sa profonde mutation et dont les traces affleurent encore sous la société actuelle et dans les esprits.

En livrant au public ces notices, commune par commune, illustrées de cartes et de photographies, les auteurs nous invitent à poser un regard sur un paysage rural, si fortement transformé en l’espace de deux générations.

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« Le monde du Galion : introduction à la sociologie d’un grand domaine sucrier de l’entre-deux guerres »

Mardi 24 avril 2018, à 18h aux Archives de Martinique

Conférence donnée par Jean-Pierre Sainton, professeur d’histoire à l’Université des Antilles

 

La sucrerie du Galion est aujourd’hui le dernier vestige du passé sucrier de la Martinique encore en activité. Le domaine, constitué au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, a traversé le XXe siècle en structurant fortement de son empreinte la totalité du territoire trinitéen. A partir du dépouillement et de l’analyse en cours des fonds d’archives privés du Galion détenus aux ANOM (FP/118 AQ), la communication présentera une première lecture de la sociologie des acteurs de ce grand complexe sucrier qui se confond avec l’espace social global d’une commune et proposera ses premières conclusions sur les rapports sociaux tissés au sein et autour du domaine de l’Usine. 

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Conférnce du CEREAP en lien avec le CRILLASH : Exil et création »

Mardi 10 avril 2018, 18h, ÉSPÉ de Martinique

Intervenants : Dominique Berthet, Frédéric Lefrançois, Martine Potoczny

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Exil et création
— par Abdellatif Laâbi —

« Quand la chrysalide de la création se libère en nous, nous sommes déjà au seuil de l’exil. L’exil est en nous, avant que de nous être imposé. Il se révèle dès que notre migration commence et que notre quête se déploie. »

De l’exil ou de la création, lequel prime l’autre ? Cette façon d’appréhender le rapport de la création à l’exil peut paraître singulière, voire artificielle. Mais pourquoi s’est-elle imposée à moi, d’emblée, sous cette forme de devineete à laquelle je crois pouvoir répondre sans hésitation ?

Oui, je pense que la primauté est à l’exil.

Car créer ne présuppose-t-il pas l’une ou l’autre des formes que peut prendre l’exil ? Loin de moi l’idée de jouer avec les mots ou de me jouer des mots. Et, pour que cette idée soit loin de nous tous (et toutes), voyons d’abord ce que les mots recouvrent, ce qu’ils peuvent voiler et dévoiler. Consultons leur mémoire, en quelque sorte.

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Famille, lieu de survie par Bernard Rivière

Vendredi 23 mars 2018 de 17h à 20h Quartier Didier

Wopso, 31 route de l’union
Quartier Didier
97200 Fort-de-France
Inscription gratuite sur Evenbrite : Famille lieu de survie
contact.wopso@gmail.com
Cette conférence a pour objectif de décrypter les mécanismes d’adaptation de l’enfant à son environnement familial, mécanismes qui peuvent avoir des conséquences profondes dans sa
relation à autrui.
La conférence sera animée par :
Bernard Rivière
Professeur retraité de l’UQAM
Maîtrise département d’éducation et pédagogie
Doctorat département de psychologie
Formateur à l’institut de formation d’aide communautaire à l’enfant et à la famille
Superviseur à la Maison des enfants de Montréal

Bernard Rivière

Bernard Rivière est psychologue et professeur de counseling dans les programmes du baccalauréat de développement de carrière et de la maîtrise en carriérologie à l’Université du Québec à Montréal. Il est directeur du programme de premier cycle en développement de carrière. Au plan de la recherche, il s’intéresse particulièrement aux représentations sociales de la réussite et aux problématiques du décrochage. Il est membre de l’Observatoire Jeunes et Société.

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L’art brésilien au féminin…

Rencontre avec Hugues Henri, lundi 5 mars à la BU Martinique

Lundi 5 mars à 17h45, la BU vous invite à la présentation par son auteur, Hugues Henri, de l’ouvrage « L’art brésilien au féminin », paru chez L’Harmattan fin 2017.

L’art brésilien au féminin…
Hugues Henri
Ouverture Philosophique
BEAUX ARTS PHILOSOPHIE AMÉRIQUE LATINE Brésil

Sur les traces d’Anita Malfatti, Tarsila do Amaral, artiste peintre, fonde en 1928, l’esthétique anthropophage. Tout au long du XXe siècle, y compris pendant la dictature militaire (1964-1985), et jusqu’à ce jour, des héritières brillantes lui ont succédé : Maria Martins, Lygia Pape, Lygia Clark, Anna-Maria Maiolino, Adriana Varejao. Ce livre retrace le parcours artistique exemplaire, depuis la Semaine de l’Art moderne en 1922 à Sao Paulo, où ces femmes tinrent le premier rôle.

Agrégé d’arts plastiques, Hugues Henri a enseigné à l’Ecole Normale de Pointe-à-Pitre puis à l’IUFM de Fort-de-France. Depuis 1994, il est chercheur en art et en littérature au CEREAP. Plasticien, il expose aux Antilles, au Brésil et en France métropolitaine.

Broché – format : 13,5 x 21,5 cm
ISBN : 978-2-343-13293-8 • 1 janvier 2018 • 224 pages
EAN13 : 9782343132938
EAN PDF : 9782140054488

Plus d’informations sur  le site de la BU

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Une blanche colombe bien dérisoire

— Par Térez Léotin —

Si je pense que le Martiniquais se complait dans une espèce de noirisme, – ici je pense à ceux qui sous prétexte qu’effectivement l’espèce humaine vient d’Afrique, ressassent que le Noir est à l’origine de toutes les créations, comme si celui-ci doit mériter sa place sous le soleil. Si on veut avec raison réhabiliter le Noir, si on veut du reste, changer sans doute le regard, à trop en faire, on tombe dans un racisme à l’envers aussi absurde que l’affirmation illusoire de la « supériorité » du « Blanc »

Autre forme de noirisme, l’obsession du martiniquais par alliance, Serge Bilé, sur le sort des Noirs, au point qu’il peut donner à douter de la sincérité de ses écrits. Cela semble être vraiment « son » affaire, pour ne pas dire son bon filon. Il ne lui reste plus qu’à écrire : « Les cheveux blancs sur la tête du noir » ou « L’homme noir qui avait des chaussettes blanches », ou encore « Les lunettes noires du patron blanc », peut-être les a-t-il en chantier.

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Masques

— Par Gilles-Denis Delage —

Les tout premiers soubresauts de l’humanité avaient déjà vu l’homme pratiquer le rituel du masque. Les tribus guerrières arboraient des masques terrifiants pour effrayer leurs ennemis, les sorciers s’agitaient sous ces mêmes accoutrements pour décontenancer leurs adeptes, dans le théâtre de la Rome antique, les masques contribuaient à la caractérisation des personnages qui entraient en scène pour la comédie. Chez nous, les « diables rouges » continuent à ensanglanter nos rues le Mardi gras.
De nos jours encore, bien que fictifs, la société nous l’apprend, nous portons tous des masques. Dans la vie quotidienne, dans nos rapports sociaux, amicaux et autres, quelle que soit la circonstance, nous nous empressons d’enfiler le masque. Celui qui correspond le mieux à ce que l’autre attend de nous pour ainsi jouer la comédie. Comme au vidé du mardi gras, nous portons notre déguisement, nous dansons au bal masqué des autres, pour les autres. Ainsi notre nouveau visage nous ressemble plus ou moins selon qu’il se rapproche ou s’éloigne de notre vraie personnalité.
Aussi, qui d’entre nous pourrait se vanter de bien connaître quelqu’un ?

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« Blackface » : se grimer en Noir est-ce du racisme?

Le blackface est une pratique originaire d’Europe puis -amplifiée aux Etats-Unis, qui consiste à se maquiller et à incarner des caricatures stéréotypées de personnes noires.

Organisateur du 50e anniversaire de la  » Nuit des Noirs « , qui se tiendra le 10 mars, le carnaval de Dunkerque (du 6 janvier au 8 avril), dont le temps fort a lieu cette année du 11 au 13 février, est accusé par des associations antiracistes, dont le Conseil représentatif des associations -noires de France et le collectif Brigade antinégrophobie, de promouvoir cette pratique.

En décembre 2017, le footballeur français Antoine Griezmann avait déjà provoqué une vive -indignation sur les réseaux sociaux et dans l’opinion en publiant une photo où il apparaissait grimé en noir, hommage, selon lui, aux basketteurs des Harlem Globetrotters, dont il est fan. L’international français, qui évolue dans le championnat espagnol, avait aussitôt présenté ses excuses pour ce geste  » maladroit  » et  » blessant « …

« Nuit des Noirs » au Carnaval de Dunkerque : le maire « défend un droit à la caricature »
Pour le maire de Dunkerque, lors du carnaval de sa ville, porteur d’une tradition séculaire, les participants se moquent de toutes les identités :  » Rire de l’autre, c’est rire ensemble »

Louis-Georges Tin : « Le blackface est l’envers grimaçant de l’esclavage »
Le président du Conseil représentatif des associations noires de France explique qu’il ne s’agit pas d’annuler la  » Nuit des Noirs « , mais d’en changer la thématique pour rompre avec le passé colonial et le racisme….

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Le carnaval de Cendrillon

— Par Roland Tell —

Dans cette famille martiniquaise, Cendrillon était le souffre-douleur. En effet, le quotidien de cette adolescente recueillie était fait d’humiliation et de pauvreté, contrairement aux deux autres filles du foyer. Comme dans le conte de Perrault, la famille adoptive de Cendrillon lui avait ménagé un statut de servante, de bonne à tout faire.

 » Elle l’avait baptisée Cendrillon, parce qu’elle faisait toujours la cuisine, et puis la vaisselle, et ce qu’il y avait de plus sale à faire. »

L’association de tutelle ignorait généralement l’avenir des placements opérés. Ce qui l’intéressait, dans ce cas précis, c’est la personnalité des parents – un couple d’écrivains-poètes, plus ou moins connus, ayant fait de la subjectivité créatrice, et de la divulgation du Soi, les racines de leur oeuvre commune. De plus, Cendrillon était belle, plus belle que ses soeurs d’adoption, et, pour cette raison, celles-ci la méprisaient, et la maltraitaient.

Dans cette campagne du Saint-Esprit, dès après le Collège, Cendrillon devait s’occuper des poules, des lapins, des porcs, dans le champ attenant, pendant que ses soeurs scrutaient le détail des dessins animés, clips, films, et autres vidéos, de la télévision.

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Alternaval : lundi gras

4 acteurs alternatifs de Martinique : Lokal Life 972, Les Jardins partagés de l’anse Gaïac, Atoudon-petitesannonces- donner et recevoir et Be Jungle, se sont rassemblés et co-organisent le cortège l’ALTERNAVAL pour la parade du lundi gras à Fort de France le 12 février 2018.

Autour du thème de la réduction et la transformation des déchets, ils proposent de raconter une histoire à travers 3 tableaux :

1er Tableau : LE CONSTAT La montagne pelée qui crache un trop plein de déchets

2ème Tableau : LE MARIAGE DE LA NATURE ET DE L’HOMME

3ème tableau : De ce mariage nait la prise de conscience et le passage à l’action sur la

TRANSFORMATION DES DÉCHETS

Les objectifs sont pluriels :

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Programme du carnaval 2018 de la ville du Lamentin

Du vendredi 26 janvier au vendredi 2 février de 17h30 à 22h : caravane de prévention et d’information des médiateurs « Média Vidé » sur le thème « Entre tan, précaution » organisé par l’Antenne de Justice. Rendez-vous dans les quartiers du Lamentin :

+ Vendredi 26 janvier 2018 : Bwa Santal, Acajou (le Lauréat, le Gange), Bois d’Inde, Californie (Morne Pavillon)  

+ Vendredi 2 février 2018 : Place d’Armes (Mamain, Hibiscus, cité Place d’Armes)

+ Mercredi 7 février 2018 : Long pré (station), Bélème, Plaisance, Pelletier

 + Jeudi 8 février 2018 : Calebassier, Centre bourg, Four-à-Chaux

  Mardi 6 février de 8h30 à 11h30 : carnaval des écoles à Place d’Armes

  – Vendredi 9 février de 19h à 22h : parade « Friday Night » de Sa Ki Fêt Fêt dans les rues du centre-ville avec les orchestres de rues de Martinique

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