— Par Dominique Daeschler —
Festival d’Avignon 2016, le TOMA en route vers les grands larges.
Une programmation éclectique de neuf spectacles où l’on retrouver Martinique et Guadeloupe dans le créneau «Dansez» avec Agnès Dru et Yves Milôme, les créations théâtrales caribéennes ayant choisi de se montrer dans d’autres espaces. Une ouverture se fait cette année sur Mayotte et dans l’esprit du « tout monde » qui anime le lieu, vers la Corée du Sud, la Palestine et Israël. Avec la Corée du Sud, très présente dans les derniers festivals nous sommes conviés à une lecture d’un Macbeth revisité par la musique traditionnelle coréenne. Artistes palestiniens et israéliens, en présence d’Amos Gitaï (son film sur Yitzhak Rabin est projeté une seule fois dans la cour du palais des papes), lors d’une exceptionnelle carte blanche consacrée au réalisateur, accompagnent ce dernier dans une rencontre après projection et la création Shame : Talback théâtre. Sans doute une façon d’aborder le pas vers l’autre, le vivre ensemble que nous retrouvons aujourd’hui dans les nombreux conflits qui secouent le monde. Même combat Dans le quatrième mur qui, adaptant un roman de Sorj Chalendon, rassemble les frères ennemis de la guerre du Liban.