Au T.A.C. les 11, 12 & 13 octobre 2018 à 19h 30

— Christian Antourel & Ysa de Saint-Auret —
« Trois ruptures le titre du premier spectacle de cette nouvelle saison du Théâtre Aimé Césaire annonce justement la thématique de notre programmation 2018-2019 : La rupture , sociale, idéologique, créatrice. On rit, on pleure, on s’interroge, on vit les émotions incontournables du théâtre comme l’ont montré de nombreux, amuseurs, avertis et baladins intemporels. Vive le spectacle et que perdure sa liberté de ton. Trois ruptures, la pièce de Rémi De Vos, n’est pas une tragédie, mais plutôt, en raison de l’humour corrosif de l’auteur, une comédie, dramatique certes, mais surtout une comédie » explique Michèle Césaire
Selon le proverbe, toutes les bonnes choses vont par trois, et trois représente l’harmonie parfaite d’après les anciens. Quoi de mieux donc que ce chiffre pilier pour contraster avec la brutalité du mot «ruptures » . La pièce traite de la violence dans le couple. Elle est organisée en trois saynètes présentant un couple en situation de rupture, traitant respectivement des rapports homme femme dans « sa chienne, » à l’homosexualité dans « pompier » à « l’enfant » dans un enfant.

Comme chaque année, la saison du Théâtre de Fort de France s’annonce comme une promesse un moment suspendu où l’on attend des artistes que nous connaissons et que l’on admire. Dans un monde pétri d’accélérations et de surenchères, il est bon de rythmer l’année par des rendez-vous artistiques d’une grande qualité.
Suzanne Césaire,Fontaine Solaire
Après 15 ans passés à Cuba, Manuel revient chez lui et trouve Fond-Rouge saccagé par la misère et la sècheresse mais surtout par ce nouvel ennemi qui se dressait devant le village : la haine et son ruminement amer du passé sanglant, son intransigeance fratricide. Ce conflit opposant les membres de sa famille et celle d’Anaïse dont il est amoureux.
Compagnie Solaris

L’impromptu est un genre théâtral qui se doit d’être spontané et éphémère. L’impromptu est aussi quelque chose que l’on fait « sur le champ, sans préméditation ». Est-ce le hasard seul qui a voulu que se nomment « Impromptus » les manifestations courtes offertes à treize heures, au jour le jour, dont on ne connaît pas par avance le programme et qui se donnent sur le podium à l’ombre des arbres, ou dans la petite salle nommée Salle Camille (en souvenir de l’épouse de Maurice Pottecher créateur du lieu) ? Ou faut-il y voir une connivence avec la troupe de Gwenaël Morin venue de Lyon nous donner Les Molière de Vitez ? On sait aussi de Molière L’impromptu de Versailles, petite comédie qu’il écrivit à la demande pressante du roi, Molière qui dans Les Précieuses Ridicules fait dire à Cathos que « L’impromptu est justement la pierre de touche de l’esprit ». Des Impromptus proposés au début de ce mois d’août, je n’ai pu voir hélas qu’un seul film et assister à une seule rencontre.
Wajdi Mouawad, artiste libano-canadien aujourd’hui à la tête du Théâtre de la Colline à Paris, a donné à voir dans la Cour d’Honneur du Palais des Papes, en 2009 au Festival d’Avignon, les trois premières pièces de sa tétralogie :
Bussang : un bourg paisible ancré tout au bout de la vallée de la Moselle, au cœur du Massif Vosgien. Bussang qui, comme la Belle au Bois Dormant, sommeille mais tout soudain se réveille quand revient avec l’été son beau Prince, charmant et fidèle, le Théâtre.
Texte de Georges Mauvois



L’Herbe de l’oubli : Tchernobyl





Spectacle créé le 17/7/2018 au Festival d’Avignon. L’autre scène du grand Avignon, Vedène
« TIO, itinéraire d’une enfant de Brassens » de Christina Rosmin