Catégorie : Arts de la scène

« Maya » un film de Mia Hansen-Løve

Mercredi 13 février 2019 à 19h 30

Avec Roman Kolinka, Aarshi Banerjee, Alex Descas

Genres Drame, Romance
Nationalités Français, Allemand

Synopsis :
Décembre 2012, après quatre mois de captivité en Syrie, deux journalistes français sont libérés, dont Gabriel, trentenaire. Après une journée passée entre interrogatoires et examens, Gabriel peut revoir ses proches : son père, son ex-petite amie, Naomi. Sa mère, elle, vit en Inde, où Gabriel a grandi. Mais elle a coupé les ponts. Quelques semaines plus tard, voulant rompre avec sa vie d’avant, Gabriel décide de partir à Goa. Il s’installe dans la maison de son enfance et fait la connaissance de Maya, une jeune indienne.

La presse en parle :
Les Inrockuptibles par Jean-Baptiste Morain
On pourrait presque parler de cinéma comportementaliste, tant tout passe ici par des riens, des gestes faussement anodins, des paroles qui ne cherchent pas à dire ce que les images montrent.

Marie Claire par Emily Barnett
[…] « Maya » brosse le portrait de ce héros moderne, joué par l’ombrageux Roman Kolinka, sans jamais forcer son mystère, et le déploie dans la suavité des paysages saisis avec une stupéfiante acuité.

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Atelier d’écriture avec Emile Lansman

Du 18 au 22 mars 2019 en Guadeloupe

L’association AIA Auteurs d’ici et d’Ailleurs est heureuse de vous faire part de la venue en Guadeloupe d’Emile LANSMAN, des Editions LANSMAN. Il fêtera avec nous les 30 ans de la maison d’édition.

L’association organise un atelier d’écriture, sous sa guidance, du 18 au 22 mars à l’attention des auteurs dramatiques, nouvellistes ou romanciers qui souhaitent éditer.

Pour plus de renseignements et les inscriptions nous contacter par mail auteursdici@gmail.com

ou par téléphone 0690 47 39 60 – Marie Thérèse et le 0590 92 99 04 – Daniel

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« Le fleuve » de Jean Renoir

Mardi 12 février 2019 à 19 h 30. Madiana. Chef d’œuvre !

Avec Esmond Knight, Nora Swinburne, Arthur Shields
Genres Drame, Romance
Nationalités Français, Américain, Indien

Synopsis :
Dans la région de Calcutta, au Bengale, une famille d’expatriés britanniques vit sur les bords du fleuve sacré où le père dirige une presse à jute. Sa fille aînée, Harriet, une jeune adolescente romantique, partage ses loisirs avec Valérie, la fille unique d’un riche propriétaire. Toutes deux sont amies avec leur voisine Mélanie, née de père anglais et de mère indienne. Un jour d’automne arrive le capitaine John. Les trois jeunes filles ne tardent pas à tomber amoureuses de cet étranger…
Le Fleuve est le premier film tourné en couleur par Renoir, le tournage en Inde a duré quatre mois. Il a utilisé principalement des acteurs non professionnels et pour le rôle de capitaine John, il a choisi, dans un souci de vérité, un homme qui est réellement unijambiste.

Le Fleuve, un des plus beaux films qui soit !
Mon père m’a emmené le voir quand j’avais 8-9 ans.
C’est un film qui s’est imprégné en moi et ne m’a jamais quitté depuis.

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« Doubles vies » d’Olivier Assayas

Branché et pétillant

— Par Selim Lander —

Olivier Assayas serait-il notre Woody Allen ? C’est ce que son film donne à penser. Le petit monde peint dans Doubles vies, celui des bourgeois intellos parisiens, évoque en effet irrésistiblement celui des bourgeois intellos version Manhattan de W. Allen. Et Léonard, l’écrivain « autofictif » et pataud (joué par un Vincent Macaigne au mieux de sa forme) qui réussit néanmoins à plaire aux dames, ne peut pas ne pas faire penser aux personnages joués par W. Allen lui-même dans ses films. Ceci dit, nous sommes bien en France, à Paris, dans des appartements meublés avec goût mais sans ostentation en dehors des murs couverts de livres ou une affiche de Bill Viola au mur. Bien sûr, quand on se rencontre, on ne manque pas de mentionner Thomas Bernhard ou Lars Noren, Visconti ou Haeneke et, cela va de soi, de parler « boutique », c’est-à-dire principalement d’édition et accessoirement de politique, puisque l’un des principaux personnages est un éditeur (Guillaume Canet) qui publie entre autres les livres de son ami Léonard et que ce dernier est en couple avec l’assistante d’un homme politique.

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Le festival de marionnettes de Case-Pilote (édition 2019)

— Par Selim Lander —

Qui croirait que dans notre petite île plusieurs compagnies se consacrent à l’art de la marionnette ? Tous les deux ans, à l’initiative de Jala, Pilotine du nord bien connue pour ses livres pour enfants et ses marionnettes, se tient le festival BBM (« Bamboula, Bwabwa & Marionnettes »). Certains des spectacles du festival basé à Case-Pilote essaiment dans d’autres communes. L’édition 2019 réunit six compagnies dont quatre martiniquaises (« ZigZag » qui reprend Terre, fleur d’amitié présenté récemment à l’Atrium[i]), « La Case aux Bwabwa de Jala », « L’ïle des Marionnettes » et la compagnie Luc Peseu) auxquelles s’ajoutent deux « invités », le Dominicain Ernesto Lopez et les trois Bretons de « La Case ».

Si le rythme des récits paraît le plus souvent exagérément lent aux yeux d’un adulte – qui ne peut s’empêcher de comparer avec Yeung Faï, « The Puppet Show-Man », ce virtuose de la marionnette (chinoise) à gaine[ii] –, force est de constater que les enfants invités à assister aux différents spectacles ont semblé captivés de bout en bout.

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« Mea culpa » : l’exorcisme des passions tristes

 Les 15 et 16 février 2019 à 19h 30 au T.A.C.

— Par Christian Antourel & Ysa de Saint-Auret —

Le  héros tragique est bon mais souvent il agit mal en raison des circonstances. Que la faute soit involontaire «  œdipe épouse sa mère à son insu » ou librement consentie au nom de certaines valeurs « Antigone brave l’interdit pour donner une sépulture à son frère » le désordre est inéluctable, et gare à qui tente d’échapper à sa condition humaine pour se soustraire à la vulnérabilité.

Hervé Deluge présente « Méa Culpa » une pièce partiellement tirée de sa vie d’homme de théâtre et qui expose la, détresse et le trouble qui se sont emparés de lui face aux problèmes et embuches qu’il rencontre pour exprimer son art sur notre ile. Il ne craint pas que le rétrospectif soit à jamais considéré que comme une catégorie de « sa mauvaise foi » quand il produit pour sa défense des présomptions de sens de formes et que c’est l’histoire qui les remplit. Mais que cherche, que rêve donc le metteur en scène quel appendice nouveau apporte-t-il à l’évangile du théâtre il proclame il faut le dire avec un tact merveilleux une parole de vérité qui est sienne.

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« Amanda », un film de Mikhaël Hers

Lundi 11 février 2019 à 19h 30 Madiana V.O.

Avec Vincent Lacoste, Isaure Multrier, Stacy Martin
Genre Drame
Nationalité Français

Synopsis :
Paris, de nos jours. David, 24 ans, vit au présent. Il jongle entre différents petits boulots et recule, pour un temps encore, l’heure des choix plus engageants. Le cours tranquille des choses vole en éclats quand sa sœur aînée meurt brutalement. Il se retrouve alors en charge de sa nièce de 7 ans, Amanda

.La presse en parle :

20 Minutes par Caroline Vié
Vincent Lacoste livre une performance époustouflante.

aVoir-aLire.com par Claudine Levanneur
Il fallait bien toute la douceur du regard de Mikhaël Hers pour envelopper d’une telle grâce ce sujet poignant.

Closer par La Rédaction
Sensible sans jamais verser dans la pathos.

Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
Isaure Multrier est cette enfant bouleversante et Vincent Lacoste, dans son rôle le plus fort à ce jour, l’oncle bienveillant. Mikhaël Hers les magnifie avec délicatesse et force, dans un Paris post-attentats au temps suspendu, où la vie continue, mais pas comme avant.

Les Inrockuptibles par Gérard Lefort
« Amanda » nous pique au cœur, comme nous cueille la jeune actrice Isaure Multrier, incarnation bouleversante, jusqu’à une épiphanie finale qui la cadre, radieuse, gorgée d’avenir.

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Un regard persan sur le genre et l’exil

« Il pourra toujours dire que c’est pour l’amour du prophète »

de Gurshad Shaheman

— Par Roland Sabra —

Il a tatoué sur l’avant-bras le nom de son amant , Mohamad : Il pourra toujours dire que c’est pour l’amour du prophète ! Gurshad Shaheman a composé son oratorio profane à partir d’une vingtaine de témoignages recueillis au dictaphone de Beyrouth à Athènes. Nour est comédien. Nowara était enfant star à la télé irakienne, du temps où elle était encore un garçon. Yasmine avait dix-sept ans quand après avoir gagné un concours de mannequins organisé par l’Agence Elite à Agadir son engagement par l’agence fût refusé parce qu’elle était transsexuelle. Il y a aussi Elliott, Lawrence, Hamida et bien d’autres. Ils viennent du Proche-Orient ou du Maghreb et s’ils ont tous quitté leur pays ce n’est pas tant à cause d’une guerre ou d’un conflit armé —cause aggravante — que pour enfin pouvoir exprimer leurs émotions, leurs sentiments, leurs idées et jouir enfin de leurs identités intimes, sexuelles et intellectuelles.

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« Mea culpa » de et par Hervé Deluge

15 et 16 février 2019 à 19h 30 au T.A.C.

Le metteur en scène et comédien Hervé Deluge, nous propose avec Mea Culpa, un spectacle en partie autobiographique qui met en lumière les désarrois d’un artiste et ses difficultés à survivre dans notre société martiniquaise en ce qui concerne l’expression culturelle.
Si le dérapage de l’Atrium et la solidarité de nombreux artistes sont révélateurs du mal-être artistique, et social du pays, deux ans après jour pour jour il est bon de faire jouer la catharsis, d’évacuer et de purger les passions et il est aussi nécessaire de parler au public.
Avec Mea Culpa, l’auteur Hervé Deluge nous présente le premier volet du spectacle de sa vie qui raconte ses expériences professionnelles, ses rêves et ses illusions et ses rencontres et ses erreurs, à la manière d’un Philippe Caubère, ses expériences professionnelles et son histoire de vie en passant du comique burlesque au pathétique. Avec une parole forte et poétique portée par les nombreuses références et citations des poètes qui ont influencé, l’artiste Deluge jusqu’à cette année qui lui donne aujourd’hui un demi-siècle.

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« Doubles vies », un film d’Olivier Assayas

Dimanche 10 février 2019 à 19h 30

Avec Guillaume Canet, Juliette Binoche, Vincent Macaigne
Genres Comédie, Romance
Nationalité Français

Synopsis :
Alain, la quarantaine, dirige une célèbre maison d’édition, où son ami Léonard, écrivain bohème publie ses romans. La femme d’Alain, Séléna, est la star d’une série télé populaire et Valérie, compagne de Leonard, assiste vaillamment un homme politique. Bien qu’ils soient amis de longue date, Alain s’apprête à refuser le nouveau manuscrit de Léonard… Les relations entre les deux couples, plus entrelacées qu’il n’y paraît, vont se compliquer.

La presse en parle :

Les Inrockuptibles par Marilou Duponchel
Refusant autant le “c’était mieux avant” que l’éloge inconditionnel du progrès, préférant au cynisme un soupçon de légèreté mélancolique, « Doubles vies » est un film aussi dense et réflexif que le sujet qui fait son ciment.

20 Minutes par Caroline Vié
Cette incursion du réalisateur dans le domaine de la comédie est une une franche réussite.

aVoir-aLire.com par Claudine Levanneur
Tissant patiemment les liens entre les personnages, le scénario entretient juste à point le mystère autour des notions de vérité et de mensonges et s’articulent dans un cruel face-à-face entre un monde bouleversé et des êtres humains en quête de repères.

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Festival des Nuits Caraibes en Guadeloupe

Un Carnaval Romantique

Le Carnaval a de tout temps inspiré les musiciens, et tout particulièrement ceux de l’époque romantique, comme en témoignent les partitions célèbres du violoniste Nicolo Paganini (Carnaval de Venise), du pianiste Franz Liszt (Carnaval de Pesth) ou du compositeur Robert Schumann (Carnaval op.9 et Carnaval de Vienne). Leurs œuvres et celles de bien d’autres compositeurs de l’époque romantique seront au cœur de cette nouvelle édition des Nuits Caraïbes qui vous emportera dans un tourbillon d’émotions grâce à la voix, au piano, au violoncelle, au violon, à l’orgue et la clarinette.

Avec 9 concerts en deux semaines et la participation de 18 artistes dont près de la moitié résident aux Antilles, ce Carnaval Romantique investira 6 lieux différents, et comprendra pour la première fois un concert sur le thème de l’amour, le jour de la Saint-Valentin au Centre Destreland à Baie-Mahault, et un concert d’orgue à la Cathédrale de Basse-Terre. Pour la première fois également, la Chapelle des Abymes accueillera deux concerts, sur le modèle de ceux proposés à la Chapelle de Néron au Moule.

Bernadette Beuzelin (présidente-fondatrice) et Yves Henry (directeur artistique) ont souhaité inviter d’une part de jeunes talents tout à fait exceptionnels et dont la carrière naissante est fulgurante, et d’autre part, faire place à des musiciens résidant aux Antilles.

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« L’homme fidèle » de Louis Garrel

Vendredi 15 février à 19h30 Madiana V.O.

— Par Selim Lander —

Dans un film rohmérien de bout en bout, Louis Garrel nous livre un nouveau conte moral. Quelle peut être la destinée d’un homme fidèle confronté à des femmes qui ne le sont pas ? La réponse proposée par Louis Garrel vaut ce qu’elle vaut mais elle est très agréablement tournée et son film (le second de sa jeune carrière) qui abonde, mine de rien, en rebondissements, souvent drolatiques, n’ennuie pas une minute.

On peut raconter le début pour se mettre dans l’ambiance. Abel vit avec la belle Marianne dans le riche appartement parisien d’icelle. Au moment où il va partir au travail, elle lui annonce qu’elle est enceinte… d’un autre, Paul, leur meilleur ami commun. Il faut donc qu’Abel vide les lieux pour céder la place à Paul, ce qu’il fait sans protester. Il est fidèle, elle pas.

La suite se place neuf ans plus tard, au moment où Paul vient de mourir dans son lit, d’un arrêt cardiaque. On n’en dira pas davantage. Sachez simplement que rien n’est simple, que les retrouvailles attendues entre Marianne et Abel ne font l’affaire ni de Joseph, fils de Marianne, ni d’Eve, sœur du défunt Paul, deux personnages parfaitement retors.

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« Maya » de Mia Hansen-Løve

Vendredi 8 février 2019 à 19 h30 Madiana V.O.

Avec Roman Kolinka, Aarshi Banerjee, Alex Descas
Genres Drame, Romance
Nationalités Français, Allemand

Synopsis :
Décembre 2012, après quatre mois de captivité en Syrie, deux journalistes français sont libérés, dont Gabriel, trentenaire. Après une journée passée entre interrogatoires et examens, Gabriel peut revoir ses proches : son père, son ex-petite amie, Naomi. Sa mère, elle, vit en Inde, où Gabriel a grandi. Mais elle a coupé les ponts. Quelques semaines plus tard, voulant rompre avec sa vie d’avant, Gabriel décide de partir à Goa. Il s’installe dans la maison de son enfance et fait la connaissance de Maya, une jeune indienne.

La presse en parle :

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« L’homme fidèle » de Louis Garrel

Jeudi 7 février 2019 à 19h 30

Avec Laetitia Casta, Louis Garrel, Lily-Rose Depp plus
Genres Romance, Comédie
Nationalité Français

Synopsis :
Abel et Marianne sont séparés depuis 10 ans.
Alors qu’ils se retrouvent, Abel décide de reconquérir Marianne.
Mais les choses ont changé : Marianne a un fils, Joseph, et sa tante, la jeune Ève, a grandi.
Et ils ont des secrets à révéler….

La presse en parle :

20 Minutes par Stéphane Leblanc
Ajoutez à cette fantaisie romantique, du suspens et du burlesque, quelques clins d’œil cinématographiques et vous obtiendrez le cadeau de Noël idéal pour une sortie un 26 décembre.

Bande à part par Anne-Claire Cieutat
Formidablement bien écrit, « L’Homme fidèle » tire le fil de son intrigue en passant habilement d’une tonalité à une autre. Un bijou de cinéma.

Biba par Lili Yubari
Un joli marivaudage dans l’esprit Nouvelle vague, avec une grosse louche d’humour en plus.

Cahiers du Cinéma par Florence Maillard
Cette fin où le film retombe sur ses pattes comme un chat laisse une indécidable impression d’improvisation et de maîtrise et donne envie de suivre leur auteur et metteur en scène.

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« Amanda » de Mikhaël Hers

Mercredi 6 février 2019 à 19h 30

Avec Vincent Lacoste, Isaure Multrier, Stacy Martin
Genre Drame
Nationalité Français

Synopsis :
Paris, de nos jours. David, 24 ans, vit au présent. Il jongle entre différents petits boulots et recule, pour un temps encore, l’heure des choix plus engageants. Le cours tranquille des choses vole en éclats quand sa sœur aînée meurt brutalement. Il se retrouve alors en charge de sa nièce de 7 ans, Amanda

.La presse en parle :

20 Minutes par Caroline Vié
Vincent Lacoste livre une performance époustouflante.

aVoir-aLire.com par Claudine Levanneur
Il fallait bien toute la douceur du regard de Mikhaël Hers pour envelopper d’une telle grâce ce sujet poignant.

Closer par La Rédaction
Sensible sans jamais verser dans la pathos.

Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
Isaure Multrier est cette enfant bouleversante et Vincent Lacoste, dans son rôle le plus fort à ce jour, l’oncle bienveillant. Mikhaël Hers les magnifie avec délicatesse et force, dans un Paris post-attentats au temps suspendu, où la vie continue, mais pas comme avant.

Les Inrockuptibles par Gérard Lefort
« Amanda » nous pique au cœur, comme nous cueille la jeune actrice Isaure Multrier, incarnation bouleversante, jusqu’à une épiphanie finale qui la cadre, radieuse, gorgée d’avenir.

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« Monsieur », de Rohena Gera

Mardi 5 février 2019 à 19h30. Madiana V.O.

Avec Tillotama Shome, Vivek Gomber, Geetanjali Kulkarni
Genres Romance, Drame
Nationalités Indien, Français

Synopsis :
Ratna est domestique chez Ashwin, le fils d’une riche famille de Mumbai.
En apparence la vie du jeune homme semble parfaite, pourtant il est perdu. Ratna sent qu’il a renoncé à ses rêves. Elle, elle n’a rien, mais ses espoirs et sa détermination la guident obstinément.
Deux mondes que tout oppose vont cohabiter, se découvrir, s’effleurer…

La presse en parle :
Elle par Emilie Rivenq
Un film aussi fin qu’intelligent, à ne surtout pas rater.Femme Actuelle par La Rédaction
A voir à tout prix.

Positif par Ariane Allard
[…] un récit impressionnant d’intelligence, de tension et de vérité humaine.

20 Minutes par Caroline Vié
Impossible de s’aimer comme on veut en Inde, où les castes sont encore puissantes. Monsieur, chronique tendre récompensée à la Semaine de la Critique du Festival de Cannes et au Festival de Saint-Jean-de-Luz le démontre par l’exemple.

aVoir-aLire.com par Gérard Crespo
Un premier long métrage de fiction qui aborde avec subtilité les barrières de classe et la difficulté à assumer ses sentiments dans un environnement étriqué.

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« Doubles vies » de Olivier Assayas

Lundi 4 février 2019 à 19h 30 Madiana V.O.

Avec Guillaume Canet, Juliette Binoche, Vincent Macaigne
Genres Comédie, Romance
Nationalité Français

Synopsis :
Alain, la quarantaine, dirige une célèbre maison d’édition, où son ami Léonard, écrivain bohème publie ses romans. La femme d’Alain, Séléna, est la star d’une série télé populaire et Valérie, compagne de Leonard, assiste vaillamment un homme politique. Bien qu’ils soient amis de longue date, Alain s’apprête à refuser le nouveau manuscrit de Léonard… Les relations entre les deux couples, plus entrelacées qu’il n’y paraît, vont se compliquer.

La presse en parle :

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L’impossible procès

—Par Scarlett Jesus —
Février est, pour certains une période où, par l’intermédiaire du Carnaval, l’on se doit de tout oublier.
Mais d’autres, au contraire, ont choisi de faire de février est un mois de recueillement, consacré à la mémoire des événements tragiques de 1967 et au procès des 18 Guadeloupéens qui s’ensuivit, en février-mars 1968, pour « atteinte à l’intégrité du territoire français ».
Car de février 1968 à février 2009, date à laquelle la population de la Guadeloupe se trouvera à nouveau engagée dans un mouvement social de 44 jours, ce mois marque la résistance d’un peuple qui n’a de cesse de se battre pour sa liberté.
« L’Impossible procès », est une pièce de théâtre écrite par Guy Lafages. Le texte emprunte de larges extraits aux audiences du procès rapportées par l’ouvrage de référence « Le procès des Guadeloupéens ». Initialement écrite en vue de réaliser un film documenté, la compagnie du Théâtre de l’air nouveau a demandé à Luc Saint-Eloy de mettre en scène cette pièce. De fait, les spectateurs se voient plongés dans un huis clos reproduisant la Cour de sureté de l’État, au sein de laquelle une quinzaine d’acteurs vont interpréter près de 60 personnages différents.

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« Le Déparleur » de et avec Michel Herland

— Par Roland Sabra —

Un petit banc de bois blanc sur le sol parsemé de journaux parmi lesquels on reconnaît, le Monde, le Diplo, France-Antilles, les pages saumon du Figaro. Le décor est planté en décalage avec l’univers supposé d’un clochard, tout comme son apparence. La soixantaine bien tassée, barbe naissante, sous un smoking défraîchi, foulard noué autour du cou, il porte une chemise bien blanche. Son mode d’énonciation est marqué de l’hésitation de celle ou celui dont la parole est restée trop longtemps sans adresse. Ses mots font référence aux poètes, aux plus grands, et empruntent à l’argot d’un temps qui n’est plus mais qui fût le sien. Proche et lointain, il est d’un monde où l’humain déclinant est en fuite. Il s’adresse à un autre, un petit autre dans le vide d’un retour qui ne peut être, mirage d’une image perdue au désert des trottoirs peuplés de ses semblables. Il dit la violence et la mort, le sexe et l’inceste, l’alcool et la came, l’espérance envolée dans les sordides trafics autour des corps du désir protéiforme dans son apparence mais unique en son essence : survivre.

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Green Book : Sur les routes du sud

Dimanche 3 février 2019 à 19h. Madiana V.O. (en principe)

de Peter Farrelly
Avec Viggo Mortensen, Mahershala Ali, Linda Cardellini
Genres Drame, Biopic
Nationalité américain

Synopsis :
En 1962, alors que règne la ségrégation, Tony Lip, un videur italo-américain du Bronx, est engagé pour conduire et protéger le Dr Don Shirley, un pianiste noir de renommée mondiale, lors d’une tournée de concerts. Durant leur périple de Manhattan jusqu’au Sud profond, ils s’appuient sur le Green Book pour dénicher les établissements accueillant les personnes de couleur, où l’on ne refusera pas de servir Shirley et où il ne sera ni humilié ni maltraité.
Dans un pays où le mouvement des droits civiques commence à se faire entendre, les deux hommes vont être confrontés au pire de l’âme humaine, dont ils se guérissent grâce à leur générosité et leur humour. Ensemble, ils vont devoir dépasser leurs préjugés, oublier ce qu’ils considéraient comme des différences insurmontables, pour découvrir leur humanité commune.

La presse en parle :

Closer par La Rédaction
Une ode à la tolérance, admirablement portée par le tandem formé par Mortensen et Ali.

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Michel Herland dans « Le Déparleur »

Le 2 février à 19 h au CDST, Saint-Pierre

— par Janine Bailly —

Ou comment dire le tragique au quotidien

Il vient en silence s’allonger, ou mieux dit se recroqueviller sur un banc de bois brut, dos au public, et le spectacle commence. Par un chant enregistré, qui parle de nantis et de pauvres, de riches et de démunis, un peu à la façon, dans l’air et les paroles, de ce qui fut « Le Chant des Canuts ». Au refrain qui clamait « C’est nous les Canuts, nous sommes tout nus », fait écho le « C’est nous les clochards, c’est vous les jobards ».

Le ton est donné, il planera sur la salle le fantôme d’Aristide Bruant. Mais  plus encore celui de Jehan Rictus, dans « Les Soliloques du Pauvre ». Car du banc se lève, pour tenir la scène, le seul Déparleur, qui pendant plus d’une heure dira sa vie vécue sous le signe des déboires et du boire, de la déveine familiale et des amours malheureuses ; dira aussi le monde comme il ne va pas, comme il s’embourbe et déraille ; dira la vie et la mort, celle-ci ouvrant et fermant le discours : la première apostrophe — en direction des passants de la rue, en direction des spectateurs de la salle — n’affirme-t-elle pas « Y a des jours où je voudrais être déjà dans le trou » ?

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Frédéric B.Briet en concert à Fort-de-France

Gratuit : samedi 2 février à 19h-à l’Atrium — La Terrasse.

La scène nationale propose une masterclass autour du concert de Frédéric B.Briet intitulé «A silent way». Le contrebassiste est connu pour avoir travaillé la relation musique-danse…Gratuit/Concert public : samedi 2 février à 19h-à l’Atrium — La Terrasse.
Stage 4 au 8 février: «De l’idée au corps, à la musique» Tarif: 30 euros pour 35 heures Contact: 0596.70.79.29

Vers 1980 il débute sa carrière de musicien dans le Quartet Spiral de Simon Goubert, puis dans Magma-Offering et Alien Quartet/Trio de Christian Vander. Jusqu’en 1990 il jouera dans de nombreuses formations en tant que sideman, avec des musiciens tels que : Emmanuel Bex, Georges Brown, Steve Grossman, Michel Graillier, Alain Jean Marie, Siegfried Kessler, Aldo Romano, Alvim Queen, Kenny Wheeler, …

Vers 1990, il rencontre Benoit Delbecq, Guillaume Orti, Olivier Sens, Geoffroy Demasure, Hubert Dupont, Gilles Coronado puis Steve Argüelles et Stéphane Payen, ces rencontres seront à l’origine de la création du Collectif Hask, elles détermineront nombre de ses collaborations et de ses projets, jusqu’à aujourd’hui.

En 2000, il s’installe à Brest pour construire le département Jazz et musiques improvisées du Conservatoire.

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Coup de gueule : les cinémas Madiana et la VO

— Par Selim Lander et Roland Sabra —
Comment dire l’exaspération des cinéphiles martiniquais face à la légèreté des gestionnaires de Madiana dès qu’il s’agit de la VO ? Grâce à Steve Zebina qui a organisé des projections de films en VO pour Tropiques Atrium dans leurs salles, ces gens ont compris qu’il y avait des amateurs pour de tels films, donc de l’argent à gagner. Mais il faut croire qu’ils détestent la VO au fond d’eux-mêmes puisque les incidents se multiplient. Combien de films programmés ne sont finalement pas passés au cours de ces deux dernières années ? On aimerait pouvoir en faire le compte ! Nous pardonnera-t-on si nous avouons avoir eu mieux à faire que dresser ce genre de liste ? C’est dommage, malgré tout, car il serait bon de mettre sous le nez des gestionnaires de ce cinéma la liste exhaustive de leurs manquements.
Ce n’est pas anodin de déplacer pour rien des amateurs qui viennent spécialement, parfois de fort loin (certes rien n’est kilométriquement très éloigné en Martinique, mais l’on sait combien le moindre déplacement peut être chronophage !).

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« Bon anniversaire Marta » : et de quatre.

— Par Selim Lander —

Comment caractériser les quatre pièces présentant directement la condition féminine – dont trois écrites par des hommes, et ces trois-là les plus pessimistes des trois ? la femme en pays dominé peut-être. Toujours est-il que cette programmation en dit long sur l’état de notre société. Car les spectateurs, et les spectatrices en premier, loin de se plaindre de l’omniprésence du thème, se sont montrés passionnément intéressés lors du « bord de scène » de la dernière soirée consacrée à Bon anniversaire Marta de José Jernidier. Comme si la peinture la plus cruelle de l’aliénation féminine répondait à une aspiration profonde des gens de ce pays. Catharsis, exorcisme ? On ne sait, en tout cas la conviction fut exprimée à plusieurs reprises que ce genre de pièce était absolument nécessaire pour faire évoluer la situation des femmes antillaises (A Parté, Bon anniversaire Marta), caribéennes (Moi, fardeau inhérent), africaines (Dernier rivage), les libérer de l’emprise ravageuse des mâles.

Femme à la fois victime et coupable. Victime du mari brutal et volage ; coupable comme mère car en élevant son fils dans sa dévotion et le mépris des autres femmes, elle le pousse inconsciemment à devenir lui-même brutal et volage.

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« La mule » de & avec Clint Eastwood

Jeudi 31 janvier 2019 à 19h 30 Madiana en V.O.

De Clint Eastwood
Avec Clint Eastwood, Bradley Cooper, Laurence Fishburne
Genres Drame, Biopic
Nationalité Américain
Synopsis :
À plus de 80 ans, Earl Stone est aux abois. Il est non seulement fauché et seul, mais son entreprise risque d’être saisie. Il accepte alors un boulot qui – en apparence – ne lui demande que de faire le chauffeur. Sauf que, sans le savoir, il s’est engagé à être passeur de drogue pour un cartel mexicain.
Extrêmement performant, il transporte des cargaisons de plus en plus importantes. Ce qui pousse les chefs du cartel, toujours méfiants, à lui imposer un « supérieur » chargé de le surveiller. Mais ils ne sont pas les seuls à s’intéresser à lui : l’agent de la DEA Colin Bates est plus qu’intrigué par cette nouvelle « mule ».
Entre la police, les hommes de main du cartel et les fantômes du passé menaçant de le rattraper, Earl est désormais lancé dans une vertigineuse course contre la montre…

La presse en parle :

Ecran Large par Simon Riaux
Testament, confession, introspection tout autant que doigt d’honneur hilare à aux sectaires de tous poils, cette « Mule » est chargée à bloc.

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