« Marie Tudor, God save the Queen », un « drame comique historique romantique punk », revisite un classique au son des Sex Pistols.
- Comme le mouvement punk, Victor Hugo était un homme engagé et rebelle, qui a cassé les codes du théâtre.
- La Compagnie du Rubis reprend sa pièce « Marie Tudor », avec une mise en scène déjantée et la musique des Sex Pistols.
- Elle se produira au festival Off d’Avignon en juillet.
Victor Hugo, punk avant l’heure ? S’il ne portait pas de crête sur la tête ni de rat sur l’épaule, c’est bien l’avis d’Ema Zampa, metteure en scène et comédienne. « Il l’écrit dans la préface de Cromwell : « Je n’ai ni règles, ni modèles ». » Car le chef de file du romantisme avait soif de liberté et d’absolu.
« Comme dans le mouvement punk, on trouve chez le poète romantique une volonté d’éclatement des codes et des formes traditionnelles, le mépris de la bienséance et des conventions sociales. C’est cet esprit subversif et contestataire, cette liberté de tons, que je veux garder et mettre en avant dans mon adaptation de la pièce.