Catégorie : Arts de la scène

« Mamma Roma », un film de Pier Paolo Pasolini

Mardi 12 novembre 2019 à 14 h. Tropiques-Atrium

 Avec Anna Magnani, Ettore Garofalo, Franco Citti plus
Genre Drame
Nationalité italien
Date de sortie 7 janvier 1976 (1h 56min) Date de reprise 16 octobre 2013 – Version restaurée (1h 56min)

Synopsis:

Mamma est une ancienne prostituée. elle quitte son quartier pour s’installer avec son fils, Ettore, qu’elle a ramené de la campagne. Dans un grand ensemble de la banlieue de Rome, elle a trouvé un travail et rêve pour son fils d’une belle situation. Mais ce dernier se mêle à une bande de garçons de son âge et se livre au vol et à divers larcins. Mamma, désespérée, se confie à un prêtre et lui demande d’user de son influence pour lui trouver un emploi. Mais ce dernier refuse. Mamma tend alors un piège à un riche restaurateur et fait embaucher Ettore. Mais il n’y reste pas longtemps. Carmine, l’ex souteneur de Mamma, la retrouve et la menace de révéler à Ettore son passé. Mamma cède. Et elle voit Ettore sombrer de plus en plus dans la délinquance. Il trouvera la mort en prison.

→   Lire Plus

So Long My Son. Entretien avec Wang Xiaoshuai, réalisateur

Mardi 12 novembre 2019 à 19h 30. Madiana

Quelle était votre intention principale quand vous avez commencé à travailler sur So Long My Son ? 

En 2011, j’écoutais les informations et on a annoncé que le gouvernement abandonnait la politique de planning familial de l’enfant unique et qu’il serait désormais possible de donner naissance à un second enfant. J’ai été positivement étonné parce que j’avais tenu pour acquis que la politique de l’enfant unique durerait encore longtemps et marquerait plusieurs générations. C’est ce changement qui a déclenché l’idée de So Long My Son.

So Long My Son mêle la grande fresque historique et politique avec un puissant mélodrame familial. Était-ce fondamental pour vous de montrer l’articulation entre la vie sociale et la vie intime ? 

C’est extrêmement important pour moi parce que les deux générations antérieures à celle montrée dans le film ont vécu dans une économie planifiée, dans un système fonctionnant avec une seule idéologie, un seul mode de vie auquel ils se pliaient et qui était caractérisé par le fait de ne pas mettre en avant l’individu par rapport au collectif.

→   Lire Plus

« Adults in the Room » de Costa-Gavras

Avec Christos Loulis, Alexandros Bourdoumis, Ulrich Tukur
Genres Drame, Biopic
Nationalités Français, Grec
Date de sortie 6 novembre 2019 (2h 04min)

Synopsis :
Après 7 années de crise le pays est au bord du gouffre. Des élections, un souffle nouveau et deux hommes qui vont incarner l’espoir de sauver leur pays de l’emprise qu’il subit. Nommé par Alexis, Yanis va mener un combat sans merci dans les coulisses occultes et entre les portes closes du pouvoir européen. Là où l’arbitraire de l’austérité imposée prime sur l’humanité et la compassion. Là où vont se mettre en place des moyens de pression pour diviser les deux hommes. Là où se joue la destinée de leur peuple. Une tragédie grecque des temps modernes.

La presse en parle :
L’Humanité par Marie José Sirach
Un film puissant, sans concession.

20 Minutes par Caroline Vié
Du cinéma, cette merveille de mise en scène n’en manque pas quand le réalisateur évolue au milieu de réunions faisant penser à des parties d’échecs grandeur nature.

aVoir-aLire.com par Claudine Levanneur
Le réalisateur filme une tragédie grecque, qui pose la question de la démocratie européenne au cœur même d’un pays qui l’a vue naître.

→   Lire Plus

Caligula : de l’attente…

— Par Roland Sabra —

L’attente était grande. Elle était partagée comme en atteste la foule qui se pressait à l’entrée de la salle Frantz Fanon de Tropiques-Atrium. Pensez-donc ! Une pièce de Camus et pas n’importe laquelle : celle qu’il commence à écrire en 1938 et dont il ne donne la version définitive qu’en 1958 et qui est la pièce de l’auteur la plus jouée. Elle est le troisième élément de la « trilogie du négatif » après « L’étranger » ( roman), « Le Mythe de Sisyphe » ( essai philosophique). Pièce philosophique par excellence elle en porte les saveurs et les contradictions. Les saveurs des débats autour des thèmes camusiens de l’étrangeté et de l’ ennui, de l’absurde et du désespoir, du suicide et du meurtre comme issues possibles allaient-elles se trouver affadies ou rehaussées par leur théâtralisation ? Francis Crémieux dès 1946 posait la question en ces termes : « Au lever du rideau, quand les lumières de la salle s’éteignent et que le spectateur a refermé son programme, il doit choisir entre ce qu’il a lu et ce qu’il va voir.

→   Lire Plus

« Boule de suif » – Tribute to Maupassant, m.e.s. Françoise Dô

Vendredi 15 novembre 2019 à 20 h Tropiques-Atrium

Création

Dix personnes fuient l’horreur de la guerre.
Leur ville a été envahie.
Parmi eux, Boule de Suif qui, elle, s’est opposée à l’ennemi.
Ils atterrissent dans un hôtel tenu par un officier.
Il la désire et exerce un chantage sur le groupe pour la posséder.
Doit-elle se livrer à l’occupant pour protéger ses camarades d’équipée ?
C’est ce qu’ils lui demandent.

Boule de Suif est une nouvelle de Guy de Maupassant, écrite dans le courant de l’année 1879, rendue publique en 1880, d’abord par une lecture faite en janvier par l’auteur devant ses amis du « groupe de Médan », puis par la publication au sein d’un recueil collectif de nouvelles titré Les Soirées de Médan, le 15 avril 1880.

Thème de la nouvelle et résumé 
« Boule de Suif […] est un chef-d’œuvre », écrit Gustave Flaubert. Même si ce n’est pas la première nouvelle de Guy de Maupassant, c’est le récit qui l’a imposé comme un maître.

L’histoire se déroule pendant la guerre de 1870, en plein hiver et débute par le repli des troupes françaises et l’envahissement de Rouen par les prussiens.

→   Lire Plus

« Sang négrier » de Laurent Gaudé, m.e.s. de Khadija El Mahdi.

Théâtre de Saint-Maur-des-Fossés

Les vendredis 15 et 22 novembre 2019 à 20h30
Les samedis 16 et 23 novembre 2019 à 20h30
Le dimanche 17 novembre 2019 à 17h
Le lundi 18 et vendredi 22 novembre 2019 à 14h (séances scolaires)

Riche de ses représentations au Festival Hommes et Usines à Talange à l’occasion de la journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leur abolition et aux Trois Fleuves de Cayenne pour les journées de commémoration de l’abolition de l’esclavage en Guyane, la Compagnie Les Apicoles* a le plaisir de vous inviter à la reprise du spectacle SANG NEGRIER de Laurent Gaudé.

Lire : Avignon 2019. « Sang négrier » de Laurent Gaudé, m.e.s. de Khadija El Mahdi.— Par Roland Sabra —

Cette mise en scène de Khadija El Mahdi, interprété par Bruno Bernardin a reçu le soutien et la labellisation de la LICRA et de la Fondation Lilian Thuram (Education contre le racisme, pour légalité)

→   Lire Plus

20ème édition du Mois du film documentaire

Du 2 au 30 novembre 2019

La 20 ème édition du Mois du film documentaire se tient, en Martinique comme partout dans le monde, du 2 au 30 novembre.

Créée à l’initiative de l’association Images en bibliothèques, avec le soutien notamment du ministère de la Culture, cette manifestation annuelle a pour but de promouvoir et d’illustrer le film documentaire- ou cinéma du réel -dans toute sa diversité. Partenaire du dispositif, la BU du campus de Schoelcher met cette année à l’honneur trois -ou plutôt quatre- regards de femmes et trois pays différents – La France, La République dominicaine, Haïti – autour de thématiques de société. Nous vous invitons donc à découvrir : 

 

Steve a 25 ans, la dégaine d’un « loulou des quartiers » ceux-là même qui alimentent les faits-divers sur la violence des banlieues. Il faut dire que « petite racaille », il l’était encore il y a quelques mois. Avec ses potes, compagnons d’infortunes, il « tenait les barres » de sa cage d’escalier, rêvant d’une vie meilleure entre les vapeurs des joints qu’ils se partageaient entre amis.

→   Lire Plus

“Yvonne, princesse de Bourgogne” de Witold Gombrowicz, m.e.s. Arielle Bloesch

Mercredi 13 novembre 2019 à 19h 30 au T.A.C.

La pièce, que Witold Gombrowicz lui-même définit comme une comédie (dans ses Souvenirs de Pologne), est une parodie shakespearienne dont l’action se situe en un temps non défini, à la cour d’un royaume imaginaire : le « Burgunda » du titre original polonais évoque une princesse « du vin de Bourgogne » ou « d’un Bourguignon », et non directement de la région historique française. Lors de la traduction de la pièce en français, l’auteur a d’ailleurs envisagé de lui donner plutôt pour titre La Princesse Anémie.

Le prince Philippe, héritier du trône, recru d’ennui et de satiété, se rebiffe contre le protocole et ses cérémonies sans fin. Par défi, il se fiance à Yvonne, jeune roturière insignifiante et aussi taciturne que laide. Les parents du prince, la reine Marguerite et le roi Ignace, sont accablés. Moquée par les courtisans, Yvonne reste muette et son silence devient provocation. Malgré des tentatives répétées, nul ne parvient à la faire parler et la tension monte à la cour. Le passé ressurgit et fait éclater les apparences du présent : le roi et son chambellan ont du sang sur les mains, le pouvoir royal n’est qu’une pure tyrannie et le rituel de cour une farce.

→   Lire Plus

« Caligula », une méditation d’inspiration nietzschéenne

Vendredi 8 novembre 2019 à 20h Tropiques-Atrium

— Par Jacqueline Levi-Valensi —

Un premier Caligula, romantique et lyrique, fut achevé entre 1938 et 1941 ; la version créée à la scène en 1945, et légèrement modifiée par la suite, est beaucoup plus amère et politisée. Si Camus emprunte à la réalité historique, transmise par La Vie des douze Césars de Suétone, de nombreux faits, gestes ou paroles de l’empereur romain, il leur donne une signification originale, qui s’intègre dans sa réflexion sur l’absurde et la révolte.
À la mort de sa soeur-amante Drusilla, Caligula découvre la vérité de la condition humaine : « Les hommes meurent et ne sont pas heureux ». Habité dès lors par la « passion de l’impossible » et le désir démentiel de changer le cours des choses, il use de son pouvoir absolu pour obliger ses sujets à vivre dans la pleine conscience de leur destinée mortelle ; il instaure la logique terrifiante du meurtre arbitraire, et annonce le « procès général » de l’humanité : « Il me faut des coupables. Et ils le sont tous.

→   Lire Plus

« Le jeune Noir à l’épée » d’Abd Al Malik

Samedi 9 novembre 2019 à 20 h. Tropiques-Atrium

En co-diffusion avec l’Artchipel Scène nationale de Guadeloupe
Création & interprétation : Abd Al Malik
Chorégraphie : Salia Sanou
Danseurs : Salomon Asaro, Akeem Alias Washko, Vincent Keys Lafif, Bolewa Sabourin… (Distribution sous réserve)
Musiciens : Mattéo Falkone & Bilal
Vidéo : Fabien Coste
© crédit photo : Fabien Coste

Le jeune Noir à l’épée
Le poétique rappeur aux 4 Victoires de la Musique, Abd Al Malik s’associe au chorégraphe Salia Sanou pour créer Le Jeune Noir à l’épée à l’occasion de l’exposition Le Modèle Noir au Musée d’Orsay. Mêlant art contemporain, rap, slam, danse, vidéo et musique, Abd Al Malik propulse dans notre époque le tableau de Pierre Puvis de Chavannes (1824-1898). Il en tire un long poème sur l’identité à l’ère de la mondialisation.
Derrière cette figure qui l’a ému, le rappeur aux textes affutés, chante le parcours d’un jeune homme de retour
dans sa cité. Il questionne l’identité, ou comment dans un monde racialisé, on peut atteindre l’universel sans se renier.
« Du plus profond de mon propre vécu, je savais bien d’où venaient la lutte de ce jeune noir pour quitter la rue et la haine, sans abandonner les siens, sa relation conflictuelle à ses origines africaines et à la France, sa révolte inflexible contre l’injustice des violences policières subies par son peuple, celui des banlieues, et contre la barbarie des frontières et des crimes qui s’y commettent, pour citer Chamoiseau.

→   Lire Plus

« So long, my son », un film de Wang Xiaoshuai

Jeudi 07 et Mardi 12 Novembre 2019 19h 30 Madiana

Avec Wang Jing-chun, Yong Mei, Qi Xi

Genre Drame
Nationalité Chinois

Date de sortie 3 juillet 2019 (3h 05min)

Synopsis :
Au début des années 1980, Liyun et Yaojun forment un couple heureux.
Tandis que le régime vient de mettre en place la politique de l’enfant unique, un évènement tragique va bouleverser leur vie.
Pendant 40 ans, alors qu’ils tentent de se reconstruire, leur destin va s’entrelacer avec celui de la Chine contemporaine.

La presse en parle :
aVoir-aLire.com par Laurent Cambon
Un chef-d’œuvre immense d’émotions, de vibrations intellectuelles, qui invite le spectateur, à travers le regard croisé de plusieurs familles chinoises, à interroger l’universalité du sentiment de filiation et le sens de l’existence.

BIBA par Lili Yubari
[…] vous ne verrez pas passer une seconde de cette merveille construite en montagnes russes émotionnelles, oeuvre importante, déchirante et lumineuse qui fera date dans votre cœur.

Culturopoing.com par Carine Trenteun
Avec les portraits intimes, sensibles et attachants de cette fresque familiale, Wang Xiaoshuai offre un mélodrame magistral où malgré l’âpreté de ces destins tragiques bourrelés par la culpabilité et les non-dits, le souffle de la vie persiste obstinément, et signe étonnamment son film le plus optimiste.

→   Lire Plus

« Caligula », d’Albert Camus, m.e.s. de Patrice Le Namouric

Vendredi 8 novembre 2019 à 20h Tropiques-Atrium

Création
à partir de 12 ans

Mise en scene :
Patrice Le Namouric
Assistante a la mise en scene :
Daniely Francisque
Dramaturgie :
Dénètem Touam Bona
Musique :
Grégory Privat
Lumiere :
Camille Laurent
Costumes :
Laura De Souza
Production : Compagnie TRACK
Compagnie en résidence à Tropiques Atrium
Scène nationale
Coproduction : Tropiques Atrium Scène nationale
Avec le soutien de : DAC Martinique, Fonds d’aide aux échanges artistiques & culturels pour l’outre-mer  (FEAC) & l’Association ICAR


Inspirée par les mythologies africaines, l’histoire se déroule ici en 2048 dans la Cité flottante de New Babylone, au dessus d’une Terre recouverte par les eaux, constellée d’une multitude d’archipels et de ville-plateformes reliés les uns aux autres par de gigantesques tubes sous-marins.
Le jeune empereur Caligula accède à un pouvoir sans limites et s’en sert sans limites pour défaire le monde d’un cybercapital qui nie, détruit, de manière concrète et follement cynique, les hommes et la terre elle-même. Cet univers dystopique, tel celui d’Aldous Huxley dans Le meilleur des mondes ou de George Orwell dans 1984, actualise cette pièce hybride – à la fois tragique, comique et poétique – et interroge avec acuité notre monde.

→   Lire Plus

« Manta Ray », un film de Phuttiphong Aroonpheng

Dimanche 10 Novembre 2019 à 19h 30

Avec Wanlop Rungkumjad, Aphisit Hama, Rasmee Wayrana
Genres Drame, Romance
Nationalités Thaïlandais, Français, ChinoisDate de sortie 24 juillet 2019 (1h 45min)

Synopsis :
Près d’une côte où des réfugiés Rohingyas ont été retrouvés noyés, un jeune pêcheur thaïlandais trouve en pleine forêt un homme blessé et inconscient. Il lui porte secours et le soigne. L’étranger se révèle être muet. Il le nomme Thongchai et lui offre son amitié. Un jour, le pêcheur disparaît mystérieusement. Thongchai va peu à peu prendre sa place…

La presse en parle :

CinemaTeaser par Alex Masson
La sérénité méditative de ce film n’est qu’apparente, laissant sourdre une inconsolable peine qui le rend bouleversant.

La Septième Obsession par Séverine Danflous
« Manta Ray » est une œuvre ambitieuse, au rythme lent, qui laisse présager le meilleur pour la carrière de son réalisateur.

Les Fiches du Cinéma par Marguerite Debiesse
Mêlant, au sens propre comme au figuré, lumière et obscurité, cette fable onirique et politique à la réalisation brillante explore les mystères en miroir de l’altérité et de l’identité, sur un scénario souvent sibyllin mais résolument, et jusqu’au bout, envoûtant.

→   Lire Plus

« Bago » en concert

Jeudi 7 novembre 2019 à 20h Tropiques-Atrium

Musique | Martinique
Percussions & tambour : Bago
Piano & clavier : Thierry Vaton
Basse : Rody Céréyon
Saxophones : Olivier Defays
Batterie : Grégory Louis
Guitare : Alex Cabit
Kora & choeur : Edouard Manga
Chant & choeur : Woz Kaly
Invites : Raymonia Moco, Claudine Pennont (choeur)
& Thierry Boucou (Tambour)
© crédit photo : DR
20h – salle aimé césaire
Tarif C 30€€ 25€€ 12€

Bago n’a ni le tambour, ni les pieds sur terre… mais dans le monde ! De ses vagabondages musicaux, le Martiniquais a ramené un jazz-groove, un jazz vivant, percutant. Enracinée dans les terres afrodescendantes, la musique de Bago a des échos de mélodies africaines, un mouvement Bèlè, une jouissance-zouk et un souffle vaudou terriblement envoûtant.
Dans ce concert, entouré de musiciens exceptionnels, Bago nous invite à prendre la route. Martinique, Haïti, Sénégal, Gorée, Cameroun, Bénin, Congo… De la Caraïbe vers l’Afrique, d’une note à l’autre, voyageons sans passeport dans un monde nouveau ! Manzèlka  
De son long parcours musical débuté avec Dédé Saint-Prix, Bago a croisé les routes de : Ultramarine, Kassav, Mario Canonge, Jocelyne Béroard, Philippe Lavil, Eddy Louiss, l’ONJ, Michel Portal, Nicole Croisille, Jean-Luc Ponty… Ambassadeur des percussions, maître-tambour, Bago joue pour la première fois en leader sur sa terre natale !

→   Lire Plus

La plus belle histoire d’amour pour elle

Avec Un jardin de silence, Thomas Jolly, L. (Raphaële Lannadère) et Babx portent le souvenir de Barbara au présent. Entre poésie et humanité.

— Par Gérald Rossi —

Sur le rideau de scène s’écrit le nom du ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, qui va remettre un prix à une jeune auteure interprète. Nous sommes en juin 2011, c’est la 30e édition de la Fête de la musique. Tribune, micros, pots de fleurs, tout y est. Même le ministre, sauf que nous sommes au théâtre, et que c’est Thomas Jolly qui a passé le costume. Il ne singe pas les gesticulations vocales mais s’inspire de la couleur des mots, des abysses de sens, des volutes de phrases qui s’oublient à peine entendues. Et c’est d’une drôlerie formidable. Thomas Jolly enfilera plusieurs habits dans ce spectacle inclassable qu’il a mis en scène. Jamais il n’imite, toujours il grossit le trait, jusqu’au-delà de l’absurde. Toute de noir vêtue, lunettes en prime, souvent devant un micro, comme en récital, L. (Raphaële Lannadère) lui donne la réplique, enfin si l’on veut : c’est bien mieux que cela.

→   Lire Plus

« Sorry We Missed You », de Ken Loach. À ne manquer sous aucun prétexte!

Diffusion avec des horaires restreints à Madiana.  Mardi 5 novembre 2019 à 19h.

Avec Kris Hitchen, Debbie Honeywood, Rhys Stone
Genre Drame
Nationalités Britannique, Belge, Français
Date de sortie 23 octobre 2019 (1h 40min)

Synopsis :
Ricky, Abby et leurs deux enfants vivent à Newcastle. Leur famille est soudée et les parents travaillent dur. Alors qu’Abby travaille avec dévouement pour des personnes âgées à domicile, Ricky enchaîne les jobs mal payés ; ils réalisent que jamais ils ne pourront devenir indépendants ni propriétaires de leur maison. C’est maintenant ou jamais ! Une réelle opportunité semble leur être offerte par la révolution numérique : Abby vend alors sa voiture pour que Ricky puisse acheter une camionnette afin de devenir chauffeur-livreur à son compte. Mais les dérives de ce nouveau monde moderne auront des répercussions majeures sur toute la famille…

La presse en parle :
Elle par Françoise Delbecq
Un film magnifique qui décortique les ressorts de l’ultralibéralisme. Implacable.

La Croix par Jean-Claude Raspiengeas
Implacable et poignant.

Le Journal du Dimanche par Stéphane Joby
C’est brillant, implacable, poignant et raconté sobrement, sans discours politique ni pathos.

→   Lire Plus

« Le Code Noir ». Opéra-Comique de Louis Clapisson, en tournée.

Direction Musicale : Jérôme Correas. Mise en Scène : Jean-Pierre Baro

En tournée 2019-2020

les 7-8-9 novembre 2019 : Théâtre de Corbeil-Essonnes

en partenariat avec le Théâtre-Sénart, Scène Nationale de Lieusaint

le 13 novembre 2019 : Théâtre de Cornouaille, Scène Nationale de Quimper

le 29 novembre 2019 : Centre d’Art et de Culture de Meudon

le 16 janvier 2020 : Centre des Bords de Marne, Le Perreux sur Marne

le 31 janvier 2020 : Opéra de Massy

 

 Production : Les Paladins

Coproduction : Théâtre des Quartiers d’Ivry, CDN du Val de Marne – Théâtre de Corbeil-Essonnes – CDBM Le Perreux – Opéra de Massy – Théâtre de Cornouaille, Scène Nationale de Quimper, Centre de création musicale

Avec le soutien financier de : Conseil Régional d’Ile-de-France – Conseil Départemental de l’Essonne – DRAC Ile-de-France au titre de l’aide à la résidence artistique – l’ADAMI

Avec le soutien de : la Fondation Singer-Polignac

 

Paris, 12 juin 1842. L’Opéra-Comique présente Le Code Noir, fruit de la collaboration entre Louis Clapisson et Eugène Scribe. Sujet brûlant en ces années de combat pour les libertés individuelles, le thème de l’Esclavage est à la mode.

→   Lire Plus

« 85B », une pièce écrite et mise en scène par Delphine Bernard

Mardi 29 octobre 2019 19h 30 au T.A.C.

Dans le cadre d’Octobre Rose, l’association Ma Tété vous présente ce soir au théâtre municipal Aimé-Césaire à Fort-de-France la pièce « 85B » avec la comédienne et marionnettiste Mélisse Magny.

Créée en 2015, 85B est une pièce « marionnettique » abordant la lutte contre le cancer, de l’annonce aux traitements thérapeutiques, puis à l’ »après » cancer, un moment délicat de la maladie rarement évoqué.

Dans cette fiction écrite et mise en scène par Delphine Bernard, une complice de longue date, Mélisse Magny devient Chloé, 33 ans, une passionnée de gastronomie qui vous reçoit dans sa cuisine, lieu convivial par excellence, pour fêter ses cinq ans de rémission. Vous y ferez la connaissance de sa mère-moule à gâteau, de son père-cafetière, de son chou-fleur-médecin ou encore de son compagnon sportif-torchon. La pièce « 85B », remarquée au Off d’Avignon en 2017, lève le voile sur un sujet peu abordé au théâtre, avec humour, tendresse et poésie.

En tant que femme, de quelle manière avez-vous été confrontée au cancer du sein?

J’ai moi-même eu un cancer du sein quand j’avais 27 ans en 2010.

→   Lire Plus

Dress Code : Habillée comment ?

Quand les femmes se battent pour défendre leur droit de choisir !

Spectacle présenté en public à Montsinery le 12 octobre en GUYANE

La nouvelle création de la Compagnie ACTIV’ART 2 propose une réflexion sur le vêtement féminin, et l’interprétation qu’il peut susciter, ainsi que sur les questions de la pudeur ou de l’impudeur, qui concernent essentiellement le corps féminin.

Chaque projet de la Compagnie est en rapport avec des questionnements sur la société, sur toute société. Alors que débats et déclarations sur les violences faites aux femmes émaillent chaque jour notre actualité , Jandira De Jesus Bauer explore sans frilosité l’impact que peut avoir la façon qu’ont les femmes de vêtir leur corps, et les conséquences qu’elles en subissent : justification d’un viol par une  tenue vestimentaire « provocante », accusation de remise en cause de la laïcité avec le port d’un foulard sur la tête… Tout est prétexte, par les temps qui courent, à culpabiliser, à accuser, et à juger le choix que font toutes les femmes de la façon de couvrir leur corps .

Pour la présentation en Guyane de la première mouture de ce spectacle d’une facture originale et inédite, la Compagnie ACTIV’ART 2 a fait appel à des femmes guyanaises de tous horizons, qui se sont portées volontaires, candidates à l’aventure de jouer le jeu, et motivées par cette cause féminine universelle.

→   Lire Plus

De « Paternité » en « Addictions », pieds chaussés dans le punch…

Belle soirée de créations chorégraphiques lors du Caraïp’Hop 2019

— Par Roland Sabra —

Trois créations chorégraphiques annoncées sur le programme et quatre présentées au soir de cet avant dernier jour du Caraïp’Hop Festival 2019. Abondance de biens… 

« Paternité »

Tout d’abord «  Paternité » de Flexx, surnom de Fabrice Vaillant, professeur de Hip-hop dont l’une des élèves a été primée et sélectionnée pour le niveau européen lors du dernier concours National de la Confédération Nationale de Danse en juin de cette année. Qu’en est-il de la paternité pour tout homme ? De par le monde ? En Martinique ? Et les impairs du père ? Le danseur s’avance en diagonale du fond la scène coté jardin en proie à des interrogations, des étonnements, des émerveillements, des inquiétudes, devant une radiographie, sans doute l’image d’une échographie, qui mériterait un affichage en fond de scène. La gestuelle donne sur le registre de l’arrondi avec un summum autour de son ventre prenant la forme repérée dans la couvade, ce phénomène qui traverse certains pères en devenir quand ils n’y sont pas préparés. Baisse de libido, identification à une figure maternelle qu’il est inutile de vouloir préciser tant elle est évidente.

→   Lire Plus

Un cinéma fait de voyages intérieurs.

— par Janine Bailly —

« Le Jeune Ahmed »

« Le Jeune Ahmed », des frères Dardenne, « Atlantique », de Mati Diop« Antonio das Mortes », de Glauber Rocha : trois films éloignés par le lieu, le temps et l’intrigue, mais qui pareillement savent joindre à la transcription d’une réalité sociale, politique ou géopolitique, le récit de cheminements intérieurs personnels et initiatiques. Un cinéma universel, à l’instar de ses réalisateurs, de nationalité belge, franco-sénégalaise ou brésilienne.

Sans concession, avec l’objectivité et la froideur oserais-je dire d’un entomologiste, sans porter davantage de jugement sur leur personnage, Jean-Pierre et Luc Dardenne suivent le parcours d’un garçon de treize ans entraîné dans la spirale infernale de la radicalisation par un imam, intégriste et dont l’inconscience, la lâcheté et l’hypocrisie se feront jour au moment du drame. Influençable aussi bien que doté d’une sensibilité à fleur de peau, en révolte contre une mère qui se laisse tenter par l’alcool et refuse d’obéir à la dictature du voile autant qu’à certains autres codes du même tonneau, le jeune Ahmed, parce que persuadé de lutter contre l’impureté des incroyants, applique au pied de la lettre le discours de haine qui lui est servi.

→   Lire Plus

Caraïp’hop 2019: Hip-hop & Créations

Vendredi 25 octobre 2019 à 20h Tropiques-Atrium

La Hip-hop se met au service de la création chorégraphique. Le vendredi 25 octobre 2019, la salle Frantz Fanon de Tropiques Atrium accueille 3 créations hip-hop qui vont faire bouger les lignes et chambouler les corps. Rendez-vous 20h.

Paternité – Flexx (Martinique)

Je me perds à l’idée d’être père, et de faire paire contre… « mes pairs »

« Paternité », est un solo chorégraphique utilisant les diverses techniques de danse hip-hop associées à l’écriture et l’influence de la danse Contemporaine. Cette chorégraphie est née d’une réflexion autour du questionnement de la paternité lancée par les appréhensions, les commentaires et les préjugés dans la société martiniquaise, et partout ailleurs. La vision de la parentalité de l’homme, sa réputation, son rôle, son engagement, sa présence sont en permanence remis en question.

Sodabicachiripunch – Kevin Marie-Jeanne, Flaurent Malakapi et Elias Wokawui (Martinique I Guyane I Togo)

Première! Que ce soit près du fleuve, sur la terre rouge ou en plein centre-ville, le monde subit l’évolution négative de la société. Ce jour où mère Nature reprend ses droits et dévaste notre planète, des rescapés font naufrage sur une terre inconnue, une terre méconnaissable, sans nom.

→   Lire Plus

« Atlantique », de Mati Diop, un poème sonore et visuel universaliste.

— Par Roland Sabra —

L’être et le faire. Faire ce que l’on est et/ou être ce que l’on fait. Mati Diop et Atlantique symbolisent à merveille cette dialectique. La réalisatrice a la double nationalité. Elle est fille du sénégalais Wasis Diop et d’une mère française. Elle passe son enfance à Paris et renoue avec le Sénégal à l’âge adulte. Entre père musicien et oncle comédien, scénariste et réalisateur, Djibril Diop Mambéty, auquel elle consacra son moyen métrage Mille soleils, elle se découvre cinéaste très attentive à la bande son. Son film Atlantique dont l’action se situe à Dakar a décroché le Grand prix au Festival de Cannes. Ada, une jeune femme de 17ans est amoureuse de Souleymane, manœuvre sur un chantier dakarois et s’apprête à épouser, contre son gré et sur les recommandations intéressées de sa famille, Omar un riche playboy installé en Italie. Souleymane travaille mais comme d’autres ouvriers n’a pas été payé depuis trois mois. Quand, après avoir quitté le chantier, il retrouve Ada il flirte avec elle mais ne lui dit rien de son projet de quitter le pays pour l’Espagne sur un bateau de fortune avec une dizaine d’autres garçons déshérités.

→   Lire Plus

Cinémawon : « Mon ami Fela », un film de Joel Zito Araujo

Vendredi 25 octobre 2019 à 19h Centre Culturel Le Lamentin

Cinemawon fait sa rentrée avec une projection du film documentaire : Mon ami Fela de Joel Zito Araujo. Une soirée où Cinemawon invite le public à aller à la rencontre de l’icône de la musique et leader politique Fela Kuti. La projection sera suivie d’un échange avec Carlos Moore, intellectuel afro-cubain.

Mon ami Fela donne une nouvelle façon de d’aborder la vie du  musicien nigérian Fela Kuti, afin de contrer le récit le plus souvent décrit de Fela « comme une idole de la pop africaine excentrique du ghetto », selon le réalisateur Joel Zito Araújo. La complexité de la vie de Fela est révélée par les yeux et les conversations de son ami proche et biographe officiel, l’afro-cubain Carlos Moore. Au fur et à mesure que le documentaire se déroule, il révèle les nombreuses influences et forces qui ont façonné la vie extraordinaire de Fela: des relations qu’il entretenait avec sa mère aux nombreuses et problématiques relations qu’il entretient avec les femmes, des liens Afro-américains. En plaçant l’histoire personnelle de Fela dans un contexte panafricain, le film devient non seulement le portrait d’un homme, mais aussi celui d’une génération panafricaine.

→   Lire Plus