Catégorie : Arts de la scène

« Teddy », un documentaire sur Teddy Tiner

Lundi 20 juillet  à 21h 05 sur France 3

Critique. France 3 diffuse en prime-time lundi 20 juillet un documentaire sur le judoka Teddy Riner, intitulé « Teddy ». Ce film, réalisé par deux journalistes du service des Sports de France Télévisions, Benoit Durand et Brice Baubit et co-produit avec le réalisateur Laurent Lefebvre, offre une plongée au cœur du quotidien du judoka le plus titré de l’histoire. Entre reprise de l’entraînement, compétitions et moments en famille, ce documentaire vous ouvre les portes de l’univers de Teddy Riner.

« J’en ai bavé, c’est un autre mot que j’aurais voulu dire… Je suis un tank, c’est chaud. La reprise te remet dans le vif du sujet, et là je le sens. Je regrette tous les excès que j’ai faits dans l’alimentation. » Cette prise de conscience, Teddy Riner la confie avec le sourire au tout début du documentaire, intitulé tout simplement « Teddy ». Fin 2018, le double champion olympique sort d’une pause d’un an (il a commencé sa coupure avec le judo fin 2017, après son dixième titre mondial) et il vient de reprendre le chemin de l’entraînement.

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Un « Richard III » d’exception à Avignon à revoir sur Arte

Samedi 18 juillet 2020 à 22 h 15. En rediffusion jusqu’au 24 juillet

— Par Fabienne Darge —
A défaut de Festival, Arte propose de (re)découvrir la pièce de Shakespeare, mise en scène par Thomas Ostermeier
Le roi d’Avignon, c’est lui. Un roi boiteux, contrefait, à la couronne noire comme le fond de son âme.
Richard III, interprété par Lars Eidinger, sous la direction de Thomas Ostermeier, a bien été sacré roi de la cité des Papes lors de la première du spectacle, en juillet 2015, à l’Opéra-Théâtre. Un triomphe comme une évidence, tant ce théâtre-là est à la fois d’une intelligence magistrale et totalement accessible, jouissif et inscrit dans une modernité qui n’a rien de cosmétique.
Comment s’approcher du mystère d’un monstre qui élimine sans états d’âme tous ceux qui pourraient barrer sa route vers la couronne, se demande Shakespeare, en 1593, quand il invente ce personnage fascinant. Le monstre est là en chacun de nous, nous disent Thomas Ostermeier et Lars Eidinger. Par quel mécanisme, par quels chemins tortueux de l’âme un élément de la race humaine fait-il sauter les digues et lâche-t-il en liberté le fauve furieux qui habite en lui ?

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« La communion », un film de Jan Komasa

Jeudi 16 juillet 2020 à 19h 30. Madiana V.O.

Avec Bartosz Bielenia, Eliza Rycembel, Aleksandra Konieczna
Nationalités Polonais, Français

Synopsis :
Interdit aux moins de 12 ans
Daniel, 20 ans, se découvre une vocation spirituelle dans un centre de détention pour la jeunesse mais le crime qu’il a commis l’empêche d’accéder aux études de séminariste. Envoyé dans une petite ville pour travailler dans un atelier de menuiserie, il se fait passer pour un prêtre et prend la tête de la paroisse. L’arrivée du jeune et charismatique prédicateur bouscule alors cette petite communauté conservatrice.

La presse en parle :

Ecran Large par Marion Barlet
Interprété avec brio, subtil dans son récit, décisif dans sa chute et surtout lumineux dans sa photographie, « La Communion » est un film incontournable. À voir absolument.

La Voix du Nord par Christophe Narbonne
[…] le violent uppercut final donne une dimension assez vertigineuse au récit.

CinemaTeaser par Sandrine Marques
Brûlot politique, « La Communion » atteste de la vitalité d’un cinéma polonais touché, comme son héros ambivalent, par la grâce.

La Croix par Céline Rouden
[Un] film habité et en permanence sous tension […].

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Candidature à la Maison Blanche : coup de « com » ou réelles ambitions ?

L’artiste Kanye West dévoile quelques éléments de son programme présidentiel.

Qui est Kanye West ?

Selon Wikipédia : « Rappeur, auteur-compositeur-interprète, réalisateur artistique, réalisateur et designer américain, Kanye West est l’un des plus gros vendeurs de disques de l’industrie musicale, avec plus de 32 millions d’exemplaires vendus et 100 millions de téléchargements à travers le monde. Il est également l’un des artistes les plus récompensés aux États-Unis d’Amérique, à 21 reprises lors des Grammy Awards, ce qui fait de lui un des artistes ayant le plus de victoires, et le plus jeune avec un si grand palmarès ».

Le rappeur et homme d’affaires américain Kanye West a annoncé samedi 3 juillet 2020 dans un Tweet qu’il se portait candidat à la prochaine présidentielle des États-Unis de novembre. Est-ce à considérer ? Apparemment oui, si l’on en croit l’interview publiée mercredi dans le magazine économique « Forbes ». À défaut de véritable programme, Kanye West lève le voile sur quelques grands axes de son plan. Mais doit-on pour autant prendre au sérieux ce rappeur à l’attitude de plus en plus erratique ces dernières années ?

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« Vivarium », un film de Lorcan Finnegan

Mercredi 15 juillet  2020. Madiana V.O.

Lorcan Finnegan – Irlande, Belgique, USA – 2020 – 1h38
Avec Jesse Eisenberg, Imogen Poots, Jonathan Aris

Synopsis :

À la recherche de leur première maison, un jeune couple effectue une visite en compagnie d’un mystérieux agent immobilier et se retrouve pris au piège dans un étrange lotissement…Pour Vivarium, l’aventure a commencé à Cannes. Projeté lors de la Semaine international de la critique en 2019, le film a remporté le Prix Fondation Gan à la Diffusion. Son réalisateur, l’Irlandais Lorcan Finnegan, a, depuis, fait le tour des festivals pour le grand bonheur du public. Ce long-métrage, son deuxième, raconte l’histoire d’un jeune couple, interprété par les talentueux Imogen Poots et Jesse Eisenberg, qui va se tourner vers une mystérieuse agence immobilière pour trouver la maison de leurs rêves. Arrivés sur place, ils découvrent un étrange lotissement, dans lequel ils ne trouveront aucune issue. Singulier, inquiétant, drôle aussi, Vivarium pourrait être un long (et bon) épisode de La Quatrième dimension.

La presse en parle :

Le Point par Marc Godin
À l’arrivée, Vivarium est une incroyable réussite, un cauchemar pavillonnaire implacable, bourré de surprises démentes, de rebondissements ahurissants et de quelques moments de pure terreur.

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« Le mystère des pingouins » un film d’Hiroyasu Ishida

Mercredi 15 juillet 2020 à 16h Tropiques-Atrium

Japon – animation – 2019 – 1h48 – couleur – VF 

Synopsis :

Quand des pingouins apparaissent partout dans sa petite ville, semant au passage une joyeuse pagaille, le jeune Aoyama se dit qu’il y a là une enquête à mener. Ce studieux élève de CM1, accompagné de son meilleur ami, enrôle également sa rivale aux échecs et une énigmatique assistante dentaire pour percer le secret des pingouins. Mais ces petites bêtes ne sont que le premier signe d’une série d’événements extraordinaires. Commence alors pour le jeune garçon une aventure pleine de surprises… et de pingouins !

Réalisation : Hiroyasu Ishida
Scénario: Makoto Ueda (d’après le roman de Tomihiko Morimi)
Musique: Umitarō Abe
Production : Noriko Ozaki Société de production : Studio Colorido

La presse en parle :

20 Minutes par Caroline Vié
Craquant, « Le Mystère des pingouins » démontre une fois de plus la maestria du cinéma d’animation japonais.

Ecran Large par Christophe Foltzer
« Le mystère des pingouins » est pareil à un premier amour : maladroit et passionné, pressé et remuant, il laisse un goût doux-amer, une mélancolie joyeuse et nécessaire pour évoluer et grandir.

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« Médée », d’Euripide, m.e.s. de Jacques Lasalle avec Isabelle Huppert, Jean-Quentin Chatelin, Emmanuelle Riva….

À voir sur Arte Concert la superbe captation de Don Kent

En 2001, ARTE diffusait le « Médée » créé l’été précédent à Avignon par Jacques Lassalle. Pendant cinq soirs, le réalisateur Don Kent a joué dans la cour d’honneur avec le vent, les rires et les larmes, pour restituer en gros plan l’émotion du théâtre.
« Médée » d’Euripide au Festival d’Avignon (2000). Amours, délices et vertiges.

En 2000, Don Kent se glissait dans la cour du Palais des Papes pendant cinq représentations pour capter la mise en scène en plein air imaginée par Jacques Lassalle. Transformé en vaste étendue d’eau, avec barque et ponton de bois, bordé par un tumulus de terre où l’on distingue le seuil d’une grotte, le plateau permet une scénographie originale où les mouvements gagnent en liberté et l’intime en intensité. Grâce à une étroite collaboration avec Jacques Lassalle, Don Kent parvient à transposer parfaitement la gestuelle tragique des acteurs, la tension et l’incertitude des situations. Usant de lents travellings – notamment pour les entrées en barque des personnages –, alternant plans d’ensemble et gros plans, jouant des reflets de l’eau sur le décor, des éclairages et du vent, le réalisateur saisit toute la profondeur de la mise en scène, servie par une Isabelle Huppert remarquable.

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« L’ombre de Staline », un film d’Agnieszka Holland

Vendredi 17 juillet 2020 à 19h 30 Madiana V.O.

Avec James Norton, Vanessa Kirby, Peter Sarsgaard
Nationalités Polonais, Britannique, Ukrainien
1h 59 min / Biopic, Drame

Synopsis :
Pour un journaliste débutant, Gareth Jones ne manque pas de culot. Après avoir décroché une interview d’Hitler qui vient tout juste d’accéder au pouvoir, il débarque en 1933 à Moscou, afin d’interviewer Staline sur le fameux miracle soviétique. A son arrivée, il déchante : anesthésiés par la propagande, ses contacts occidentaux se dérobent, il se retrouve surveillé jour et nuit, et son principal intermédiaire disparaît. Une source le convainc alors de s’intéresser à l’Ukraine. Parvenant à fuir, il saute dans un train, en route vers une vérité inimaginable…

La presse en parle :

Dernières Nouvelles d’Alsace par La Rédaction
Une leçon d’histoire sombre, un film indispensable.

aVoir-aLire.com par Laurent Cambon
Un grand film baroque et original qui, à travers les yeux d’un jeune homme, aussi aventureux que journaliste, raconte l’effondrement qui guettait le monde avant la deuxième grande guerre. Sidérant de beauté et de profondeur.

Culturebox – France Télévisions par Jacky Bornet
La cinéaste signe un film classique, servi par une belle reconstitution des années 1930, sur laquelle repose un récit original bien documenté, écrit par la réalisatrice.

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« Cancion sin nombre », un film de Melina León

13 juillet 2020 à 19h 30. V.O. Madiana

De Melina León
Avec Pamela Mendoza, Tommy Párraga, Lucio A. Rojas
Nationalités Péruvien, Espagnol, Américain

/ 1h 37min / Drame

Synopsis :

Pérou, au plus fort de la crise politique des années 1980. Georgina attend son premier enfant. Sans ressources, elle répond à l’annonce d’une clinique qui propose des soins gratuits aux femmes enceintes. Mais après l’accouchement, on refuse de lui dire où est son bébé. Déterminée à retrouver sa fille, elle sollicite l’aide du journaliste Pedro Campos qui accepte de mener l’enquête.

La presse en parle :

Les Fiches du Cinéma par Paul Fabreuil
Dès le début, on se frotte les yeux : est-on en train de voir un très grand film ? Oui. Dans un noir et blanc splendide, tout en nuances de gris, un film d’une grande beauté et d’une grande subtilité, sur un sujet grave : le trafic de bébés. Sublime !

aVoir-aLire.com par Fanny Vaury
Un premier film sophistiqué, âpre, à la narration prenante.

BIBA par Pascal Jaubert
Un drame social péruvien poignant et réussi, à l’esthétique léchée portée par un noir et blanc somptueux.

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Dire le Coronavirus en chansons ?

Avec plus ou moins de bonheur, plus ou moins de pertinence ou d’impertinence, plus ou moins de justesse et de subtilité, des chanteurs ont voulu exprimer leur ressenti. Ou faire un constat post-confinement. Ou tirer des leçons de ce que nous venons de vivre. Si Pierre Perret semble convaincre, Renaud quant à lui désespère ceux qui par-delà les années lui sont restés fidèles !

« Corona song », la nouvelle chanson de Renaud : embarrassante ? La question est posée.

S’il est resté discret durant le confinement, qu’il a passé dans sa résidence de l’Isle-sur-la-Sorgue, le chanteur a pris ses fans par surprise, ce mercredi 8 juillet, en dévoilant un titre sur le Covid-19. Nombreux sont ceux qui ont manifesté leur consternation après avoir écouté la chanson intitulée « Corona Song ». Très vite, l’effet de surprise a cédé la place à une grande consternation. Sur la forme comme sur le fond, « Corona Song » constitue le geste le plus embarrassant d’un homme qui jusqu’à présent s’est relevé de tout. Heureux pour Renaud que le ridicule ne tue pas : cette chanson franchit allègrement les limites du genre.

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L’Académie des Césars adopte la «parité intégrale» dans ses instances dirigeantes

Avec cette réforme, l’Académie franchit une première étape pour tenter de sauver cette institution, traversée par une grave crise.

Cinq mois après une crise inédite dans le cinéma français et la démission collective de ses dirigeants, l’Académie des Césars a annoncé jeudi l’adoption d’une large réforme de ses statuts, prévoyant notamment une « parité intégrale » entre hommes et femmes dans ses instances de décision.

Désormais, l’ensemble des 4 313 membres de l’Académie qui votent pour décerner les Césars pourront être candidats et choisir leurs représentants. L’assemblée générale, le conseil d’administration et le bureau de l’association seront paritaires, avec « un tandem homme/femme pour la présidence », a annoncé dans un communiqué l’Académie, qui a été accusée d’opacité et d’entre-soi par de nombreuses personnalités du 7e art.

Il s’agit d’une première étape pour tenter de sauver cette institution, qui organise la cérémonie de remise des récompenses les plus prestigieuses du cinéma français. Accusée d’opacité et d’entre-soi par de nombreuses personnalités du 7e art, la direction de l’Académie avait démissionné en bloc mi-février, après plusieurs semaines de crise ouverte.

Une nouvelle présidente élue en septembre

Deux semaines après, la 45e cérémonie des Césars avait tout de même pu se dérouler mais dans un contexte de grande tension, marquée par des manifestations féministes et le départ de la salle de l’actrice Adèle Haenel quand Roman Polanski, visé par des accusations de viols, s’est vu attribuer en son absence le prix de la meilleure réalisation.

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Le poète dub jamaïcain Linton Kwesi Johnson lauréat du PEN Pinter Prize 2020

Poète et icône du reggae, Linton Kwesi Johnson, 67 ans, est le lauréat 2020 de ce prix créé en hommage au dramaturge Harlod Pinter et dédié à la liberté d’expression.

Qualifié de « légende vivante » par un des membres du jury, le poète jamaïcain et reggaeman Linton Kwesi Johnson s’est vu décerner mardi 7 juillet le PEN Pinter Prize 2020, notamment pour « sa férocité politique » et son « impact culturel colossal« . Il recevra son prix lors d’une cérémonie virtuelle en octobre prochain.

Créé en 2009 par l’organisation caritative PEN en hommage au dramaturge Harold Pinter, disparu en 2008, et dédié à la liberté d’expression, ce prix récompense chaque année un écrivain qui, comme l’avait dit Harold Pinter en recevant son prix Nobel en 2005, a su jeter « un regard inébranlable et indéfectible  » sur le monde et montrer une « détermination intellectuelle farouche pour définir la véritable réalité de notre vie et de nos sociétés  ».

Un lauréat honoré mais étonné

Linton Kwesi Johnson, 67 ans, s’est montré surpris de recevoir le PEN Pinter Prize, sept ans après avoir déjà obtenu le Golden PEN Prize.

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« Un fils », un magnifique premier film de Mehdi M. Barsaoui

Mehdi M. Barsaoui – Tunisie, Quatar, Liban, France – 2020
Avec Sami Bouajila, Najla Ben Abdallah, Youssef Khemiri

Synopsis :

Farès et Meriem forment avec Aziz, leur fils de 9 ans, une famille tunisienne moderne issue d’un milieu privilégié. Lors d’une virée dans le sud de la Tunisie, leur voiture est prise pour cible par un groupe terroriste et le jeune garçon est grièvement blessé…

Horaires : en raison du protocole sanitaire, voir sur www.madiana.com

La presse en parle :

Madinin’Art par Roland Sabra

La paternité est-elle soluble dans la génitalité? La question posée dans la Tunisie d’après la Révolution de 2011 confrontée au terrorisme prend une dimension politique magistrale dans une  tragédie intimiste et intense qui toujours évite le mélodrame avec deux magnifiques comédiens.

Ouest France par Thierry Chèze

Une course contre-la-montre sublimée par les magistraux Sami Bouajila et Najla Ben Abdallah.

Transfuge par Jean-Christophe Ferrari
[…] la mise en scène d’ »Un fils » atteint à une intensité et une douceur qui font souvent penser à Cassavetes.

20 Minutes par Caroline Vié
Ce premier film évite le mélodrame pour évoquer la vie en Tunisie après la révolution de 2011.

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« Les routes de l’esclavage », la série à ne manquer sous aucun prétexte

« Les routes de l’esclavage », formidable série documentaire en quatre volets, ressuscite l’histoire de la traite des êtres humains depuis 476 après J.-C.

— Par Nebia Bendjebbour —

En France, l’esclavage a été aboli en 1848. Et la loi Taubira – qui porte sur la reconnaissance comme crimes contre l’humanité de la traite et de l’esclavage -, promulguée en 2001. Réalisée par Daniel Cattier, Juan Gélas et Fanny Glissant, cette ambitieuse série documentaire en quatre volets retrace le système criminel qui a façonné notre monde, dessiné ses frontières et entaché notre histoire jusqu’au XIXe siècle. D’éminents historiens, chercheurs, spécialistes de différents pays y décryptent le système mis en place et les raisons pour lesquelles il a perduré jusqu’à aujourd’hui dans certains pays. Des journalistes de CNN ont en effet révélé en novembre dernier que des migrants africains étaient vendus en Libye. Combien de Noirs sont-ils assassinés par la police aux Etats-Unis ou au Brésil ? Comment sont-ils traités partout dans le monde ? Le documentaire aborde la question de la traite négrière d’un point de vue non pas éthique mais économique.

476 après Jésus-Christ, Rome s’effondre sous la poussée des invasions barbares.

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Tout simplement noir, le film  de Jean-Pascal Zadi

Des critiques élogieuses pour un film qui fait l’unanimité dans la presse

« Tout simplement noir » sort aujourd’hui sur les écrans de Madiana, au même temps que sur ceux de France. Voici quelques exemples de critiques, qui nous incitent vivement à découvrir cet ovni cinématographique !

Les Inrockuptibles et Télérama 

Un état des lieux des identités noires en France en forme de comédie qui n’hésite pas à mettre les pieds dans le plat. Des acteurs pleins d’autodérision dans un faux documentaire qui envoie valser les clichés sur les Noirs et le communautarisme. Audacieux et mordant.

C’est dans le sillage d’une tradition d’autofiction chère au stand-up US (Seinfeld, Louie…), et aussi dans celui de ses émules hexagonaux (Inside Jamel Comedy Club, dont on retrouve d’ailleurs plusieurs visages : Claudia Tagbo, Fabrice Eboué) que s’inscrit cette comédie sociétale rassemblant une ahurissante photo de classe du vedettariat noir français. Au centre, le touche-à-tout Jean-Pascal Zadi, passé par le rap, le docu autoproduit, la chronique télé, avant d’accoucher de ce film qui le dépeint dans une version déformée de lui-même : un comédien-youtubeur militant et opportuniste, épris de justice autant que de notoriété, qui décide de rassembler sa communauté dans une grande marche contestataire. 

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Cinediles Carribbean VOD

– Par Cinediles Carribbean VOD –

Ces vacances partez à la découverte de nouvelles émotions caribéennes !

Les vacances seront #Cinedilesandchill #CinedilesVOD #CinedilescaribbeanVOD#caribbean #cinema #caribbeancinema #fwi#Caraibe

Développée par l’APCAG, CINÉDILES CARIBBEAN VOD c’est une porte ouverte sur un 7ème Art vivant et divers. Celui de la Caraïbe en mouvement !
Visitez dès maintenant le site officiel à: https://buff.ly/3iGD1rb
Restez au courant en suivant Cinédiles sur …
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CINÉDILES CARIBBEAN VOD propose aux spectateurs un catalogue de films courts ou longs, de fiction ou documentaire, avec les Histoires, les Cultures et les Arts de la Caraïbe.
Une plateforme pour mettre à la disposition de tous, des films primés ou non, des découvertes, des coups de coeur dont l’accès est difficile à cause de la multiplicité des productions, des réseaux, des supports, des freins de diffusion.
L’objectif, promouvoir l’industrie en développant le réseau et un catalogue extensif du cinéma caribéen.

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Le mystère des pingouins

Mercredi 8 juillet – 17h Mercredi 15 juillet – 16h – Tropiques-Atrium

Hiroyasu Ishida
Japon – animation – 2019 – 1h48 – couleur – VF

Synopsis : Quand des pingouins apparaissent partout dans sa petite ville, semant au passage une joyeuse pagaille, le jeune Aoyama se dit qu’il y a là une enquête à mener. Ce studieux élève de CM1, accompagné de son meilleur ami, enrôle également sa rivale aux échecs et une énigmatique assistante dentaire pour percer le secret des pingouins. Mais ces petites bêtes ne sont que le premier signe d’une série d’événements extraordinaires. Commence alors pour le jeune garçon une aventure pleine de surprises… et de pingouins !

Réalisation : Hiroyasu Ishida
Scénario: Makoto Ueda (d’après le roman de Tomihiko Morimi)
Musique: Umitarō Abe
Production : Noriko Ozaki Société de production : Studio Colorido

La presse en parle :

20 Minutes par Caroline Vié
Craquant, « Le Mystère des pingouins » démontre une fois de plus la maestria du cinéma d’animation japonais.

Ecran Large par Christophe Foltzer
« Le mystère des pingouins » est pareil à un premier amour : maladroit et passionné, pressé et remuant, il laisse un goût doux-amer, une mélancolie joyeuse et nécessaire pour évoluer et grandir.

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Accompagné de Richard Kolinka, Philippe Torreton déclame « La Troisième Révolution » de Fred Vargas

Le claviériste Aristide Rosier, le batteur Richard Kolinka et le comédien Philippe Torreton ont présenté leur spectacle, né pendant le confinement. Une lecture musicale en hommage à la nature que l’homme détruit.

— Par Guénaèle Calant —

Malgré le vent et la menace de pluie, ils sont allés à la rencontre de Philippe Torreton, qui avait pris place, samedi en fin de journée, dans le jardin Bossuet, à Meaux.

« Je suis venue écouter des textes de George Sand », confie une Meldoise. A ses côtés, une autre rêve de voir « le comédien dans ce cadre magnifique », tandis qu’une autre a entendu parler « de ce spectacle créé pendant le confinement » grâce à des extraits diffusés sur les réseaux sociaux.

Le comédien Philippe Torreton a déclamé de magnifiques textes à la gloire de la terre, que l’homme martyrise. Derrière lui, l’ancien batteur du groupe Téléphone, Richard Kolinka, et le claviériste Aristide Rosier l’accompagnaient en musique.

« Nous y voilà, nous y sommes, dans le mur, au bord du gouffre… Nous avons chanté, dansé, quand je dis nous, entendons un quart de l’humanité tandis que le reste était à la peine… Nous avons jeté nos pesticides à l’eau… Nous avons mangé des fraises du bout du monde… Nous avons chaussé des tennis qui clignotent quand on marche….nous

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Olivier Py : La culture n’est pas un luxe mais un devoir impérieux !

Dans une tribune au journal « Le Monde », Olivier Py, le Directeur du Festival d’Avignon, se positionne pour un Ministère de la Culture ambitieux.

Alors que la crise sanitaire a durement touché le secteur culturel, Olivier Py appelle à un nouveau pacte entre les pouvoirs publics et le monde de la culture :

« Le 3 juillet aurait dû s’ouvrir la 74e édition du Festival d’Avignon. Je partage le désarroi des spectateurs, des artistes et de toutes celles et ceux qui rendent possible ce rendez-vous unique. Je pense à la ville d’Avignon et au Vaucluse qui, depuis soixante-treize ans, deviennent chaque été festival. Le Festival d’Avignon n’est pas qu’une liste de beaux spectacles, il est le lieu où les défenseurs de la culture tous azimuts pensent la culture comme la plus haute ambition politique.

Pour la culture, le « monde d’après » ressemble au monde d’avant, mais en ruines. L’étendue du désastre, symbolique, politique et financier est sans commune mesure, et il faut commencer par reconnaître l’ampleur des dégâts : l’annulation historique de tous les festivals, le déficit abyssal de grandes institutions, les inquiétudes sur le dialogue avec les publics… Pouvons-nous rêver que « l’après-Covid » soit l’occasion d’un nouveau pacte entre les pouvoirs publics et le monde de la culture ?

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Annulation du festival d’Avignon: une bombe à retardement pour les compagnies de théâtre

— Par Cécile Hautefeuille —

Le 74e festival d’Avignon devait se tenir du 3 au 26 juillet 2020. L’annulation pour cause de Covid plombe la ville, ses théâtres et les compagnies. Si le festival « in » sauve les meubles et les artistes grâce aux subventions, le « off », déjà fragile, pourrait à terme s’écrouler.

Avignon (Vaucluse).– « On a l’impression d’être le 10 août, quand tout est remballé. » Paul Rondin, le directeur délégué du festival, est mélancolique. Cette année, la fin du mois de juin à Avignon ne ressemble pas à la « ruche » habituelle. « Normalement, toutes les équipes sont déjà là. On sent une ambiance électrique. Comme une montée de tension avant un spectacle. » Le festival, côté « in », c’est 282 représentations, 43 spectacles et plus de 138 000 entrées. Avec le « off », deuxième plus grand festival d’Europe après Édimbourg, la ville attire 700 000 personnes en juillet. Sept fois la population avignonnaise !

Ce sentiment de « grand vide » est partagé par tous. « Il manque vraiment ce “truc” dans l’air. » Stéphane regrette surtout la transformation éclair d’Avignon, juste avant l’ouverture du festival. « La ville passe de rien à tout, en une seule nuit.

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Du 3 au 25 juillet : Un rêve d’Avignon, l’événement numérique

L’audiovisuel public se mobilise avec le Festival d’Avignon et propose une programmation exceptionnelle en juillet

« Pour « rêver » d’Avignon au mois de juillet »

« Le ciel, la nuit, le texte, le peuple, la fête » : depuis 1947, Avignon se transforme en forum à ciel ouvert où des artistes, venus du monde entier, partagent leurs expériences avec les festivaliers. Olivier Py, au service de l’esprit originel de la manifestation, précise la vision poétique de Jean Vilar à l’aune des défis artistiques et politiques d’aujourd’hui : « Un ciel qui ne soit pas autoritaire, une nuit qui ne soit pas celle du désespoir, un texte, un geste qui, classique ou inédit, soit nécessairement notre contemporain, un peuple qui soit fier de ses différences et une fête qui soit celle de l’esprit. »

Cette année, pour les raisons sanitaires que nous connaissons, le Festival d’Avignon ne peut se tenir, et ceci pour la seconde fois, après 2003¹, en 74 ans. Nous ne pourrons donc pas physiquement déambuler dans les rues, nous installer dans une cour envahie des chants des cigales, entrer dans la Cour d’honneur au son des trompettes ou encore attendre que les martinets finissent leur danse dans le jour tombant.

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Le retour des séances de cinéma avec Tropiques Atrium !

Tropiques Atrium Scène Nationale propose au mois de juillet des projections à Fort-de-France, à la salle Fanon et au complexe de cinémas Madiana.

Films à voir à la salle Frantz Fanon 

Compte tenu de la crise sanitaire et afin de vous accueillir dans le respect des règles d’hygiène et de sécurité, nous vous demandons de vous munir de masques. Vous pouvez procéder à vos réservations dès maintenant (les places étant limitées).

Tropiques Atrium termine sa saison avec un cycle de cinéma autour de la jeunesse. Sont proposées des œuvres de toutes les époques pour les tout-petits, les enfants, les adolescents mais aussi pour tous ceux qui aiment des films différents, célébrant cette période de la vie si riche en questionnement, en émerveillement mais surtout en imagination ! Du 8 au 17 juillet.

Le Mystère des pingouins (Hiroyasu Ishida Japon – animation – 2019 – 1h48 – couleur – VF)
Le quatuor cornes D’après les albums d’Yves Cotten (France – animation – 2018 – 43 min – couleur – VF)
Sherlock Junior (Buster Keaton USA – classique / burlesque – 1924 – 45 min – noir & blanc – VF)
La Belle (Arūnas Žebriūnas Lithuanie – comédie dramatique – 1969 – 1h06 – noir & blanc – VOST)
J’ai perdu mon corps (Jérémy Clapin France – animation – 2019 – 1h21 – couleur – VF)

 

Films à voir en « Séances VO » à Madiana

Consultez la charte sanitaire des cinémas Madiana pour votre séance ciné en toute sérénité.

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L’Assemblée adopte un plan d’urgence de 95 millions d’euros pour le spectacle, les festivals et l’édition

Ces fonds visent à soutenir les opérateurs et les établissements les plus fragilisés par la crise sanitaire.

L’Assemblée nationale a voté jeudi soir des mesures de soutien pour le secteur culturel, notamment les festivals et le livre, ainsi que la presse, dans le cadre de l’examen du troisième budget rectifié pour 2020 face à la crise du coronavirus. Via un amendement du gouvernement au texte examiné en première lecture, les députés ont voté des ouvertures de crédits de 50 millions d’euros pour la «mission Culture». Ces fonds visent à soutenir les opérateurs et les établissements les plus fragilisés par la crise, ainsi qu’à mettre en place un fonds d’urgence de 10 millions pour les festivals dont les éditions 2020 ont été annulées pour cause de Covid-19.
L’amendement gouvernemental a été adopté sans débat, mais des élus, y compris dans la majorité, à l’instar d’Aurore Bergé (LREM) ont plaidé en vain pour aller plus loin notamment pour soutenir le spectacle vivant. Un autre amendement gouvernemental a été adopté, là aussi sans débat, visant à mettre en place un plan de soutien pour les entreprises des secteurs des médias et de la presse avec 70 millions de crédits supplémentaires.

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« Nous, les filles-mères », réalisé par Sophie Bredier

France 5 (émission « La case du siècle ») dimanche 5 juillet à 22 h 45

Peut-on imaginer à l’heure des procréations médicalement assistées, du mariage homosexuel et des nouveaux combats féministes qu’il fut une époque où l’opprobre pesait sur les « filles-mères », ces femmes rejetées et méprisées parce qu’elles avaient conçu un enfant en dehors des liens du mariage ? Mai 68 est passé par là, avec la contraception et la loi sur l’avortement, et progressivement ces « filles-mères » sont devenues des « mères célibataires » si bien que les nouvelles générations ignorent même jusqu’à ce terme.

Pourtant ce passé occulté, refoulé n’est pas si lointain. Les traces sont toujours là, à vif du combat que ces mères, abusées ou abandonnées, durent mener pour élever seules leur(s) enfant(s) alors qu’elles étaient méprisées et rejetées par la société. Il s’agit de la génération de nos parents et grands-parents.

En mêlant témoignages et archives, ce film raconte à la fois l’évolution et la permanence du regard posé sur les « filles-mères » et leurs « bâtards » et déroule les grandes étapes de la politique familiale en se focalisant sur l’histoire d’une institution méconnue : les établissements maternels.

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« Clameurs » : l’oratorio du mathématicien trompettiste

Également professeur de littérature, l’Antillais Jacques Coursil [avait] enregistré « Clameurs ».

—Par Francis Marmande Publié le 04 mai 2007 —

Belle gueule, rire sonore, 69 ans, lunettes à la Linné et dreadlocks enneigées, Jacques Coursil publie un oratorio. Professeur de littérature à Cornell (Etats-Unis), docteur en mathématique, il l’intitule Clameurs. Composée en 2006, c’est une oeuvre de pure jeunesse. Coursil est antillais, né à Paris en 1938, fidèle aux convictions de son père : la poésie, les luttes..

Clameurs n’a rien à voir avec les clichés antillais. Clameurs ne relève pas du jazz, mais ne peut jaillir que de purs musiciens de jazz. Clameurs n’est pas « world ». C’est une oeuvre de jeunesse, un souffle, une idée : « Tu vois, on a beaucoup moins vieilli que les jeunes ne sont jeunes. »

T-shirt noir sous veste noire, binocles de grand lecteur, Coursil remonte le temps. En novembre 1968, il fait la couverture du numéro 2 d‘Actuel. Aucune nostalgie : la passion pure de la littérature, de la musique, de la poésie, de la linguistique, de la mathématique formelle, de l’informatique.

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