Catégorie : Arts de la scène

Les Révoltés du Monde : visages du Burkina Faso, la « terre des hommes intègres »

Le Festival a sélectionné deux visages du Burkina Faso, distants dans le temps et dans la situation politique, sociale, économique : « Le loup d’or de Balolé », et « Les orphelins de Sankara »

— par Janine Bailly —

Le loup d’or de Balolé, un film Burkina Faso-France, de Chloé Aïcha Boro, 2019

Au cœur de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, se trouve, ignorée, à l’abri des regards derrière des bâtiments officiels, une carrière de granit où près de 2.500 personnes, hommes, femmes et enfants, travaillent, vivent peut-être pour certains, trouvant là, en cassant les pierres qui serviront à la construction des jolies villas auxquelles jamais ils n’auront accès, les ressources minimales qui leur permettront d’assurer leur survie, jour après jour… Mais comment croire qu’un tel lieu reste invisible aux yeux des autorités, quand des camions viennent en pleine lumière effectuer leurs chargements de matériaux ?

Assis au bord de la carrière, un homme, Adama, privé temporairement de ce travail par l’usure qui lui a pris, dit-il, « son dos et sa vie sexuelle » , regarde et commente ce qui se passe dans la fourmilière, ce « trou » où il aimerait que les enfants ne soient plus plongés.

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De la part du Festival International du Documentaire

Confirmation des projections cette semaine en communes, avec premières parties musicales : attention aux modifications apportées !

Bonjour à toutes et à tous !

Vous avez été très nombreux à Madiana, nous avons ri, pleuré, chanté… c’était un véritable enchantement de découvrir la programmation une première fois avec vous ! 
 
Mais sachez que ce n’est pas fini, si vous avez manqué des films ou bien que voulez revoir ceux qui vous ont marqué, on vous donne rendez-vous dans 7 communes de Martinique – (entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles)
 
Attention, les dates ont changé !
– La projection à Saint-Pierre est décalée au Mercredi 7 Octobre ! 
– La projection au Diamant prévue le Mercredi 7 Octobre est annulée. 
 
LE PROGRAMME HORS-LES MURS 
Mardi 6 Octobre
Rivière-Salée à 19h
Centre Culturel, 22 rue Joinville Saint Prix
– 19 h : 1ère partie : prestation Conte présentée par l’association « Kant e Kant », “TOTI : Il rêve de monter au ciel ! Est-ce possible ?” narré par Émile Pelti
– 19 h 30 : Film documentaire : « Au-delà des mers : Rêve de théâtre », Marie Maffre, Enfant Sauvage, 2019, 52’, suivi d’un échange avec la réalisatrice Marie Maffre
– 20h 30 : Débat
Attention : il est précisé pour Rivière Salée : « Réservation obligatoire.

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Télévision. La décolonisation, une histoire de cohérence

Décolonisations, du sang et des larmes. France 2, mardi 6 octobre, à 21 h 5

Pascal Blanchard et David Korn-Brzoza ont déniché des archives exceptionnelles pour expliquer dans toute sa complexité trente ans d’histoire de France dans le monde. Un documentaire en deux parties à voir mardi 6 octobre, sur France 2.

« Le colonisateur blanc n’est pas invincible. » Voilà le principal enseignement que les « colonisés » de l’Empire français, tirailleurs sénégalais, spahis algériens, goumiers marocains et autres supplétifs ont retenu de la défaite de 1940. Ils en tireront une certitude : le temps de la servitude est révolu. Pour la France coloniale, qui tenait 43 pays sous sa coupe, la chute sera rude. Et rapide.

Des conflits oubliés

En moins de trente ans, ceux qui se sont battus pour la « mère patrie » réclament leur dû, pour certains une promesse du Grand Charles lui-même : l’indépendance. Cela n’ira pas sans heurts, explique ce documentaire en deux parties par la voix de Lucien Jean-Baptiste. Images d’archives de conflits oubliés, de répressions sanglantes (parfois avec l’aide d’autres colonisés !),

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Le Festival des Révoltés du Monde : Entre espoir et douleur

« Au-delà des mers : rêve de théâtre », le coup de cœur du Jury

« Fabrice di Falco : un oiseau rebelle », hors compétition

— par Janine Bailly — 

À Fort-de-France a pris fin dimanche en soirée le Festival International 2020 des Révoltés du Monde, qui continue cette semaine dans diverses communes de l’île. Une manifestation très suivie, et qui s’achève sur un beau score, puisque le nombre de ses spectateurs est passé de 1400 à 1800, et ce en dépit de conditions très particulières… et de mesures sanitaires parfois difficiles à respecter quand la foule se presse, anxieuse, pas toujours très raisonnable, aux portes des salles de projection… Une belle réussite à coup sûr, que l’on doit aux organisateurs, au comité de sélection des films, le cru étant fort riche et diversifié, mais aussi à une équipe de bénévoles, compétente, accueillante et qui ne fut pas avare de son temps !

De ces quatre jours où l’on préféra la lumière des écrans à celle du soleil, où l’on chemina entre l’hier et l’aujourd’hui, assez peu il faut le reconnaître vers le futur, on pourrait revenir le cœur meurtri pour avoir vu le malheur du monde, tant de chemins ouverts et refermés, tant de rendez-vous ratés, tant de belles révolutions avortées, tant d’hommes de bien assassinés !

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Les Révoltés du Monde : “Warrior Women”

À Madiana, le prix du Jury Jeunes au festival « Les révoltés du monde »

— par Janine Bailly —

Dans “Warrior Women”, l’histoire de Madonna Thunder Hawk, icône du militantisme amérindien.

« Après des délibérations houleuses et un vote véritablement serré, un documentaire est sorti, Warrior Woman », c’est par ces mots que le Jury Jeune du Festival décline son choix, précisant que l’on parle trop peu des Amérindiens, et que cette femme en lutte a touché les sept adolescents, issus de la section Cinéma du Lycée de Bellevue pour composer ce jury. À noter le bel engagement et le bel enthousiasme dont ils ont fait preuve tout au long de ces quatre jours de cinéma intensif !

Qui est Madonna Thunder Hawk ? 

Fondatrice de l’American Indian Movement, Madonna Thunder Hawk est un personnage charismatique et atypique. Son combat pour la défense des droits des autochtones est aussi celui des droits des femmes et de l’écologie. « Du militantisme amérindien, elle a tout vu, tout vécu. Elle est là, au début des années 40, quand les eaux des rivières de Dakota du Sud sont encore potables et que les enfants Sioux-Lakota galopent à travers les plaines à longueur de journée.

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Les Révoltés du Monde : « Tu crois que la terre est chose morte »

Le 4 octobre lui est décerné le Prix Caribéen au Festival du Documentaire « Les Révoltés du Monde ». Le documentaire va être présenté à Paris, à Beaubourg, dans le cadre Cinéma du réel.

— par Janine Bailly —

La réalisatrice Florence Lazar nous parle des terres souffrantes de Martinique

Nous avons pu le voir le 4 mai sur la chaîne Arte, il est resté en ligne sur le Net jusqu’au 2 juillet 2020, le voici qui bien heureusement nous revient dans la sélection proposée par le Festival Les Révoltés de l’histoire.

Le documentaire, « Tu crois que la terre est chose morte », d’une durée de 70 minutes, soutenu par la Région Nouvelle-Aquitaine et accompagné par ALCA, figurait parmi la sélection officielle du « Festival IDFA » qui s’est tenu à Amsterdam du 20 novembre au premier décembre 2019. L’IDFA, « International Documentary Filmfestival Amsterdam », en français « Festival International du Documentaire d’Amsterdam », est le plus grand festival mondial du film documentaire. Il fut créé en 1988 et se tient depuis lors au centre d’Amsterdam. Son but est de promouvoir la création de documentaires, et de les présenter au plus large public possible.

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Les Révoltés du Monde : les blessures, le sang et les larmes

— par Janine Bailly —

« Décolonisations : du sang et des larmes », de David Korn Brzoza et Pascal Blanchard, prix du Jury du Festival

« Antilles, la guerre oubliée », de Frédéric Monteil

S’il fut un moment où ces quatre jours consacrés au cinéma du réel méritèrent l’appellation de Festival des « Révoltés du Monde », c’est bien lors de la projection du documentaire Décolonisations : du sang et des larmes, réalisé conjointement par David Korn Brzoza et Pascal Blanchard, en lien avec l’album Décolonisations françaises, la chute d’un empire (Pascal Blanchard, Nicolas Bancel, Sandrine Lemaire, aux Éditions de La Martinière en 2020).

Un film pour raconter comment en moins de vingt ans, de 1943 à 1962, la France perdit la presque totalité de son empire colonial. Un documentaire, heureusement projeté en deux parties, tant certains épisodes, qui m’étaient jusqu’alors inconnus, donnaient de la France, de ses gouvernements et peut-être de son peuple, une image insoutenable. Une France raciste, au visage dépourvu d’ humanité, un peuple consentant, ignorant ou simplement silencieux, des gouvernements avides d’étendre leur emprise sur le monde, aux belles heures de la conquête et de la domination coloniale… puis s’efforçant, au mépris de tous les droits élémentaires, de conserver un empire qui concourait grandement à l’enrichissement du pays.

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« Le Roi blanc, le caoutchouc rouge, la mort noire – » un film de Peter Bate

Mardi 6 octobre 2020. 18h. Tropiques-Atrium. Salle Frantz Fanon.

Belgique | 2004 | 109 minutes | Beta numérique

Synopsis :
L’histoire brutale de la colonisation de l’Afrique centrale par le roi Léopold II de Belgique. Pendant cette période, cette partie de l’Afrique est devenue un immense camp de travail dans lequel des millions de personnes ont trouvé la mort. Dans ce film, le directeur du British Museum, Pete Bate, commence par raconter comment, à la fin du XIXe siècle, une série de photographies firent scandale quand elles furent publiées. Les photos montraient des enfants noirs mutilés. Les mains et les pieds avaient été coupés. Les photos avaient été prises au Congo par des missionnaires et montraient les atrocités qui avaient eu lieu…

La presse en parle :
Rfi
Le documentaire du réalisateur britannique, Peter Bate, déterre les pages longtemps cachées du Congo du roi des Belges, Léopold II. Au moment de sa diffusion en 2003, il a suscité de vives réactions, non seulement de la part du Palais, mais de nombreux Belges qui voient encore dans Léopold II, un visionnaire.
Le documentaire-fiction évoque le destin tragique et mal connu du Congo, propriété personnelle de Léopold II, roi des Belges de 1885 à 1908, colonie de la Belgique jusqu’en 1960.

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Les Révoltés du Monde : Papa Doc, Oncle Sam et les Tontons Macoute

Une enquête approfondie sur le soutien indéfectible des États-Unis à la dictature des Duvalier, en Haïti, durant la Guerre Froide.

— par Janine Bailly —

À la Martinique, le Festival International du Film Documentaire a choisi comme patronyme « Les Révoltés du Monde ». Un fort joli titre, si l’on veut bien se rappeler que la manifestation est organisée par l’association Protea-Les Révoltés de l’Histoire. Car qu’est-ce d’abord que Protea, sinon cette superbe fleur originaire d’Afrique du Sud, et qui au pays de Nelson Mandela fut choisie comme emblème !

En dépit de l’obligation à porter sans défaillir le masque tout au long des séances, les salles se remplissent à l’appel de ce cinéma du réel, alors que le public, encore trop clairsemé, semble bouder les films de fiction offerts, depuis le déconfinement, par Madiana, ou par Tropiques-Atrium. La programmation Festival, centrée d’abord sur les Caraïbes, ses rapports avec l’Afrique, puis ouverte sur le reste du monde, exerce sur nous un attrait particulier – sans oublier les tarifs très attractifs proposés en cette période difficile ! Et c’est tout à notre honneur de vouloir, comme le dira l’un des organisateurs, « combler notre déficit de connaissances historiques et géopolitiques », nous renseigner sur le monde comme il va, ou comme il se fourvoie  !

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« Antigone, ma sœur », du Théâtre des Deux Saisons, une lecture floue

Le collectif La Palmera regroupe un ensemble hétérogène de comédiens, chanteurs, metteurs en scène, graphiste, réalisateurs… animés par un désir premier : donner naissance à des projets artistiques originaux. C’est dans le cadre de La Plamera qu’on a pu voir en Martinique  P’tite Souillure, de Koffi Kwahulé, mis en scène par Damien Dutrait et Nelson-Rafaell Madel (2013) ; Oreste aime Hermione qui aime Pyrrhus qui aime Andromaque qui aime Hector qui est mort… adapté d’Andromaque de Racine par Paul Nguyen, Nelson-Rafaell Madel et Néry Catineau, qui a fait l’objet de plus de 200 dates à travers la France (2012-2017) ; , Poussière(s), écrit par Caroline Stella, mise en scène par Nelson-Rafaell Madel. Du même metteur en scène on retiendra « Au plus noir de la nuit » qu’il avait adapté du roman Looking on Darkness d’André Brink en 2018 et salué par l’ensemble de la critique.

Dans cette nébuleuse gravite la Compagnie Théâtre des Deux Saisons, qui participe au projet initié par le ZEF,  la scène nationale de Marseille. «  Savoir dire non » ? Dire non à quoi ?  

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« Celles qui chantent », un film de Jafar Panahi, Sergei Loznitsa, Karim Moussaoui ..

Lundi 5 octobre 2020. 18h. Tropiques-Atrium. Salle Frantz Fanon.

Nationalité Français
8 juillet 2020 / 1h 15min / Documentaire

Synopsis:
D’un village iranien au Palais Garnier, d’un hôpital de Villejuif au Sud de l’Algérie, des voix s’élèvent… Quatre cinéastes, Julie Deliquet, Karim Moussaoui, Sergei Loznitsa et Jafar Panahi filment des chants de femmes et évoquent à leur façon, le monde où vit chacune d’elle.

La presse en parle:
Le Monde par Clarisse Fabre
Hasard ou magie du cinéma, ces films, signés respectivement par Sergei Loznitsa (Une nuit à l’Opéra), Karim Moussaoui (Les Divas du Taguerabt), Julie Deliquet (Violetta) et Jafar Panahi (Hidden) résonnent entre eux et donnent corps à un film avec ses personnages de chanteuses, tel un quatuor à cordes… vocales.magie du cinéma, ces films, signés respectivement par Sergei Loznitsa (Une nuit à l’Opéra), Karim Moussaoui (Les Divas du Taguerabt), Julie Deliquet (Violetta) et Jafar Panahi (Hidden) résonnent entre eux et donnent corps à un film avec ses personnages de chanteuses, tel un quatuor à cordes… vocales.

Les Fiches du Cinéma par Adèle Bossard-Giannesini
À l’initiative de la scène digitale de l’Opéra de Paris, quatre courts métrages sont réunis autour de chanteuses, célèbres ou anonymes, adulées ou brimées.

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« Billie », un film de James Eskine

Sortie nationale : 30 septembre 2020

Genre : Documentaire
Réalisateur : James Erskine
Pays : États-UnisDurée : 1h32

Synopsis : La chanteuse américaine Billie Holiday fut la première icône de la lutte contre le racisme, ce qui lui valut de puissants ennemis. À la fin des années 1960, la journaliste Linda Lipnack Kuehl commence une biographie officielle de l’artiste. Elle recueille 200 heures de témoignages : Charles Mingus, Tony Bennett, Sylvia Syms, Count Basie, ses amants, ses avocats, ses proxénètes et même les agents du FBI qui l’ont arrêtée…. Mais Linda n’a jamais fini son livre et ses bandes sont restées inédites. Jusqu’ici. « Billie » est l’histoire de la chanteuse qui a changé le visage de la musique américaine et de la journaliste qui est morte en essayant de raconter son histoire.

« Billie », le documentaire audacieux qui mêle les destins tragiques de Billie Holiday et de sa biographe

— Par Annie Yanbekian –

Plus qu’une biographie d’une icône du jazz vocal du XXe siècle, le film de James Erskine prend le pari de croiser deux histoires intimes, deux destins qui convergent vers une fin tragique et prématurée à vingt ans d’écart.

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« Lil Buck : Real Swan » un film de Louis Wallecan

Mardi 29 septembre 19h. Tropiques-Atrium. Salle Frantz Fanon.

Nationalités Français, Américain
12 août 2020 / 1h 25min / Documentaire

Synopsis :
Lil’ Buck, jeune prodige de la street dance de Memphis baptisée « jookin’ » est rapidement devenu l’un des meilleurs danseurs de la ville avant de décider de prendre des cours de ballet.
De cette alchimie va naître un mythe, celui d’un virtuose défiant la gravité, réconciliant deux styles et s’imposant comme une référence pour des artistes comme Yo-Yo Ma, Benjamin Millepied, Spike Jonze ou encore Madonna.

La presse en parle :
Ouest France par Cédric Page
Parfois trop hagiographique, ce documentaire passionne néanmoins quand il ressuscite le Memphis des années 1980-90 (…).

Voici par La Rédaction
L’intérêt du film réside aussi dans sa description de l’énergie des rues de Memphis.

CinemaTeaser par Emmanuelle Spadacenta
Louis Wallecan met en scène son sujet, grand personne du monde contemporain, avec un véritable goût de l’image et une faim d’Americana.

Le Figaro par Ariane Bavelier
La caméra n’invente pas une féerie. Memphis a ses cruautés. Wallecan suit le talent d’un garçon qui ouvre une sacrée trajectoire mais reste malgré tout sur le macadam.

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Nelson-Rafaell Madel et les figures féminines : après Andromaque, Antigone.

Nelson-Rafaell Madel, que l’on attend à la Martinique, est reçu dans l’émission « L’Oreille est hardie »

À Tropiques Atrium Scène Nationale, à 20 heures, les 2 et 3 octobre 

« L’Oreille est hardie »

Cest  une émission conçue et animée par Patrice Elie-Dit-Cosaque, sur « La1ere.francetvinfo ».

« Écouter parler les Outre-mer… Les chercher là où ils se trouvent mais aussi (et surtout ?) là où on ne s’attend pas toujours à les trouver, qu’ils soient « ici », « là-bas », « ailleurs »… Les chercher dans les livres, dans les films, sur les réseaux sociaux, dans les voyages, dans les voix, dans les regards, dans les maisons, dans les rues… et parler d’eux.

Surprendre avec des thématiques peu souvent mises en avant concernant les Outre-mer ; surprendre également en revisitant des sujets parfois maintes fois abordés, leur donner un reflet actuel. Bref, parler des Outre-mer résolument modernes, actuels, débarrassés des sempiternels clichés… Parler, écouter des Outre-mer ancrés dans leurs réalités, pas des Outre-mer fantasmés ou rêvés… »

Nelson-Rafaell Madel

Comédien et metteur en scène martiniquais, il se forme notamment auprès de Yoshvani Médina, metteur en scène cubain, puis de Claude Buchvald à Paris.

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Festival International du Film Documentaire de Martinique.

Du 1er au 10 octobre 2020. À Madiana et en communes.

Pour sa quatrième édition du 1er au 4 octobre 2020 au Palais des Congrès de Madiana, le Festival International du Film Documentaire de Martinique Les Révoltés du Monde vous propose une sélection inédite de onze films en compétition pour les prix « professionnel », « public » et « jeunes » et trois films hors compétition sur Billie Holiday, Ella Fitzgerald et Fabrice di Falco.

La programmation (voir ci-après) ouvre largement le débat sur les solidarités citoyennes face aux questions environnementales, culturelles, politiques et socio-économiques.

Elle croise en ce sens les itinéraires de fortes personnalités

(Archie Shepp, Louis Théodore, Madonna Thunder Hawk) et de groupes atypiques (les orphelins envoyés par Thomas Sankara à Cuba, les jeunes comédiens ultra-marins formés à Limoges). Elle met en lumière des paysages de luttes avec les bananeraies empoisonnées au chlordécone en Martinique et les mines à ciel ouvert au Burkina Faso. L’Histoire est aussi à l’écran à l’instar de la dissidence antillaise sous l’Occupation, des luttes de décolonisation dans l’Empire français et des résistances à la dictature duvaliériste en Haïti.

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« Ondine », un film de Christian Petzold

À Madiana. À partir du 30 septembre. Horaires ci-après.

Avec Paula Beer, Franz Rogowski, Maryam Zaree
Nationalités Allemand, Français
23 septembre 2020 / 1h 30min / Drame, Romance

Synopsis :
Ondine vit à Berlin, elle est historienne et donne des conférences sur la ville. Quand l’homme qu’elle aime la quitte, le mythe ancien la rattrape : Ondine doit tuer celui qui la trahit et retourner sous les eaux…

La presse en parle :
Bande à part par Olivier Bombarda
Avec « Ondine », Christian Petzold s’empare d’une célèbre légende d’outre-Rhin afin de dresser le portrait inédit d’un amour enflammé. Avec Paula Beer, primée pour son rôle au festival de Berlin, et l’envoûtant Franz Rogowski. L’ensemble de ce film tient du véritable raffinement.

Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
Ondine marche au bras de la mort : la mettre en scène, c’est donner vie à une tragédie bouleversante, ce que fait Christian Petzold, avec un brio saisissant.

Elle par Françoise Delbecq
Une fascinante variation sur la possession amoureuse.

Le Dauphiné Libéré par Nathalie Chifflet
Christian Petzold, l’un des metteurs en scène allemands les plus conséquents, actualise la mythologie d’Ondine et en fait jouer la figure contemporaine à Paula Beer, dans une féerie merveilleuse.

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En octobre, la  4ème édition du Festival « Les Révoltés du Monde »

À Fort-de-France au complexe Madiana, et dans les communes, une manifestation proposée par l’association Protea

« Derrière Les Révoltés de l’Histoire, il y a une équipe de passionnés réunis au sein d’une association nommée Protea. Nous partageons la même cause : l’éducation à l’histoire à travers le cinéma documentaire. Nous organisons ainsi des festivals en Île-de-France, en Martinique et sur l’île de La Réunion. »

Pour mieux les connaître, ainsi que leurs actions, lire.

Le festival : 

Il devait avoir lieu en avril. Il avait été reporté en raison du confinement lié à la pandémie. Pour sa quatrième édition, qui se déroulera  du 1er au 4 octobre 2020 au Palais des Congrès de Madiana, le Festival International du Film Documentaire de Martinique « Les Révoltés du Monde » vous propose une sélection inédite de onze films, en compétition pour les prix  suivants : Prix Professionnel, Prix  Public et Prix Jeunes, et trois films hors compétition sur Billie Holiday, Ella Fitzgerald et Fabrice di Falco.

La programmation ouvre largement le débat sur les solidarités citoyennes face aux questions environnementales, culturelles, politiques et socio-économiques.

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Histoire et théâtre : « L’impossible procès »

Les 28 et 29 septembre 2020 au Festival des Zébrures d’Automne à Limoges

Du 5 au 28 octobre 2020 au Théâtre de l’Épée de Bois à la Cartoucherie de Vincennes, à Paris

— par Janine Bailly —

Les événements historiques

Les émeutes de mai 1967 en Guadeloupe sont des affrontements qui se produisent dans l’île entre gendarmes et manifestants. Tout d’abord en mars, une agression raciste est à l’origine d’émeutes et de grèves à Basse-Terre et Pointe-à-Pitre, si bien que le préfet de l’île, Pierre Bolotte, fait déployer deux escadrons de gendarmerie. Puis le 24 mai, les ouvriers du bâtiment se mettent en grève pour obtenir une augmentation de salaire de 2,5%, et la parité en matière de droits sociaux.(site Wikipédia)

S’ensuivent alors trois journées de répression. Les plus importantes se déroulant à Pointe-à-Pitre, les 26, 27 et 28 mai, entraînent la mort de huit personnes identifiées, un bilan bientôt revu à la hausse ! L’historien Benjamin Stora estime que le massacre a été « ordonné sciemment sur le terrain et approuvé par le gouvernement sous la présidence du général de Gaulle ».

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Mitsangana : conférence dansée de Gwen Rakotovao

Le 29 septembre à 19h à la Maison Rouge, Maison des arts

Mitsangana (« lève-toi! » ou « se tenir debout en Malgache »), est une création de danse qui explore le processus de se tenir debout ainsi que les connotations que ce geste porte. Cette création fait partie d’un projet de recherche mené au printemps 2019 à l’église St Mark’s à New York City en collaboration avec TISCH NYU et Danspace Project. Elle adresse les questions de comment continuer à rester debout lorsque les structures de pouvoir sont faites pour annihiler, immobiliser les corps, et réduire les gestes de certaines minorités en particulier.

Avec Mitsangana, Gwen Rakotovao tente de mettre en lumière l’importance de ce geste quotidien de se lever. Un mouvement, qui dans une société où les populations sont constamment réprimées, représente un geste politique de résistance.

Se tenir debout, c’est aussi grandir. C’est une première étape pour avancer.

Une véritable exploration des enjeux physiques et culturels que ce mouvement vertical implique : se lever pour marcher, se lever pour improviser, se lever pour résister, se lever seul ou ensemble, etc…

MITSANGANA – solo est une invitation à repenser, redécouvrir un simple geste qui nous semble bien acquis.

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À propos du  Biguine Jazz Festival 2020

Avec retard Madinin’Art publie ci-dessous le début d’un article de CaribCreoleNews consacré au Big ‘In Jazz Festival qui s’est tenu dans les conditions particulières créées par la pandémie. Ce  texte dont le titre est « Martinique. Le Big’in Jazz Collective : Un nouveau concept et de nombreux talents ! » est signé Deborah Vey.

Fort-de-France. Jeudi 3 septembre 2020. CCN. Comme chaque année, la Martinique se prépare à son Biguine Jazz Festival, évènement incontournable du Jazz afro-caribéen. Mais comme chacun sait, cette année la Covid 19, défait tous les plans, et oblige les uns et les autres à se réinventer. Se réinventer dites-vous ? C’est peu ou mal connaitre cette équipe qui fête ses 18 ans cette année ! Il n’est absolument pas question de faire l’impasse. Ils feront autrement ! Dès le 21 juin, ils annoncent la couleur en réunissant 8 merveilleux musiciens pour nous mettre en haleine. Ralph Lavital, Yann Négrit, Maher Beauroy , Sonny Troupé, Tilo Bertholo, Stéphane Castry, Ludovic Louis et Jowee Omicil nous interprètent « Mi bel jouné ». Au menu de ce new concept « Big’In Jazz Collective », il y a eu un confinement sous dizaine en résidence Chanteclerc peu surveillée, servi sur un parterre d’œuvres musicales de compositeurs émérites martiniquais, guadeloupéens, et en guest une œuvre internationale.

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« Lescay », d’Alain Agat et Christian Foret au Chelsea Film Festival

La 8° édition du Chelsea Film Festival se tiendra du 15 au 18 octobre 2020. Le documentaire martiniquais « Lescay » est inscrit au programme.

Le Chelsea Film Festival est à la fois une organisation à but non lucratif basée à New York, et un festival international du film. Une vitrine pour le travail des réalisateurs, des producteurs et des acteurs émergents. Selon Wikipédia, le Festival projette des films indépendants, propose une large gamme dont des documentaires et des longs métrages, axés sur le thème des « Enjeux mondiaux ». À sa création en 2013, sa fondatrice, la Martiniquaise Ingrid Jean-Baptiste, qui elle-même est d’abord comédienne – nous avons pu la voir ici dans le film Goyave, présent au Fespaco 2019 – précisait ainsi ses intentions : « L’idée m’est venue d’aider ces jeunes réalisateurs qui avaient besoin d’une plateforme internationale d’entraide, pour les mettre en lumière… Nous voulons mettre à disposition de ces jeunes cinéastes encore peu connus et sans grands moyens, une nouvelle plateforme afin de leur donner une meilleure visibilité. C’est ce qui différencie ce projet des autres événements cinématographiques ».

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Avec #Culturecheznous, la culture vient à vous 

Visites virtuelles d’expositions, concerts, spectacles, vidéos, cours en ligne, jeux… Le ministère de la Culture et ses opérateurs vous apportent gratuitement à la maison des ressources culturelles d’une exceptionnelle richesse grâce au site #Culturecheznous.

Les télévisions et radios publiques, des musées, des sites culturels, des théâtres ou encore des opéras ont été mobilisés pour nourrir #Culturecheznous et mettre gratuitement à votre disposition une large offre culturelle numérique.

Le site s’adresse à tous les publics : enfants, adultes, enseignants.

Pour les enfants

Pour les différentes tranches d’âge, le site propose notamment l’ensemble des plateformes ludiques et éducatives de l’audiovisuel public, des jeux en ligne, des vidéos, des ateliers, des visites virtuelles de musées…

Pour les parents, les élèves et étudiants

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À la Martinique, renaissance bienvenue de la vie culturelle

— par Janine Bailly —

L’épidémie semble s’ancrer dans le territoire, et pourtant la vie culturelle, trop longtemps contrainte au sommeil, se hasarde à reprendre des couleurs.

Vinrent d’abord les manifestations organisées par diverses associations en l’honneur du 150° anniversaire de l’Insurrection du Sud de 1870.  Ainsi, le dimanche 13 septembre de ce mois, à l’initiative de Culture-Égalité une marche théâtralisée eut lieu au Vauclin, au cours de laquelle artistes et comédiennes ont « jalonné le parcours pour nous raconter et mimer l’histoire des Insurgés du Sud ». Le 19 du même mois, l’Union des Femmes de Martinique nous a invités au village-mémoire « Fanm limiè, léritaj lensireksion lisid », à l’Habitation La Mauny,  offrant aux uns la possibilité  de découvrir, aux  autres celle de se remémorer  « l’héritage de Lumina Sophie et des femmes insurgées », au travers notamment de performances artistiques et théâtrales.

Sont maintenant inscrites à notre horizon deux représentations théâtrales, que nous attendons dans l’impatience et la fébrilité ! La première, un Oratorio nommé « Antigone ma sœur »,  composé  à partir de la pièce  de Sophocle et proposé par l’enfant bien connu et bien-aimé du pays Nelson-Rafaell Madel, aura lieu les 2 et 3 octobre sur la scène Frantz Fanon de Tropiques Atrium.

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Roselyne Bachelot va inviter ses collègues ministres à une projection du film « Mignonnes »

La ministre de la Culture, qui avait pris la défense la semaine dernière de la réalisatrice Maïmouna Doucouré, va organiser une projection de son film « Mignonnes » et y convier les ministres 

La ministre de la Culture Roselyne Bachelot va organiser avec la ministre déléguée auprès du Premier ministre chargée de l’Egalité entre les femmes et des hommes Elisabeth Moreno, une projection de Mignonnes, le film de Maïmouna Doucouré attaqué par les conservateurs américains, a confirmé le ministère de la Culture mercredi 23 septembre.

Roselyne Bachelot invitera les ministres qui souhaitent s’associer à son initiative, précise le ministère, qui confirme une information du Journal du Dimanche sans fournir plus de détails pour l’instant. 

La ministre de la Culture avait pris vendredi la défense de la réalisatrice française Maïmouna Doucouré, dont le film Mignonnes fait l’objet d’attaques aux Etats-Unis.

Roselyne Bachelot défend le film et invite au débat

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« Lang kreyòl gen yon sèl ras, li rele libète »

19e édition du «Mois du créole à Montréal» du 3 au 30 octobre 2020

Montréal, Québec, le 27 aout 2020 – Le KEPKAA est fier d’annoncer que la très populaire chanteuse SENAYA, décrite par les critiques et ses fans comme «une bête de scène à la voix chaude, mélodieuse et authentique», a accepté d’être la porte-parole de la 19e édition du «Mois du créole à Montréal» qui se tiendra du 3 au 30 octobre 2020 sous le thème : «Lang kreyòl gen yon sèl ras, li rele libète / Le créole n’a qu’une race, c’est la liberté».

Montréalaise d’origine sénégalo-guadeloupéenne, SENAYA est aussi auteure, compositrice-interprète et productrice. Là où il y a du groove et de l’énergie, il y a SENAYA. Sa musique, baptisée «SOÛLKREÔL», part du blues aux rythmes de l’Afrique et des Caraïbes en passant par le jazz, le soul, le funk, le folk et le negro spiritual.

Le «Mois du créole» a déclaré SENAYA «est un grand évènement multiculturel et multidisciplinaire du répertoire culturel mondial, c’est avec beaucoup d’enthousiasme que j’accepte le rôle de porte-parole».

Pour bien situer cette grande fête, il convient de rappeler que le «Mois du créole» est un évènement qui a pris naissance à Montréal sous la bannière de KEPKAA le 5 octobre 2002.

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