Catégorie : Arts de la scène

« Slalom », un film de Charlène Favier

Jeudi 14 janvier à 19h30 —  Lundi 18 janvier à 14h — Mercredi 20 janvier à 19h30

Avec Noée Abita, Jérémie Renier, Marie Denarnaud
Nationalités Français, Belge

Synopsis :
Lyz, 15 ans, vient d’intégrer une prestigieuse section ski-études du lycée de Bourg-Saint-Maurice. Fred, ex-champion et désormais entraîneur, décide de tout miser sur sa nouvelle recrue. GLyz, galvanisée par le soutien de Fred, s’investit à corps perdu et va de succès en succès. A 15 ans, on n’a aucune limite tant physique qu’émotionnelle. Lyz bascule sous l’emprise absolue de Fred. L’énergie explosive de l’adolescence donnera-t-elle à Lyz la force de regagner sa liberté ?

La presse en parle :
Senscritique :
Magnifique premier film! Vu à l’avant première aujourd’hui en présence de la réalisatrice Charlène Favier qui signe un premier film détonnant abordant sans détour des thèmes sensible te que le rapport au corps, les abus sexuelles, l’exigence sportive en contradiction avec l’esprit adolescent cherchant une perte de contrôle, l’adrénaline du danger, l’emprise psychologique ainsi que le rapport de domination des…

Le Dauphiné :
Un film réalisé par deux femmes, Charlène Favier et Marie Talon, faisant écho aux révélations de violences morales et sexuelles dans le milieu du ski notamment, comme avait pu le faire Claudine Emonet l’hiver dernier.

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« Les Choses qu’on dit, les choses qu’on fait », un film d’ Emmanuel Mouret

Avec Camélia Jordana, Niels Schneider, Vincent Macaigne
/ 2h 02min / Drame, Romance, Comédie
Nationalité Français

🙂 😆 

Prix Lumières 2021

Synopsis :
Le film fait partie de la Sélection Officielle de Cannes 2020.
Daphné, enceinte de trois mois, est en vacances à la campagne avec son compagnon François. Il doit s’absenter pour son travail et elle se retrouve seule pour accueillir Maxime, son cousin qu’elle n’avait jamais rencontré. Pendant quatre jours, tandis qu’ils attendent le retour de François, Daphné et Maxime font petit à petit connaissance et se confient des récits de plus en plus intimes sur leurs histoires d’amour présentes et passées…

La Presse en parle :
Bande à part par Anne-Claire Cieutat
Dans ce délectable chassé-croisé amoureux, le cinéaste Emmanuel Mouret fait de la parole le terrain du cinéma d’où naissent vertige et charme dans un même élan conjoint.

Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
Emmanuel Mouret filme la valse-hésitation de sentiments, la ronde vertigineuse des amours, dans un marivaudage rohmérien, exquis et délicat.

La Voix du Nord par Christophe Caron
Pour son dixième long-métrage, honoré d’un label Sélection officielle Cannes 2020, Mouret signe un film-gigogne d’une étonnante fluidité, à la fois ludique et bouleversant, qui s’interroge sur les règles régissant l’amour et le plaisir.

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« Ouvertures – The Living and The Dead Ensemble », un film expérimental de Louis Henderson & Olivier Marboeuf

Mercredi 12 janvier 2021 – 20h30

Titre : Ouvertures
durée : 132 min
Langue : Créole haïtien, français
sous-titres : français, anglais
producers : Louis Henderson, Olivier Marboeuf, Sarah Perks
productions : Spectre Productions / La Fabrique Phantom
with the support of : HOME, Arts Council England, Centre National des Arts Plastiques, la Procirep et la Région Bretagne

Synopsis :

Revenant sur l’héritage du révolutionnaire haïtien Toussaint L’Ouverture, Ouvertures suit le processus collectif de traduction de la pièce d’Édouard Glissant Monsieur Toussaint de Français en créole.

Depuis les montagnes glacées du Jura en France aux centres urbains de Port-au-Prince en Haïti, Ouvertures ramène le révolutionnaire Toussaint Louverture à la vie. Alors qu’un chercheur haïtien cherche à lire le passé au cœur des couches stratigraphique du calcaire jurassien, une compagnie de jeunes acteurs répètent en Haïti, M. Toussaint, la pièce de théâtre écrite par Edouard Glissant, qui conte les derniers jours du héros révolutionnaire Louverture, mort en exil en 1803 dans sa cellule du Fort de Joux, en France. Sur son lit de mort, les spectres du panthéon de l’histoire haïtienne viennent lui rendre visite et instruisent son procès.

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« Drunk, la deuxième tournée », un film de Thomas Vinterberg

Mardi 12 janvier à 19h30 – Vendredi 15 janvier à14h – Lundi 25 janvier à 19h30 –

Avec Mads Mikkelsen, Thomas Bo Larsen, Magnus Millang
Nationalité Danois
/ 1h 57min / Drame, Comédie

Sélection officielle Festival de Cannes 2020

Synopsis :
Quatre amis décident de mettre en pratique la théorie d’un psychologue norvégien selon laquelle l’homme aurait dès la naissance un déficit d’alcool dans le sang. Avec une rigueur scientifique, chacun relève le défi en espérant tous que leur vie n’en sera que meilleure ! Si dans un premier temps les résultats sont encourageants, la situation devient rapidement hors de contrôle.

La presse en parle :
Bande à part par Mary Noelle Dana
Si l’abus d’alcool nuit à la santé, les excès poétiques et la grâce cinématographique de « Drunk » font trôner son réalisateur, Thomas Vinterberg, au sommet de la pyramide alimentaire !

L’Humanité par Michèle Levieux
Un cocktail décapant, incorrect et métaphysique.

La Voix du Nord par Christophe Caron
À partir de ce postulat extravagant, Thomas Vinterberg signe le bouleversant portrait de quatre hommes accablés par les blessures qui se cachent derrière leur monotonie.

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« Stateless » un documentaire de Michèle Stephenson

Mardi 12 janvier 18h30. Salle Frantz Fanon

États-Unis, Canada | 2020 | 95 minutes VOSTF

Synopsis :
En 1937, des dizaines de milliers d’Haïtiens et de Dominicains d’origine haïtienne sont exterminés par l’armée dominicaine, sur la base de la haine anti-noire fomentée par le gouvernement dominicain. En 2013, la Cour suprême de la République dominicaine a déchu la citoyenneté de toute personne ayant des parents haïtiens, rétroactivement à 1929. Dans ce climat dangereux, une jeune avocate du nom de Rosa Iris mène une campagne populaire, défiant la corruption électorale et plaidant pour la justice sociale.

Fiche technique :

Réalisation : Michèle Stephenson
Scénario : Michèle Stephenson
Image : Alfredo Alcántara, Tito Rodriguez,
Naiti Gámez
Musique : Ben Fox
Interprétation : Rosa Iris Diendomi-Álvarez,
Teofilo Murat, Gladys Feliz
Son : Ryan Birnberg
Production : Lea Marin, Jennifer Holness,
Michèle Stephenson

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« Échos des Divinités » : Dieu est-il misogyne?

Vendredi 08 Janvier 19h30 – Tropiques-Atrium

Écho des divinités est un spectacle musical novateur qui confronte trois univers, trois arts : visuels, récit et musique. Il entend faire résonner l’écho des voix des divinités afro-descentes et retracer leurs parcours à travers d’un récit, d’un univers sonore et lumineux. Dans une démarche de création éminemment artistique engagée sur la place du féminin sacré dans les sociétés modernes, le projet pose une interrogation sur le contexte de naissance du syncrétisme dans les religions afro-caribéenne. Il propose de montrer comment l’effigie de la vierge Marie est utilisée comme subterfuge pour prier et interpeller les divinités.

Le projet souhaite mettre en lumière les Dieux-femmes, interroger l’association de divinités non chrétiennes aux saints catholiques – certaines divinités de ce projet étant assimilées à la sainte vierge Marie. Il se propose également d’interroger la place accordée aux femmes dans les religions monothéistes et polythéistes. Il envisage aussi de créer une passerelle entre les arts vivants et les arts numériques. Il projette  d’utiliser les outils contemporains pour interroger les pratiques cultuelles et ce pan du patrimoine immatériel du monde.

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Petit aperçu de l’activité culturelle en Martinique !

Toutes les activités de l’AMI, Association Martinique Images, prévues en janvier 2021 ! 

Les Vœux de Valer’EGOUY, Directeur artistique de l’AMI :

« Une Belle Année 2021 !

AMI a laissé partir 2020 qui n’aura pas été un bon cru, particulièrement pour la culture et l’art. Nous sommes là et avons beaucoup appris de cette année spéciale. Merci à chacun et chacune pour la réalisation – ensemble – de nos actions.

Bienvenue en 2021 ! C’est un nouveau défi pour vivre nos rêves, atteindre nos objectifs respectifs. Rêvons ! Avançons sans oublier que sur les gens sur qui nous marchons quand nous montons, ce sont les mêmes que nous rencontrons quand nous descendons. Et il n’est pas nécessaire d’essayer d’éteindre la lumière de l’autre en pensant que ça ferait mieux briller la tienne.

Je suis mon chemin. Énergies ! 2021 sera une Belle année, c’est décidé ! Je te souhaite ce que je me souhaite : donner et recevoir juste assez de ce qui m’est nécessaire pour être heureux chaque jour. »

Une nouvelle employée AMI :

Nous accueillons au sein de l’AMI une nouvelle recrue que vous avez probablement déjà eu le plaisir de voir lors des événements AMI : Noëlla Tanasi, Conteuse et Animatrice.

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Jean Panisse, acteur de « Manon des sources », est mort des suites du coronavirus

Le comédien avait joué dans une cinquantaine de films, dont « Manon des sources », long-métrage dont il était le dernier membre du casting encore en vie

Jean Panisse était le dernier survivant du casting de « Manon des Sources », c’est dans ce rôle du paysan Eliacin que beaucoup se souviendront de lui. 

Malade de la Covid-19, il a été admis à l’IHU du professeur Didier Raoult il y a dix jours. Il est rentré mercredi à sa maison de retraite, La résidence La Joliette, où il s’est éteint dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier.

Marseillais, il n’avait pas besoin de forcer l’accent pour raconter des histoires irresistibles comme le montre ce petit film réalisé il y a quelques années par son ami Jean-Baptiste Rivoallan. 

« Il faisait partie de ces gens du Marseille des années 50 qui avaient beaucoup souffert et qui étaient toujours souriants, pour qui il n’y avait jamais de problème même s’ils vivaient dans des conditions parfois un peu difficiles. Mais rien n’était un souci pour lui », confie Jean-Baptiste Rivoallan, qui en était très proche depuis 32 ans..

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Masques et subversion. La Commedia dell’Arte, entre l’Italie et la France.

Jeudi 7 janvier 2021, à 19h00, 14:00 UTC-04. Évènement gratuit. En ligne sur : zoom.us. Pour tout public, avec ou sans compte Facebook. 

L’évènement : de Maschere Summa – La Maschera è Libertà, Institut français Centre Saint Louis et Héléna Greco, en langue française et italienne. Modération : Héléna Chouraki, chargée de mission culturelle à l’Institut français – Centre Saint-Louis à Rome.

Il s’agit d’un dialogue entre Carlo Boso, metteur en scène, dramaturge, comédien, fondateur de l’Académie Internationale Des Arts du Spectacle (AIDAS), et Robin Summa, auteur, comédien et créateur de masques : ils nous parleront de l’origine des masques de la Commedia dell’arte, de leur rapport au pouvoir, et de ce qu’il reste aujourd’hui de cette culture populaire. Le public aura la possibilité de réagir et de poser des questions, en français ou en italien, sur le chat.

« Si les masques d’aujourd’hui nous donnent la sensation d’être invisibles, les masques d’alors s’exprimaient, dénonçaient et portaient des idées. De quelle manière ce théâtre populaire qu’est la Commedia dell’Arte parle-t-il de pouvoir ? Dans quelle mesure a-t-il été l’objet de persécutions ? 

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Robert Hossein, homme de théâtre et de cinéma, est mort

Le réalisateur, acteur, scénariste et metteur en scène français, Robert Hossein est décédé ce matin. L’acteur, qui partage sa vie depuis de très longues années entre Vittel et Paris est mort des suites du Coronavirus dans une clinique à Essey-lès-Nancy. Il venait de fêter ce 30 décembre 2020 ses 93 ans.

Biographie
Robert Hossein est né le 30 décembre 1927 à Paris 12e (Seine).

Carrière au théâtre
Robert Hossein est le fils du compositeur azéri natif de Samarcande5,6,7 ou de Achgabat André Hossein, et d’Anna Mincovschi, comédienne juive native de Soroca

Il suit très tôt des cours de théâtre, auprès notamment de René Simon et de Tania Balachova et obtient son premier succès d’estime à 19 ans, grâce un rôle dans la pièce Les voyous. Il se dirige un temps vers la mise en scène et fait briller le Théâtre du Grand-Guignol de ses derniers feux, en association avec Frédéric Dard, avec notamment Docteur Jekyll et Mister Hyde, La Chair de l’orchidée d’après James Hadley Chase, ou encore L’Homme traqué, d’après Francis Carco.

Il prend en charge en 1970 le théâtre populaire de Reims, expérimentant un théâtre traité comme un véritable spectacle cinématographique.

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Cinéma, musique, livres… la culture se relèvera-t-elle en 2021 ?

Les rock-stars ont le blues, les salles obscures et les musées broient du noir: mis à terre par le confinement, le monde de la culture ne devrait se relever que timidement en 2021. Passage en revue des différents secteurs en cinq points.

    • L’envie de lire, et après ?

Le confinement a donné envie de lire, mais le bilan n’est pas bon pour les libraires et les éditeurs. Après le printemps, catastrophique, de nombreux Français ont tenu à prouver leur attachement à leur librairie de proximité, mais ce rattrapage a bénéficié aux auteurs les plus connus. Les livres et éditeurs à faible exposition médiatique garderont un très mauvais souvenir de 2020.

La numérisation s’est accélérée: les libraires ont dû se plier, bon gré mal gré, au « click and collect » et certains lecteurs se sont mis au livre numérique ou audio. Selon la Fédération des éditeurs européens, « la hausse des ventes en ligne ne compense pas le manque à gagner en magasin ». La crise « a causé des dégâts graves pour le secteur » et fragilisé son « équilibre sain, mais délicat à tenir ».

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Cinéma : la fréquentation au plus bas depuis la fin de la première guerre mondiale

Le nombre d’entrées a chuté de presque 70 % en France cette année, avec une fermeture des salles presque la moitié de l’année. Les exploitants de cinéma déplorent un manque à gagner d’environ 1 milliard d’euros.
— Par Marina Alcaraz —

Année catastrophique pour le cinéma. Le nombre d’entrées a chuté de 69 %, alors que les salles ont fermé à deux reprises, au printemps et à l’automne, pour 162 jours au total, d’après un bilan du Centre national du cinéma et de l’image animée publié mercredi. Avec un peu plus de 65 millions d’entrées en 2020, la fréquentation est au plus bas depuis la fin de la Première guerre mondiale , selon les estimations de Comscore, soit au temps du cinéma muet… et de la grippe espagnole.

« Le cinéma a connu un début d’année déplorable, le pire depuis 2000 et la plus mauvaise performance mondiale, entre janvier et mi-mars. Puis, les deux confinements ont fait perdre quelque 95 millions d’entrées », explique Eric Marti, directeur de Comscore France. En outre, le nombre très limité de films américains, qui représentent habituellement environ la moitié des entrées a lourdement pesé.

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Claude Bolling, référence du jazz en France, s’est éteint

Le pianiste et chef d’orchestre a écrit de nombreuses musiques de films dont les plus célèbres sont celles de « Borsalino » et du « Magnifique ».

Un grand nom du jazz s’en est allé. Claude Bolling, pianiste, chef d’orchestre et compositeur, à qui l’on doit de nombreuses musiques de films comme celle de Borsalino, est décédé à l’âge de 90 ans. Claude Bolling, qui souffrait de différentes pathologies, s’est éteint mardi à l’hôpital de Saint-Cloud, à l’ouest de Paris, a annoncé son entourage à l’Agence France-Presse mercredi 30 décembre.

Né à Cannes le 10 avril 1930, il quitte Paris pour Nice pendant l’Occupation et suit l’enseignement de Marie-Louise « Bob » Colin, pianiste, trompettiste et batteuse dans un des nombreux orchestres féminins à la mode dans l’entre-deux-guerres. Elle l’encourage à revenir à Paris où il crée son premier orchestre à 16 ans et enregistre son premier disque à 18 ans. Disciple de Duke Ellington, le célèbre compositeur de jazz américain, il crée un « big band » de jazz en 1956 qui durera jusqu’à la moitié des années 2010, une longévité exceptionnelle. En France, il est considéré comme une référence dans le monde du jazz. Parmi ceux qui sont passés dans son « big band » ont figuré des musiciens réputés comme son saxophoniste alto Claude Tissendier.

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En salle ou  sur internet, des spectacles pour se divertir et pour réfléchir.

Mercredi 6 janvier à 19h

En salle, au cinéma : « Le lien qui nous unit ».

À Madiana, le 26 décembre de cette bien triste année 2020 avait lieu, en présence du réalisateur Pélagie Serge Poyotte et de ses trois acteurs principaux, l’avant-première du film “Le lien qui nous unit”.

Un titre alléchant s’il en est, en une période de “distanciation physique” nécessaire autant qu’imposée… Un film que l’on peut qualifier tout à la fois de road movie et de thriller psychologique : quelque part sur une route de Guyane, Solange en habit bleu de Touloulou (Jessica Martin) et son père Paul, personnage perdu dans une existence chaotique (Ricky Tribord), marchent, s’assoient un instant, font du stop et d’étranges rencontres. Ils tentent de nouer des liens, il faut le dire jusqu’alors fort inexistants, après de longues années d’absence et de silence… Mais le chemin l’un vers l’autre est difficile, qui sera aussi l’occasion de découvrir le pourquoi de ce costume de Carnaval porté hors saison de Carnaval… D’autres “masques”, rouges ou blancs, feront dans l’histoire de mystérieuses apparitions, accentuant cette impression de décalage et d’étrangeté ressentie par le spectateur.

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Ousmane Sy, « figure de la scène hip hop internationale », est mort

Le chorégraphe âgé d’une quarantaine d’années est décédé dans la nuit du samedi au dimanche 27 décembre.

Le chorégraphe Ousmane Sy, co-directeur du Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne (CCNRB) et «figure de la scène hip-hop internationale», est mort à l’âge de 40 ans, a annoncé le CCNRB dimanche. Ousmane Sy, qui codirigeait le CCNRB depuis janvier 2019 au sein du collectif FAIR-E, est mort dans la nuit de samedi à dimanche, selon un communiqué de presse. Selon franceinfo, il aurait été victime d’une crise cardiaque.

«Il était une figure renommée et incontournable de la scène hip-hop internationale. Sous le pseudonyme de Babson, il avait intégré le collectif Wanted Posse dans les années 90 et remporté la »battle of the year« en 2001», a souligné la maire (PS) de Rennes Nathalie Appéré, en saluant «un précurseur» qui «a réussi à imposer et faire reconnaître la richesse de la culture hip-hop dans la danse contemporaine».

«Recherche esthétique»

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Kassav en Facebook Live

Samedi 26 décembre 2020 à 16h ( heure de Guyane )

Le groupe Kassav’ a envie de vous faire un peu sortir de la morosité de fin d’année. Quatre de ses membres, Jocelyne Beroard et Georges Décimus en Martinique, mais aussi Jacob Desvarieux et Jean-Claude Naimro à Paris vous donnent rendez-vous, ce samedi, sur la page Facebook et Youtube de Kassav ainsi que plusieurs pages de médias.
 
Les quatre musiciens et chanteurs animeront « un faitout questions ­ réponses comme à la maison » pendant une heure. L’occasion de retrouver leur public en toute simplicité, un an après le concert des 40 ans et au moment de la sortie du DVD.

Ce samedi 26 décembre Kassav’ offre un beau cadeau de Noël aux internautes de France-Guyane et France-Antilles !

Le groupe Kassav’ a envie de vous faire un peu sortir de la morosité de fin d’année. Quatre de ses membres, Jocelyne Beroard et Georges Décimus en Martinique, mais aussi Jacob Desvarieux et Jean-Claude Naimro à Paris vous donnent rendez-vous, ce samedi, à 16 h (heure de Guyane) sur la page Facebook de France-Guyane.

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Mort d’Ivry Gitlis, violoniste virtuose et légendaire, à l’âge de 98 ans

Mondialement reconnu, surnommé le dernier Tsar du violon, l’extravagant musicien a joué dans les salles les plus prestigieuses et avec les plus grands orchestres.

Violoniste virtuose mondialement reconnu qui aimait partager sa passion avec le plus large public, Ivry Gitlis est décédé jeudi à l’âge de 98 ans, à Paris, a annoncé sa famille.

Sa mort est survenue jeudi matin, a précisé l’un de ses quatre enfants, David Gitlis. 

À l’aise dans tous les styles

Ambassadeur de bonne volonté de l’Unesco, créateur de nombreux festivals (Vence, Menton etc.) et premier artiste Israélien à se produire en URSS, le violoniste résidant en France avait une place à part dans le monde musical classique.

Il était notamment réputé pour ses interprétations souvent atypiques du répertoire classique. Mais il était également très à l’aise dans d’autres styles musicaux comme le jazz ou la musique tzigane.

Hommage de Renaud Capuçon

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Hommage à Jeannine Lafontaine, dite JALA

Sur le site MontrayKreyol, L’Association Les auteurs de Martinique proclame : « Lanné tala sé lanné Jala ! »

« Il était une fois deux amies, Sabine et Arlette, qui ont eu une idée géniale : rendre hommage à leur amie Jala de son vivant ! Eh oui, apprenons à dire aux gens que l’on aime, tout simplement qu’on les aime ! Ainsi, avec le groupe « Les Auteurs de Martinique¹ », fort de ses quatre ans d’existence, a été proclamée “Lanné tala sé lanné Jala”. »

Le groupe «Les Auteurs de Martinique», fondé pour fédérer les auteurs indépendants, auto-édités ou sous contrat d’édition, afin de leur donner une visibilité et créer un véritable marché du livre, est heureux de cette belle initiative autour de l’une de ses fondatrices. 

Les fondatrices, dites les «SAJ», sont : S : Sabine ANDRIVON-MILTON, A : Arlette PUJAR, J : JALA

L’hommage à Jala, la célébration d’une œuvre

Jala, ses deux tresses et ses tenues colorées, c’est plus de trente ans d’écriture, plus de trente ans d’animation et de proximité avec son public, avec les petits et les grands, d’ici et d’ailleurs.

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Une sélection d’opéras et de spectacles de danse en ligne

Rossi, Verdi, Shechter, Noureev… De nombreuses propositions sont accessibles sur une variété de plates-formes.

— Par Marie-Aude Roux(opéra) et Rosita Boisseau(danse) —

« Il Palazzo incantato », de Luigi Rossi

Une merveille que cet opéra romain, jamais revu sur scène depuis sa création en février 1642. L’aboutissement d’un rêve caressé depuis vingt ans pour le claveciniste et chef d’orchestre argentin Leonardo Garcia Alarcon, après qu’il l’a découvert par hasard dans la bibliothèque du Vatican. Fleuron de l’opéra de cour, Il Palazzo incantato est, musicalement, d’une munificence absolue. L’homogénéité de la distribution vocale, ainsi que l’aura qui enveloppe choristes et musiciens sous la direction flamboyante, sensuelle et raffinée de leur chef rendent à la musique de Rossi son éclat et son insigne originalité. Première immersion dans l’art lyrique pour le metteur en scène belge Fabrice Murgia, qui signe un travail remarquable d’intelligence et puissamment poétique.

« Il Palazzo incantato », de Luigi Rossi. Fabrice Murgia (mise en scène), Leonardo Garcia Alarcon (direction). Opéra de Dijon. Disponible gratuitement en replay jusqu’au 31 décembre sur Opera-dijon.fr.

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À La Martinique, le Théâtre  à l’école, ou « le blé en herbe » !

–– par Janine Bailly ––

Depuis de trop longues semaines déjà, le théâtre nous manque cruellement, et l’on se languit de reprendre le chemin interdit des salles de spectacle, où seule veille encore « la Servante », cette petite lampe qui la nuit reste allumée sur les plateaux quand le théâtre est fermé… fidèle éclaireuse dans l’ombre, pour que perdure et nous revienne bientôt la magie du rideau qui s’ouvre, ou plus simplement aujourd’hui la magie de l’obscurité qui se fait, laissant place à l’éblouissement des feux de la scène, à l’enchantement des mots, des textes, des voix et des corps. « Pour que la lumière jamais ne s’éteigne », dit Emmanuel Demarcy-Mota, qui sans faillir a maintenu le lien avec son public par des spectacles originaux, transmis en direct depuis le Théâtre de la Ville, précisant aussi que rien jamais ne remplacera le spectacle vivant, l’émotion partagée d’une salle frémissante, complice et, dans l’ombre, conquise.

Certes, ainsi que le dit le proverbe, “faute de grives on mange des merles”, et nous fûmes tenus de nous contenter, pour tromper notre impatiente attente, de captations et visioconférences offertes sur nos écrans… mais ici, à la Martinique, la vie culturelle lentement mais sûrement a repris son cours, puisqu’aussi bien, en raison d’une évolution épidémique différente, nous ne sommes plus soumis aux règles drastiques que la France se voit encore imposer.

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Sur France Inter, la chronique de François Morel

Paris, France, mardi 15 décembre 2020, Les Inrocks : « Rendez-vous est donné à midi sur la place de la Bastille. Les banderoles des syndicats sont portées par des gens en costume de clowns ou de Monsieur Loyal – leurs habits de travail ? – et les slogans pleuvent. “On va mourir, et même pas sur scène”, “Rideau sur la culture”, ou encore “La culture, nourriture essentielle”, peut-on lire sur les pancartes. La foule s’étend du haut des marches de l’Opéra Bastille à l’ensemble de la place, bondée. »

France Inter, vendredi 18 décembre 2020 : Incroyable François Morel ! Qui pour dénoncer une situation tragique passe par l’ironie. Qui dit à sa façon la souffrance qu’éprouvent les artistes à ne pas pouvoir être sur une scène de théâtre, à ne plus apparaître que sur nos petits écrans. Qui le dit avec son élégance, sa singularité et sa sensibilité coutumières. Toujours entre humour et poésie. Et en alexandrins, s’il vous plaît ! 

« Chacun a ses manies, chacun a son histoire.
La mienne comme d’autres est assez dérisoire.
J’aime aller me vêtir vers les huit heures du soir,
En prince ou en mendiant devant un auditoire.

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 » Le Dorlis de ces dames » pour la réouverture du T.A.C. samedi 19 décembre 2020 à 19h 30

Reprise d’un article écrit le 16 juillet 2017.

« Le dorlis de ces dames » : un quart de siècle et pas une ride

— par Roland Sabra —

Deux couples, deux maisons, deux modes de vie, des anciens et des jeunes, des gens du cru et des acculturés. Entre les deux dans une grotte, un ababa qui la nuit venue, fait perdre la tête aux dames du coin, un dorlis en un mot comme en cent. Personnage typiquement martiniquais, il n’existe pas en dehors de l’île aux fleurs, il se glisse la nuit dans le lit des femmes et leur impose des rapports sexuels à faire pâlir d’envie tous les DSK, Rocco Siffredi, et autres queutards de grands chemins. Il fait jouir les femmes et à l’occasion s’autorise quelques extras avec leurs maris. Rêve ou fantasme il a la réalité d’un désir, né sous l’esclavage quand le corps des femmes était nié, ravalé au statut d’objet.

« Le dorlis de ces dames » de Jocelyn Régina, écrit il y a 25 ans, ne s’appesantit pas sur le pourquoi et le comment de l’incube, ni sur les différentes figures qu’il a pris de la Mésopotamie à Rome en passant par la Grèce, ni sur son versant magico-religieux, médical ou psychiatrique.

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Disparition de Noureddine Saïl, pionnier du Septième Art marocain

— par Renaud de Rochebrune, dans Jeune Afrique —

Toute sa vie, il s’est battu pour développer l’industrie et la création cinématographique dans son pays, le Maroc, et en Afrique. Le Covid-19 l’a emporté : Noureddine Saïl est mort dans la nuit du 15 au 16 décembre à l’âge de 73 ans. Celui que tout le monde considérait à juste titre comme le « Monsieur-Cinéma » du Maroc, et comme une grande figure du cinéma africain, disparaît. Un homme de caractère mais aussi un homme d’action, parfois craint mais toujours respecté, qui a consacré sa vie au rayonnement du septième art sur le continent.

Impossible de ne pas être frappé par sa personnalité et sa grande culture quand l’on croisait son chemin. La première fois que nous l’avions vu, c’était il y a une trentaine d’années au Fespaco de Ouagadougou, où nous avions été étonné et séduit, lors d’un colloque quelque peu convenu, par la brillante intervention d’un orateur. Capable de disserter sans pédanterie et avec une évidente compétence sur l’avenir du cinéma africain en citant toute une série de grands penseurs, à commencer par Lacan, Noureddine Saïl tranchait assurément avec ses camarades de la tribune.

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À Saint Pierre, du 17 au 20 décembre 2020, deuxième édition du Festival Filao

Fabrice di Falco, chanteur lyrique martiniquais, est amoureux de la ville de Saint-Pierre depuis sa tendre enfance. Il organise depuis 2017 des évènements culturels dans l’Hexagone pour faire connaître cette ville d’art et d’histoire à son public, comme  à ses amis musiciens, comédiens ou journalistes. Il a créé le spectacle « Begin the Beguine » qui retrace l’histoire de Saint-Pierre, entre  musique classique et  musique traditionnelle. Grâce à des films comme Une voix lyrique au delà des mers (Production AxeSud), le chanteur d’opéra met l’accent sur Saint-Pierre car il souhaite rendre hommage à cette ville de culture, anciennement appelée « la Venise tropicale ». C’est pourquoi il a eu la volonté que le concours « Voix des Outre-mer » s’y installe, dès sa création. Depuis deux ans, le chanteur s’implique aussi dans le festival « le Mai de Saint Pierre ». Pour rappel, la ville a obtenu le label « Ville d’art et d’histoire » en 1990.

En ce mois de décembre 2020, Fabrice di Falco présente donc un festival d’art et d’histoire : le festival Filao, organisé par l’Association « Les Contre Courants », que préside Julien Leleu et dont Fabrice est le directeur artistique.

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Entends-tu ce que je te dis? Kouté mwen titak!

Entends-tu ce que je te dis? Kouté mwen titak!, une pièce de théâtre du Nouveau Théâtre expérimental (NTE), sera en diffusion sur le web à temps pour le congé des Fêtes. L’œuvre sera disponible en visionnement gratuit à partir du 18 décembre 2020 sur koute.net. Lancé et créé par plusieurs auteur(e)s, concepteurs, conceptrices et interprètes du Québec et de la Martinique, la pièce « met en scène ceux et celles que l’on a coutume de qualifier de râleurs, râleuses… ou comme on les désigne ici, chialeurs et chialeuses ».

Parce qu’une parole proférée, même pour soi, cherche encore quelqu’un pour l’entendre.

 

La pièce, l’histoire

« Entends-tu ce que je te dis? Kouté mwen titak! convoque des paroles lancées à la volée sur la place publique qui s’adressent à tout le monde et à personne en particulier; ce sont des cris en quête d’oreilles attentives. Dans toute société, il y a une parole déchaînée, atypique, qui s’élève parfois dans les lieux publics – dont les médias et les tribunes du web — et qui nous déconcerte par son aspect extravagant, transgressif, violent ou pathétique.

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