Catégorie : Arts de la scène

« Ponce Pilate, l’histoire qui bifurque », adaptation & m.e.s. de Xavier Marchand

Les 29, 30 & 31 octobre 2020 à 19h 30 au T.A.C.

« Un spectacle en résonance avec la question contemporaine de la relation du politique au religieux. » d’après le récit éponyme de Roger Caillois.

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Le Livre : 

Imaginons que Ponce Pilate ait décidé de faire libérer Jésus. Ainsi le sauveur est sauvé par le courage inattendu d’un fonctionnaire romain, connu pourtant pour sa prudence, sinon pour sa faiblesse. De sorte que Jésus vit jusqu’à un âge avancé, qu’il n’y a pas de christianisme et que presque aucun des événements des deux derniers millénaires ne se produit. Pilate n’a d’estime que pour la sagesse. Il se méfie des religions. Mais est-il sage de compter sur la sagesse pour transformer le monde ? C’est un des multiples problèmes que pose un ouvrage dont l’intérêt touche à la psychologie, à la philosophie de l’histoire et surtout à la théologie, entendue d’ailleurs en un sens très laïc, comme une branche spécialisée des mathématiques.

La Pièce

Faut-il condamner à mort celui qui se prétend le Messie ?

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« Cinéma à la fenêtre »: du 30 septembre au 11 novembre 2020 à Schœlcher 

« Abondance de biens ne nuit pas » dit-on. En sus du Festival International du Documentaire de Martinique et de Ciné-Tropiques se tient à partir du 30 septembre « Cinéma à la fenêtre » à Schœlcher. On ne s’en plaindra pas : la Martinique aime les embouteillages, suivis de disettes.  

Ce mercredi, le département culture de la Ville lance  donc son cycle de projections en plein air, « Cinéma à la fenêtre ». Films documentaires, court-métrages, rencontres avec des réalisateurs et acteurs sont au programme de ce nouveau concept qui s’adapte à la situation sanitaire.

Les élus et représentants associatifs du comité de réflexion sur le développement de la culture et des arts à Schoelcher, conduit par Christine Aliker, adjointe au maire, ont proposé de relancer dès cette semaine l’action culturelle, avec le « Cinéma à la fenêtre ». Pour la circonstance, l’exEspace Osenat où se situe la bibliothèque municipale, a été réaménagé pour recevoir le public, dans le strict respect des règles sanitaires : distanciation des sièges, sas d’entrée avec contrôle de la température, port du masque exigé.

Le programme

Mercredi 30 septembre à 18h00 à la bibliothèque municipale (ex-Espace Osenat), Case-Navire : Festival international du film documentaire (Protéa) « Les Révoltés du monde » – Film Champion mes parents – Roger Bambuck, Ghislaine Barnay, athlètes engagés, d’Aurélie Bambuck.

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Une lecture de Gaël Octavia, proposée par Hervé Deluge

Vendredi 30 octobre 2020, à 19 heures, Terre d’Arts vous invite au Domaine de Tivoli, pour une présentation en plein air du travail dirigé par Hervé Deluge, sur le texte de l’écrivaine Gaël Octavia, Cette guerre que nous n’avons pas faite. L’entrée y sera gratuite, avec masque obligatoire.

Au Parc de Tivoli, à Fort de France, le Collectif Terre d’Arts organise divers ateliers de pratique artistique. Son objet : « Fédérer et promouvoir les activités artistiques de ses membres, réunis au sein d’un collectif d’associations culturelles existantes et d’artistes indépendants, chacun pouvant agir de façon autonome ou collectivement, en fonction des accords pris en amont et des objectifs à atteindre (…) Organiser des évènements et des manifestations artistiques et culturelles, mettant en avant l’art, sous toutes ses formes, la danse, les arts plastiques, l’audio-visuel, le cinéma, l’écriture, la musique, le théâtre, etc ; créer des actions de médiation culturelle par la mise en place et la gestion d’ateliers d’initiation et de découverte artistique dans les domaines listés ci-dessus, mais aussi d’ateliers professionnels réservés aux artistes confirmés… »

Gaël Octavia

– Extraits de la biographie : Née le 29 décembre 1977 à Fort-de-France, elle vit et travaille actuellement à Paris.

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Le Cinémartinique Festival du 23 au 31 octobre 2020

— Présentation par Manuel Césaire —

D’une intention affermie,

D’une volonté de partage sans faille,

D’un désir éprouvé d’excellence,

D’une conception à l’improbabilité rassurante,

D’une gestation parfois surprenante, souvent encourageante,

D’une promesse digitale au mois de mars,

Le CinéMartiniqueFestival se présente à vous, à nous, en ce début de saison,

Telle une mousson tropicale fertilisante d’interculturalité, d’identités parcourues, d’humanisme lové.

Évènement, certes,Terminaison d’un cheminement volontariste et cohérent,assurément.

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S’intégrant dans un projet rhizomique voué à une offre qualitative dédiée à tous les publics, à une détermination de l’éducation à l’image, d’une territorialisation nourrissant par et nourrie de l’ADN pluridisciplinaire du projet de Tropiques Atrium.

La pluridisciplinarité, par sa mise en œuvre assumée et ses entremêlements provoqués, nourrit, féconde.

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« Dans un jardin qu’on dirait éternel », un film de Tatsushi Ōmori

Samedi 17 octobre à 17h. Salle Frantz Fanon

Avec Kiki Kirin, Haru Kuroki, Mikako Tabe
Nationalité Japonais
26 août 2020 / 1h 40min / Comédie dramatique

Synopsis :
Dans une maison traditionnelle à Yokohama, Noriko et sa cousine Michiko s’initient à la cérémonie du thé. D’abord concentrée sur sa carrière dans l’édition, Noriko se laisse finalement séduire par les gestes ancestraux de Madame Takeda, son exigeante professeure. Au fil du temps, elle découvre la saveur de l’instant présent, prend conscience du rythme des saisons et change peu à peu son regard sur l’existence. Michiko, elle, décide de suivre un tout autre chemin.

La presse en parle :
Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
Dans l’éternité de son jardin, tout en harmonie et délicatesse, Kirin Kiki donne au cinéma un dernier rôle grave et subtil, où l’art de la cérémonie du thé se mue en célébration de l’art d’une actrice, paraissant toucher à l’essence du sacré et de la grâce.

L’Humanité par Michèle Levieux
Avec « Dans un jardin qu’on dirait éternel », le cinéaste Tatsushi Ōmori adapte un best-seller japonais et donne à Kirin Kiki un sublime et ultime rôle.

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« La femme qui s’est enfuie », un film de Hong Sang-Soo

Vendredi 15 à 20h 30 & samedi 16 octobre à 15h. Salle Frantz Fanon.

Avec Kim Min-Hee, Seo Young-hwa, Saebyuk Kim
Nationalité Sud-Coréen
30 septembre 2020 / 1h 17min / Drame

Synopsis :
Pendant que son mari est en voyage d’affaires, Gamhee rend visite à trois de ses anciennes amies. A trois reprises, un homme surgit de manière inattendue et interrompt le fil tranquille de leurs conversations…

La presse en parle :

Le Monde par Mathieu Macheret
La Femme qui s’est enfuie, le dernier film du duo, marque en ce sens une sorte d’apogée, ouvrant pour ses héroïnes une parenthèse de douceur et de mélancolie, une ma­gnifique « surface de réparation » féminine.

Libération par Elisabeth Franck-Dumas
Il y a quelque chose de délicieux à contempler cette complicité qui n’a guère besoin de trop de mots, ces conversations banales à table auxquelles excelle depuis toujours Hong Sang-soo, et cette proximité physique qui rappelle la sororité ouatée qu’avait mise en place « Hotel by the River », le précédent film du Sud-Coréen, sorti fin juillet, dont la sérénité semble ici provenir de la nature environnante autant que de l’absence d’hommes.

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Martinique: couvre-feu « commercial » de 22h à 5h

Le Comité de Pilotage (Copil) Covid s’est réuni ce jeudi soir (15 octobre) en préfecture pour examiner et discuter les mesures annoncées la veille par le préfet. Plusieurs changements importants ont été opérés.

C’est finalement un « couvre-feu commercial » qui s’appliquera à la Martinique. Le Comité de Pilotage (COPIL), composé du préfet, de représentants de différents services de l’Etat et d’élus locaux (CTM, parlementaires, maires…) a trouvé un consensus.

La mesure s’appliquera de 22 heures à 5 heures aux restaurants, bars et salles de sport et, plus généralement, à l’ensemble des commerces. Le grand changement par rapport aux mesures annoncées ce mercredi 14 octobre, c’est que les bars et les salles de sport sont autorisés à ouvrir en journée, sous réserve de répondre à un protocole strict exigé.

Le couvre-feu débutera dès ce samedi 17 octobre.

Rendez-vous dans 15 jours

Le Copil a néanmoins acté une clause de revoyure dans 15 jours afin « d’évaluer si la mesure a permis de faire infléchir la courbe du Covid-19 », a indiqué Stanislas Cazellles. Pour le préfet, il s’agit de trouver « le bon dosage » entre les impératifs sanitaires et l’activité économique.

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« Les fleurs de Shanghai », un film de Hou Hsiao-Hsien

Jeudi 15 octobre 2020 à 20h 30 Salle Frantz Fanon

Avec Tony Leung Chiu Wai, Carina Lau, Michele Reis
Nationalité Chinois
18 novembre 1998 / 1h 54min / Drame
Date de reprise 22 juillet 2020

Synopsis :
Dans le Shanghai du siècle dernier, entre l’opium et le mah-jong, les hommes se disputaient les faveurs des courtisanes qu’on appelait les fleurs de Shanghai. Nous suivons les aventures amoureuses de Wang, un haut fonctionnaire qui travaille aux affaires étrangères, partagé entre deux courtisanes, Rubis et Jasmin.

La presse en parle :
Slate.fr par Jean-Michel Frodon
La reprise sur grand écran du film de Hou Hsiao-hsien déroule avec une douceur surréelle les violences d’un monde clos où se manifestent les ressorts les plus intimes de la comédie humaine.

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« Le capital au XXIè siècle », un film de Justin Pemberton, Thomas Piketty

Mercredi 14 octobre 2020 à 13h. Salle Frantz Fanon.

Nationalités Français, Néo-Zélandais
22 juin 2020 / 1h 43min / Documentaire

Synopsis :
Le capital au XXIè siècle est l’adaptation d’un des livres les plus importants de ces dernières années.
En mélangeant références à la pop culture et interventions d’experts parmi les plus influents de notre époque, le film est un voyage à travers l’histoire moderne de nos sociétés. Il met en perspective la richesse et le pouvoir d’un côté, et de l’autre le progrès social et les inégalités. Une réflexion nécessaire pour comprendre le monde d’aujourd’hui.

La presse en parle :
Culturebox – France Télévisions par Carine Azzopardi
Ce documentaire sur l’histoire des inégalités […] reste plus que jamais d’une actualité mordante en disséquant les ressorts historiques et économiques des différentes crises qui jalonnent le capitalisme. L’adaptation très efficace d’un essai paru en 2013.

Les Fiches du Cinéma par Gilles Tourman
Adaptant pour le grand écran le best-seller de Thomas Piketty, Justin Pemberton décrypte avec virtuosité, pédagogie et un sens narratif lumineux, le système capitaliste depuis le XVIIIe siècle et ses enjeux pour demain.

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Appel à écriture théâtrale tout public

Pour la saison théâtrale 2020-2021, l’association lance un nouvel appel à écriture théâtrale tout public. Où que vous soyez et qui que vous soyez… Vous écrivez des textes de théâtre EN FRANÇAIS et/ou EN CREOLE, en lien avec la Caraïbe ou les Amériques… Vos textes dramatiques nous intéressent !

DEVENIR DES TEXTES

Les textes sélectionnés seront soumis sous anonymat au Comité de Lecture Tout Public de TEXTES EN PAROLES (composé de dramaturges, d’universitaires et de professionnels du théâtre), qui aura la charge d’identifier un maximum de 6 textes lauréats.

Parmi les textes sélectionnés, le Comité de Lecture distinguera le PRIX TEXTES EN PAROLES DU MEILLEUR TEXTE DRAMATIQUE TOUT PUBLIC 2021.

Tous les textes-lauréats seront promus à l’occasion de lectures publiques et de rencontres avec leur auteur/auteure, dans le but de favoriser leur création.

Les textes-lauréats se verront ultérieurement publiés au format numérique aux Editions Textes En Paroles (www.textes-en-paroles.com).

Tous les auteurs et auteures, dont les œuvres auront été admises à la sélection (lauréats ou non), recevront les notices critiques du Comité de Lecture Tout Public de TEXTES EN PAROLES.

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Léonora Miano à propos de « Décolonisations. Du sang et des larmes »

— par Mehdi Derfoufi, le 13 octobre 2020, sur le site « De l’autre côté » —

Mehdi Derfoufi : Je relaie ici cet excellent texte de Léonora Miano¹, qui contribue avec pertinence au débat sur les productions Blanchard.

« Signer à la pointe du zizi.

Monsieur Pascal Blanchard fulmine de rage. J’ai osé émettre à propos de son travail quelques réserves, dire qu’il serait bon que d’autres s’expriment sur la question coloniale et offrent un regard différent. La tâche ne requiert pas que l’on soit pourvu d’un zizi pour la réaliser, ne serait-il pas temps que des femmes soient financées pour s’y atteler et que, comme votre servante, elles aient des attaches subsahariennes fortes ? Avec les même moyens, j’affirme que je produirais des œuvres plus justes, plus profondes, plus utiles à l’édification de lendemains féconds.

Mais revenons à l’enragé. Une voix dissonante dans un concert de louanges, et l’ami des opprimés prend le monde à témoin de l’outrage. Est-ce parce que la critique émane des rangs de ce public supposément captif qui devrait faire la révérence et remercier ?

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Haïti au TNB : « Médée, poème enragé », de Jean-René Lemoine

Le spectacle « Médée, poème enragé », du dramaturge haïtien Jean-René Lemoine, est repris au Théâtre National de Bretagne, à Rennes,  du mardi 13 au samedi 17 octobre 2020

« Médée, poème enragé », de Jean-René Lemoine, est un texte paru aux éditions Les Solitaires intempestifs. Interprètes du spectacle : Jean-René Lemoine et Romain Kronenberg. Metteur en Scène : Jean-René Lemoine.

Jean-René Lemoine : Né en Haïti, il passe sa petite enfance au Zaïre et son adolescence en Belgique. Après un parcours d’acteur entre l’Italie et la France, il se consacre essentiellement à l’écriture et à la mise en scène. Il s’installe définitivement à Paris en 1989, enseigne au Cours Florent, collabore avec l’Académie expérimentale des théâtres, et dirige régulièrement des ateliers de formation pour comédiens. Le dramaturge revisite les classiques du théâtre à la lumière du métissage culturel, leur conférant ainsi une force nouvelle, une portée personnelle et singulière. Sa pièce Erzuli Dahomey, déesse de l’amour a reçu le prix SACD de dramaturgie de langue française en 2009. Elle est entrée au répertoire de la Comédie-Française en 2012. Nous avons pu la voir à Fort-de-France, en 2017, au Théâtre Aimé Césaire, dans une mise en scène de Nelson-Rafaell Madel.

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« L’infirmière », un film de Koji Fukada

Mardi 13/10/20 à 20h 30. Jeudi 15/10/20 à 14h & 18h30. Salle Frantz Fanon.

Avec Mariko Tsutsui, Mikako Ichikawa, Sosuke Ikematsu
Nationalités Japonais, Français
5 août 2020 / 1h 44min / Thriller, Drame

Synopsis :
Ichiko est infirmière à domicile. Elle travaille au sein d’une famille qui la considère depuis toujours comme un membre à part entière. Mais lorsque la cadette de la famille disparaît, Ichiko se trouve suspectée de complicité d’enlèvement. En retraçant la chaîne des événements, un trouble grandit : est-elle coupable ? Qui est-elle vraiment ?

La presse en parle :
Bande à part par Olivier Pélisson
Plongée schizophrène dans l’âme humaine, le nouvel opus de Kôji Fukada est un drame malaisant et épatant, porté par une actrice époustouflante.

Ouest France par Thierry Chèze
Une ambiance fantastique qui rappelle le cinéma de David Lynch.

Culturebox – France Télévisions par Jacky Bornet
Le réalisateur japonais Kôji Fukada poursuit son art de l’ambiguïté dans un thriller feutré dont il a le secret.

Elle par Françoise Delbecq
Mine de rien, le nouveau film de Koji Fukada fait l’effet d’une bombe.

Femme Actuelle par La Rédaction
Menée dans un style réaliste et sans fioritures, cette histoire invite à ne pas juger les gens trop vite, car la vérité a des replis et des nuances forcément complexes, au Japon comme ailleurs.

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Akzak, l’impatience d’une jeunesse reliée

Samedi 17 Octobre – 20h Salle Aimé Césaire

Ce ballet choral ouvre une saison résolument tournée vers l’Afrique. Akzak réunit douze jeunes danseurs formés dans leurs pays respectifs – Tunisie, Burkina Faso, France, Maroc – par les pionniers de la danse contemporaine africaine. Après de nombreuses années de relations artistiques dans ces pays, Héla Fattoumi et Eric Lamoureux décident de créer un ballet avec cette jeunesse passionnée de danse. Le groove traduit parfaitement la vitalité de la jeunesse et son impatience à ouvrir un nouvel horizon de fraternité et d’universalité. Une grande fête joyeuse présentée pour la première fois en Île-de-France et qui depuis voyage.

Cette création s’intéresse aux énergies qui se lient, s’amplifient et convergent vers une puissance collective. Inspiré du terme turc aksak, qui signifie « boiteux» et désigne les principaux rythmes irréguliers rencontrés dans les Balkans, ce spectacle est pensé comme un retour à l’essentiel. C’est une danse des contrastes, entre ondulation et rupture. Un pont subtil entre plusieurs cultures où la musique impulse bel et bien le mouvement.

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Congo Jazz Band, pour écrire, dire et jouer les vérités qui font mal

— par Janine Bailly —

« Aucune des nations colonialistes n’avait une approche humaine ». Que dire alors lorsqu’un homme seul se déclare indûment propriétaire de ce vaste territoire qu’est le Congo ? Qu’il se donne sur les millions d’hommes qui le peuplent droit de vie et de mort ? Mohamed Kacimi et Hassan Kassi Kouyaté ont choisi ce pays d’Afrique, devenu la RDC, République Démocratique du Congo, pour nous parler du sort qui fut celui de tout un continent, lors que se le disputaient les “grandes” puissances européennes ; mais pourquoi le Congo plus spécialement ? Parce qu’il « cristallise toute la barbarie coloniale », esclavage, exploitation, travail forcé, dépouillement des richesses et des identités, négation même du statut d’être humain… que la conquête blanche y fut mythifiée en « mission de bienfaisance ».

Par une conférence précédant le représentation publique, puis par le spectacle et le bord de scène qu’ils nous ont proposés, l’écrivain et son metteur en scène ont voulu nous faire découvrir une Histoire, pour certains d’entre nous restée bien vague et lointaine, et surtout nous inciter à penser, nous ouvrir les yeux sur un pan terriblement tragique du passé du Congo dans ses chaînes avec la Belgique, et plus universellement sur le drame jamais vraiment assumé de la colonisation .

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« Hotel by the river », un film de Hong Sang-Soo

Mercredi 14 octobre 2020 à 20h 30 Tropiques-Atrium

Avec Ki Joo-bong, Kim Min-Hee, Song Seon-mi
Nationalité Sud-Coréen
29 juillet 2020 / 1h 36min / Drame
Synopsis :
Un vieux poète, qui loge dans un hôtel au bord d’une rivière, fait venir ses deux fils, pensant que sa fin est proche. Lieu de retrouvailles familiales, l’hôtel est aussi celui d’un désespoir amoureux : une jeune femme trahie par l’homme avec qui elle vivait vient y trouver refuge et demande à une amie de la rejoindre…

La presse en parle :
Télérama par Jacques Morice
L’infatigable réalisateur coréen réussit un nouveau grand film existentiel.

aVoir-aLire.com par Jérémy Gallet
Modèle d’épure, feutré par la neige environnante, le drame intimiste de Hong Sang-soo est une nouvelle perle dans une filmographie déjà très riche.

Cahiers du Cinéma par Olivia Cooper-Hadjian
La neige ne tombe jamais par hasard, du moins au cinéma. Dans le noir et blanc de Hotel by the River, elle constitue l’aplat sur lequel se détachent des figures ambigües, le doux tapis qui amortit les sentiments.

Critikat.com par Chloé Cavillier
Hotel by the River est sans doute l’un des films les plus mélancoliques du cinéaste.

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La 33e édition du Festival CIRCa, une édition singulière et solidaire

Auch – du 16 au 25 octobre 2020

Évènement majeur dans le paysage culturel national et européen, fortement ancré sur son territoire, le Festival CIRCa est depuis 33 ans le rendez-vous des passionnés de cirque. Il rassemble à Auch, pendant 10 jours, l’ensemble de la filière cirque (artistes, jeunes des écoles de cirque, programmateurs) ainsi qu’un large public. Il a su s’imposer, grâce au soutien de ses partenaires et des publics, comme le rendez-vous incontournable du secteur circassien en France et au-delà.

Mais nul doute que cette 33e édition ne ressemblera à aucune autre et nous sommes heureux que dans le contexte actuel, le Festival puisse se tenir et célébrer le cirque dans toute sa diversité et ses audaces.

 Certes il nous a fallu repenser le format de cette édition en nous adaptant aux mesures sanitaires en vigueur : réduction de jauges, réduction d’une partie des animations autour du Festival, moins de spectacles et de représentations. Nous faisons cependant tout notre possible pour que l’esprit de dialogue, d’échanges et de convivialité souffle une fois de plus dans la capitale gasconne pour témoigner de la créativité dont fait preuve le cirque, contre vents et marées.

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Contes et Musique dans la Cité

Ouverture du festival à la Bibliothèque Schoelcher, Fort-de-France à 18h30 mardi 13 octobre 2020.

Du 13 au 25 octobre 2020 – Bienvenue au Festival International ! prudence…

Cette édition spéciale mettra à l’honneur le martiniquais Michel PLATON. Avec l’équipe des conteurs de l’atelier Pratique du Conte de l’AMI, il accueillera les Artistes invités suivants : Mercedes ALFONSO (Cuba), Paola BALBI et Davide BARDI (Italie), Mireya BAYANCELA (Equateur), Olivier DE ROBERT (Ariège/France), Saulo GIRI (Panama), Khalid K (Maroc), Virginie KOMANIECKI (Drôme/France), Ulrich N’TOYO (Congo), Boni OFOGO (Cameroun), Caroline RIVAS (Colombie/France).

Noëlla TANASI comptera au nombre des conteurs du festival en tant que jeune conteuse professionnelle accompagnée par l’AMI.

Ouverture du festival à la Bibliothèque Schoelcher, Fort-de-France à 18h30 mardi 13 octobre 2020.

Le festival est organisé par l’Association Martinique Images (AMI) qui œuvre pour l’oralité et les écritures vivantes : le Conte est son principal outil d’action, soucieuse de transmettre ce Patrimoine Immatériel de la Martinique.

L’AMI accueille également toute l’année des artistes de talents en Résidence, pour faire découvrir d’autres cultures et d’autres modalités du conte, propose des pièces de Théâtre, des ateliers culturels et artistiques, de la formation, édite des ouvrages et organise des tournées.

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« Mignonnes », un film de Maimouna Doucouré

À Madiana les 8, 9, et 11 octobre 2020. Horaires ci-après.

Avec Fathia Youssouf, Medina El Aidi, Esther Gohourou
Nationalité Français
19 août 2020 / 1h 35min / Drame, Comédie

Synopsis :
Amy, 11 ans, rencontre un groupe de danseuses appelé : « Les Mignonnes ». Fascinée, elle s’initie à une danse sensuelle, dans l’espoir d’intégrer leur bande et de fuir un bouleversement familial…

La presse en parle :

Madinin’Art par Roland Sabra

Plongée dans un conflit de socialisation entre culture africaine islamisée et occidentalisation Amy au sortir de l’enfance, tout juste pubère, est traversée d’une dissonance cognitive qui la livre à elle-même. Elle se cherche confrontée aux deux figures identificatoires lui sont proposées : le corps effacé,  momifié sous le voile religieux ou le corps méprisé, galvaudé, exhibé comme marchandise. Deux faces d’une même négation de la femme. Elle va parer au plus pressé. Elle vient d’avoir ses premières règles. Selon les codes culturels de la société d’où viennent ses parents, elle peut être mariée d’office comme c’est arrivé à sa grand-tante qui le lui explique. C’est la dimension musulmane de la socialisation biface dans laquelle elle est plongée qu’il lui faut dans un premier temps conjurer.

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Mort de Bunny Lee, architecte du reggae

— Par Jacques Denis —

Surnommé «Striker» pour sa capacité à claquer du classique, il fut l’un des plus prolifiques et influents producteurs de l’âge d’or de la musique jamaïcaine, du early reggae au dancehall. Il est mort mardi, à 79 ans.

S’il ne fit pas partie du trio de tête des producteurs de la musique jamaïcaine, le «Big Three» composé de Duke Reid, Clement «Coxsone» Dodd et Prince Buster, Bunny Lee, mort mardi, n’en demeure pas moins l’un des producteurs qui auront le plus profondément marqué l’histoire du reggae et de tous les styles qui en ont découlé. Véritable mémoire de cette épopée, il aura fréquenté et souvent boosté tous ceux qui ont fait la grandeur de cette île, sachant comme peu raconter les petites histoires qui font le bonheur de tout interviewer.

L’autodidacte et débonnaire Bunny Lee – Edward O’Sullivan Lee pour l’état civil – eut pour premier maître Duke Reid, pour qui il officia en qualité de record plugger (chargé de placer les titres en radio) et qui saura parrainer ce poulain aux oreilles bien affûtées quand celui-ci passa derrière la console. En 1967, le natif de Greenwich Town, West Kingston, où il est né le 23 août 1941, commença une carrière qui serait jalonnée de succès, à commencer par My Conversation, un des classiques de Slim Smith, le leader des Uniques.

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Le guitariste légendaire Eddie Van Halen est décédé

Le fondateur du groupe de hard rock Van Halen s’est éteint à l’âge de 65 ans des suites d’un cancer. Il était considéré comme l’un des meilleurs guitaristes au monde. 

Il était une figure incontournable pour tous les amateurs de hard rock. Le guitariste Eddie Van Halen est mort à l’âge de 65 ans, a annoncé son fils sur Twitter, mardi 6 octobre. « Mon père, Edward Lodewijk Van Halen, a perdu son long et difficile combat contre le cancer ce matin », écrit Wolf Van HalenEddie Van Halen était né aux Pays-Bas mais avait grandi à Pasadena, près de Los Angeles.

Rendu populaire par son tube « Jump » en 1984, le groupe Van Halen avait été fondé dans les années 1970 par Eddie et son frère aîné Alex à la batterie accompagné du chanteur David Lee Roth.

De 1978 à 1998 le groupe a sorti douze albums, tous entrés dans le top 20 du Billboard 200. Le groupe compte plus de 75 millions d’albums vendus à travers le monde et plusieurs nominations aux Grammy Awards.

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L’actu des Planches!

L’hommage vibrant de Damon Albarn au génie musical de l’Afrique

Les sons et la danse l’emportent dans le « Vol du boli », présenté au Théâtre du Châtelet, à Paris.

Les indépendants de la culture organisent leurs Etats généraux

Cent cinquante délégués de lieux ou d’événements culturels se sont retrouvés à Lyon pour se réinventer après la pandémie.

« Le Vol du Boli », un spectacle hybride entre théâtre, musique, ombre et lumière sur les planches du Châtelet

Sur la scène du théâtre du Châtelet à Paris pendant trois jours, l’opéra « Le Vol du Boli » déterre un évènement historique oublié : le vol d’un fétiche animiste africain par l’écrivain Michel Leiris dans les années 1930.

« L’Empereur des boulevards » : une pièce pétillante sur Georges Feydeau, l’homme derrière le vaudevilliste

Après « Edmond », sur Rostand, c’est Georges Feydeau qui a les honneurs d’un biopic théâtral très enlevé, à son image.

Avec « Hauts plateaux », Mathurin Bolze offre une nouvelle voltige au cirque contemporain

La compagnie de cirque contemporain MPTA part en tournée en France avec ce nouveau spectacle qui promet beaucoup de poésie et de féerie sur des thématiques parfois délicates. 

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La nouvelle saison au théâtre Aimé Césaire

Premier spectacle : « Ponce Pilate – L’histoire qui bifurque », d’après le récit éponyme de Roger Caillois

Représentations au Théâtre Aimé Césaire, du 29 au 31 octobre 2020

Télécharger le programme de la saison 2020-2021

Le Livre : 

Imaginons que Ponce Pilate ait décidé de faire libérer Jésus. Ainsi le sauveur est sauvé par le courage inattendu d’un fonctionnaire romain, connu pourtant pour sa prudence, sinon pour sa faiblesse. De sorte que Jésus vit jusqu’à un âge avancé, qu’il n’y a pas de christianisme et que presque aucun des événements des deux derniers millénaires ne se produit. Pilate n’a d’estime que pour la sagesse. Il se méfie des religions. Mais est-il sage de compter sur la sagesse pour transformer le monde ? C’est un des multiples problèmes que pose un ouvrage dont l’intérêt touche à la psychologie, à la philosophie de l’histoire et surtout à la théologie, entendue d’ailleurs en un sens très laïc, comme une branche spécialisée des mathématiques.

La Pièce

Faut-il condamner à mort celui qui se prétend le Messie ? Ne vaut-il pas mieux une injustice qu’un désordre, sacrifier le bon sens à la raison d’État ?

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Congo Jazz Band, texte Mohamed Kacimi, m.e.s. Hassane Kassi Kouyaté.

Samedi 10 octobre 2020 à 20h – Salle Frantz Fanon

Congo Jazz band s’ouvre par le retour d’un voyage mouvementé à Kinshasa d’une troupe de musiciens. À leur retour, les musiciens doivent raconter, à un de leur collègue qui n’avait pu être du voyage, leur séjour mais aussi l’histoire du Congo qu’ils viennent de découvrir. Tout en évoquant l’histoire tragique du pays depuis son acquisition par le roi des Belges jusqu’à l’assassinat de Lumumba, les musiciens font voyager en même temps dans la mémoire musicale du pays.
Au Congo, la musique est aussi importante que le football au Brésil. Les chansons de Kabasele, auteur du mythique Cha Cha Cha l’indépendance, de Franco ou de Papa Wemba font partie de ce voyage.
Les évocations de l’histoire sont entrecoupées par des retours permanents au présent du Congo et de l’Afrique, cherchant toujours à voir quelles sont les incidences de ce passé tragique sur le quotidien dramatique des congolais et des africains aujourd’hui.
Congo Jazz band ne vise pas à être un cours d’histoire, au contraire, la pièce est une traversée en musique, un conte contemporain, tragique et drôle aussi, qui permet au public d’embarquer pour le Congo, et de découvrir sur place, c’est dire, au théâtre, comment et pourquoi ce pays si béni par les dieux est tombé à ce point aux mains des diables.

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