Catégorie : Arts de la scène

Hugo, l’exil, la rage, le rêve : hier et aujourd’hui !

— par Janine Bailly —

Pour évoquer un géant de la littérature française, sur la scène du théâtre Aimé Césaire un petit homme, sobre costume sombre et pilosité poivre et sel à la Hugo des derniers portraits… C’est Paul Fructus, venu nous parler de l’écrivain mais aussi, et peut-être surtout, de l’homme. Non pour graver une figure dans le marbre, mais pour nous émouvoir, nous interpeller, et faire émerger de la mémoire des souvenirs d’école, réminiscences de ces séances de récitation obligée, aujourd’hui quelque peu tombées en désuétude, et qui inscrivaient à jamais en nous les vers du poème Demain dès l’aube — que l’on entendra en dernière partie de spectacle, dit vers nous debout droit en devant de scène, comme en confidence, avec simplicité, une simplicité touchante d’être libre du moindre excès mélodramatique, alors que s’efface l’accompagnement musical qui par ailleurs souligne, soutient, ou lie intelligemment les envolées de mots, en sons doux ou riants ou coléreux, accordés aux textes entendus.

Tout au long de la soirée, nous oscillons, avec le comédien, et non sans bonheur, entre sourire et larmes, tendresse et colère, humour et gravité.

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Lancement de Culturebox, une chaîne éphémère pour soutenir la culture

France Télévisions lance début février une chaîne éphémère baptisée Culturebox, « accessible sur tous les écrans ». Elle disparaîtra avec la réouverture des lieux culturels.

France Télévisions va lancer début février une chaîne éphémère sur la TNT, pour soutenir la culture particulièrement pénalisée par la crise du Covid-19. Culturebox sera diffusée jusqu’à la réouverture des lieux culturels, a annoncé vendredi 22 janvier le groupe public dans un communiqué.

Cette chaîne gratuite reprend le nom du site de France Télévision regroupant des contenus culturels, qui avait lui-même repris celui de l’ancien site d’information culturelle du groupe. Elle sera accessible sur « tous les écrans, notamment sur le bouquet de le TNT ».

Elle proposera des concerts, spectacles et autres captations de festivals, dont des spectacles inédits, ainsi qu’un rendez-vous quotidien avec des invités du monde de la culture, et des rediffusions de programmes culturels produits par le groupe public.

La chaîne s’arrêtera quand les salles rouvriront

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« Hugo. L’exil, la rage, le rêve », les rêveries d’un promeneur « hugolâtre »

— Par Julie Monrapha —

Paul Fructus est revenu en Martinique sept ans après l’adaptation dramaturgique des « Travailleurs de la mer » de Victor Hugo.2 Cette nouvelle création confirme que l’auteur et interprète est un « hugomaniaque, hugolâtre(1), si vous préférez. »3 La scène est offerte à nos yeux de spectateur avant que la pièce ne commence. Nous apercevons un piano, un xylophone, quelques tambours, une mappemonde suspendue à ce qui ressemble à une penderie, et une chaise en première ligne, côté cour. Nous espérions assister à une pièce de théâtre, et voilà que notre vue présage un orchestre.

Mais les sens peuvent être trompeurs. Paul Fructus surgit sur scène à 19h30, alors que la salle n’est pas encore plongée dans le noir. A la manière de la commedia dell’arte, il affirme être atteint d’un symptôme : la hugomania.

Dès lors, nous suivons les déambulations littéraires de l’interprète, entre le Paris de Napoléon III et l’exil à Guernesey, le tout savamment construit sur les écrits épistolaires, poétiques et romanesques de Victor Hugo. Le public est alors endoctriné par Paul Fructus, qui nous livre sa passion pour le poète romantique.

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« HUGO. L’exil, la rage, le rêve », adaptation & interprétation Paul Fructus

21, 22, 23 janvier à 19h30 au T.A.C.

Adaptation, interprétation Paul FRUCTUS
Composition musicale, accompagnement Marie-Claire DUPUY
Lumières, régie générale Pierre VIGNA
Assistanat et direction d’acteur Isabelle HERVÉ
Lumières et vidéo Romain GRENIER
ProductionLe Temps de Dire / Sea Art

La pièce

Une nouvelle traversée de l’océan Hugo se prépare. La météo s’annonce capricieuse et c’est bien cela qui est tentant…..Victor Hugo à tous les temps, à tous les vents de l’esprit. Cap sur les orages de l’écrivain, exilé tonnant sa révolte depuis les îles anglo-saxonnes. Victor Hugo, au fil de sa vie, aura affronté : la mort brutale de son fils Charles, de sa fille Léopoldine, l’internement d’un frère et la folie de sa seconde fille, Adèle… Sans oublier le passage clandestin de frontières, la sauvagerie d’une horde caillassant les fenêtres de sa maison bruxelloise, la police de Napoléon III lancée à ses trousses et dix-neuf années d’exil dans les îles anglo-normandes. De quoi laisser un homme sans voix. Et pourtant cette voix ne cessera, jusqu’à son dernier souffle de chanter la révolte, la foi dans l’homme et dans un bonheur à portée d’humain.

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« J’ai rencontré Dieu sur Facebook », une déception amoureuse

Le patriarcat vs la fonction paternelle

— Par Roland Sabra —

Ahmed Madani était attendu. Avec impatience. «Illumination(s) », « F(l)ammes »  avaient enthousiasmé les publics d’ici et d’ailleurs. Des traces en témoignent sur Madinin’Art . Et il y a des déceptions amoureuses que l’on cache, que l’on refoule. Je croyais avoir oublié «  J’ai rencontré Dieu sur Facebook » vu dans le tourbillon avignonnais il y a aura bientôt trois ans. Bizarre !

De quoi s’agit-il ? Une mère, Salima (Mounira Barbouch), est allée, après plus de quinze ans d’absence, au bled pour y enterrer sa mère, non pas aux cotés du père mais près de sa grand-mère maternelle. Elle y a mis la main à la pâte, en participant au creusement de la tombe. De retour à Sevran, en banlieue parisienne, elle retrouve sa fille âgée de quinze ans, Nina ( Louise Legendre) qui, elle aussi frappée par un deuil, vient de perdre Kim sa meilleure amie, sa « presque jumelle ». Salima et Nina vivent seules. Le père de Nina, un « français de France », lui a donné son patronyme, Breton, est resté quelques temps, s’est déchiré avec sa femme, puis est parti pour une autre vie.

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« La conspiration des belettes », un film de Juan José Campanella

Avec Clara Lago, Graciela Borges, Oscar Martinez
Nationalités Argentin, Espagnol
/ 2h 09min / Comédie, Drame

Synopsis :
Mara Ordaz se souvient avec nostalgie du temps où elle était une diva du cinéma argentin. Son trophée qui trone au pied de son escalier dans sa grande maison est là pour pour lui rappeler. Elle vit désormais avec son mari, et un réalisateur et un scénariste, désormais à la retraite. Les jours passent entre, entre sarcasmes et disputes. Leur vie est bouleversée quand débarquent Barbara et Francisco, deux jeunes agents immobiliers qui lorgnent sur leur grande propriété. Si Mara est prête à vendre, les trois autres septuagénaires sont bien décidés à ne pas se faire chasser de chez eux. Un jeu de dupes commence…

La presse en parle :

Critique film
Une vieille demeure isolée où habite, tel un fantôme car oubliée de tous, une célébrité de l’âge d’or du cinéma. Quel cinéphile qui se respecte ne pense pas immédiatement au chef-d’œuvre de Billy Wilder en entendant cette prémisse ? Or, avec La Conspiration des belettes, on arpente au moins autant le Boulevard du crépuscule qu’on goûte à l’Arsenic et vieilles dentelles de Frank Capra.

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« Mimie & Lisa », un film de Katarina Kerekesova

Lundi 8 février – 16h — Mardi 9 février – 15h — Salle Frantz Fanon 

De Katarina Kerekesova
Nationalité slovaque

Synopsis :
Tout peut arriver les yeux fermés
Timide et non-voyante, Mimi perçoit le monde différemment grâce à ses autres sens. Lisa, sa voisine délurée, est toujours prête à provoquer des situations amusantes. Les deux petites filles reviennent dans ce nouveau programme de 4 courts-métrages afin de nous faire vivre la magie de Noël, avec l’imagination pour seule frontière.

La presse en parle :
A voir-A Lire
Deux ans après la sortie de leurs premières aventures au cinéma, la timide Mimi, non-voyante, et son extravagante amie Lisa sont de retour pour quatre nouvelles aventures. On y retrouve un univers visuel riche et très travaillé, où le mouvement du dessin animé en 2D est esthétiquement très proche du papier découpé. C’est épuré et coloré.
À l’approche des fêtes de fin d’année, c’est principalement autour de la thématique de Noël que se structure principalement ce petit programme.
Nos héroïnes fêtent la fin de l’automne avec une étrange course de vers de terre, s’exercent à la pâtisserie – peut-être pour faire une bûche – en mettant un peu trop de Monsieur Levure dans leur préparation, faisant gonfler leur gâteau jusqu’à ce qu’il remplisse toute la cuisine, et s’en vont au pays des jouets pour sauver un vieux chien abandonné, qui pourrait bien servir de guide à Mimi.

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« Linnea dans le jardin de Monet », un film de Christina Bjork, Lena Anderson

Lundi 8 février – 15h Salle Frantz Fanon – Tropiques Atrium Scène nationale — A partir de 8 ans

de Christina Bjork, Lena Anderson

Animation
Audio : Français DD 2.0

Synopsis
En feuilletant un livre sur le peintre Claude Monet, Linnea rêve de se promener dans la verdure du jardin du peintre, au bord des eaux remplies de nymphéas… Avec son voisin Monsieur Blomkvist, ils décident de faire réellement ce voyage en France pour visiter le jardin à Giverny et voir ses peintures dans les musées.

Une médiathèque en parle :
Mediathèque La Drome
Tout part d’un album de la bibliothèque de Monsieur Bloom, dans lequel Linnéa découvre une toute petite reproduction d’un tableau de Monet, celui qui représente des nénuphars sur un étang. Elle est fascinée, et cette fascination va la mener jusqu’en France, à la découverte du peintre et de son oeuvre… D’abord au Musée Marmottan de Paris, où se trouve la plus importante collection d’oeuvres de Monet au monde ̊ ! Puis à Giverny, où elle va visiter la maison du peintre et ses incroyables jardins…

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« Une vie secrète », un film Jon Garaño, Aitor Arregi, José Mari Goenaga

Lundi 1er février – 20h30 — Mardi 2 février – 20h30 — Vendredi 12 février – 20h30. Salle Frantz Fanon

Avec Antonio de la Torre, Belén Cuesta, Vicente Vergara
Nationalités Espagnol, Français
28 octobre 2020 / 2h 27min / Drame

Synopsis :
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
Espagne, 1936. Higinio, partisan républicain, voit sa vie menacée par l’arrivée des troupes franquistes. Avec l’aide de sa femme Rosa, il décide de se cacher dans leur propre maison. La crainte des représailles et l’amour qu’ils éprouvent l’un pour l’autre condamnent le couple à la captivité.

La presse en parle :
Culturebox – France Télévisions par Jacky Bornet
Inspiré de faits réels, ce long métrage d’une incroyable intensité dévoile une facette mal connue de l’histoire du franquisme.

Ouest France par Thibault Liessi
Malgré ses longueurs, ce huis-clos se révèle aussi passionnant dans son questionnement sur ce que signifie être résistant que sur les dommages collatéraux de ce comportement sur une famille unie.

Femme Actuelle par Sabrina Nadjar
Totalement surréaliste, et pourtant authentique, cette histoire tient à la fois du thriller intimiste du document historique et du drame psychologique.

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« Balloon », un film de Pema Tseden

Lundi 1er février – 18h30 — Mardi 9 février – 20h30  — Mardi 23 février – 14h–Salle Frantz Fanon –

De Pema Tseden
Avec Sonam Wangmo, Jinpa, Yangshik Tso
Nationalité Chinois Drame

Synopsis :
Au cœur des étendues tibétaines, Drolkar et son mari élèvent des brebis, tout en veillant sur leurs trois fils. En réaction à la politique de l’enfant unique imposée par Pékin, elle s’initie en secret à la contraception, pratique taboue dans cette communauté traditionnelle. La maigre réserve de préservatifs qu’elle se procure au compte-gouttes devient alors son bien le plus précieux. Le jour où elle surprend ses enfants en train de jouer dehors avec les « ballons » volés sous son oreiller, Drolkar sait aussitôt qu’elle va devoir tout affronter : les reproches des aînés, le poids de la tradition, le regard des hommes. Et une naissance à venir…

La presse en parle :
Abusdeciné.com par Olivier Bachelard
Balloon » est une chronique tibétaine douce amer mêlant les thématiques de la reproduction et de la réincarnation. Soulignant les contradictions entre ces deux, le scénario déroule sereinement une histoire de contraception (les ballons avec lesquels jouent les enfants ne sont en fait que des préservatifs gonflés), de potentiel avortement et de croyance en la réincarnation prenant des dimensions particulières du fait de la mort récente du grand père.

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« In the Mood for Love », un film de Wong Kar-Wai

Mardi 23 février – 20h30 – Salle Frantz Fanon –

Avec Tony Leung Chiu Wai, Maggie Cheung, Rebecca Pan
Nationalités Français, Hong-Kongais

Synopsis :

20 ans après, redécouvrez au cinéma le film romantique ultime, dans une copie restaurée 4K exceptionnelle… Hong Kong, 1962. Mme Chan loue une chambre chez Mme Suen. Le même jour et sur le même palier, s’installe M. Chow. Leurs conjoints sont souvent absents. Un jour, M. Chow et Mme Chan découvrent que leurs époux sont amants. Blessés, ils se fréquentent alors de plus en plus et développent eux aussi une liaison…

La presse en parle :
Aden par Philippe Piazzo
L’histoire d’un frisson à l’écoute d’une mélodie. Une sensation très physique d’être perdu en terrain connu. Un instant d’éternité.

Chronic’art.com par Grégoire Bénabent
(…) derrière cette variation sur le thème éternel du rendez-vous manqué se cache un mélo aux allures expérimentales dont la construction abstraite et sophistiquée n’est pas -bien au contraire- ennemie des larmes.

L’Humanité par Jean Roy
Sublimement, Wong Kar-Wai brasse le meilleur du cinéma mondial, européen comme d’Extrême-Orient, renonçant aux expérimentations formelles de ses derniers titres pour retrouver le classicisme charnel de ses débuts.

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Côté Ciné : le Palmarès du « Prix Lumières 2021 »

« Après une année 2020 marquée par la pandémie, la fermeture des salles de cinéma et l’arrêt des sorties de films, l’Académie des Lumières, présidée par la journaliste américaine Lisa Nesselson, est heureuse de pouvoir soutenir plus que jamais l’excellence et la diversité du cinéma français ». Heureuse de célébrer toute l’industrie du cinéma, qui a répondu avec courage et détermination au défi imposé.

Les « Prix Lumières du cinéma », également surnommés les “Golden Globes français”, sont décernés depuis un quart de siècle. Ils inaugurent dès le mois de janvier la saison des prix cinématographiques, en récompensant les talents du cinéma français de l’année écoulée ; ils donnent aussi la tendance à venir. Le palmarès est décerné par les 123 correspondants de la presse internationale, issus de 36 pays.

Un « Lumière » est un trophée créé par la Monnaie de Paris, signé Joaquín Jiménez, qui le décrit en ces mots : « Paris, ville lumière, et sa flamme, son phare. Lumière dans le noir, la salle de cinéma. En gravure les lumières existent aussi, elles sont des ouvertures traversantes dans la matière, elles permettent le passage. Le trophée représente donc une bande flamme dont l’âme, le foyer, la mèche, est la tour Eiffel. Cette

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« Les eaux noires », un film de Youssef Chahine

Mardi 23 février – 16h – Salle Frantz Fanon

Avec Faten Hamama, Ahmed Ramzi, Hussein Riad
Nationalité Égyptien
1956 / Reprise le 14 novembre 2018 / 2h 00min / Comédie dramatique

Synopsis :

De retour à Alexandrie après trois d’absence, Ragab, un jeune marin, débarque en plein conflit social entre le directeur du port et les dockers. On lui fait croire que sa fiancée entretient une liaison avec le fils du patron. Ragab se laisse manoeuvrer jusqu’au moment où un ouvrier trouve la mort.

La presse en parle :

Sens Critique :

Formellement le film est une réussite. Il réussit à être plus beau que Ciel d’enfer et Gare centrale, même s’il y a toujours cette approximation dans les scènes où deux personnages se tapent dessus que dans Ciel d’enfer. Le travail sur les lumières et par extension les contrastes est très bien fichu.

Universalis :

En retournant à sa ville natale, déjà filmée dans Eaux noires, Chahine met en scène son amour du cinéma à travers le personnage de l’adolescent Yehia. Paradoxe de son cinéma à la première personne, la place centrale qu’occupe cet alter ego explicite ne l’amène pas pour autant à dissimuler l’agitation du monde : l’action se déroule en 1942, alors que les troupes de Rommel menacent d’envahir la ville.

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« Zama », un film de Lucrecia Martel

Avec Daniel Giménez Cacho, Lola Dueñas, Juan Minujin
Nationalités argentin, brésilien, espagnol, dominicain, français, mexicain, portugais, néerlandais, suisse, américain, libanais
Argentine – 2018 – 1h54 – VOSTF
Drame, Historique

Synopsis :

Fin du XVIIIème siècle, dans une colonie d’Amérique latine, le juge don Diego de Zama espère une lettre du vice roi du Río de la Plata signifant sa mutation pour Buenos Aires. Souffrant de l’éloignement et du manque de reconnaissance, il perd patience et, pour se libérer de son attente, se lance à la poursuite d’un mystérieux bandit.

La presse en parle :

Bande à part par Olivier Pélisson

Une fresque enchanteresse sur les terres latino-américaines de la fin du XVIIIe. Un périple, une évasion, une hallucination.

Cahiers du Cinéma par Nicolas Azalbert

La dernière demie-heure, démente, atteint des sommets psychédéliques qui rappellent la fin d’Apocalypse Now, Dead Man ou Jauja. C’est dire où se situe aujourd’hui le cinéma de Lucrecia Martel.

Libération par Marcos Uzal

[…] l’aventure du récit se double aussi d’une aventure des sens, que la mise en scène magistrale et constamment surprenante de Lucrecia Martel parvient à faire éprouver au spectateur, de la première à la dernière minute du film.

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« Perfect blue » un film de Satoshi Kon

Vendredi 12 février 18h30 – Salle Frantz Fanon –

Avec Marie-Eugénie Maréchal, Véronique Alycia, Gérard Rinaldi
Nationalité japonais
8 septembre 1999 / 1h 21min / Animation, Thriller / Date de reprise 9 mai 2018

Synopsis :
Interdit aux moins de 12 ans
Mima est une icône pop, membre d’un « girls’ band » à succès. Quand elle décide de quitter le groupe pour devenir vedette d’une série télévisée, ses fans se désolent. Aussitôt, sa vie tourne au cauchemar. Elle reçoit des messages menaçants sur Internet et d’inquiétants événements entourent Mima et ses proches : des hallucinations, des menaces et pire encore… des meurtres.

La presse en parle :
Cinopsis.com par Olivier Loncin
(…) un manga animé d’honnête facture.

Le Monde par Jean-François Rauger
Perfect Blue invente un univers à la fois réaliste et abstrait, fonctionnant comme un monde de réseaux, de connexions secrètes. Le spectateur est comme transporté au gré des innervations et des circonvolutions d’un énorme cerveau.

Le Parisien par Eric Leguèbe
L’ambition narrative est à la hauteur de l’habileté du graphisme. Dans le domaine de l’animation japonaise « Perfect Blue » est ce qu’on aura vu de meilleur depuis « Akira », de Katsuhiro Otomo.

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« Le sel des larmes » , un film de Philippe Garrel

Vendredi 19 février – 14h – Dimanche 21 février – 19h30 – Vendredi 26 février – 19h30

Avec Logann Antuofermo, Oulaya Amamra, André Wilms
Nationalités français, suisse

15 juillet 2020 / 1h 40min / Drame, Romance

Synopsis :
Les premières conquêtes féminines d’un jeune homme et la passion qu’il a pour son père. C’est l’histoire d’un jeune provincial, Luc qui monte à Paris pour passer le concours d’entrée à l’école Boulle. Dans la rue, Il y rencontre Djemila avec qui il vit une aventure. De retour chez son père, le jeune homme retrouve sa petite amie Geneviève alors que Djemila nourrit l’espoir de le revoir. Quand Luc est reçu à l’école Boulle, il s’en va pour Paris abandonnant derrière lui sa petite amie et l’enfant qu’elle porte…

La presse en parle :

Cahiers du Cinéma par Charlotte Garson
Tout laisse à penser que depuis qu’il est revenu à une économie plus réduite qui a fini par faire méthode (peu de personnages, tournages courts pour films courts), c’est-à-dire depuis La Jalousie, Philippe Garrel élague, retranche ou va tout simplement droit à l’essentiel – et de ce fait intemporel – de ce qui lie intimement les amants.

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« Elle et lui », un film de Leo McCarey

Mardi 23 février – 18h30 Salle Frantz Fanon

De Leo McCarey
Avec Cary Grant, Deborah Kerr, Richard Denning
Nationalité américain
2 octobre 1957 / 1h 55min / Romance, Drame
Date de reprise 16 décembre 2015

Elle et lui (titre original : An Affair to Remember) est considéré comme l’un des plus grands films d’amour de tous les temps par l’American Film Institute, il s’agit d’un remake du film Elle et lui (Love Affair) réalisé dix-huit ans plus tôt par Leo McCarey lui-même avec Charles Boyer et Irene Dunne.

Synopsis
Terry McKay, jouée par Deborah Kerr, est une ravissante chanteuse de cabaret. Au cours d’une traversée sur un paquebot, elle rencontre Nickie Ferrante (Cary Grant), coureur de jupon renommé, d’origine italienne. Ils tombent irrésistiblement amoureux, mais sont chacun déjà fiancés. Ils décident que si leur amour est réel et fort, il survivra à 6 mois de séparation. Mais un accident empêche Terry de se rendre au rendez-vous.

Résumé détaillé
On en parle à la télévision comme à la radio : le célèbre séducteur Nickie Ferrante prend le bateau pour l’Amérique afin d’aller y épouser Lois Clark, héritière de l’une des plus grandes fortunes du pays.

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« Sous les étoiles de Paris », un film de Claus Drexel

Mardi 9 février – 18h30 Salle Frantz Fanon

Avec Catherine Frot, Mahamadou Yaffa, Jean-Henri Compère
Nationalité français / 1h 30min / Comédie dramatique, Drame, Comédie

Synopsis :
Depuis de nombreuses années, Christine vit sous un pont, isolée de toute famille et amis. Par une nuit comme il n’en existe que dans les contes, un jeune garçon de 8 ans fait irruption devant son abri. Suli ne parle pas français, il est perdu, séparé de sa mère… Ensemble, ils partent à sa recherche. A travers les rues de Paris, Christine et Suli vont apprendre à se connaître et à s’apprivoiser. Et Christine à retrouver une humanité qu’elle croyait disparue.

La presse en parle :
BIBA par Briag Maruani
Claus Drexel, réalisateur du magnifique documentaire sur les sans-abri « Au bord du monde » (2014), passe à la fiction avec une grande justesse, sans jugement ou vision trop manichéenne.

CNews par La rédaction
[Un] duo drôle et émouvant.

Le Figaro par Olivier Delcroix
Sous les étoiles de Paris s’avère une drôle et terrifiante traversée de Paris. Bien sûr, certains diront que la fable est cousue de fil blanc.

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« Petites danseuses », un film de Anne-Claire Dolivet

Lundi 08 février — 18h30 — Mardi 09 février — 16h  Salle Frantz Fanon

Nationalité Français
1h 30min / Documentaire

Synopsis :
À quoi ressemble la vie de petites filles qui rêvent de devenir des danseuses étoiles ? Elles ont entre 6 et 10 ans. À la maison, à l’école ou dans la rue, elles vivent la danse avec passion. Mais comment grandir dans un monde de travail intensif, d’exigence et de compétitions quand on est si petite ?

Entretien avec Claire Dolivet
Comment vous est venu le désir de réaliser PETITES DANSEUSES ?
Ça fait très longtemps que j’ai envie de faire un film sur la danse. Moi-même, étant petite, je voulais être danseuse. Quand ma fille a manifesté le désir de danser à son tour, j’ai eu à cœur de lui transmettre cette passion. Et je suis tombée sur le petit cours parisien de quartier de Muriel, dont j’ai très vite compris qu’il ne s’agissait pas seulement d’un petit cours amateur de quartier : on y trouve aussi un cursus Danse Études, que les filles, à partir de neuf ou dix ans et quelquefois encore plus jeune, peuvent suivre les après-midis si elles bénéficient d’un horaire aménagé pour les études.

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Maher Beauroy – Insula II – Hommage à Frantz Fanon

Samedi 23 janvier 19h30 – salle Aimé Césaire

Maher Beauroy est un pianiste martiniquais.

Il commence le piano à l’âge de 5 ans et deux ans plus tard, il quitte les leçons données par sa mère pour intégrer l’académie de musique de Fort-de-France où il entame ses études de piano classique.

En 2002 à l’âge de 15 ans. Maher Beauroy quitte  son cursus classique pour apprendre le jazz et la musique contemporaine au SERMAC (école d’art créée par Aimé Césaire).

Dans cette école, il a rencontré de grands professeurs de musique martiniquaise comme Claude CésaireSylvie Answer, Claude Banys ou Luther François

Il a été primé par la prestigieuse école Berklee College Of Music (Boston, USA), du Performance Piano Award 2016.

La musique de Maher Beauroy, c’est une mélodie entre tradition et modernité, un mélange de jazz, pop et de rythmes caribéens.

Création Insula

Insula est né en 2016 à l’initiative de Maher Beauroy, pianiste martiniquais, Redha Benabdallah, joueur de oud et musicologue franco-algérien, Adriano Tenorio, percussionniste brésilien. Ce trio a composé une œuvre créant un pont entre la musique du Maghreb et le jazz caribéen.

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« The great green wall », un documentaire de Jared P. Scott

Mardi 19 janvier – 20h30. Salle Frantz Fanon.

Avec Inna Modja
Nationalité britannique
1h 32min / Documentaire

Synopsis
The great green wall est Le projet ambitieux de faire pousser un mur d’arbres de 8 000 km s’étendant du Sénégal à l’Ethiopie. Cette ceinture doit lutter contre la désertification progressive de la région due aux changements climatiques mais également d’éviter les conflits croissants et les migrations massives. La musicienne malienne Inna Modja nous accompagne dans ce voyage musico-écologique le long de cette grande muraille verte et nous aide à comprendre ce qui n’est plus uniquement un enjeu africain mais mondial !

La presse en parle :

Télérama par Mathilde Blottière
Mais l’optimisme reste de mise : loin des clichés misérabilistes, le film révèle un continent (et une jeunesse connectée) qui rêve de prendre son destin en main en luttant contre un problème mondial.

aVoir-aLire.com par Laurent Cambon
Un magnifique voyage dans ces espaces magnifiques de l’Afrique centrale, à travers un initiative écologique ambitieuse. Mais le film est équivoque : s’agit-il véritablement d’un documentaire sur un projet de reboisement ou d’une promotion de l’œuvre de la chanteuse Inna Modja ?

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La mort de Jean-Pierre Bacri

Le comédien, scénariste et dialoguiste est décédé à l’âge de 69 ans. Il laisse en héritage des comédies douces-amères, conçues avec Agnès Jaoui, sa fidèle partenaire.

Il était le grognon préféré du cinéma français : Jean-Pierre Bacri est mort à l’âge de 69 ans. Le comédien a tourné dans de nombreux classiques : Didier, Mes meilleurs copains, Cuisine et dépendances, La Cité de la peur, Le Goût des autres? Son duo avec Agnès Jaoui, à la vie comme à la scène, auront engendré des pièces puis des films qui ont fait le bonheur des salles obscures. Leurs comédies douces-amères ont enchanté des millions de spectateurs.

Jean-Pierre Bacri est un acteur, scénariste et dramaturge français, né le 24 mai 1951 à Castiglione (aujourd’hui Bou Ismaïl) en Algérie et mort le 18 janvier 2021.

Il est connu pour son association avec Agnès Jaoui, avec laquelle il a joué et écrit plusieurs pièces de théâtre et films.

Il a aussi collaboré à plusieurs reprises avec les réalisateurs Cédric Klapisch, Alain Chabat, Alain Resnais, Claude Berri et Pascal Bonitzer.

Au théâtre, il reçoit le Molière de l’auteur en 1992 pour Cuisine et Dépendances et le Molière du comédien dans un spectacle de théâtre privé en 2017 pour son rôle dans Les Femmes savantes.

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Mort de Juan Carlos Copes, légende du tango dansé en Argentine

Juan Carlos Lopes est mort à 89 ans des suites de complications liées au Covid-19, a annoncé sa famille.

Le danseur et chorégraphe argentin, Juan Carlos Copes, légende du tango, est décédé ce samedi 16 janvier à 89 ans des suites de complications liées au Covid-19, a annoncé sa famille.

“Tout est allé très vite, mon père est mort…. Il brillera toujours au milieu des étoiles et pour toujours dans l’histoire du tango dansé”, a annoncé sur Facebook sa fille Johana Copes. L’octogénaire avait été contaminé en décembre par le nouveau coronavirus. 

“Nous disons au revoir au grand Juan Carlos Copes, légende du tango dansé (…) chorégraphe, formateur de générations d’artistes et qui a apporté des spectacles de tango innovants au monde entier”, a déclaré, également sur Twitter, ProTango Argentina, une des plus grandes associations de promotion du tango.

Le monde du tango en deuil

Juan Carlos Copes, né le 31 mai 1931 à Buenos Aires, s’était rendu célèbre pour avoir fait connaître le tango comme un style chorégraphique à part entière et amené cette danse populaire jusque sur les grandes scènes internationales.

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Moonlight Benjamin

Dimanche 17 janvier à 18h Tropiques-Atrium

Installée depuis quinze ans dans la région toulousaine, Moonlight Benjamin est de ces chanteuses rares dont la puissance vocale explosive s’accompagne d’une grande charge émotionnelle quel que soit le répertoire. Initiée comme prêtresse vaudou, l’artiste s’est fait connaître avec le groupe Dyaoulé Pemba faisant redécouvrir au public français les rythmes et les mélodies traditionnelles de cette île « oubliée ». Multipliant les projets, Moonlight Benjamin a accompagné le saxophoniste Jacques Schwarz-Bart sur ses projets caribéens Jazz Racine, Voodoo Jazz trio et Creole Spirits avec le pianiste cubain Omar Sosa.

Sous le feu d’un blues rock sudiste toujours en tension associé aux mélodies et rythmes vaudou des Caraïbes, Moonlight Benjamin nous bouscule et nous ensorcelle en s’adressant au peuple de cette « île souffrance » dont elle est originaire. Après le remarquable Siltane, la chanteuse offre de nouveau une tribune rageuse et bouleversante au peuple haïtien sur l’album Simido une collection de dix titres extatiques écrits avec Matthis Pascaud et produit par Tony Paeleman.

Deux ans après la sortie de « Siltane », la poétesse continue de chanter la révolte et l’espoir du peuple Haïtien avec son blues-rock vaudou incantatoire sur l’album « Simido » à écouter en avant-première.

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« J’ai rencontré Dieu sur Facebook… », texte et m.e.s. d’Ahmed Madani

Mercredi 20 Janvier 19h30 – Salle Frantz Fanon

Par Scarlett Jesus
Après F(l)ammes, programmé à l’Artchipel en 2018, J’ai rencontré Dieu sur Facebook vient de permettre au public guadeloupéen de retrouver l’univers d’Ahmed Madani. L’univers de cet auteur, d’origine algérienne et né en 1952, reste le même et concerne à nouveau les jeunes femmes, immigrées et d’origine musulmanes, installées en France. Mais aussi les filles de celles-ci entrant en conflit avec leurs mères.

La mise en scène de cette relation mère/fille va constituer près de la moitié de la pièce. La mère, Salima, élève seule Nina, sa fille de 15 ans. La tendre complicité mère-fille se trouve perturbée par un double deuil, Salima perdant sa mère et Nina sa meilleure amie. A partir de là rien n’est plus comme avant et Nina va s’opposer à sa mère, refusant de poursuivre ses cours de violon, dans un premier temps, puis revendiquant un prénom musulman… Que s’est-il passé ?

C’est la deuxième partie de la pièce qui va nous éclairer et en donner les causes. Des causes dont l’auteur cherchera à comprendre et expliciter les origines psychologiques.

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