Catégorie : Arts de la scène

Victoires de la Musique. Yseult, Camélia, Aya… et une compétition qui fait très mâle

— Par Fara C. —
Nommée doublement aux Victoires de la musique, la chanteuse et mannequin Yseult offre, avec son album Brut, une ode au désir. Cette année, sur les 26 nominations, on compte 9 femmes. Cherchez l’erreur…

Combien d’années faudra-t-il attendre pour que les Victoires de la musique, dont l’édition 2021 se déroulera le 12 février, deviennent un écho plus juste de la réalité culturelle et artistique de notre pays ? Comment une artiste comme Yseult se retrouve-t-elle dans la catégorie révélation ? Pourtant, la vidéo de sa chanson Noir compte 700 000 vues et celle de Corps dépasse les 5 millions de vues. Ses publications suscitent des milliers de commentaires. Il importe que les Victoires de la musique prennent mieux en considération les forces économiques dans leur ensemble – en particulier le riche et dynamique tissu des structures indépendantes – et, en outre, améliorent leur représentation de la société française.

Récemment, France Info s’est fait écho d’une certaine grogne. Celle-ci se manifeste de plus en plus dans les médias et sur les réseaux sociaux. Nominée pour Facile (en catégorie chanson originale), Camélia Jordana n’a pas pour autant courbé l’échine ; elle a dénoncé le manque de parité.

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Sacre de Pomme et de Benjamin Biolay, revendications et soutien au monde de la culture : ce qu’il faut retenir des 36e Victoires de la musique

Benjamin Biolay repart avec les prix de l’artiste masculin et de l’album, Pomme est sacrée Artiste féminine.

Les Victoires de la musique ont livré leur verdict. Cette 36e édition, qui s’est tenue vendredi 12 février à la Seine Musicale de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), a été marquée par les sacres de Benjamin Biolay dans les catégories artiste masculin et album de l’année, tandis que Pomme a été élue artiste féminine. La cérémonie s’est déroulée sur le thème « le spectacle continue« , devant un public de 200 « figurants », en raison des restrictions sanitaires liées à la pandémie de Covid-19. 

>> Revivez la soirée des 36e Victoires de la musique

Alors que les concerts de musiques actuelles sont à l’arrêt depuis presque un an, les catégories concert et révélation scène étaient absentes de cette édition. Pour compenser, l’ancien prix révélation de l’année a été scindé en deux : révélation féminine et révélation masculine. La catégorie « titre le plus streamé » a également été ajoutée. Franceinfo revient sur le palmarès et les moments forts de cette édition, marquée par les messages de solidarité pour le monde de la culture. 

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Avant les Victoires, Pomme dénonce les violences sexistes et sexuelles dans le monde de la musique

— Par Xavier Demagny —

Dans une lettre ouverte publiée sur le site de Médiapart, la chanteuse, nommée aux Victoires de la musique vendredi soir, explique avoir été « manipulée, harcelée moralement et sexuellement » au début de sa carrière. Elle dénonce « un système d’oppression dangereux » pour les femmes dans cette industrie.

« De là où je suis, j’ai décidé de dire les choses, de ne plus laisser régner la peur. » La chanteuse Pomme, nommée vendredi soir aux Victoires de la Musique (dans la catégorie meilleure artiste féminine), a publié jeudi une lettre ouverte pour évoquer les violences sexistes et sexuelles qu’elle a vécu et qui minent, selon elle, l’industrie musicale. « De mes 15 à mes 17 ans, j’ai été manipulée, harcelée moralement et sexuellement », écrit-elle dans ce texte accessible sur le site de Médiapart et qui fait écho au mouvement de libération de la parole dans ce secteur, autour du hashtag #MusicToo.  

« Mon arrivée dans l’industrie de la musique a été traumatisante », écrit la chanteuse. « Comme pour beaucoup d’autres femmes, vous aurez commencé à le comprendre. 

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Le chorégraphe Rachid Ouramdane nommé à la tête du Théâtre national de Chaillot

Le chorégraphe et danseur Rachid Ouramdane a été nommé à la tête du Théâtre national de Chaillot, temple de la danse à Paris, a annoncé vendredi le ministère de la Culture.

M. Ouramdane, 50 ans, prendra ses fonctions le 5 avril pour un mandat de cinq ans, précise la rue de Valois dans un communiqué.

« Le projet de Rachid Ouramdane démontre une vision renouvelée et ouverte de la danse, qu’il tient à considérer dans ses liens avec tous les arts, mais aussi dans sa connexion directe avec la société. Rachid Ouramdane souhaite faire de Chaillot (…)  le +Théâtre des diversités+, un lieu d’innovation sociale par l’art et la culture », détaille le ministère.

« Ainsi, il propose de construire une ligne artistique à partir de l’histoire de Chaillot, en s’appuyant notamment sur le symbole et le socle de la Déclaration universelle des droits de l’Homme qui fut signée en ces lieux », poursuit-il, saluant un chorégraphe qui « développe une danse unique dans le paysage chorégraphique français, qui questionne l’hospitalité, l’inclusion et les grands enjeux environnementaux ».

Rachid Ouramdane succèdera au chorégraphe Didier Deschamps, né en 1954, à la tête de l’établissement depuis 2011.

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Rana Gorgani, la danse soufie au féminin

Paris – Elle est l’une des rares danseuses soufies à se produire en public, et depuis la pandémie, elle initie à cette pratique via Zoom. Alors que tout semble à l’arrêt, le mouvement giratoire est pour Rana Gorgani une manière de « donner un sens à l’existence ».

Depuis ses premiers tours sur scène il y a dix ans, la Franco-iranienne de 37 ans étonne. Une derviche tourneur? Cette danse spirituelle et ancestrale est réservée traditionnellement aux hommes, même si des femmes s’y adonnent dans des cérémonies à huis clos, de la Turquie jusqu’en Afghanistan. 

Longtemps elle a pensé « qu’il fallait que ça reste dans un cadre privé« , affirme à l’AFP cette femme menue aux longs cheveux noirs et bouclés. 

Jusqu’au jour où elle ose faire quelques tours lors d’un festival en plein air à Montpellier, où elle présentait des danses traditionnelles persanes. Après « quelques minutes, j’ai été prise de panique et me suis arrêtée pour quelques secondes. Comme si inconsciemment j’étais en train d’enfreindre une règle« , se souvient-elle. 

« Je suis repartie en tournant très vite, j’ai entendu un tonnerre d’applaudissements, et à la fin je me suis dit +tout va bien+« .

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Chick Corea meurt d’un cancer à 79 ans

« Je veux remercier tous ceux qui, tout au long du voyage, ont aidé à faire briller les feux de la musique », a-t-il indiqué dans un message rédigé avant sa mort, selon le communiqué préparé par son équipe.

« J’ai l’espoir que ceux qui ressentent l’envie de jouer, d’écrire, de se produire en spectacle, puissent le faire. Si ce n’est pour eux-mêmes, alors pour nous autres. Pas seulement parce que le monde a besoin de plus d’artistes, mais parce que c’est plus amusant », a-t-il ajouté.

Le cancer du musicien « n’a été découvert que très récemment », précise le communiqué.

Compositeur et pionnier des claviers électriques et électroniques, Chick Corea était, avec Herbie Hancock et Keith Jarrett, l’un des pianistes les plus influents du XXe siècle.

Ses morceaux comme Spain, 500 Miles High ou La Fiesta sont devenus des classiques.

Originaire du Massachusetts, fils d’un trompettiste de jazz, Chick Corea a appris le piano avant de savoir lire, puis s’est également mis à la batterie, vers 11 ans.

Inscrit à l’Université Columbia à New York à sa sortie de l’école secondaire, il arrive à New York en 1959.

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L’écrivain, scénariste et metteur en scène Jean-Claude Carrière est mort à l’âge de 89 ans

Jean-Claude Carrière, est un écrivain, scénariste, parolier, metteur en scène et acteur français, né le 17 septembre 1931 à Colombières-sur-Orb et mort le 8 février 2021 à Paris.

Il se définit comme un « conteur ». Se partageant entre le cinéma, le théâtre et la littérature, travaillant souvent sur des adaptations, tant pour le théâtre que pour le cinéma ou la télévision, il rencontre très fréquemment un succès critique et public.

Biographie
Vie et carrière
Né dans une famille de viticulteurs à Colombières-sur-Orb, Jean-Claude Carrière passe son enfance dans ce village. Pendant son enfance, il pratique le bilinguisme occitan-français. Alors qu’il a 14 ans, sa famille s’installe à Montreuil-sous-Bois, où ses parents prennent la gérance d’un café.

Ancien élève du lycée Voltaire puis du lycée Lakanal à Sceaux et de l’École normale supérieure de Saint-Cloud, après une licence de lettres et une maîtrise d’histoire, il abandonne rapidement sa vocation d’historien pour le dessin et l’écriture.

En 1957, il publie son premier roman, Lézard, et rencontre Jacques Tati et Pierre Étaix6 avec qui il co-signe des courts et des longs métrages. À ses débuts, il publie également plusieurs romans d’épouvante chez Fleuve noir, sous le nom de Benoît Becker (pseudonyme collectif utilisé par divers auteurs travaillant pour cet éditeur) et écrit des articles sur le cinéma dans Carrefour.

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Du côté du théâtre en ligne, pour « garder le lien »

Des spectacles diffusés depuis le Théâtre de la Ville et le Théâtre du Rond-Point

Ionesco suite – Spectacle & workshop.

Une nouvelle proposition dans la série les Directs, une création du Théâtre de la Ville, à Paris, pour « garder le lien » avec le public. 70 événements déjà depuis novembre 2020, théâtre, concerts, danse, conférences en lien avec France Culture et le Cabaret des Trois Baudets… Des centaines d’élèves pour voir avec leurs classes Alice à travers le miroir, ou Alice et autres merveilles… des interventions en hôpital aussi… En ces temps étranges et difficiles, une autre relation à la représentation, aux acteurs. Un autre rapport au spectateur, aujourd’hui réinventé, pour que perdure la culture, en dépit de tout !

DIMANCHE 7 FÉVRIER 2021, 11:00 aux Antilles, 16 heures en France. Retransmission depuis l’Espace Cardin, sans public en salle, gratuitement sur Facebook  et sur Youtube

« Ensemble : À l’heure où ce mot semble banni de notre vocabulaire collectif, c’est pourtant ce que nous vous proposons : passer le dimanche “avec” nous  ! »

DE IONESCO AUX NEUROSCIENCES.

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Danser : Au bout du souffle, de Hubert Petit-Phar et Delphine Cammal

Spectacle à Tropiques-Atrium, le samedi 6 février 2021, à 19h30

Au bout du souffle… : Explorer, par la danse, l’engagement total et son effet sur les corps.

Compagnie La Mangrove : Évoluant entre la Seine-Saint-Denis et la Guadeloupe, la compagnie propose en parallèle de ses créations des actions participatives à travers des projets territoriaux.

Site Parisart : La danse n’est-elle pas une façon de prendre position ? De s’engager par le corps dans le monde ? Avec Au bout du souffle… (2019), Hubert Petit-Phar et Delphine Cammal (Cie Mangrove) livrent une pièce autour de l’engagement. Création pour quatre danseurs — Ludovic Bibeyron, Jean-Sébastien Jacques, Octavia Miranda, Mickael Top —, Au bout du souffle… remonte le fil de l’héroïsme. En posant la question du sacrifice. Jean Moulin, Louis Delgrès, Spartacus, Benazir Bhutto, Ahmed Ben Bella, Patrice Lumumba, Thomas Sankara, Rosa Luxemburg… tous ont en commun d’être morts pour la société. D’avoir vécu en accord avec leurs principes ; d’avoir été tués pour cette raison. Pièce sobre, Au bout du Souffle… plonge dans cette énergie capable de dépasser la tétanie et partant d’une réflexion sur l’universalité des destins croisés de Louis Delgrès et Jean Moulin, interroge la position des corps en résistance.

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Au bout du souffle… – Hubert Petit-Phar

Samedi 6 février à 19h 30 Salle Frantz Fanon

« À l’Univers entier, le dernier cri de l’innocence et du désespoir » Louis Delgrès

Cette pièce est un essai sur le comportement humain face à l’engagement total : mourir pour la liberté. Crier, lâcher prise, résister. Elle puise sa réflexion sur les destinées de héros sacrifiés qui ont réveillé les consciences, pour défendre la démocratie.

Imaginer les derniers instants, le corps, la voix, le souffle jusqu’au silence. Corps libres/corps contraints, il y a le désir de confronter des langages chorégraphiques : Hip-hop/Break, Ka Contemporain afin de faire émerger une danse ancrée et libératoire, de repousser les limites du geste et de créer un mouvement d’urgence, de tension, jusqu’au dernier souffle.

Conception – Chorégraphie : Hubert Petit-Phar
Danseurs ; Ludovic Bibeyron, Jean-Sébastien Jacques, Octavia Miranda, Mickaël Top
Dramaturgie : Delphine Cammal
Création musicale : Mehdi Nassouli
Musique : Murcof

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« Quatre siècles de chansons grivoises et paillardes aux  Antilles-Guyane » par Esther Eloidin

Publication aux Caraïbéditions de l’essai de Esther Eloidin, universitaire et musicologue, intitulé Quatre siècles de chansons grivoises et paillardes aux Antilles-Guyane qui sort le le 19 février 2021.

I. DÈS LE BERCEAU…

Chers parents, vous avez tous chanté des comptines à vos enfants. Nous vous faisons grâce des berceuses françaises telles « Au clair de la lune« , « Ne pleure pas Jeannette« , « A la claire fontaine » et bien d’autres chansons obscènes soufflées à l’oreille de vos tout-petits. Arrêtons-nous juste un instant sur notre répertoire antillo-guyanais.

Il n’est pas sûr qu’après avoir découvert le sens caché de ces textes, vous continuerez à les entendre de la même façon.

Cela est aussi vrai pour les chansonnettes des cours de récréation. Certaines, apparues à partir des années 60, relevaient carrément de l’obscénité pure et dure. Pas sûr que ces jeunes d’alors osaient les chanter à tue-tête devant leurs parents ou leurs enseignants.

Au-delà de leur fonction divertissante, que nous révèlent ces chansons ?

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Pandémie, manifs et araignées: « Life in a Day 2020 » au festival de Sundance

Los Angeles – Lorsque Ridley Scott et Kevin Macdonald ont réalisé leur documentaire « Life in a Day » voici dix ans, leur idée était de brosser le portrait d’une journée comme les autres sur la Terre, grâce à des bouts de vidéo tournés par des dizaines de milliers d’anonymes à travers le monde.

Ils rééditent avec « Life in a Day 2020« , patchwork de scènes capturées un jour d’été l’an dernier, entre pandémie et manifestations anti-racistes géantes, avec un résultat inattendu. 

« Evidemment, avec tout ce qui se passait à ce moment-là en juillet, George Floyd, Black Lives Matter, Trump, le Covid… c’est un film – et probablement une année – plus riche en sujets que nous n’en aurons avant un moment, espérons-le« , déclare à l’AFP Kevin Macdonald. 

« Life in a Day 2020« , présenté lundi au festival de Sundance avant d’être mis sur Youtube, a été assemblé par une énorme équipe de monteurs à partir de 324.000 clips envoyés par les contributeurs. 

Un témoignage unique sur l’année écoulée et ses rues alternativement désertées à cause du confinement ou remplies de manifestants en colère faisant face à des policiers en tenue anti-émeute. 

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À Avignon, l’opération « théâtres ouverts » empêchée

Avignon – « On était prêts, le public était là, et rien ne se passe »: en combinaison pailletée sur la scène du théâtre de l’Oulle à Avignon (Sud de la France), l’actrice Alice Benoit est émue. En pleine crise sanitaire, une opération symbolique « théâtres ouverts » a été interrompue par la police.

Cela aurait dû être « une rencontre, un moment d’émotion entre un très beau spectacle et le public« , après des mois de fermeture à cause de la crise sanitaire due au Covid-19, selon les mots de Laurent Rochut, directeur artistique de la Factory, réseau de lieux dédiés à la pratique et à la représentation des arts vivants à Avignon.  

C’est à son appel qu’une quarantaine de théâtres en France, dont neuf à Avignon –où se déroule en juillet l’un des plus célèbres festivals de théâtre d’Europe–, devaient participer samedi à la manifestation qui consistait, pendant une heure seulement, à ouvrir les portes des salles aux spectateurs pour leur permettre d’assister à de courtes représentations. 

Malgré une pluie battante, plusieurs dizaines de personnes, détrempées mais joyeuses, attendaient l’ouverture des portes au son d’une guitare.

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Casting : court-métrage de fiction « Métamorphoses » 

Recherche de comédiens professionnels ou amateurs 

Contact : artvisionprod@gmail.com – ID de réunion : 796 4060 3843 – Code secret : 9H1TMc

SYNOPSIS :
Fleur est danseuse et se prépare à passer une audition importante. C’est pendant cette période qu’elle ressent le besoin de renouer les liens avec Klod, son père devenu femme, professeure de danse de salon. Au rythme des doutes et craintes de Fleur, les deux femmes, vont réussir à associer leurs univers en musique et en danse. Quelque chose de nouveau va naître de ces retrouvailles, un moment salutaire pour Fleur qui va enfin pouvoir sortir de sa coquille.

Rôles secondaires

• Éléonore
25 ans, antillaise, coupe afro ou cheveux coupés très court, dynamique.

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Le guitariste Hilton Valentine, fondateur du groupe The Animals, est mort

Le guitariste britannique Hilton Valentine, membre fondateur du groupe de rock « The Animals », connu pour sa reprise du morceau « The House of the Rising Sun », est décédé vendredi à l’âge de 77 ans, a indiqué son label ABKCO Music.

« Valentine était un guitariste précurseur qui a influencé le son du rock and roll durant des décennies », a salué ABKCO Music sur Twitter vendredi.

Né le 21 mai 1943 à North Shields (nord-est de l’Angleterre), Hilton Valentine avait fondé The Animals en 1963 avec le chanteur Eric Burdon, le bassiste Chas Chandler, l’organiste Alan Price et le batteur John Steel.

Ce groupe de musiciens issus de la classe ouvrière s’était fait mondialement connaître en 1964 avec une reprise d’une chanson traditionnelle de folk américaine, The House of the Rising Sun, qui est resté plusieurs semaines en haut du hit-parade au Royaume-Uni et aux Etats-Unis. En 1965, ils chantent une reprise de la chanson de Nina SimoneDon’t Let Me Be Misunderstood, qui cartonne elle aussi. Après la dissolution du groupe en 1966, Hilton Valentine avait enregistré un album solo, « All in Your Head ».

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L’artiste d’avant-garde Sophie, également productrice et DJ, est morte à l’âge de 34 ans

L’Ecossaise avait notamment collaboré avec Madonna, Vince Staples, Flume ou encore Charli XCX.

Sophie Xeon, dite Sophie, est une musicienne de musique électronique et autrice-compositrice-interprète britannique, née le 17 septembre 1986 à Glasgow et morte le 30 janvier 2021 à Athènes en Grèce.

Biographie
Enfance et formation
Sophie Xeon naît le 17 septembre 1986 assignée homme1, à Glasgow en Écosse, ville où elle grandit. Elle débute la musique à l’âge de huit ans4 et dès ses dix ans rêve de ne s’adonner qu’à la musique électronique, passion qui lui vient de son père, qui l’emmenait dans des rave-parties en passant des enregistrements de ce genre musical.

Sophie Xeon étudie la sculpture dans une école d’art, mais elle explique plus tard, en 2018, qu’elle préfère « sculpter le son »5. En parallèle de ses études, elle est DJ pour des mariages.

Débuts à Berlin
Sophie Xeon quitte ensuite l’Écosse et gagne Berlin. Elle intègre le groupe punk Motherland, au sein duquel elle commence ses premières expérimentations personnelles sous le nom, stylisé en majuscules, Sophie, dont elle dit qu’il « sent bon et fait penser à de la crème hydratante ».

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« Genèse », un film de Philippe Lesage

Mardi 23 février 19h30 – Dimanche 28 février 19h30 – Madiana

Avec Noée Abita, Théodore Pellerin, Édouard Tremblay-Grenier
10 avril 2019 /
Synopsis :
La naissance des premières amours ébranle trois adolescents dans le tumulte de leur jeunesse. Alors que Guillaume tombe secrètement amoureux de son meilleur ami, sa demi-sœur Charlotte quitte son petit ami pour s’essayer à des rencontres plus libres. A la genèse de ces histoires, dans un camp de vacances, le jeune Félix connaît son premier émoi…

La presse en parle :
CinemaTeaser par Thomas Destouches
Sur le papier, l’éveil amoureux est un sujet classique, rebattu, investi par tant d’auteurs. La force de Lesage tient à sa façon de le magnifier ou, au contraire, de le ramener à une simplicité du geste, du mot, du cadre.

Libération par Jérémy Piette
[…] le second long métrage de fiction de Philippe Lesage – « Genèse », comme une première promesse d’amour – nous détoure avec une délicatesse toute particulière les moindres sentiments bredouilles d’une jeunesse en quête d’affection, avec ses insécurités et ses audaces tête baissée.

La Septième Obsession par David Ezan
« Genèse » est avant tout un film sur l’égarement de la jeunesse et la déception amoureuse qu’incarnent admirablement Théodore Pellerin et Noée Abita, deux âmes esseulées qui ne se croiseront d’ailleurs qu’à deux reprises au cours du film, et ce malgré leurs liens fraternels.

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« Woman, Women », être femme aujourd’hui

— par Janine Bailly —

« Comment être femme dans un monde d’hommes, se vivre femme pleine et entière, habiter son visage, son âme et son corps ? Comment changer sur nous, femmes du monde entier, le regard porté par les hommes ? Et comment faire que, solidaires des filles, les mères ne leur imposent plus ce qui leur fut d’abord à elles imposé ? Toutes ces questions sont au cœur du documentaire qu’ont réalisé Anastasia Mikova et Yann Arthus-Bertrand, approches féminine et masculine conjointes dans le même désir de donner la parole à toutes celles qui trop longtemps se sont tues, muselées, infériorisées, violentées par la tradition, les guerres, les contraintes sociales. Victimes innocentes de préjugés tenaces, sorcières on les a brûlées, vierges on les viole, libres on les soumet.

Mais voici qu’elles disent face à la caméra, qu’elles se disent à visage découvert, et si certaines se sont exprimées dans la souffrance, le fait qu’elles ne se cachent plus tendrait à prouver que déjà quelque chose pour elles a changé. Symbolique est la joie de celle qui ayant conquis l’écriture peut enfin écrire son nom… Un seul dispositif à ce recueil de témoignages : une toile de fond noire, cadre neutre sur lequel viennent s’imprimer en plans très rapprochés les visages, qui seuls à l’image importent, et s’inscrire les paroles traduites de langues multiples,  celles de cinquante femmes de toutes origines, de tous âges, de tous lieux.

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À l’Opéra Bastille, la finale du concours « Voix des Outre-Mer »

« Des voix lointaines qui nous touchent au plus près », un événement qui attire l’attention sur le nécessaire développement de formation musicale dans les territoires ultra-marins.

— par Janine Bailly —

Le vendredi 22 janvier 2021 se tenait à l’Opéra Bastille, à Paris, la finale nationale de la troisième édition du concours Voix des Outre-Mer. Imaginée et organisée par le contre-ténor Fabrice di Falco et par Julien Leleu, président de l’association Les Contres Courants, cette compétition a pour objectif de mettre en lumière les talents ultra-marins, encore trop peu présents sur les scènes lyriques. Cette année, la crise sanitaire ayant empêché l’organisation des finales de sélection à Saint-Pierre et Miquelon, Wallis et Futuna, et en Nouvelle-Calédonie, les candidats représentaient sept territoires. À ce concours, ouvert aux voix ultra-marines, tout candidat peut se présenter avec ou sans formation, et sans limite d’âge. Au terme des éliminatoires régionales, les finalistes, au nombre de seize cette année, sont invités à Paris. Là, ils reçoivent une formation gratuite, sous la forme de masterclass, qui les prépare au mieux à la dernière épreuve.

C’est le baryton martiniquais Edwin Fardini, âgé de de 25 ans, qui a remporté le prix le plus prestigieux.

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Quand le cinéma nous parle de femmes puissantes !

Le Blues de Ma Rainey – Marie-Louise Christophe une reine haïtienne en Grande-Bretagne 

À voir sur Netflix : « Le Blues de Ma Rainey ». Un film dédié à Chadwick Boseman, mort prématurément d’un cancer, en août 2020, à Los Angeles, et qui brille dans ce formidable huis clos.

Disparu en 2005, le dramaturge August Wilson, dont l’œuvre raconte la condition des Noirs aux États-Unis au XXe siècle, est devenu une icône du courant Black Lives Matter. Notamment pour Denzel Washington qui, après avoir adapté son Fences en 2017, co-produit la transposition sur grand écran de sa pièce Ma Rainey’s Black Bottom, dans une réalisation de George C. Wolfe. 

Le film Le Blues de Ma Rainey nous plonge dans les arcanes d’un studio et de ses coulisses, pour l’enregistrement d’un disque de Ma, la reine afro-américaine du blues, en 1927, à Chicago. Surnommée « la mère du blues », Ma Rainey, à un moment charnière de son parcours, entame dans ces années 20 un lent déclin : l’album en effet oppose deux mondes musicaux, l’ancien, celui de Ma Rainey, et le nouveau, celui de son jeune trompettiste Leeve, un personnage inventé pour l’occasion, et qui tente de lui faire partager son goût pour des arrangements plus modernes et plus dansants.

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Le théâtre de Victor Hugo à La Comédie Française

Ce Samedi 30 janvier 2021 : « Le roi s’amuse », d’après Victor Hugo. Par la promotion 2019-2020 de l’Académie de la Comédie-Française

► direct à 20h30 sur Facebook
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Le roi s’amuse est un drame romantique en cinq actes et en vers de Victor Hugo, représenté pour la première fois à Paris, le 22 novembre 1832 à la Comédie-Française.

Le héros principal en est le bouffon Triboulet, personnage historique sous le règne de Louis XII et François Ier. À travers la bouche de Triboulet, Hugo dénonce la société de l’époque.

Sur l’adaptation  et la mise en scène :  entretien avec Aurélien Hamard-Padis

Laurent Muhleisen : Le roi s’amuse est une pièce assez peu montée de Victor Hugo. Quel regard portes-tu sur ce texte et d’où est venu le projet de le mettre en scène ?

Aurélien Hamard-Padis : C’est une pièce assez peu montée mais, je crois, fondamentale dans les ambitions dramatiques de Victor Hugo. Le personnage du bouffon est une racine très profonde de son imaginaire de la scène, et c’était pour lui l’occasion de pousser la radicalité de son projet théâtral très loin avec Le roi s’amuse, en témoigne l’accueil plutôt froid que lui ont réservé ses contemporains bourgeois, même libéraux.

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Regina King : « J’utilise le cinéma pour faire entendre ma voix »

— Par Stéphanie Belpeche —

Avec le drame politique One Night in Miami (disponible sur Amazon Prime Vidéo), la réalisatrice afro-américaine Regina King évoque le souvenir de Mohammed Ali et Malcolm X.

Elle s’inscrit dans la lignée des réalisateurs afro-américains déterminés à témoigner à travers le cinéma de leur engagement politique. Après Spike Lee, Ava DuVernay, Steve McQueen, Jordan Peele, John Singleton, Barry Jenkins et même Ryan Coogler, Regina King, actrice de 50 ans qui s’est illustrée chez certains d’entre eux, a décidé de passer derrière la caméra pour One Night in Miami, un projet cher à son cœur. Disponible sur Amazon Prime Vidéo, il s’agit de l’adaptation de la pièce de théâtre du dramaturge et scénariste Kemp Powers, qui retrace l’échange mémorable entre quatre hommes dans une chambre de motel à Miami le 25 février 1964 : Cassius Clay, tout juste champion du monde à 22 ans catégorie poids lourds, l’activiste Malcolm X, la star du football Jim Brown et le chanteur de soul Sam Cooke. Pendant la discussion, le célèbre boxeur révèle qu’il va se convertir à l’islam et s’appeler désormais Mohammed Ali… Tous à un moment crucial de leur carrière, encore jeunes et idéalistes.

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« J’ai rencontré Dieu sur Facebook » : un théâtre social, pédagogique et nécessaire.

— par Janine Bailly —

« J’ai rencontré Dieu sur Facebook », de Ahmed Madani, sur la scène Frantz Fanon de Tropiques-Atrium… Pourquoi me direz-vous revenir aujourd’hui sur le spectacle, qui fut donné le 19 janvier devant un public scolaire, le 20 janvier en une unique séance publique, et dont le souvenir déjà s’éloigne ? À tort, je m’étais dit que la pièce, imaginée d’ailleurs dès 2014, venait un peu tard, pour les élèves, puisque dans les médias on ne parlait plus guère d’État islamique, ni de ces jeunes gens « recrutés » pour aller grossir les rangs des combattants en Syrie, ni du djihadisme, « défait sur terrain militaire mais qui a construit une base de repli jusqu’ici imprenable sur la toile, un entrelacs de sites internet et de forums et d’administrateurs dissimulés… Ils préservent et magnifient Daesh, au-delà de la réalité matérielle, ils la rendent omniprésente, ils suscitent des vocations macabres… » (Claude Askolovitch).

Il fut un temps pas si reculé où cette tragédie occupait la une des journaux, qu’ils soient de papier ou télévisés. Où des films, lanceurs d’alerte, étaient portés à l’écran. Où Donia Bouzar, fondatrice du Centre de prévention des dérives sectaires liées à l’Islam, contactée par de nombreuses familles dont les enfants étaient embrigadés pour partir en Syrie, intervenait dans des émissions destinées à alerter l’opinion.

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25ème Édition du Festival régional et international du cinéma de Guadeloupe

Après une édition 2020 annulée, pour cause de crise sanitaire, le Femi ou Festival régional et international du cinéma de Guadeloupe, est programmé du 23 au 30 janvier 2021.

Les Organisateurs du Festival 2021

Présidente : Lucie Major. Déléguée Générale : Céline Major. Responsable de la programmation : Guillaume Robillard. Administratrice Générale : Valérie Vilovar. Responsable de la Communication : Com un bonheur.

Lucie Major : « 25 ans représentent le quart d’un siècle. De 1992 à 2018, nous avons réalisé 24 éditions d’un festival de cinéma, le FEMI. Aujourd’hui, nous vous proposons de célébrer la 25ème édition avec vous tous comme un anniversaire à partager. D’ores et déjà, nous présentons nos remerciements au public qui a toujours rehaussé cette manifestation par sa présence assidue ; aux communes, partenaires associées, qui ont enrichi grandement cet événement ; aux partenaires institutionnels et privés, qui ont soutenu, dès l’édition n°1, cette action culturelle. Celle-ci n’aurait pas pu avoir lieu sans leur apport financier et leurs avantages en nature… 2021 marquera ce 25ème rendez-vous du festival FEMI. »

Une édition sous le signe du souvenir

Placé sous le signe du souvenir, le Festival 2021 rendra hommage à Osange Silou  et Sarah Maldoror, cinéaste guadeloupéenne panafricaniste.

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« Scum », un film coup de poing d’Alan Clarke

Lundi 25 janvier – 18h30 — Mardi 26 janvier – 14h — Salle Frantz Fanon 

Avec Ray Winstone, Mick Ford, Julian Firth
Nationalité britannique
4 octobre 2011 en DVD / 1h 38min / Drame

Synopsis :
Interdit aux moins de 12 ans avec avertissement
Angleterre, années 1970. Trois jeunes, Carlin, Davis et Angel arrivent dans un borstal, un centre de détention pour mineurs. Ils ont peur. Ils ont raison, car ils vont connaître l’enfer. Dans le centre, c’est la loi du plus fort, la loi du plus méchant, le règne de la terreur et de l’humiliation. Pris dans l’engrenage infernal d’un système sans issue, Carlin, Davis et Angel n’ont plus qu’un but : survivre.
“’Scum’ est un film exemplaire, qui a traversé le temps sans rien perdre de son courage et de sa force.”

La presse en parle :
Critikat par Quentin Le Goff
L’étrange plaisir ressenti devant la réalité nauséeuse de Scum tient sûrement à la distance parfaite trouvée par Clarke. Seuls, la description froide et l’effacement du réalisateur seraient insupportables. Mais à force d’épouser leurs moindres mouvements, Clarke se fond subtilement dans ses personnages de petits merdeux (celui du titre, Scum, mais aussi le punk néonazi de Made in Britain et le hooligan de The Firm, petit chef assoiffé d’ultra violence); sans prendre ouvertement partie pour eux, sans jamais les abandonner non plus.

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